Gulliver / Réseau
CEDIPAL
/ Bilan « Lucy & les hommes »
- Evolution culturelle des humains
Les humains ont développé différentes cultures, fondées sur l’accumulation des connaissances et
des savoirs, l’expérimentation et la maîtrise de technologies nouvelles. L’exposition présentait les
outils simples d’Homo habilis, jusqu’au téléphone portable de l’homme actuel. A chaque espèce
d’hommes présentée était associée les outils les plus utilisés par ces hommes.
Objectifs prédéfinis :
1/ Les humains ont développé des technologies complexes.
2/ Les humains ont développé des liens sociaux et des organisations
sociales complexes.
- Origines africaines des humains
Grâce aux vitrines « transition » (les primates), australopithèques et Homo habilis, ainsi qu’à l’aide
de cartes de répartition présentées sur les panneaux, les visiteurs ont pu constater que seule
l’Afrique était actuellement porteuse de fossiles de pré-humains ou de premiers humains,
stigmatisant les origines africaines des humains actuels.
Objectif prédéfini : Les humains actuels ont des origines africaines.
- Actuellement, il n’existe plus qu’une unique espèce d’hommes sur
la planète à laquelle nous appartenons tous
Après avoir démontré aux visiteurs la possible coexistence de différentes espèces d’humains sur la
planète (par le biais de la muséographie, des compteurs du temps, etc. ) l’exposition insiste sur le
constat qu’une seule espèce d’humains est encore actuellement présente, espèce à laquelle
appartiennent aujourd’hui 6 milliards d’êtres humains.
Objectif prédéfini : Toutes les femmes et hommes actuels appartiennent à la même espèce.
I. b Des objectifs autour de la culture scientifique
- La démarche scientifique
Par l’attention que les visiteurs portent aux fossiles, des réflexions peuvent être engagées sur le
métier de paléontologue, les méthodes utilisées pour l’étude des fossiles et finalement, la
démarche scientifique telle qu’elle est pratiquée dans la plupart des sciences. Actuellement, la
paléontologie fait appel à de nombreuses autres sciences dans lesquelles elle puise des
connaissances et des technologies nouvelles. En les appliquant à leurs propres modèles, les
paléontologues font évoluer leurs théories. Ainsi, la discipline paléontologie fait le plus souvent
appel à des équipes pluridisciplinaires (biologistes cellulaires, éthologues, géologues, cartographes,
dessinateurs, généticiens…). La démarche scientifique reste le dénominateur commun à tous ces
intervenants : observations, comparaisons, hypothèses, déductions ou expérimentations pour
valider ces hypothèses et mettre en place une théorie argumentée visant à expliquer les
hypothèses, voir à faire des prévisions.
- Les concepts de théories et d’hypothèses
Les fossiles sont un support permettant d’aborder la notion d’hypothèses. Les reconstitutions
d’êtres vivants disparus à partir des ossements fossiles sont sujets à hypothèses. La validation
d’hypothèses peut engendrer la mise en place d’une théorie.
- L’évolution des espèces : un processus buissonnant non linéaire
Par le biais de la partie évolution de l’exposition, des concepts tels que les impasses évolutives et
les disparitions d’espèces, l’adaptation génération après génération d’espèces à de nouveaux
environnements, etc. sont abordés. Ces concepts que l’on retrouve dans l’évolution humaine sont
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