Glossaire Activité « Pêche »
Partie d’un cours d’eau d’où l’eau descend. Pêcher vers l’amont.
Action qui consiste à projeter dans l’eau des produits destinés aux
poissons. Il y a un certain temps, on lançait une quinzaine de
grosses boules sur un coup et on pêchait toute une journée.
Maintenant, on amorce beaucoup moins lourdement et on
entretient la place par des petites boulettes de rappel. Ces
projections et la composition de l’amorçage tiennent compte de la
profondeur du coup, de la nature du fond, de la vitesse du courant,
des poissons recherchés et du temps de pêche. Dans les pêches
modernes où il importe de lancer loin et précis, on utilise divers
accessoires tels que les frondes, les tubes creux dits cobras, les
bateaux miniaturisés téléguidés.
Ce terme a longtemps été synonyme d’appâts, d’esche.
Actuellement l’amorce est l’ensemble des produits sapides jetés
dans l’eau pour attirer puis retenir les poissons à un endroit
déterminé à l’avance.
La composition des amorces est tellement variée qu’elle a fait
l’objet de nombreux ouvrages de recettes. Pour les poissons de
surface tel que l’ablette ou le rotengle on utilise des amorces très
légères et pratiquement liquides. Plus on pêche près du fond, plus
l’amorce doit être alourdie par des supports pesants comme la
terre plus ou moins argileuse ou comme la bentonite.
Cercle de métal dur ou de céramique en nombre variable, fixé plus
ou moins près de la canne dans lequel le fil d’un moulinet coulisse
librement. Il existe des cannes à petits anneaux intérieurs.
Fine tige, généralement métallique, émergeant sur la partie
aérienne d’un flotteur. La présence d’une antenne permet d’une
part, de soustraire le flotteur à l’action du vent, et de rendre sa
vision plus aisée dans les pêches « au large » d’autre part.
Ne pas confondre ce terme avec amorce. Produit comestible
d’origine animale (vers, larves et insectes divers, porte-bois,
poissons morts ou vifs ou fractions de poissons etc…) ou végétale
(blé, chènevis, lupin, maïs, petits pois, pommes de terre, etc…) ou
synthétique qui, piqué sur un hameçon, permet de capturer des
poissons. (syn. Esche).
Un appât ni animal ni végétal est un appât artificiel. Il porte alors
le nom de leurre (cuillère, devon, mouche ainsi que tout dispositif
quels qu’en soient la couleur ou le matériau qui a pour but de
déclencher l’attaque des poissons).
Piquer un appât sur un hameçon dans le but de capturer un poisson.
On appâte aussi une balance pour prendre des écrevisses.
Petit éperon métallique situé à la pointe de l’hameçon et destiné à
empêcher le poisson de se décrocher lorsqu’il est ferré.
Terme générique désignant les larves, gozzers, pinkies (singulier
pinky) de diverses mouches. Toutes ces larves peuvent être
différemment colorées.
Partie d’un cours d’eau vers lequel se dirige le courant
Longueur de la ligne comprise entre l’extrémité du scion de la
canne et le flotteur.
disposé sur les lèvres de certains poissons et qui
leur permet d’apprécier la sapidité des aliments. Les barbillons
constituent les organes du toucher des poissons.
Partie terminale d’une ligne, en général d’un diamètre inférieur au
corps de ligne et sur lequel est frappé l’hameçon.