Alice... - premier

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SAISON 09/10
Alice (je sais qui j’étais quand je
me suis levée ce matin)
Du jeudi 28 janvier au mardi 9 février
En tournée dans le département Loire-Atlantique
© JL Beaujault
Dossier Jeune Public
Sommaire
Présentation
p.3
Le propos
p.4
Les intentions de mise en scène
p.5
Lewis Carroll (1832-1898)
p.6
L’origine des Aventures d’Alice aux pays des
p.8
merveilles
A propos de De l’autre côté du miroir et ce qu’Alice y
p.9
trouva
Virginie Gaillard, metteur en scène
p.10
La Compagnie Art Zygote
p.11
La presse
p.12
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Alice
(je sais qui j’étais quand je me suis levée ce matin)
D’après Lewis Carroll
Mise en scène
Virginie Gaillard
Scénographie et réalisations plastiques Gaèle Cerisier
Mise en lumière Joël Viot
Mise en son Gérald Bertevas
Elaboration du Projet Virginie Gaillard et Anne-Claude Romarie
Interprétation et manipulation
Laurent Menez
Anne-Claude Romarie
Production
Compagnie Art Zygote
Coproduction
Le Kiosque à Mayenne, Le Carré / Scène Nationale de Château-Gontier,
Le Svet des Coëvrons.
Avec le soutien de
La DRAC des Pays de Loire, la Région des Pays de la Loire, le Conseil Général de la Mayenne,
la Ville de Laval et le Bouffou Théâtre à la Coque.
Du jeudi 28 janvier au mardi 9 février
En tournée dans le département de Loire-Atlantique
Cœur en Scène / Rouans
Jeudi 28 janvier à 10h et 14h30
Vendredi 29 janvier à 10h et 14h30
Quartier Libre / Ancenis
Lundi 1er février à 10h et 14h30
Mardi 2 février à 10h et 14h30
Théâtre de Verre / Châteaubriant
Jeudi 4 février à 10h et 14h30
Vendredi 5 février à 10h et 14h30
Espace de Retz / Machecoul
Lundi 8 février à 10h et 14h30
Mardi 9 février à 10h et 14h30
Durée du spectacle : 1h
Public : à partir de 8 ans (CM1 et CM2 prioritaires)
Tarif : 4€ par enfant
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Le propos
Il se pourrait bien que ce soit Alice.
Il se pourrait bien que ce ne soit pas Alice mais que n'importe quelle personne puisse en
être autant.
Il se pourrait donc bien que cette personne soit Alice.
Il se pourrait qu'Alice ait voulu savoir ce qu'il y a de l'autre côté et que cette personne ait
soudainement dérapé, qu'elle ait glissé, qu'elle soit tombée là par hasard et qu'elle ne se
soit même pas fait mal...
Il se pourrait qu'Alice ne sache plus maintenant qui elle est mais que cette personne sache
quel rôle elle doit tenir. […]
« De l'autre côté il y a quoi ? » dit Alice. « De l'autre côté de quoi, il y a quoi? » pensa-t-elle.
© JL Beaujault
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Les intentions de mise en scène
« Alice (je sais qui j'étais quand je me suis levée ce matin) est une très libre adaptation des
deux opus de Lewis Carroll Alice aux pays des merveilles et De l'autre côté du miroir.
Ça aurait pu s'appeler « De l'autre côté des merveilles », puisque l'illusion y est mise à nue :
Quelqu'un sur la scène attend son Alice. Quelqu'un dans la salle se lève et va entretenir
avec cette Alice rêvée une relation intime, à distance parfois. Ça aurait pu être toi… ou toi !
