portrait de chacun des 9 candidats

L’Officiel des Transporteurs − N° 2743 du 20 juin 2014
ÉVÉNEMENT
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20EÉDITION DES ÉTOILES DU TRANSPORT ET DE LA LOGISTIQUE
9 CANDIDATS
POUR 4 TROPHÉES
Le 16 juin, le jury des
Étoiles a sélectionné
les 9 candidats
— et parmi eux
les 3 lauréats —
des Étoiles 2014. Tous
défendront leurs
couleurs, le 27 juin,
pour remporter le 4e
trophée, le « coup de
cœur » du public.
Qui décrochera
l’Étoile de la PME ? À
qui reviendra celle
du Jeune dirigeant ?
Quel candidat se
verra remettre l’Étoile de l’Artisan
Transporteur ? Qui emportera le
« coup de cœur » du public ? Sus-
pense… Jusqu’au 27 juin, lors de la
soirée de proclamation des résul-
tats qui se déroulera à l’Escale Lu-
cien Barrière d’Enghien-Les-
Bains (95). Réuni le 16 juin, le jury
— composé des membres de la
rédaction de L’Officiel des Trans-
porteurs — a sélectionné 9 « fina-
listes » (3 pour la PME, 3 pour le
Jeune dirigeant, 3 pour l’Artisan)
parmi l’ensemble des candida-
tures qui lui ont été adressées. Il a
scruté les dossiers à la loupe, re-
coupé les renseignements fournis,
confronté les points de vue. Ses
choix reposent avant tout sur des
éléments d’appréciation objec-
tifs : résultats de l’entreprise, poli-
tique commerciale et tarifaire,
principes de gestion, initiatives
d’ordre social, investissements…
Des critères plus subjectifs ont
parfois conforté ces données
telles que la clarté des informa-
tions portées sur le dossier d’ins-
cription, l’originalité de la com-
munication ou le parcours
professionnel du candidat. Pour le
jury, il semble clair que la mise en
valeur de toutes les entreprises
participantes à cette 20è édition
— qu’elles remportent ou non le
titre- mérite le grand soin apporté
à leur sélection.
Parmi ces 9 « nominés » que
nous présentons dans les pages
suivantes, le jury a désigné un lau-
réat par Étoile. Leur identité sera
dévoilée le 27 juin. Ce jour-là, le
public aura lui aussi son mot à
dire. Il lui reviendra, en effet, de
décerner son « coup de cœur ». Au
moyen d’un boîtier électronique,
tous les participants à la soirée se-
ront invités à voter pour l’un des
9 finalistes qui, au préalable, se se-
ront individuellement présentés
sur scène. Un grand moment
de spectacle dans la salle en pers-
pective ! uA.M.
Le jury au travail, composé des membres de la rédaction de L’OT :
Slimane Boukezzoula, Benoît Barbedette, Carine Sai, Louis Guarino,
Anne Madjarian et Séverine Nouet-Bars.
Les lauréats des Étoiles 2013 au grand complet à Guebwiller en Alsace.
D. Delion
Visavu

«Nous pensons qu’il est temps, au bout de
32 ans d’activité dans le transport, de songer
à postuler aux Étoiles », justifie Bertrand
Gino, 55 ans, gérant de Sud Béton et
Logistique. Fondée en 1992, l’entreprise
réalise du transport de vrac en semi-
bennes pour des cimentiers, des centrales
à béton, des carrières et des négoces de
matériaux. Et ce, quasiment en propre
puisque la part de la sous-traitance ne
représente que 2,3 % du chiffre d’affaires
qui a progressé de 6 % entre 2012 et 2013.
