Glossaire - DRDJSCS Bourgogne-Franche

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Glossaire
AMONT
AMORCAGE
AMORCE
ANNEAU
ANTENNE
APPÄT
APPATER
ARDILLON
ASTICOT
AVAL
BANNIERE
BARBILLON
BAS DE LIGNE
Activité « Pêche »
Partie d’un cours d’eau d’où l’eau descend. Pêcher vers l’amont.
Action qui consiste à projeter dans l’eau des produits destinés aux
poissons. Il y a un certain temps, on lançait une quinzaine de
grosses boules sur un coup et on pêchait toute une journée.
Maintenant, on amorce beaucoup moins lourdement et on
entretient la place par des petites boulettes de rappel. Ces
projections et la composition de l’amorçage tiennent compte de la
profondeur du coup, de la nature du fond, de la vitesse du courant,
des poissons recherchés et du temps de pêche. Dans les pêches
modernes où il importe de lancer loin et précis, on utilise divers
accessoires tels que les frondes, les tubes creux dits cobras, les
bateaux miniaturisés téléguidés.
Ce terme a longtemps été synonyme d’appâts, d’esche.
Actuellement l’amorce est l’ensemble des produits sapides jetés
dans l’eau pour attirer puis retenir les poissons à un endroit
déterminé à l’avance.
La composition des amorces est tellement variée qu’elle a fait
l’objet de nombreux ouvrages de recettes. Pour les poissons de
surface tel que l’ablette ou le rotengle on utilise des amorces très
légères et pratiquement liquides. Plus on pêche près du fond, plus
l’amorce doit être alourdie par des supports pesants comme la
terre plus ou moins argileuse ou comme la bentonite.
Cercle de métal dur ou de céramique en nombre variable, fixé plus
ou moins près de la canne dans lequel le fil d’un moulinet coulisse
librement. Il existe des cannes à petits anneaux intérieurs.
Fine tige, généralement métallique, émergeant sur la partie
aérienne d’un flotteur. La présence d’une antenne permet d’une
part, de soustraire le flotteur à l’action du vent, et de rendre sa
vision plus aisée dans les pêches « au large » d’autre part.
Ne pas confondre ce terme avec amorce. Produit comestible
d’origine animale (vers, larves et insectes divers, porte-bois,
poissons morts ou vifs ou fractions de poissons etc…) ou végétale
(blé, chènevis, lupin, maïs, petits pois, pommes de terre, etc…) ou
synthétique qui, piqué sur un hameçon, permet de capturer des
poissons. (syn. Esche).
Un appât ni animal ni végétal est un appât artificiel. Il porte alors
le nom de leurre (cuillère, devon, mouche ainsi que tout dispositif
quels qu’en soient la couleur ou le matériau qui a pour but de
déclencher l’attaque des poissons).
Piquer un appât sur un hameçon dans le but de capturer un poisson.
On appâte aussi une balance pour prendre des écrevisses.
Petit éperon métallique situé à la pointe de l’hameçon et destiné à
empêcher le poisson de se décrocher lorsqu’il est ferré.
Terme générique désignant les larves, gozzers, pinkies (singulier
pinky) de diverses mouches. Toutes ces larves peuvent être
différemment colorées.
Partie d’un cours d’eau vers lequel se dirige le courant
Longueur de la ligne comprise entre l’extrémité du scion de la
canne et le flotteur.
Appendice charnu, disposé sur les lèvres de certains poissons et qui
leur permet d’apprécier la sapidité des aliments. Les barbillons
constituent les organes du toucher des poissons.
Partie terminale d’une ligne, en général d’un diamètre inférieur au
corps de ligne et sur lequel est frappé l’hameçon.
Glossaire
BLANC
BLANCHAILLE
BOBINE
BOUCHE
BOUCHON
BOUCLE
BOURRICHE
BRANCHIE
BRINS
CARNASSIER
CENDREE
CENTIEME
CORPS DE LIGNE
COULEE
COULISSANT
COUP
CYPRINS OU
CYPRINIDES
DEGORGEOIR
DOMAINE PRIVE
DOMAINE PUBLIC
EMERILLON
Activité « Pêche »
Désigne les poissons blancs, dont les cyprins ou cyprinidés.