Cette quête du soi et de sa réalité que raconte Lewis Carroll, ce besoin insatiable de se
perdre autant que de se trouver, prend un sens paroxysmique lorsque « Alice » est ce
«quelqu'un» qui accepte de monter sur scène sous le regard des autres […] et de jouer –
jouer à faire, jouer à être – sous le regard et le désir des autres. Mais comment faire pour
être (libre)? »
Le dispositif scénique laisse place à l'évocation mais chaque élément y est coercitif et
autoritaire : le téléphone qui dit ce qu'il faut et ne faut pas […] / la porte qui surveille, qui
envoie, qui transforme, qui confronte / la lumière qui indique le chemin, qui rappelle au
spectateur sa propre réalité et le prend à parti. Les objets […] sont les passeurs, entre réalité
et fiction - des choses bricolées, des accessoires de pacotille emballés comme des cadeaux
[…] - et les rencontres aussi : ce sont des figures hybrides moitié paquets - moitié chair,
toujours promptes à édicter des règles, mais si peu vivantes.
Les mots sont ceux de Lewis Carroll, ceux d'Alice et ceux de celle qui s'est levée dans la
salle ce jour-là. Ils auraient pu être les tiens… ou les tiens !
Acceptons d'être des curieux sans réponse et que tout cela soit aussi peu saisissable que la
confiture promise à Alice par la Reine Blanche, car c'est « confiture hier ou confiture demain
mais jamais confiture aujourd'hui ».
Virginie Gaillard, metteur en scène
Le théâtre d’objets est la colonne vertébrale de la création de ce
spectacle. C'est un genre qui invite aux passages instantanés d’une
échelle à une autre, d’un espace à un autre […].
Dans Alice, les problématiques d’identité sont liées de façon très directe
à la croissance et donc à l’enfance, mais elles demeurent centrales tout
au long de nos existences.
C’est pourquoi le spectacle Alice (je sais qui j'étais quand je me suis levée ce
matin) correspond à la manière dont la compagnie Art Zygote envisage le
travail en direction du jeune public : en proposant de multiples niveaux de
lecture, elle souhaite s’adresser à des individus complets et complexes, sans
délimitation arbitraire adulte / enfant.
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Lewis Carroll (1832-1898)
Lewis Carroll (de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson)
est un écrivain, photographe et mathématicien britannique
né le 27 janvier 1832 à Daresbury, dans le Lancashire et
mort le 14 janvier 1898 à Guildford.
Charles Dodgson passe son enfance dans le Yorkshire,
entouré de ses frères et soeurs pour lesquels il aime créer
des spectacles de marionnettes.
Diplômé de mathématiques en 1854, il devient professeur
à Oxford, au collègue Christ Church, en 1857. Au même
moment, l'église anglicane l'ordonne diacre, et il s'engage
à rester célibataire.
Ses premières publications sont des ouvrages de
mathématiques, mais, très vite, il écrit des nouvelles et
des poèmes pour la revue The Train, en choisissant le
pseudonyme de Lewis Carroll.
Portrait de Lewis Carroll
Alice au pays des merveilles est publié en 1865, et est inspiré par une Alice bien
réelle, fille du doyen du collège où Dodgson enseigne. La toute première version est
racontée aux trois fillettes Liddell lors d'un voyage en barque. Alice, fascinée, insiste
pour que Dodgson en fasse un livre. L'histoire, surréaliste et farfelue, joue en
permanence avec la logique et connaît instantanément le succès, tout comme De
l'autre côté du miroir, en 1872 et La Chasse au Snark en 1876.
Parallèlement, Dodgson découvre la photographie en 1856. Ses sujets préférés sont là
encore des petites filles, qu'il aime déguiser avant d'en faire le portrait. On lui reproche
régulièrement ces goûts un peu tendancieux, qui cadrent mal avec le puritanisme anglais. Il
met un terme brutal à cette passion en 1881, et quitte au même moment l'enseignement. Il
meurt à 66 ans des suites d'une pneumonie, dans sa famille, après avoir encore publié
Sylvie et Bruno, roman en deux volumes et au succès nettement plus confidentiel.
