favorisé le développement d’une filière
logistique organisée autour de grands
sites (bassins Est, Euroméditerranée,
Canet, Mourepiane, …). C’est à une
échelle plus large, celle de la métropole
dans son ensemble, que doit être mise en
place cette stratégie de pôle d’échanges
car l’aire métropolitaine marseillaise
est un des rares pôles logistiques
européens réellement multimodal
(rail-route-air-mer-fleuve). De même,
l’organisation spatiale de ses fonctions
logistiques - bassins Ouest du GPMM
pour les trafics à grand volume et en
particulier vers l’Asie et l’Amérique du
Nord, bassins Est positionnés sur des
trafics de niche (clients/pays) et les trafics
vers le bassin méditerranéen, grandes
plateformes logistiques transnationales
à l’Ouest, fonctions directionnelles et
logistique urbaine sur Marseille- plaide
en faveur du confortement de ce
triangle logistique métropolitain dont
il convient de pérenniser la cohérence
et de renforcer les complémentarités
en lien avec les intercommunalités
de l’ouest du département.
...ET DE LA CONNAISSANCE
Aujourd’hui au centre des stratégies de
territoire, l’économie de la connaissance
offre une dynamique de croissance et une
visibilité au niveau mondial au travers de
l’innovation technologique, du tertiaire à
haute valeur ajoutée, de l’enseignement
supérieur et de la recherche. Elle offre
également l’opportunité d’obtenir des
financements privés et publics issus de
mesures nationales ou européennes
et des effets d’entraînement sur
l’ensemble du tissu économique qui
favorisent le développement de tous
les types d'emplois. La légitimité de
Marseille Provence Métropole à avoir
cette stratégie repose principalement
sur ses atouts en matière de recherche
et d’innovation ainsi que sur les
effets-leviers d’Euroméditerranée,
du Plan Campus et de la fusion
annoncée des universités en 2012.
ges mondiaux et de la technologie inhérente, ainsi que les enjeux environ-
nementaux, en font un moteur en devenir. Le développement récent de
nouvelles formes de commerce, en particulier le e-commerce, pousse à de
nouvelles réexions sur l’entreposage et la logistique urbaine.
█ █ Résultat de l’histoire, seulement un emploi sur dix dans l’économie
productive (autour de 10 %), entre 40 000 et 41 000 emplois.
Résultat de l’évolution historique de Marseille et de sa mutation économi-
que, l’emploi dans ce secteur ne cesse de diminuer (-0,7 % entre 2007 et
2008), une légère accentuation (-1,8 %) due à la crise est même enregistrée
début 2009. Les emplois industriels traditionnels sont progressivement
remplacés par des emplois industriels en lien avec les nouvelles techno-
logies. De plus, les entreprises de type industriel externalisent de plus en
plus certaines de leurs activités de service à valeur ajoutée (informatique,
comptabilité, site internet etc.) dont les emplois sont maintenant comptés
en économie de la connaissance. Ce moteur est toutefois un support fonda-
mental de l’économie réelle.
█ █ Près de sept emplois sur cent en lien avec le tourisme, la culture
et les loisirs, entre 27 000 et 28 000 emplois, et probablement autour
de 4 à 5 % directement liés au tourisme. Cette économie est celle qui s’est
le plus fortement développée entre 2007 et 2008 (+5 %) sous l’eet, entre
autres, de la croissance du parc hôtelier, de la restauration rapide et de
l’aux du tourisme low cost et des croisiéristes. Sur la dernière année, ce
secteur accuse un léger repli (-0,6 %) certainement très conjoncturel. Ce
jeune moteur de développement poursuit sa professionnalisation (accueil,
langues étrangères, …) et dispose avec le potentiel historique, environne-
mental et culturel du territoire d’un réservoir de croissance important.
MARSEILLE PROVENCE
MÉTROPOLE
janvier 2007 janvier 2008 janvier 2009 Emplois salariés privés 2007 2008 2009
Évolution Évolution
Emplois
salariés
privés
Emplois
publics
Emplois
non
salariés
Total Emplois
salariés
privés
Emplois
publics
Emplois
non
salariés
Total Emplois
salariés
privés
Emplois
publics
Emplois
non
salariés
Total Janvier
2007/2008
Janvier
2008/2009 Structure Structure Structure
ÉCONOMIE DE LA
CONNAISSANCE 40 228 30 764 70 992 41 138 30 779 71 917 41 960 32 127 74 087 +2,3% +2,0% 18,0% 18,0% 18,2%
ÉCONOMIE PRODUCTIVE 34 905 6 543 41 449 34 674 6 407 41 081 34 059 6 502 40 561 -0,7% -1,8% 10,5% 10,3% 10,0%
ÉCONOMIE DES TRANS
PORTS ET DE LA LOGISTIQUE 42 544 7 607 50 152 44 145 7 772 51 917 45 128 8 200 53 328 +3,8% +2,2% 12,7% 13,0% 13,1%
ÉCONOMIE DU TOURISME,
LOISIRS ET CULTURE 22 775 4 314 27 089 23 912 4 452 28 364 23 764 4 570 28 334 +5,0% -0,6% 6,9% 7,1% 7,0%
ÉCONOMIE RÉSIDENTIELLE 121 016 46 794 37 493 205 304 121 277 46 472 38 433 206 182 122 573 48 422 39 392 210 387 +0,2% +1,1% 52,0% 51,6% 51,7%
TOTAL 261 468 96 022 37 493 394 986 265 146 95 882 38 433 399 461 267 484 99 821 39 392 406 697 +1,4% +0,9% 100,0% 100,0% 100,0%
NOTA Le choix a été fait de tenir compte des poids des cinq économies dans l’emploi total (cf. Annexe méthodologique).
En revanche, les chiffres sur l’évolution de l’emploi au sein de chaque moteur ne porteront que sur l’emploi salarié privé,
réputé plus réactif au marché et dont la source de données est la plus récente. Bien que récentes, ces données ne per-
mettent pas de voir l’impact en termes d’emplois de la crise sur les moteurs de l’économie, elles en laissent simplement
entrevoir les premiers effets sur la fin de l’année 2008.