Nom collectif attribué aux petits cyprins, par opposition aux
carnassiers.
Dans un moulinet, cylindre creusé sur lequel s’enroule le fil de la
ligne.
Cavité buccale des poissons. Selon le mode de vie des poissons, la
bouche de ceux-ci peut être orientée différemment sur la tête. Elle
peu aussi être garnie de barbillons. Chez les poissons carnassiers, la
bouche prend le nom de gueule.
Flotteur gros et renflé en forme de toupie. Il doit son nom au liège
dont il était fait.
Anneau allongé fermé par un nœud sur un fil de pêche. Le montage
boucle dans boucle est le plus commun pour abouter un bas de
ligne au corps de ligne.
Poche oblongue en métal ou en filet (bourriche anglaise),
maintenue immergée pendant une partie de pêche afin de garder le
poisson vivant.
Appareil respiratoire de nombreux animaux aquatiques.
Partis fines et rigides dont le diamètre va décroissant de la base au
scion et qui, en nombre variable, constituent une canne à pêche.
Le plus gros brin porte le nom de talon, le plus fin de scion.
Se dit d’un poisson qui se nourrit habituellement de proies vivantes.
Petit plomb sphérique pour le lestage des lignes.
En ce qui concerne les fils de pêche, il s’agit de la centième partie
du millimètre : 25/100 = ¼ de mm en diamètre.
Partie de ligne – par opposition au bas de ligne – qui supporte le
flotteur et la plombée et s’arrête au nœud qui la raccorde au bas
de ligne.
« Parcours » qu’effectue une ligne flottante entre son immersion en
amont d’un coup et le moment où, en aval, le pêcheur, avec sa
canne, ne peut plus l’accompagner.
Se dit de plombs et de flotteurs qui peuvent glisser sur un fil de
pêche.
Endroit déterminé à l’avance par un pêcheur, pour son confort et
ses possibilités de pêche.
Pêche au coup.
Famille de poissons qui réunit la plupart des poissons d’eau douce
non carnassiers. Les cyprinidés ont des mâchoires dépourvues de
dents. Des dents pharyngiennes les remplacent au fond de la
bouche.
Petit appareil qui permet de libérer un poisson de l’hameçon sans
le faire souffrir.
Ensemble des eaux n’appartenant pas à l’Etat
Ensemble des eaux : fleuves, rivières, canaux et tous plans d’eau
dans lesquels le droit de pêche appartient à l’Etat. Tout pêcheur
ayant acquitté la CPMA peut pêcher avec une canne sur l’ensemble
du domaine public national.
Attache composée en général de deux pièces métalliques – l’une
tournant indépendamment de l’autre – qui permettent, à la pêche
au lancer ou à la traîne, de limiter, sinon d’éliminer, le vrillage des
fils de lignes. La pièce inférieure d’un émerillon est souvent
constituée par une agrafe sur laquelle on fixe l’empile. Les
montages en pater-noster utilisent un émerillon triple.
Glossaire
ENGAMER
EPUISER
EQUILIBRER
FERRER
FIL
FLOTTEUR
FOND
FOUILLIS
FOUISSEUR
FOURRAGE
FREIN
GRAINE
HAMPE
LIGNE
LIGNE LATERALE
MITRAILLETTE
Activité « Pêche »
Avaler, en parlant des poissons.
Fatiguer un poisson pour l’amener à l’épuisette.
Sortir un poisson de l’eau à l’aide d’une épuisette.
Lester une ligne flottante par un ou plusieurs plombs jusqu’à
parvenir à la limite de la rupture de l’équilibre, le flotteur étant
« prêt à couler ».
Faire pénétrer la pointe d’un hameçon dans les chairs du poisson
qui vient de mordre en relevant brusquement la pointe de la canne.
Le mouvement est d’autant plus ample que la longueur du fil est
importante.