De l’ancienneté dans le métier, du savoir-
faire certes mais pas que. Sud Beton a été
la première entreprise de transports des
Alpes-Maritimes à avoir signé la charte
d’engagement volontaire de réduction des
émissions de CO2. Le dirigeant, diplômé
d’une licence en psychologie et vice-
président de la FNTR 06, ne lésine
pas non plus sur les investissements en
informatique embarquée puisque chaque
véhicule est équipé en géolocalisation. Au
plan RH, le recrutement des conducteurs
se fait par cooptation et l’écoconduite est
gérée par un formateur en interne. Au plan
commercial, Bertrand Gino s’attelle à
«faire payer ses prestations à leur juste
prix » et « à accompagner la progression de
ses clients existants ». Une opération de
croissance externe est en cours. S. N-B.
Monoprix, Casino, Système U, Nestlé, Danone,
Darty et Décathlon figurent parmi les clients de
l’entreprise frigorifique gérée depuis 1997 par
Patrick Vignapiano. On
pourrait également citer
Ooshop, Lactalis ou Norma.
Autant d’enseignes qui ont
généré près de 95 % de ses
revenus en 2013 (en hausse
de 13% sur 2012) et
alimentent les deux
plateformes logistiques
(Marseille et Plan d’Orgon).
«Les échanges commerciaux
avec certaines d’entre elles
perdurent depuis plus de 20
ans sans remise en cause », se
réjouit le dirigeant. D’où le soin apporté à
soigner la relation clientèle. L’entreprise n’hésite
pas à s’afficher comme partenaire du
développement durable. «Sur les camions
dédiés au groupe Monoprix, nous avons apposé
des stickers “dormez tranquille, nous livrons en
silence” », détaille celui qui a commencé comme
apprenti mécano chez…
Papalino. Alors que les porteurs
affectés aux livraisons nocturnes
ont obtenu la certification Piek,
la société s’engage maintenant
sur la voie des camions hybrides.
Objectif : proposer «une offre
toujours évolutive selon les
développements et les choix
commerciaux des entreprises
clientes ». Son dirigeant se dit
également attentif à faire vivre le
tissu économique local «sans
délocalisation, ni recours à la
main-d’œuvre étrangère ». Un souci
récompensé ; en 2011, SNT Papalino a obtenu le
Prix de l’ambition remis au World Trade Center
à Marseille. A.M.
SNT PAPALINO
Marseille (13)
■Chiffre d’affaires : 22,9 M€
■Résultat d’exploitation : 44 K€
■Résultat net : 26 K€
■Parc :130 moteurs, 104 remorques
■Effectifs : 215 salariés dont 200 conducteurs
➜REPÈRES
CETUP
Saint-Egrève (38)
■Chiffre d’affaires : 13,8 M€
■Résultat d’exploitation : 957 k€
■Résultat net : 643 K€
■Parc : 150 moteurs
■Effectifs : 170 salariés
➜REPÈRES
SUD BÉTON ET LOGISTIQUE
Cagnes-sur-Mer (06)
■CA : 7,3 M€
■Résultat d’exploitation : 160 009 €
■Résultat net : 207 737 €
■Parc : 49 moteurs et 66 non moteurs
■Effectifs : 49 salariés
➜REPÈRES
Cetup a poussé l’exigence
jusqu’à des limites haut
placées. Cette entreprise de
170 salariés, fondée en 1988
par Laurence et Jean-Pierre
Capossele, ne parle pas de
conducteurs mais de pilotes,
pas de salle d’exploitation mais
de centre opérationnel. Elle a
le souci du confort de ses
composent 80% de son
portefeuille clients, selon
Jean-Pierre Capossele. La
société iséroise opère 24h/24
et 7 j/7. Elle s’est dotée d’un
bureau d’études et d’un
département développement
durable. Cetup exploite une
flotte de 150 moteurs en VUL,
dont une partie électrique.
L
’entreprise est bardée de
certifications (ISO 9001 et
14001, OHSAS 18001). Elle a
créé avec son fournisseur des
modèles uniques de VI pour
les besoins spécifiques de ses
clients. En projet : le transport
de produits explosifs
réglementés. Cetup veut aussi
investir les secteurs radioactif
et confidentiel-défense. S.B.
