les requins

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Les Poissons - Les Chondrichtyens
Présentation
Rappel de la classification
Critères de distinction
Description
Fonctions vitales
•Organes sensoriels
•L'osmorégulation
•Circulation
•L’adaptation
•Nutrition
•Reproduction
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Les poissons sont des animaux vertébrés aquatiques à branchies,
pourvus de nageoires et dont le corps est le plus souvent couvert
d'écailles.
Le terme « poisson » est employé pour désigner les chordés non
tétrapodes, c'est-à-dire un animal avec une colonne vertébrale
possédant des branchies toute sa vie.
On les trouve abondamment
aussi bien en eau douce que
dans les mers. (depuis les
sources de montagnes (omble
de fontaine, goujon) jusqu'au
plus profond des océans
(grandgousier, poisson-ogre).
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Rappel de la classification
Le groupe des vertébrés comprend un très
grand groupe d’espèces:
- Oiseaux
- Reptiles
- Mammifères
- Amphibiens
- Poissons.
Parmi les poissons, il existe 2 classes:
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Rappel de la classification
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Les Chondrichtyens
Le groupe des chondrichtyens comportent en autre les raies
et les requins. Ce sont des poissons cartilagineux, par
opposition aux poissons osseux.
Le groupe se divise en sous classe
Mentionné ci contre.
Les raies sont incluses dans l'ordre
de rajiformes. Il y a 460 espèces,
soit la majeure partie des
Chondrichtyens contre 360 espèces
de requins.
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Les Chondrichtyens
Les premiers requins sont apparus, il y a environ 420 Ma. À
partir de 100 Ma, beaucoup d'espèces de requins ont adopté
leur forme moderne.
Depuis, il existe plus de 465 espèces de requins regroupées en
35 familles. En plus des fossiles, il existe quelques vestiges
comme le requin grande gueule et le requin lézard.
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Description
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Description
Squelette:
Les Chondrichtyens sont des poissons au squelette
cartilagineux, sans trace d'ossification, même partielle. Ces
poissons ne possèdent jamais de vessie natatoire. Leur crâne
est d'une seule pièce, sans sutures apparentes.
La bouche ventrale est surmontée d'un rostre.
Les dents sont seulement implantées sur les
mâchoires articulées.
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Description
Branchies:
Les branchies sont logées entre
les arcs branchiaux au nombre
de 5 à 7 paires, dans des loges
en communication directe avec
l'extérieur et non protégées par
des opercules. Cette absence
limite la circulation d’eau et
limite l’oxygénation. La
pluparts sont donc obligés de
nager pour respirer.
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Description
Branchies:
On remarquera que les requins ont
des branchies sur les côtés alors que
les raies sont situées sous le corps,
suite à l'aplatissement de ce dernier.
En avant des branchie et en arrière
de chaque œil, une ouverture ou
évent fait communiquer la chambre
branchiale avec l’extérieur.
Les « Spiracle » sont bien visibles
chez les raies.
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Description
Nageoires:
Les nageoires paires, rattachées aux ceintures scapulaires
et pelviennes sont présentes.
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Description
Nageoires:
Les requins ont une région caudale bien développée, alors que
celle des raies est souvent fine et longue, et ne sert plus à la
nage.
Les requins avancent par des mouvements de la nageoire
caudale, les raies utilisent leur corps transformé pour nager.
Le disque, c'est-à-dire la zone du corps très aplatie, ondule pour
créer une nage qui ressemble davantage à un vol.
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Description
Nageoires:
L’absence de vessie natatoire, empêche les requins et les raies
de flotter. Les espèces pélagiques sont donc obligées de nager
pour ne pas couler.
Les Poissons - Les Chondrichtyens
Description
Tégument:
De petites aspérités, les denticules cutanés ou écailles
placoïdes, incrustent, par millions, la peau des requins et la
rendent très rugueuse. Constitués de dentine recouverte d'une
couche très dure d'émail, ces
denticules sont vascularisés, innervés
comme les dents. Dirigés vers l'arrière,
ils augmentent l'hydrodynamisme. De
forme variable selon les espèces, ils
servent de signes distinctifs.
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Description
Dents:
Elles ne sont pas implantées
dans les alvéoles des
mâchoires comme chez les
poissons osseux et les
vertébrés supérieurs mais
dans les gencives.
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Description
Dents:
Elles se renouvellent continuellement. Au fur et à mesure que
les dents de la première rangée tombent, elles sont remplacées
par d'autres dents qui se redressent et viennent prendre leur
place. Un requin peut produire plusieurs milliers de dents durant
sa vie.
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Organes sensoriels
Les requins possèdent un ensemble d'organes sensoriels
parfaitement adaptés à leur fonction de prédateur.