Après avoir été naturels (crins, soies) la plupart des fils modernes
sont constitués d’un monofilament synthétique. Les diamètres
varient de 5/100 de mm à 300/100 ; ce dernier est capable de
supporter une traction d’environ 200 kg. Par différents traitements,
on peut adjoindre certaines particularités aux fils de pêche :
fluorescence, absence de mémoire, résistance aux dents des
carnassiers, etc…
Corps léger fixé sur une ligne pour soutenir la plombée. Le flotteur
assure l’équilibre de la ligne dans l’eau, signale les touches par son
comportement et permet de régler la hauteur à laquelle l’esche
évoluera. Les flotteurs peuvent être munis d’antennes et de quilles.
Ils sont fabriqués en liège, balsa, polystyrène, plume (de paon,
d’oie), piquants de porc-épic. Plus les conditions de pêche sont
difficiles (vent), plus le corps du flotteur doit être compact.
Nom donné par les pêcheurs pour désigner la profondeur de l’eau
dans laquelle ils pêchent. Ajouter ou mettre du fond signifie
remonter le flotteur sur la ligne afin de faire évoluer l’esche, à la
ligne flottante plus près du fond.
Très petits vers de vase qui constituent la partie attractive de bien
des amorces.
Qualifie des poissons qui trouvent leur nourriture en « fouillant » le
fond de l’eau.
Le poisson fourrage appelé aussi nourrain composé de petits
poissons et alevins est utilisé en aquaculture pour la nourriture des
carnassiers.
Dispositif d’un moulinet qui, au départ brutal d’un poisson, permet
d’opposer une résistance dosée pour éviter la rupture du fil.
Il est toujours possible d’accoutumer les poissons à une graine. Les
plus utilisés sont le chènevis, le blé, le maïs, le petit pois, la fève,
le lupin mais il y en a d’autres. Dans le langage des pêcheurs,
« pêcher à la graine » signifie souvent pêcher au chènevis.
Partie verticale d’un hameçon comprise entre la courbure et la
palette ou l’œillet.
Fil de nylon de diamètre et résistance variables fixé à une canne
dont il a à peu près la même longueur. Le fil se termine par une
esche ou un leurre fixé sur un hameçon lui-même attaché sur un
bas de ligne d’un diamètre inférieur au reste de la ligne. En général
la ligne supporte un flotteur et une plombée. Dans certaines
pêches, la ligne comprend une partie de réserve enroulée sur un
moulinet. C’est une erreur de confondre ligne et canne.
Ligne de petits points qui apparaît de façon très visibles sur les
flancs des poissons. La ligne latérale est un appareil sensoriel qui
renseigne le poisson sur son environnement.
Très courte canne pour les pêches de vitesse à bord.
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MOULINET
NAGEOIRE
NYLON
OUIE
PALETTE
PATE
PECTORALES
PELVIENNES
PISCIVORE
PLIOIR
PLOMBEE
PLOMBER
POISSON
PROTACTILE
RAPPELER
SCION
SONDER
Activité « Pêche »
Accessoire qui, dans le plus simple des cas, constitue une réserve
de fil enroulé sur un tambour. S’il s’agit d’un tambour fixe, un bras
appelé anse ou pick-up ou encore un doigt enroule le fil sur la
bobine qui reste fixe. Dans un moulinet à tambour tournant, la
bobine est mobile et tourne sur elle-même. Dans ce derniers cas,
lors du lancer, le tambour tourne à l’envers pour libérer le fil.
Certains moulinets sont « capotés » pour diminuer le risque de
foisonnement du fil. D’autres moulinets sont équipés d’un système
de débrayage qui permet d’éviter la rupture du fil lors du départ
d’un poisson puissant (pêche de la carpe)
En nombre, forme, structure variables, les nageoires de poissons
ont principalement deux fonctions. Propulser : c’est le rôle
essentiel de la caudale. Equilibrer : c’est le rôle des nageoires
paires pectorales, ventrales et des nageoires dorsale et anale.
A l’origine, nom de marque. Fibre polyamide, monofilament plus ou
moins translucide, résultat de l’action de différents traitements
appliqués à des sous-produits du goudron.
