« C'est excitant d'avoir une vraie crise entre vos mains, quand vous avez passé la moitié de votre vie politique à vous occuper de questions assommantes comme l'environnement." Margaret Thatcher, première ministre britannique de 1979 à 1990 (Bildergerg, Trilatérale). « La bataille pour sauver la planète va remplacer celle de l'idéologie, comme thème générateur d'un Nouvel Ordre mondial ». Lester R. Brown dirige l’Earth Policy Institute et fonde le World Watch Institute en 1974 avec le soutient de la fondation Rockefeller, le premier institut voué à l'analyse des questions d'environnement mondial. Dans son livre «Le plan B : pour un pacte écologique mondial» (préfacé par Nicolas Hulot) Lester R. Brown annonce une restructuration de l'économie qui représente le plus grand défi historique jamais relevé et propose un pacte planétaire qui unit tous les hommes. « La question de l'eugénisme doit être examinée avec le plus grand soin, et que le public doit être informé de ce qui est en jeu, de telle sorte que ce qui est impensable aujourd'hui soit pensable demain.» Julian Huxley voulait qu'un humanisme mondial soit instauré et remplace donc les religions existantes. Grâce à l'éducation, chacun serait prêt à accepter une unification mondiale, mais aussi l'eugénisme! En 1946, Julian Huxley fut mis à la tête de l'UNESCO. Frère d'Aldous Huxley, auteur du Meilleur des mondes, Julian Huxley a été vice-président de la société anglaise d'eugénisme de 1937 à 1944 et a aussi travaillé sur les questions de population. Il était connu pour être partisan de la stérilisation des débiles mentaux et de ceux dont la société ne savait que faire, c'est-àdire des pauvres. Il souhaitait aussi qu'on mette au point des techniques contraceptives efficaces, par injections ou par vaccination. Il participe à la création du WWF (1961). « La nécessité d'un gouvernement mondial se dégage avec évidence des principes de Darwin et il s'agit d'en tenir compte si l'on désire résoudre avec humanité le problème de la surpopulation [...] Cette autorité aura pour tâche de répartir les denrées du monde entier entre toutes les nations, proportionnellement au chiffre de la population de chacune d'elles au moment de la création de cette autorité.» [...] « Si, par la suite, l’une des nations a une population accrue, elle ne saurait arguer de ce fait pour recevoir davantage.» Bertrand Russel (prix Nobel de littérature en 1950) dans « Science, puissance, violence ». « Changement climatique, déclin de la biodiversité, érosion des sols et désertification, aggravation de la pollution…La communauté internationale doit se donner les moyens de répondre à ces défis en renforçant la gouvernance mondiale de l’environnement, aujourd’hui trop fragmentée et inefficace. Le Sommet qui se tiendra à Rio du 20 au 22 juin, 20 ans après le Sommet de la Terre de 1992, sera une occasion unique pour y parvenir. Pour sa part, la France souhaite qu’une organisation mondiale de l’environnement soit décidée à « Rio + 20 ». Le système onusien actuel ne prenant pas suffisamment en compte le rôle de la société civile, acteur clé du développement durable.» Alain Juppé (Bilderberg, Trilaterale), ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes, et Nathalie Kosciusko-Morizet (membre du club le Siècle) ont organisé le 31 janvier 2012 une conférence au Conseil économique, social et environnemental (CESE) à Paris afin de débattre d’une nouvelle gouvernance mondiale de l’environnement. « Je voudrais tout d’abord vous dire mon bonheur d’ouvrir ici, à Paris, cette conférence internationale sur la gouvernance mondiale de l’environnement, à quelques mois à peine du nouveau Sommet de la Terre de Rio.» [...] « Aujourd’hui plus que jamais, pour sortir de la crise, la réforme de la gouvernance mondiale, la solidarité entre les Nations et le développement durable sont une nécessité.» [...] « Par la qualité des participants rassemblés dans cet hémicycle nous sommes en mesure de préfigurer dès à présent la future Organisation Mondiale de l’Environnement que nous appelons de nos voeux!» [...] « Car le projet d’une Organisation Mondiale de l’Environnement n’est plus porté uniquement par la France, ni même l’Union européenne. Au total, c’est plus d’une centaine de pays, incluant des pays en développement, qui y sont favorables. Ils ont bien conscience qu’entre le faible et le fort, c’est la règle qui protège et l’absence de règle qui opprime.» [...] « Comment passer progressivement de plus de 500 conventions et accords multilatéraux à une seule et unique organisation mondiale de l’environnement ? Cette unité sera la garantie de la cohérence du système.» [...] «Cette organisation sera ouverte à tous les États et gagnera la valeur et la légitimité d'une assemblée universelle.» [...] «La gouvernance universelle ne peut tolérer aucune vision partielle, donc partiale, aucun angle mort.» [...] « Quel est, au fond, l’enjeu ? Il s’agit de permettre l’expression d’une voix de la planète dans les décisions qui engagent son avenir. Cela pose à l’évidence de redoutables questions. Qui peut prétendre porter la voix de la planète ? Les États seuls ? Évidemment non. Mais quelles peuvent être les modes d’organisation et de représentation des acteurs non étatiques au niveau mondial ? Avec quelle légitimité ? Avec quelle efficacité ? Personne, ne peut prétendre incarner la voix de la planète à lui seul. Ce n’est qu’ensemble, en réfléchissant et en échangeant, que nous pouvons élaborer une gouvernance nouvelle, qui réponde à cette légitime aspiration." Extraits du discours de Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris, le mardi 31 janvier 2012 lors de l'ouverture de la Conférence internationale de Paris « Vers une nouvelle gouvernance mondiale de l’environnement» Dans le cadre du