« La bataille pour sauver la planète va remplacer celle
de l'idéologie, comme thème générateur d'un Nouvel
Ordre mondial ». Lester R. Brown dirige l’Earth Policy
Institute et fonde le World Watch Institute en 1974
avec le soutient de la fondation Rockefeller, le premier
institut voué à l'analyse des questions d'environne-
ment mondial. Dans son livre «Le plan B : pour un
pacte écologique mondial» (préfacé par Nicolas Hulot)
Lester R. Brown annonce une restructuration de
l'économie qui représente le plus grand défi historique
jamais relevé et propose un pacte planétaire qui unit
tous les hommes.
« La question de l'eugénisme doit être examinée avec
le plus grand soin, et que le public doit être informé de
ce qui est en jeu, de telle sorte que ce qui est impen-
sable aujourd'hui soit pensable demain.» Julian
Huxley voulait qu'un humanisme mondial soit instauré
et remplace donc les religions existantes. Grâce à
l'éducation, chacun serait prêt à accepter une unifica-
tion mondiale, mais aussi l'eugénisme! En 1946,
Julian Huxley fut mis à la tête de l'UNESCO. Frère
d'Aldous Huxley, auteur du Meilleur des mondes,
Julian Huxley a été vice-président de la société
anglaise d'eugénisme de 1937 à 1944 et a aussi
travaillé sur les questions de population. Il était connu
pour être partisan de la stérilisation des débiles mentaux
et de ceux dont la société ne savait que faire, c'est-à-
dire des pauvres. Il souhaitait aussi qu'on mette au point
des techniques contraceptives efficaces, par injections ou
par vaccination. Il participe à la création du WWF (1961).
« La nécessité d'un gouvernement mondial se
dégage avec évidence des principes de Darwin et il
s'agit d'en tenir compte si l'on désire résoudre avec
humanité le problème de la surpopulation [...] Cette
autorité aura pour tâche de répartir les denrées du
monde entier entre toutes les nations, proportionnel-
lement au chiffre de la population de chacune d'elles
au moment de la création de cette autorité.» [...]
« Si, par la suite, l’une des nations a une population
accrue, elle ne saurait arguer de ce fait pour recevoir
davantage.» Bertrand Russel (prix Nobel de littéra-
ture en 1950) dans « Science, puissance, violence ».
« Changement climatique, déclin de la biodiversité,
érosion des sols et désertification, aggravation de la
pollution…La communauté internationale doit se
donner les moyens de répondre à ces défis en renfor-
çant la gouvernance mondiale de l’environnement,
aujourd’hui trop fragmentée et inefficace. Le Sommet
qui se tiendra à Rio du 20 au 22 juin, 20 ans après le
Sommet de la Terre de 1992, sera une occasion
unique pour y parvenir. Pour sa part, la France sou-
haite qu’une organisation mondiale de l’environnement
soit décidée à « Rio + 20 ». Le système onusien
actuel ne prenant pas suffisamment en compte le rôle
de la société civile, acteur clé du développement durable.»
Alain Juppé (Bilderberg, Trilaterale), ministre d’État,
ministre des Affaires étrangères et européennes, et
Nathalie Kosciusko-Morizet (membre du club le
Siècle) ont organisé le 31 janvier 2012 une conférence
au Conseil économique, social et environnemental
(CESE) à Paris afin de débattre d’une nouvelle
gouvernance mondiale de l’environnement.