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Organes sensoriels
Ils ont une très bonne ouïe qui leur permet une excellente
détection des sons. La propagation du son étant favorisé dans
un liquide, les requins peuvent ainsi percevoir des vibrations
sonores provenant d'une source située à environ 2 km. Ils
semblent plus sensibles aux vibrations de basse fréquence.
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Organes sensoriels
Les oreilles des requins sont internes et situées dans la boîte
crânienne, mais elles sont en communication avec l'extérieur par
des canaux endolymphatiques qui s'ouvrent par une paire de
pores à la surface de la peau, sur la tête.
En outre, les vibrations
sonores sont surtout
perçues par un organe
spécial appelé « système
latéral ». Étendu le long
du corps, sur les flancs
de l'animal avec des
ramifications sous le
museau.
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Organes sensoriels
Le système latéral est constitué d'une série de canaux sensoriels
qui contiennent des cellules sensibles aux vibrations : remplis
d'une substance gélatineuse, ils communiquent par des pores
avec l'extérieur. Les requins détectent ainsi les déplacements de
l'eau et, par conséquent,
les mouvements des
organismes ou des
objets qui les entourent.
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Organes sensoriels
Organe Lorenzini:
Enfin, les organes de Lorenzini
situés à l‘avant de la tète
détectent les champs électriques.
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Organes sensoriels
Yeux:
L’œil des requins est comparable à celui des vertébrés
supérieurs. Leur cristallin est presque sphérique et ne change
pas de forme pour s'accommoder aux modifications de la
lumière. Celle-ci est réfléchie et concentrée par la rétine,
permettant une bonne vision en milieu marin, où la lumière est
diffuse et atténuée.
la rétine est doublée d'une
couche de cellules
pigmentées, semblable à
celle des chats.
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Organes sensoriels
Yeux:
Les paupières des requins peuvent être fixes ou mobiles selon les
espèces. Parfois ils ont même une troisième paupière inférieure
mobile, la membrane nictitante, qui protège l'œil, en cas de
choc.
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Organes sensoriels
Adorât:
les narines, sous le museau, sont munies de nombreuses cellules
olfactives. Les requins peuvent discerner la présence même
infime de sang ou d'autres composés chimiques dans l'eau de
mer.
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Organes sensoriels
On pense que cette odeur de sang attire le requin et l'aide à
détecter ses proies. Cette faculté est probablement la cause des
accidents survenus à des pêcheurs sous-marins qui accrochent
leur pêche à leur ceinture.
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Organes sensoriels
L'aptitude à reconnaître des composés chimiques faciliterait aussi
l'orientation, le regroupement avec d'autres requins ou avec des femelles. Ils
leur suffiraient de suivre ces odeurs « à la trace ».
Les requins sont aussi
capables de différencier
les eaux dans lesquelles ils
nagent, selon la quantité
de sel qu'elles contiennent.
Ils repèrent ainsi
géographiquement certains
endroits privilégiés de
ponte ou de chasse.
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L'osmorégulation
L'osmorégulation est un processus biologique qui permet d’équilibrer le
milieu intérieur avec le milieu environnant (osmose) d’un animal.
Les organismes marins se déshydrateraient s'ils ne compensaient leur perte
en eau par des systèmes régulateurs.
Les poissons osseux compensent leur perte hydrique par l'absorption d'eau,
ils sont condamnés à boire l'eau de mer dans laquelle ils vivent !
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L'osmorégulation
Les requins ont développé un système de régulation pour maintenir la
stabilité de leur milieu intérieur : leur sang contient en effet des composés
azotés, urée et oxyde de triméthylamine, en concentrations élevées pour
augmenter la pression osmotique interne et assurer l'équilibre entre leur
milieu intérieur et le milieu marin.
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Le cœur
Le cœur est élaboré comme celui des mammifères comprenant un
ventricule contractile qui propulse le sang dans le système artériel.
Les veines ramènent le sang vers une oreillette séparée du ventricule par une
valvule anti-reflux.
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Un corps adapté selon les milieux
Un requin montre une préférence pour des proies bien précises, ignorant
d'autres comestibles.
Chaque espèce de requin s’est adaptée à son environnement, et les
variations morphologiques (du corps et des dents notamment) en sont des
manifestations.
On peut en effet distinguer, différents types dentaires (coupeur, arracheur,
agrippeur, broyeur) en relation avec leur mode de vie.
En habitat benthique (du fond des
mers), les différents types dentaires
existent car la nourriture est
abondante et variée, mais, en habitat
pélagique (en haute mer) et profond,
la nourriture étant plus rare et moins
variée, l'adaptation dentaire a
privilégié les types arracheur et
coupeur-agrippeur.
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Un corps adapté selon les milieux
Quelques requins ont développé des adaptations morphologiques
remarquables, mais pas toujours compréhensibles. Par exemple, la queue
démesurée des requins-renards est une arme redoutable qu'ils utilisent
habilement pour effrayer et assommer les petits poissons (sardinelles,
harengs).
