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resynchronisation sont largement
pratiquées en Occident. Elles améliorent la
capacité fonctionnelle et réduisent la
mortalité [1-4]. Cependant, 30% des
patients restent non-répondeurs à la
resynchronisation cardiaque malgré une
sélection répondant aux critères
conventionnels [5,6]. La raison de cet
échec thérapeutique n’est pas encore
élucidée. Dans le but d’optimiser les
résultats de la thérapie de
resynchronisation cardiaque, une meilleure
compréhension de la synchronisation
cardiaque à l’échelle physiologique est
requise [7].
Les thérapies de resynchronisation
cardiaque ne sont pas des techniques
couramment réalisées en Afrique
occidentale. Quelques travaux ont montré
une prévalence non négligeable
d’asynchronisme ventriculaire chez le sujet
noir africain en insuffisance cardiaque.
Très peu d’études africaines se sont
intéressées à la synchronisation
interventriculaire et intraventriculaire
gauche chez le sujet sain.
L’objectif était d’évaluer par échodöppler
cardiaque, la séquence physiologique de
contraction et de relaxation à l’étage
intraventriculaire gauche.
MATERIELS ET METHODE :
Entre Janvier et Mars 2014, des sujets
sains ont été consécutivement enrôlés. Les
critères d’inclusion étaient les suivants :
aucun antécédent ni facteurs de risque
cardiovasculaire, absence de pathologie
chronique ou aigue, aucune prise
médicamenteuse au moment de
l’enrôlement, examens clinique,
électrocardiographique et
échocardiographique normaux. Un
consentement verbal a été obtenu avant
l’inclusion.
Les sujets sains présentant une mauvaise
échogénicité en doppler tissulaire n’ont pas
été inclus.
L’examen échocardiographique a été
réalisé à l’aide d’un échographe « General
Electric VIVID 7 PRO*». Les électrodes
des dérivations bipolaires des membres ont
permis d’obtenir un tracé ECG réglé à une
vitesse de 50 mm/sec. La profondeur a été
réglée à 15-18 cm. Une sonde de 3,5 MHz
a été utilisée et les patients ont été installés
en décubitus latéral gauche. Les examens
échocardiographiques ont été réalisés par
le même opérateur. Au moins 4 cycles
cardiaques ont été enregistrés pour chaque
coupe. L’analyse des vélocités tissulaires
en doppler tissue imaging (DTI) a été faite
selon un modèle d’évaluation des segments
basaux des 4 parois (latérale, septale,
inférieure et antérieure).
Les premières informations recueillies
chez les sujets étaient : l’âge, le sexe, le
poids, la taille, l’indice de masse
corporelle (rapport entre le poids en kg et
MPB N’cho-Mottoh et al
J Afr Imag Méd 2015; (7), 1: 52-63)