BERTRAND GINO,
SUD BÉTON ET LOGISTIQUE (06)
PATRICK VIGNAPIANO
SNT PAPALINO (13)
JEAN-PIERRE CAPOSSELE
CETUP (38)
L’Officiel des Transporteurs − N° 2743 du 20 juin 2014
ÉVÉNEMENT 9
ÉTOILE DE LA PME
salariés chevillé au corps.
La preuve avec la création
de ce poste d’agent
de prévention des risques
ou de celui dédié à
l’accompagnement des
fameux pilotes (équipés de
tablettes tactiles), «pour
rompre leur isolement».
La preuve aussi avec un
agencement de bureau conçu
dans «le souci du bien-être du
collaborateur». Cetup a fait
sien le postulat selon lequel
un salarié bien traité, c’est un
client satisfait. La société se
présente comme un expert en
organisation de transport
routier, aérien et maritime,
avec des délais garantis. Les
entreprises du CAC 40

L’Officiel des Transporteurs − N° 2743 du 20 juin 2014
ÉVÉNEMENT
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Le caractère familial de l’entreprise semble
«plaire aux clients» ! Dominique Audrain
(50 ans), dirigeant fondateur et associé
unique des Transport Goulainais Services
(créés en 1986), ne passe pas tout son
temps au volant. « La part conduite tend à
diminuer au profit de la gestion et de la
relation clientèle». Même si Dominique
Audrain voue encore 40% de son temps
sur la route, la réalité du marché l’oblige à
faire ses comptes en permanence. « Je
contrôle au plus près mes coûts de revient
et je calcule mes prix sur cette base ». Avec
Sabine Audrain, son épouse, il dirige une
SARL active dans le lot complet et partiel,
en France et dans les pays frontaliers
(Italie, Espagne, Allemagne…).
Marginalement, il exploite des porte-engin
et camion-grue. Les Transports Goulainais
servent une dizaine de clients en direct,
soit 75 % du chiffre d’affaires, et travaillent
régulièrement pour un commissionnaire.
«Nous ne sommes pas à l’abri de la
concurrence. Heureusement, j’ai des bons
chauffeurs, sérieux. Ils ont leur matériel
attitré. Je m’y retrouve». L’entreprise a
rentré trois tracteurs neufs et deux semi
l’an passé. « Cela a baissé les charges pour
réparations et immobilisations. On le voit
immédiatement, en positif, dans le compte
d’exploitation ». En postulant à l’étoile de
l’Artisan, Dominique Audrain souhaite
mettre en lumière les « courageuses petites
entreprises ». B. B.
Elle est toute jeune cette entreprise de transport
frigorifique à longue distance puisqu’elle a
débuté son activité le 1er janvier 2013. Mais son
dirigeant, Sylvain Moutard (42
ans), a l’âme chevillée au corps
et de l’ambition à revendre. En
18 mois, il a déjà «entré » deux
véhicules supplémentaires et
embauché deux conducteurs. Il
prévoit un troisième
recrutement en octobre
prochain pour un 4èensemble
qui sera destiné aux primeurs à
l’international (triangulaire
Bordeaux-Nantes-Allemagne).
Il se montre néanmoins lucide
sur la fragilité de son actuelle
situation : 80 % de son activité
provient d’un cIient de la grande distribution
qui rémunère les retours mais l’autorise à
charger de petits lots. Le reste est réalisé en
sous-traitance. D’où son souhait de se
constituer une clientèle directe. Ses projets lui
font espérer un parc de 6 véhicules en 2015.
«Pour pouvoir développer le commercial et
remplacer les chauffeurs
en congé», dit-il. Pour
l’heure, il passe 80 % de
son temps au volant. Il ne
dépassera pas dix
véhicules « pour rester à
taille humaine », se
promet-il. Avec son seul
CAP de conducteur
routier, Sylvain Moutard a
tour à tour endossé la
casquette de conducteur,
d’employé administratif,
de chef de camionnage et
de directeur de
succursale. Il reconnaît avec sincérité qu’il tire
sa motivation d’un « désir de revanche » vis-à-vis
d’une famille de routiers qui ne l’a pas trop
aidé… A. M.