Ses oeuvres
1845 - Poésie instructive et utile
1848 - La Revue du presbytère
1850-1853 - Le Parapluie du presbytère
1855 -1862 - Micmac
1858 - Le Cinquième Livre d'Euclide prouvé par l'algèbre
1860 - Éléments de géométrie plane algébrique
1864 - Les Aventures d’Alice sous terre, publiées en 1886
1865 - Alice au pays des merveilles
1867 - Voyage en Russie avec le docteur Lindon, publié à titre privé en 1928 puis en 1935.
1867 - Traité Élémentaire des Déterminants
1867 - Bruno's Revenge, publié en 1924.
1869 - Phantasmagoria et poèmes divers
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1872 - De l'autre côté du miroir et ce qu'Alice y trouva / Jabberwocky / Le Frelon à perruque
/ Le nouveau clocher
1876 - La Chasse au Snark
1879 - Euclide et ses rivaux modernes
1883 - Rime ou Raison ou Sans rime ni raison / Les principes de la représentation
parlementaire
1885 - Supplément à Euclide et ses rivaux modernes
1885 - Une histoire embrouillée
1886 - Logique sans peine ou Jeu de la logique, publié en 1887
1886 - Les Aventures d'Alice sous terre
1888 - Isa visite Oxford
1889 - Alice racontée aux petits enfants
1889 - Sylvie et Bruno
1896 - La logique symbolique
Oeuvres sur Lewis Carroll
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Lewis Carroll, une vie, Jean Gattégno, éd. du Seuil, coll. point biographie, 1984
L'Univers de Lewis Carroll, Jean Gattégno, J.Corti, 1990
Album Lewis Carroll, Jean Gattégno, Gallimard - La Pléiade, 1990
Lewis Carroll, une vie, une légende, Morton N. Cohen, éd.Autrement, 1998
Lewis Carroll au pays des merveilles, Stephanie Lovett Stoffel, Gallimard, 1998
Lewis Carroll dessinateur et photographe, Patrick Roegiers, Complexe, 2003
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L’origine des Aventures d’Alice aux pays
des merveilles
Le 4 juillet 1862, profitant d'un voyage dans un bateau à rames
sur la Tamise (entre Oxford et Godstow), la petite Alice Liddell
alors âgée de dix ans demande à Charles Dodgson de la
distraire en lui racontant une histoire.
Photo d'Alice Liddell prise par
Lewis Carroll. (1858)
Pendant que le révérend Robinson Duckworth se charge de ramer,
Charles Dodgson s'exécute en racontant à l'enfant et ses deux
sœurs également embarquées, Edith (huit ans) et Lorina (treize
ans), l'histoire fantastique d'une petite fille justement appelée Alice
après qu'elle fut tombée dans le terrier d'un lapin.
Quand il eut fini, Alice Liddell lui demande de coucher l'histoire sur le
papier, insistant encore et encore…
En novembre 1864, soit deux ans et demi après qu'Alice Liddell l'a prié d'écrire le livre, il
achève une version intitulée Alice's Adventures under Ground (Les Aventures d’Alice sous
terre). Il l'offre à Alice Liddell comme cadeau pour le Noël de l'an 1864 et le fait lire à son ami
et mentor George Mac Donald ainsi qu'à ses enfants, qui apprécient le livre.
Sur le conseil de son ami, Charles Dodgson décide de soumettre le livre pour publication. Il
développe l'histoire en rajoutant entre autres les épisodes du Chat du Cheshire et de la teaparty, faisant passer le manuscrit de 18 000 à 35 000 mots.
Dodgson a lui-même réalisé des dessins devant accompagner le livre. N'étant pas jugés
d’assez bonne qualité, les illustrations sont (re)dessinées par John Tenniel, dessinateur
réputé à cette époque.