« Je voudrais tout d’abord vous dire mon bonheur
d’ouvrir ici, à Paris, cette conférence internationale
sur la gouvernance mondiale de l’environnement, à
quelques mois à peine du nouveau Sommet de la
Terre de Rio.» [...] « Aujourd’hui plus que jamais, pour
sortir de la crise, la réforme de la gouvernance mondiale,
la solidarité entre les Nations et le développement
durable sont une nécessité.» [...] « Par la qualité des
participants rassemblés dans cet hémicycle nous
sommes en mesure de préfigurer dès à présent la
future Organisation Mondiale de l’Environnement que
nous appelons de nos voeux!» [...] « Car le projet
d’une Organisation Mondiale de l’Environnement
n’est plus porté uniquement par la France, ni même
l’Union européenne. Au total, c’est plus d’une centaine
de pays, incluant des pays en développement, qui y
sont favorables. Ils ont bien conscience qu’entre le
faible et le fort, c’est la règle qui protège et l’absence
de règle qui opprime.» [...] « Comment passer pro-
gressivement de plus de 500 conventions et accords
multilatéraux à une seule et unique organisation mon-
diale de l’environnement ? Cette unité sera la garantie
de la cohérence du système.» [...] «Cette organisation
sera ouverte à tous les États et gagnera la valeur et la
légitimité d'une assemblée universelle.» [...] «La
gouvernance universelle ne peut tolérer aucune
vision partielle, donc partiale, aucun angle mort.» [...]
« Quel est, au fond, l’enjeu ? Il s’agit de permettre
l’expression d’une voix de la planète dans les déci-
sions qui engagent son avenir. Cela pose à l’évidence
de redoutables questions. Qui peut prétendre porter la
voix de la planète ? Les États seuls ? Évidemment non.
Mais quelles peuvent être les modes d’organisation et
de représentation des acteurs non étatiques au
niveau mondial ? Avec quelle légitimité ? Avec quelle
efficacité ? Personne, ne peut prétendre incarner la
voix de la planète à lui seul. Ce n’est qu’ensemble, en
réfléchissant et en échangeant, que nous pouvons
élaborer une gouvernance nouvelle, qui réponde à
cette légitime aspiration." Extraits du discours de
Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris, le mardi 31
janvier 2012 lors de l'ouverture de la Conférence
internationale de Paris « Vers une nouvelle gouver-
nance mondiale de l’environnement» Dans le cadre
du Conseil Économique, Social et Environnemental.
Edgar Nahoum, dit Edgar Morin appelle à poser, à
partir de l’ONU, les bases d’une future gouvernance
mondiale, compétente pour «les problèmes vitaux de
l’économie, de la biosphère, des armes de destruction
massive et de protection des richesses culturelles.»
« Les problèmes de l’humanité ne peuvent plus être
résolus par les gouvernements nationaux. Ce dont on
a besoin, c’est d’un gouvernement mondial .» Rapport
de 1994 du Programme des Nations-Unies pour le
Développement.
« Je dis que le pouvoir multiplicateur de la population
est infiniment plus grand que le pouvoir qu'a la terre
de produire la subsistance de l'homme. Si elle n'est
pas freinée, la population s'accroît en progression
géométrique. Les subsistances ne s'accroissent
qu'en progression arithmétique. Une connaissance
élémentaire des nombres montrera l'immensité du
premier pouvoir de multiplication comparé au
second.» Thomas Robert Malthus.
En juin 1992, Al Gore a présidé à Rio de Janeiro la
délégation américaine qui participait à la Conférence
mondiale sur l'Environnement. Il venait de publier
«Earth in balance : ecology and human spirit «, ouvrage
dans lequel il proposait " un plan Marshall qui se chargerait
à l'échelle mondiale d'une redistribution globale des
moyens industriels et d'un contrôle drastique des
naissances.»
« L'évolution normale de la race humaine est menacée
par l'attention philanthropique portée aux pauvres et à
leurs enfants». Galton, cousin de Charles Darwin et
inventeur du mot «eugénisme» (art de bien engendrer).
« Le conflit le plus urgent auquel est confronté le monde
actuel n'est pas entre les nations ou les idéologies, mais
entre l'allure de l'augmentation de la race humaine et
l'augmentation insuffisante des ressources nécessaires
pour que l'humanité vive dans la paix, la prospérité et
la dignité.» U Thant, ancien secrétaire général de l'ONU.
Lord Monckton prévient que l'objectif du projet de
traité de Copenhague est de mettre en place un
gouvernement «transnational» à l'échelle mondiale
qui n'a jamais été vu auparavant : « L'objectif est de
donner à un nouvel organe encore sans nom de
l'ONU le pouvoir d'intervenir directement dans les
domaines économique financier fiscale et des affaires
environnementales de toutes les nations qui signent
le traité de Copenhague.»