TRANSPORTS GOULAINAIS SERVICES
Haute-Goulaine (44)
■Chiffre d’affaires : 1,3 M€
■Résultat d’exploitation : -1 K€
■Résultat net : 13 K€
■Parc : 10 tracteurs et 13 semi-remorques
■Effectifs : 9salariés dont 8 conducteurs
➜REPÈRES
SFA TRANSPORTS
Blanquefort (33)
■Chiffre d’affaires : 201 752 €
■Résultat d’exploitation : 19 852 €
■Résultat net : 15 794 €
■Parc : 3moteurs, 3 semi frigo
■Effectifs : 2conducteurs
➜REPÈRES
SARL TND
Saint-Michel en l’Herm (85)
■Chiffre d’affaires : 457 317 €
■Résultat d’exploitation : 9 767 €
■Résultat net : 244 €
■Parc : 3moteurs, 4 non moteurs
■Effectifs : 2conducteurs
➜REPÈRES
Excepté une moitié de retours qui impose de
recourir à une bourse de fret, plus de 75 % du
CA de cette société créée en 2005 est assuré
par des clients directs. Les deux salariés
d’Eric Dagorne (45 ans) prennent en charge
les transports de matériel agricole. Il effectue
lui-même ceux de produits « béton» pour le
BTP et le gros TP. Il roule toute la semaine,
consacrant les samedis et dimanche matin à
la gestion. Il aspire à embaucher un ou deux
salariés supplémentaires pour s’y consacrer
pleinement. Son équipement ? « Un petit
bureau à mon domicile, de l’informatique
embarquée et surtout le téléphone pour la
relation directe avec mes clients ». TND sous-
traite un peu (5 %) « pour des tours groupés
où, hélas, nous ne sommes pas assez
nombreux», précise Éric Dagorne. Il vient
d’acquérir un ensemble neuf et en prévoit un
ÉTOILE DE L’ARTISAN TRANSPORTEUR
DOMINIQUE AUDRAIN
TRANSPORTS GOULAINAIS
SERVICES (44)
SYLVAIN MOUTARD
SFA TRANSPORTS (33)
ÉRIC DAGORNE
SARL TND (85)
autre à l’automne. « Je postule à l’Etoile car je
suis fier de ma difficile évolution », reconnaît
cet ancien ouvrier agricole qui a débuté en
tant que chauffeur TP avant de se tourner vers
la longue distance. A. M.

ÉVÉNEMENT 11
Un jeune homme plein d’ambition qui
donne l’envie à ses collaborateurs de
progresser chaque jour. Ainsi définit-on
Franck Cannata, qui à 34 ans, dirige la
société Transcan Logistique depuis sa
création en 2001. Spécialisée dans le lot
complet, la traction de jour et de nuit
pour la grande distribution et les navettes
journalières entre dépôts, la SARL mène
de front transport et logistique, en plus
d’un service affrètement, d’un atelier
d’entretien et de réparation et d’une
prestation de livraison à domicile. Cinq
activités qui poussent « juridiquement »
Transcan Logistique à mettre en place
une holding d’ici la fin de l’année.
L’entreprise dispose de 25 000 m2de
stockage pouvant accueillir jusqu’à
22 000 palettes de format standard et
vient d’acquérir cinq nouveaux véhicules
pour répondre aux besoins d’une
nouvelle « clientèle route ». Vingt salariés
ont été embauchés depuis le 1er janvier
2013, sachant que 50 % des effectifs
travaillent en logistique. « Tout au long de
ces années, nous avons sans cesse étudié
avec précision nos charges et nos coûts de
revient […] et mis en place des actions afin
de mieux les maîtriser », analyse Franck
Cannata. S. N-B.