Conseil Économique, Social et Environnemental. Edgar Nahoum, dit Edgar Morin appelle à poser, à partir de l’ONU, les bases d’une future gouvernance mondiale, compétente pour «les problèmes vitaux de l’économie, de la biosphère, des armes de destruction massive et de protection des richesses culturelles.» « Les problèmes de l’humanité ne peuvent plus être résolus par les gouvernements nationaux. Ce dont on a besoin, c’est d’un gouvernement mondial .» Rapport de 1994 du Programme des Nations-Unies pour le Développement. « Je dis que le pouvoir multiplicateur de la population est infiniment plus grand que le pouvoir qu'a la terre de produire la subsistance de l'homme. Si elle n'est pas freinée, la population s'accroît en progression géométrique. Les subsistances ne s'accroissent qu'en progression arithmétique. Une connaissance élémentaire des nombres montrera l'immensité du premier pouvoir de multiplication comparé au second.» Thomas Robert Malthus. En juin 1992, Al Gore a présidé à Rio de Janeiro la délégation américaine qui participait à la Conférence mondiale sur l'Environnement. Il venait de publier «Earth in balance : ecology and human spirit «, ouvrage dans lequel il proposait " un plan Marshall qui se chargerait à l'échelle mondiale d'une redistribution globale des moyens industriels et d'un contrôle drastique des naissances.» « L'évolution normale de la race humaine est menacée par l'attention philanthropique portée aux pauvres et à leurs enfants». Galton, cousin de Charles Darwin et inventeur du mot «eugénisme» (art de bien engendrer). « Le conflit le plus urgent auquel est confronté le monde actuel n'est pas entre les nations ou les idéologies, mais entre l'allure de l'augmentation de la race humaine et l'augmentation insuffisante des ressources nécessaires pour que l'humanité vive dans la paix, la prospérité et la dignité.» U Thant, ancien secrétaire général de l'ONU. Lord Monckton prévient que l'objectif du projet de traité de Copenhague est de mettre en place un gouvernement «transnational» à l'échelle mondiale qui n'a jamais été vu auparavant : « L'objectif est de donner à un nouvel organe encore sans nom de l'ONU le pouvoir d'intervenir directement dans les domaines économique financier fiscale et des affaires environnementales de toutes les nations qui signent le traité de Copenhague.» « Cette gouvernance passe par la juste appréciation des problèmes. Celui de l'atteinte à la biosphère a bien été compris par les nations. Toutes ensemble tentent désormais de se doter d'une instance nouvelle capable d'empoigner ce grand danger. La mondialisation économique a dépourvu les Etats nationaux de leur contrôle traditionnel sur l'économie. Les efforts individuels des gouvernements ne suffisent pas. Il faudra bien envisager l'équivalent d'un conseil de sécurité économique qui, lui, aurait les moyens d'agir. Voire même d'un conseil de sécurité écologique.» Edgar Nahoum, dit Edgar Morin lors d'un entretien avec Luc Debraine, pour le journal «Le Temps» « 2009 est la première année de la gouvernance mondiale […], la conférence sur le climat à Copenhague est un autre pas fait vers une gouvernance mondiale de notre planète ».Herman Van Rompuy (Bilderberg) dans son discours de prise de fonction à la présidence de l’Union européenne. « Le prétexte de la lutte contre le « réchauffement climatique » est un instrument permettant à la fois de culpabiliser les Occidentaux, afin de leur faire admettre la baisse programmée de leur niveau de vie dans le cadre de la grande mondialisation, et de justifier la mise en place d’une gouvernance mondiale.» Michel Chassier, le 6/6/2009 sur le site de l’agence de presse Nations Presse Info. « Mais d’abord, qu’est-ce que la gouvernance mondiale? Au-delà des définitions plus ou moins complexes, et parfois utiles, de ce que peut être la «gouvernance mondiale», au-delà de conceptions plus ou moins subjectives de ce que ce concept recoupe, nous préférons envisager la gouvernance mondiale tout simplement comme la gestion collective de la planète. On sait que cette dernière a peut être le défaut d’être assez large mais elle permet en revanche d’explorer toutes les dimensions de ce que peut-être, de ce que pourrait être, la gouvernance mondiale. [...] Les guerres et les conflits auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui ont des causes diverses : inégalités économiques, conflits sociaux, sectarismes religieux, disputes territoriales, contrôle des ressources fondamentales telles que l’eau et la terre. Dans tous les cas, elles illustrent une profonde crise de la gouvernance mondiale.» sur world-governance.org « Un texte d’éthique doit avoir une portée universelle, en s’appliquant à différentes échelles, de la vie individuelle à la gouvernance mondiale, des enfants aux Etats ou aux entreprises multinationales, et en s’appliquant à tous les domaines de la vie, de l’économie aux relations internationales, de la science à l’environnement.« sur rio20.net/fr accompagnant la « Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère" pour préparer le « Sommet des peuples Rio+20» sous la bienveillance des Nations Unies. Al Gore dit soutenir le projet de l'«instauration d'une gouvernance écologique mondiale, teintée d'une spiritualité globale.» « De fait, aujourd'hui c'est l'idée même du droit international qui est remise en cause, alors qu'elle fonde, selon nous, l'émergence, certes trop lente encore, d'une autre gouvernance mondiale mettant en avant le respect des droits universels de la personne, y compris les droits économiques sociaux et culturels et la protection de l'environnement global. L'élaboration de cette gouvernance globale perd aujourd'hui du terrain par rapport à la mondialisation commerciale....» Greenpeace. En Copyleft sur http://fredpohl.free.fr