Chez les poissons, les ouïes ne sont pas un organe : c’est une zone
qui, entre les branchies et les opercules, permet le passage de
l’eau d’où le poisson tire son oxygène.
Partie aplatie et terminale de la hampe d’un hameçon. La palette
empêche le nœud d’attache de glisser.
Préparation plus ou moins consistante à base de farine et d’eau (les
recettes sont innombrables) qui constitue un excellent appât
estival. Le commerce propose des préparations synthétiques plus ou
moins collantes et de différentes couleurs ou parfums présentées
en tube.
Paire de nageoires situées immédiatement derrière la tête des
poissons.
Nageoires paires dites aussi ventrales et situées en arrière des
pectorales.
Qui se nourrit essentiellement de poisson. Syn. Ichtyophage.
Planchette à gorge autrefois effectivement en bois, actuellement
en plastique, sur laquelle on enroule les lignes.
A la pêche à la flottante, où à l’esche frôle ou touche le fond, la
plombée est composée par l’ensemble des lests qui équilibrent la
ligne. Selon les circonstances, la plombée peut être groupée ou
étalée. A la pêche au posé, (dite aussi à la plombée), la plombée
est toujours constituée par un seul plomb qui repose sur le fond.
Disposer un lest sur une ligne.
Animal vertébré aquatique (qui généralement se déplace grâce à
des nageoires et respire par des branchies)
Qualifie la bouche de certains poissons dont les lèvres peuvent
s’allonger vers l’avant pour saisir la nourriture.
Quand, au cours d’une partie de pêche, les touches se raréfient, le
pêcheur jette un peu d’amorce pour « ré-amorcer »son coup. Il
rappelle.
Brin extrême appelé aussi vergeon d’une canne. Le scion est
généralement souple et fin. Rigide, il porte souvent un caoutchouc
amortisseur pour la pêche à la roubaisienne. Creux, il laisse passer
soit un fil soit un élastique.
C’est, en utilisant un lest particulier (la sonde), fixé à l’hameçon,
rechercher trois informations :
- quelle est la hauteur de la couche d’eau ?
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Activité « Pêche »
-
TELEREGLABLE
TELESCOPIQUE
TIGE
TIREE
TOUCHE
VASEUX
VENTRALES
VER
quel est le relief du fond ? y a-t-il des bosses, des creux ?
quelle est la composition du fond : sable, graviers, rochers,
vase… ?
En fonction de ces critères, le pêcheur règle la hauteur à laquelle il
veut que son esche évolue en disposant le flotteur plus ou moins
haut sur le corps de la ligne.
Se dit d’une canne dont on peut faire varier la longueur.
Se dit d’une canne conçue pour présenter un encombrement
minimum par emboîtement des différents éléments les uns dans les
autres. En action de pêche, sa longueur est toujours maximale.
Partie d’un hameçon entre la courbure et la palette ou l’oeillet
Action du poisson qui s’enfuit après avoir engamé provoquant ainsi
l’enfoncement du flotteur.
Désigne tout comportement anormal d’un flotteur (enfoncement
plus ou moins rapide, mise à plat, arrêt, déplacement latéral ou
vers l’amont), indiquant la prise de l’esche ou du leurre par un
poisson.
Nom donné aux plus grosses larves du chironome utilisées comme
esches. Pêcher avec des vaseux sur une amorce truffée de fouillis
constitue une bonne garantie de réussite.
Nom donné aux nageoires paires situées entre les nageoires
pectorales et la nageoire anale. Les ventrales portent aussi le nom
de pelviennes. Les ventrales assurent l’équilibre d’un poisson dans
son élément.
Animal mou au corps le plus souvent cylindrique. Il en existe de
nombreuses variétés mais quelques unes seulement intéressent le
pêcheur :
Ver blanc : grosse larve du hanneton ;
Ver des bois : toutes sortes de vers que l’on trouve sous l’écorce
des arbres morts.
Ver de farine ou ténébrion : apprécié de la truite en particulier.
Ver de rosée.
Ver de terre : appelé aussi lombric pour le plus gros.
Ver de terreau : plus petit que le précédent.
Vers de vase : dont les plus gros sont employés comme esches.
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