Améliorer la qualité de livraison et logistique pour les
produits lourds et volumineux à faible valeur ajoutée, c’était
l’objectif initial de Jérémy Ageron (32 ans), en créant son
entreprise en 2007. Il intervient alors pour 65 % de son CA
dans le secteur du bois et de l’énergie. «Un tel déséquilibre
était trop risqué et j’ai cherché à diversifier », explique-t-il.
Cette volonté débouche en 2009 sur la création d’une
plateforme logistique (qui a fait l’objet d’importants travaux
de modernisation et sécurisation cette année), puis sur le
rachat en 2012 d’un confrère (3 véhicules) spécialisé dans
l’alimentation du bétail (Jérémy Ageron a commencé son
parcours professionnel comme vendeur d’alimentation
animale). «Avec l’intégration de cette nouvelle équipe, j’ai
énormément communiqué pour que tout le monde soit
sur la même philosophie. En matière de gestion, je délègue
beaucoup à l’encadrement. J’ai confiance en eux », confie
Jérémy Ageron. Comme il croit au développement du
e-commerce (20 % du CA). Outre les résultats des Étoiles, il attend ceux du Master « dirigeant de
PME» qu’il a préparé en 2012 et2013 sous forme de cours du soir. A.M.
TRANS NATURAL
Le Grand Serre (26)
■Chiffre d’affaires : 2,15 M€
■Résultat d’exploitation : 110 K€
■Résultat net : 85 K€
■Parc :14 moteurs, 15 semis
■Effectifs : 17 salariés dont 14 conducteurs
➜REPÈRES
FRIGO EST
Marly (57)
■Chiffre d’affaires : 1,5 M€
■Résultat d’exploitation : 38 975 €
■Résultat net : 44 574 €
■Parc : 22 moteurs et 2 non moteurs
■Effectifs : 28 salariés
➜REPÈRES
TRANSCAN LOGISTIQUE
Le Broc (06)
■Chiffre d’affaires : 6,4 M€
■Résultat d’exploitation : 326 159€
■Résultat net : 258 118€
■Parc : 30 moteurs et 40 non moteurs
■Effectifs : 60 salariés
➜REPÈRES
Créé en 2005, Frigo Est a
démarré avec 2 véhicules
utilitaires. La société en compte
17 aujourd’hui avec en sus 3
porteurs et 2 semis pour un
chiffre d’affaires en progression
de 25% entre2012 et2013.
Spécialisée dans le transport
sous température dirigée, mais
principalement en véhicules
légers, elle réalise 30% de son
chiffre d’affaires grâce au
groupe Stef, puis Charal (10%)
et Metro (10%).
Ancien joueur de football au
FC Metz, son gérant de 32 ans,
Damien Panel, a démarré sa
carrière dans le transport en
tant que chauffeur/livreur en
messagerie dans l’entreprise
de son oncle. Son credo: «ne
jamais refuser de transport,
toujours trouver une solution
pour chacun de nos clients».
Depuis bientôt deux ans, Frigo
Est travaille pour Lidl avec
deux semis qui roulent « en
dépannage en CDD» pour
l’enseigne. Le transporteur
s’est aussi diversifié dans la
location de véhicules sans
conducteur et cherche à
développer l’activité de
porteur, la livraison en centre-
ville et celle du transport de
fleurs en lien avec des clients
hollandais. Sur le dépôt de
Marly, d’une superficie de
400 m2, un drive de fleurs
pourrait bientôt voir le jour.
S. N-B.
FRANCK CANNATA,
TRANSCAN LOGISTIQUE (06)
JÉRÉMY AGERON
TRANS NATURAL (26)
ÉTOILE DES JEUNES DIRIGEANTS
L’Officiel des Transporteurs − N° 2743 du 20 juin 2014
DAMIEN PANEL,
FRIGO EST (57)