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C- Métropolisation et littoralisation des activités
La mondialisation privilégie les espaces métropolitains qui polarisent les
fonctions économiques, financières, la recherche et le développement. C’est
pourquoi, les activités industrielles et tertiaires ont tendance à se concentrer
dans un nombre assez réduit d’agglomérations capables de recevoir ces
activités, à savoir :
Paris et la région Île-de-France : 30% du PIB français. Seule « ville-
monde » française, c’est la seule qui concentre à la fois des fonctions
de commandement politique et économique. C’est la 2ème métropole
mondiale par le nombre de sièges sociaux des 500 premières
entreprises mondiales.
Une dizaine d’autres métropoles françaises (Lyon, Marseille, Lille,
Toulouse, Bordeaux etc.) sont également ouvertes sur l’Europe et le
monde et concentrent des activités dynamiques (quartiers d’affaires,
centres de recherche, universités, gare TGV, aéroports
internationaux…)
La mondialisation favorise en outre la littoralisation des activités car les
espaces en situation d’interface sont privilégiés dans les nouvelles
dynamiques de localisation des activités. En France, les activités littorales se
concentrent essentiellement autour de 4 Zones Industrialo-Portuaires (ZIP) :
Dunkerque, Marseille-Fos-sur-Mer, Saint-Nazaire et Le Havre. Les
aménagements récents des ports de Marseille et du Havre afin d’améliorer la
réception des porte-conteneurs, leur permettent de soutenir en partie la
compétition avec d’autres ports européens comme Anvers ou Gênes.
Les métropoles atlantiques et méditerranéennes (Nantes, Bordeaux, Aix-en-
Provence, Montpellier) sont également dynamiques parce qu’elles
bénéficient à la fois du phénomène de métropolisation et de littoralisation.
En 2000, la Conférence des villes de l’Arc atlantique (CVAA) est créée à
l’initiative de Rennes. Elle rassemble les villes atlantiques de plus de 100 000