« Cette gouvernance passe par la juste appréciation
des problèmes. Celui de l'atteinte à la biosphère a
bien été compris par les nations. Toutes ensemble
tentent désormais de se doter d'une instance nouvelle
capable d'empoigner ce grand danger. La mondialisation
économique a dépourvu les Etats nationaux de leur
contrôle traditionnel sur l'économie. Les efforts indivi-
duels des gouvernements ne suffisent pas. Il faudra
bien envisager l'équivalent d'un conseil de sécurité
économique qui, lui, aurait les moyens d'agir. Voire
même d'un conseil de sécurité écologique.»
Edgar Nahoum, dit Edgar Morin lors d'un entretien
avec Luc Debraine, pour le journal «Le Temps»
« 2009 est la première année de la gouvernance mondiale
[…], la conférence sur le climat à Copenhague est un
autre pas fait vers une gouvernance mondiale de
notre planète ».Herman Van Rompuy (Bilderberg)
dans son discours de prise de fonction à la présidence
de l’Union européenne.
« Le prétexte de la lutte contre le « réchauffement
climatique » est un instrument permettant à la fois de
culpabiliser les Occidentaux, afin de leur faire admettre
la baisse programmée de leur niveau de vie dans le
cadre de la grande mondialisation, et de justifier la
mise en place d’une gouvernance mondiale.»
Michel Chassier, le 6/6/2009 sur le site de l’agence
de presse Nations Presse Info.
« Mais d’abord, qu’est-ce que la gouvernance mondiale?
Au-delà des définitions plus ou moins complexes, et
parfois utiles, de ce que peut être la «gouvernance
mondiale», au-delà de conceptions plus ou moins
subjectives de ce que ce concept recoupe, nous
préférons envisager la gouvernance mondiale tout
simplement comme la gestion collective de la planète.
On sait que cette dernière a peut être le défaut d’être
assez large mais elle permet en revanche d’explorer
toutes les dimensions de ce que peut-être, de ce que
pourrait être, la gouvernance mondiale. [...] Les guerres
et les conflits auxquels nous sommes confrontés
aujourd’hui ont des causes diverses : inégalités
économiques, conflits sociaux, sectarismes religieux,
disputes territoriales, contrôle des ressources fonda-
mentales telles que l’eau et la terre. Dans tous les
cas, elles illustrent une profonde crise de la gouvernance
mondiale.» sur world-governance.org
« Un texte d’éthique doit avoir une portée universelle,
en s’appliquant à différentes échelles, de la vie indivi-
duelle à la gouvernance mondiale, des enfants aux
Etats ou aux entreprises multinationales, et en
s’appliquant à tous les domaines de la vie, de
l’économie aux relations internationales, de la science
à l’environnement.« sur rio20.net/fr accompagnant la
« Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère"
pour préparer le « Sommet des peuples Rio+20» sous
la bienveillance des Nations Unies.
Al Gore dit soutenir le projet de l'«instauration d'une
gouvernance écologique mondiale, teintée d'une
spiritualité globale.»
« De fait, aujourd'hui c'est l'idée même du droit inter-
national qui est remise en cause, alors qu'elle fonde,
selon nous, l'émergence, certes trop lente encore,
d'une autre gouvernance mondiale mettant en avant le
respect des droits universels de la personne, y compris
les droits économiques sociaux et culturels et la protec-
tion de l'environnement global. L'élaboration de cette
gouvernance globale perd aujourd'hui du terrain par
rapport à la mondialisation commerciale....» Greenpeace.
En Copyleft sur http://fredpohl.free.fr
« C'est excitant d'avoir une vraie crise entre vos mains, quand vous avez passé la moitié de votre vie politique à vous occuper de questions
assommantes comme l'environnement." Margaret Thatcher, première ministre britannique de 1979 à 1990 (Bildergerg, Trilatérale).