Finalement, le manuscrit est publié en 1865 sous le titre Alice au pays des merveilles
(Alice in Wonderland) tiré dans un premier temps à 2 000 exemplaires (Tenniel
trouvant que les tirages ne sont pas de bonne qualité), puis réédité quelques mois
après avec un tirage plus important. Le succès que le livre connaît alors ne s'est plus
jamais démenti depuis.
En 1871 paraît un autre livre sur Alice : Through the Looking-Glass and What Alice Found
There (De l'autre côté du miroir et ce qu'Alice y trouva). En 1886 paraît le fac-similé d'Alice's
Adventures under Ground.
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A propos de De l’autre côté du miroir et ce
qu’Alice y trouva
Le sujet est fourni par les aventures d’une petite fille qui a réussi à traverser un miroir.
Cet objet mystérieux qu’est le miroir a toujours été lié à la magie et joue un rôle assez
inquiétant dans les contes. C’est l’image d’une parfaite justesse pour figurer la ligne
de démarcation entre les mondes extérieur et intérieur.
Tout comme Alice au pays des merveilles, De l’autre côté du miroir est sinon un pur récit de
rêve, du moins une histoire fantastique dont l’atmosphère est intensément onirique. D’autres
avant lui avaient confondu dans leurs œuvres l’imaginaire et le réel, mais Lewis Carroll a le
mérite d’avoir créé un mélange original d’onirisme et de logique.
« Il a ouvert la voie à un genre littéraire absolument nouveau,
dans lequel les faits psychologiques sont traités comme des
faits objectifs… Le non-existant - les animaux qui parlent, les
êtres humains dans des situations impossibles - tout est
considéré comme admis et le rêve n’est pas troublé ».
Florence Becker Lennon
L’influence de Lewis Carroll
Il serait peut-être excessif de parler d’influence entre Lewis Carroll et les représentants de tel
ou tel mouvement littéraire contemporain. Mais il n’est pas impossible qu’Alfred Jarry ait
pensé à Humpty-Dumpty lorsqu’il imagina son Ubu. Constamment employé à des fins
poétiques, le calembour peut également avoir joué un rôle primordial dans l’élaboration de
l’œuvre de Raymond Roussel.
L’invention carrollienne des « mots-valises » a été exploitée à outrance par James Joyce
dans Ulysse ou Finnegan’s Wake. Ce dernier a quelque peu compliqué le jeu en empruntant
ses vocables à différentes langues.
Le nonsense aura aussi été l’un des grands ressorts de la poésie dadaïste et surréaliste.
L’admirable Grand Jeu de Benjamin Péret, une merveille de l’absurde poétique, est l’un des
chefs-d’œuvre de l’époque du surréalisme.
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Virginie Gaillard, metteur en scène
Virginie Gaillard, née en 1974 à Laval, est diplomée en 1992 d’un baccalauréat art
dramatique. Elle poursuit ses études supérieures en Lettres Modernes tout en s’inscrivant à
l’option théâtre de la faculté.
Elle poursuit sa formation théâtrale à travers plusieurs stages entre 1997 et 2004, qui
lui permettent d’explorer à la fois la méthode Strasberg, la manipulation, la mise en jeu
et la fabrication de la marionnette, le théâtre d’objet, l’approche du théâtre avec les
enfants, la mise en jeu par le masque, etc.
En parallèle, elle interprète un rôle en 1996 dans L’Ububus d’après La Chandelle verte
d’Alfred Jarry, et en 1997 dans Pinces à linge lors du festival des Uburlesques à Laval,
créations du Théâtre du Tiroir. Toujours en 1997, c’est avec le Théâtre de l’Ephémère qu’elle
joue dans Eloïse et Philémon qui tournera durant l’année 1998.
Sa collaboration en tant qu’interprète se poursuivra jusqu’en 1999 avec le Théâtre du Tiroir
avec les spectacles Les Gnoufs de Jean-Claude Grumberg et Faut pas payer ! de Dario Fo.