Les expansions latérales caractéristiques des requins-marteaux sont une
adaptation énigmatique.
(facilité des mouvements,
meilleure détection visuelle
ou olfactive?)
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Nutrition
Les requins sont tous des carnivores et se nourrissent d'autres animaux
vivants, du plus petit au plus grand : plancton, mollusques, calmars,
mammifères marins, autres requins. Le contenu de leur estomac, a permis
de trouver des restes d'oiseaux de mer et des objets hétéroclites (bouteilles,
boîtes de conserve).
Le choix des proies et leur capture varient selon les espèces. Les requins
cornus préfèrent les oursins, le grand requin blanc les phoques et les
otaries.
Le requin-baleine, le requin-pèlerin et le requin grande gueule, sont des
mangeurs de plancton : ils nagent la gueule béante et filtrent d'énormes
quantités d'eau pour en extraire les petits organismes planctoniques.
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Reproduction
La reproduction est plus évoluée que chez les poissons osseux. Elle s’effectue
la plupart du temps à la suite d’un accouplement.
Pour stimuler l'accouplement, le requin s'agrippe à la femelle en saisissant
entre ses dents l'une des nageoires pectorales.
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Reproduction
La fécondation se passe toujours à l'intérieur de la femelle, grâce à l'organe
copulateur du mâle qui est la transformation du bord postérieur des nageoires
pelviennes de l'animal.
Pendant l'accouplement, un seul ptérygopode est introduit, son extrémité se
dilate, exposant des petits cartilages en forme de crochet, d'épine ou
d'éperon qui permettent l'accrochage.
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Reproduction
Il existe chez les requins trois modes de reproduction:
Le requin ovipare
Ces requins pondent directement dans l’eau. Entourés d’une coque
protectrice résistante, l’oothèque, les œufs vont se développer grâce aux
réserves de vitellus qu’ils comportent. Leurs formes sont très variées.
Cette forme de reproduction est la moins efficace, car les jeunes sont
beaucoup plus vulnérables.
Phases de développement d’une holbiche ventrue.
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Reproduction
Le requin ovovivipare
Ce mode de reproduction est le plus répandu chez les requins. Les œufs se
développent à partir de leur réserve vitelline et éclosent à l’intérieur du
corps de la mère.
Lorsqu’ils parviennent dans l’utérus, les œufs cohabitent dans une poche
commune. Quand le vitellin est épuisé, la femelle libère les petits qui sont
déjà autonomes.
Ainsi, l’aiguillat commun donne naissance à une dizaine de jeunes après 22
mois de gestation ; la plus longue durée connue chez les requins.
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Reproduction
Le requin vivipare
Ce mode de reproduction est moins répandu que l’ovoviviparité. Les embryons se
développent dans l’utérus maternel et les petits naissent déjà formés.
Chez les espèces vivipares, la gestation est longue, de 9 à 12 mois. Le nombre de
jeunes qui naissent varie de deux à plus d’une centaine. C'est le cas par exemple
pour le peau bleue. La viviparité se rencontre plus fréquemment chez les espèces
pélagiques comme les requins-marteaux.
La cavité utérine est cloisonnée en
cellules distinctes. Chaque cellule
renferme un embryon qui est relié à
un sac vitellin.
Ce mode de reproduction est un
avantage pour les espèces pélagiques
qui effectuent de grands
déplacements. Elles ne sont pas
limitées par la recherche de zones de
pontes favorables.
Par contre, la fécondité est moindre,
mais les jeunes ont un meilleur taux
de survie.
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Reproduction
Maturité et croissance
Chez tous les requins, la maturité est tardive. Le requin-citron d’un kilo à la
naissance doublera son poids en un an et ne grandira que de 15 cm par an.
Il lui faudra attendre 15 ans pour atteindre sa taille adulte.
Les requins vivent en moyenne entre 20 et 30 ans. Certaines espèces ont une
longévité importante.
Le requin-baleine : jusqu’à 60 ans
L’aiguillat commun : plus de 70 ans
Le grand requin blanc: environ 27 ans.
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Reproduction
Maturité et croissance
Les espèces qui vivent le plus longtemps sont celles qui connaissent les taux
de croissance les plus bas.
Les taux de croissance les plus élevés s’observent chez les grands requins
pélagiques tels le peau
bleue, le grand requin
blanc et le requin-taupe.
Jusqu’à maturité, ils
grandissent d’environ
30 cm par an.
Nurserie
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Reproduction
1 petite roussette
2 Grande roussette
3 Chien espagnol
4 Chien Atlantique
5 Chien Nordique
6 Holbibhe grise
7 Holbiche noire
8 Holbiche pale
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Reproduction
1) Pocheteau gris
2) Pocheteau de norvège
3) Raie tachetée
4) Raie chardon
5) Chimère commune
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Diversité
Atlantique
&
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