Elle signe sa première mise en scène en 1998 produite par la Compagnie Art Zygote, avec
Récits de femme de Dario Fo, puis en 1999 avec Le Jour où d’après l’album d’Hélène Riff,
en 2001 avec Les 3 plumes, et crée en 2007 Alice (je sais qui j’étais quand je me suis
levée ce matin) d’après Lewis Carroll.
En 2005, c’est avec le Théâtre de la Chimère qu’elle crée Tout va mieux de Martin Crimp.
Virginie Gaillard a travaillé en tant que comédienne dans des créations de la compagnie
Garin Trousseboeuf : Brigadiers et La Petite Fille et le corbeau en 2000, puis La Nuit des
temps… au bord d’une forêt profonde… en 2002.
Elle joue dans Les Souliers rouges de T. Lucattini avec le Théâtre de L’Ephémère en 2006 et
dans Les Danaïdes de la compagnie Arnica en 2008/2009.
Virginie Gaillard anime également des ateliers théâtre et marionnettes depuis 1999 dans
divers établissements, en collaboration avec le Théâtre de l’Ephémère et Le Grand T.
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La Compagnie Art Zygote
Art Zygote est un regroupement d’artistes professionnels en danse contemporaine, arts
plastiques, musique et théâtre qui considèrent que les disciplines artistiques s’enrichissent
les unes les autres. Les artistes collaborent à un même projet de recherche, de formation ou
de diffusion lié à la création théâtrale contemporaine. Chaque artiste a le souci de
transmettre son expérience et d’établir un lien avec son environnement social.
Art Zygote a trouvé sa place dans le champ culturel départemental mayennais et s’y déplace
pour accueillir un large public, tant en milieu rural qu’urbain.
Créations jeune public :
2009 – L’Habitant de l’escalier, de Nathalie Papin
2007 – Alice, je sais qui j’étais quand je me suis levée ce matin, d’après Lewis Carroll
2005 - La Chaussette jaune, d’après l’album d’Hélène Riff, accueilli par le Grand T en janvier
2007.
2001 - Les Trois Plumes, adaptation du conte des Frères Grimm.
1998 - Le Jour où… adapté de l’album d’Hélène Riff, accueilli par le Grand T en janvier
2002.
2007 - Un monde bizarre, petite forme adaptée de l’album de Voutch
2004 - Voilà pourquoi, petite forme adaptée du conte Voilà pourquoi la mer est salée
2002/1999 - Si j’étais, Le Pérenoëlologue, Noël en Boîte : petites formes jouées dans les
crèches, les écoles et les bibliothèques.
Participation à des évènements pluridisciplinaires :
De 1997 à 2000 - Festival Off Les Uburlesques à Laval : installations, expositions,
guinguette, danse, théâtre.
2000 - Allo la Terre, adaptation de textes de Daniil Hams joués dans une soucoupe.
Installations et concerts dans le lieu d’Art Zygote.
2003 et 2004 – Différentes soirées lectures Pour les oreilles et les yeux, mises en espace
dans le lieu d’Art Zygote.
Ateliers et interventions en Mayenne :
Ateliers arts plastiques, danse, théâtre, écriture, marionnettes pour enfants et adultes.
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La presse
Le Courrier de l’Ouest, février 2009
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SAISON 09/10
Contacts Jeune Public
Le Grand T
Marion Echevin / 02 28 24 28 18
[email protected]
Pascale
Pascale Degrieck / 02 28 24 28 08
[email protected]
Florence Danveau / 02 28 24 28 16
[email protected]
Clémence Jouin / 02 28 24 28 17
[email protected]
Dossier réalisé à partir des documents fournis par
la compagnie Art Zygote
De nombreuses pistes de travail autour des spectacles
dans le document « Aller au théâtre… »
http://www.legrandt.fr/IMG/pdf/Aller_au_theatre.pdf
Le Grand T - BP 30111 - 44001 Nantes cedex 01 Tel 02 28 24 28 24 / Fax 02 28 24 28 38
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