© DR
Mon cadavre sera piégé
Inventaire 68
9
Vendredi 14 novembre à 20h30
Théâtre tout public •À partir de 8 ans •Tarif C
Grandir
Création et mise en scène, Florence Lavaud.
Chantier-Théâtre.
Molière 2006 pour son précédent spectacle.
Florence Lavaud crée ici un univers poétique de
paroles et de transmission à travers le regard de
femmes de cultures différentes. Elles sont
africaines, québécoises, brésiliennes, françaises…
elles jettent des mots sur le papier… Grandir pour
faire grandir… Florence Lavaud a invité ces auteures
à réfléchir sur l’attente, les attentes, le temps, le
regard de l’autre, la découverte de soi mais aussi sur
ce que c’est qu’être mère, être femme…
Trois générations de femmes qui puisent dans leur
enfance, qui jouent à comme “quand elles étaient
petites” pour mieux dire la vérité qui échappent aux
grands.
Les comédiennes : Elisabeth Fouquet, Maria
Ducceschi, Sandrine Nobileau. Violoniste : Anne-
Sophie Pommier Dupré. Musique : Chritian Paboeuf.
Costumes : Hervé Poeydomenge. Assistant :
Laurent Arnaud.
Les auteures : Nancy Huston, Dominick Parenteau
Leboeuf, Frédérique-Sempé Lemon, Dieynaba
Gueye, Karen Acioly, Nathalie Papin, Dominique
Paquet, Nassira Belloula.
Représentation scolaire :
vendredi 14 novembre à 14h30
Vendredi 21 novembre à 20h30
Théâtre / Humour • Tarif B
Mon cadavre
sera piégé
Textes : Pierre Desproges. Jeu : Emmanuel Matte.
Mise en scène : Julia Vidit.
L’année 2008 est l’année du vingtième anniversaire
de la disparition de Pierre Desproges. Ce sera un
immense plaisir que le redécouvrir ainsi relu et
interprété.
C’est à l’aube des années 70 que cet affreux zozo fait
irruption sur les écrans noirs et blancs de vos
mornes après-midi dominicaux en rivalisant de
férocité joviale avec un Le Luron, déjà au faîte de sa
gloire. Son immense talent va rapidement le hisser
au firmanent de ces agitateurs qu’on appelle
amuseurs. Depuis une cage de verre, cabine
téléphonique sans téléphone, Emmanuelle Matte
est parfait dans ce rôle délicat de donner, juste, sans
imiter, chair aux mots, de transmettre la parole
caustique de Desproges. Bien accompagné par Julia
Vidit, il nous livre quelques morceaux d’anthologie
de Desproges, formidable Alceste des temps
modernes. Drôle, iconoclaste et impertinent.
Textes : Pierre Desproges. Montage : Julia Vidit,
Emmanuel Matte. Lumières : Kélig Le bars.
Scénographie : Mahi Grant. Costume : Fanny
Brouste.
8
Vendredi 7 novembre à 20h30
Théâtre musical • Tarif A
L’araignée de
l’éternel
d’après des textes de Claude Nougaro
Nougaro, poète et musicien, musicien et poète :
un forgeron des mots.
Un jour, en l’écoutant dans «La ville», Christophe
Rauck, metteur en scène, eut une révélation :
Cette chanson, c’est du théâtre. Tout y est, le
décor, le personnage, et même une histoire. Et
surtout une ambiance, un arrière-plan de
mélancolie.
Parti en quête de “son” Nougaro, il s’est plongé
dans l’ensemble de son œuvre.
Sur scène, il y a le théâtre, et il est musical,
interprété par d’excellents comédiens - chanteurs
Cécile Garcia-Fogel et Philippe Bérodot.
Une femme, un homme car ce sont toujours des
histoires et des rêves d’amour que raconte
Nougaro.
La musique est là, certes présente, mais en
retrait des mots. C’est avec discrétion qu’elle les
accompagne, comme une sensation du passé.
Les paroles racontent l’homme. Un homme à
découvrir derrière Nougaro-le-chanteur.
Colette Godard
Quand on pense à Nougaro, on ne peut
s’empêcher d’entendre cette voix et cet accent qui
à leur manière font trembler les mots et vibrer ses
chansons avec l’orchestre de jazz derrière. Moi
j’essaie de montrer que souvent le son, la
musique, l’énergie de cet artiste nous font passer
à côté de la beauté et de la sensibilité de ses
textes.
Christophe Rauck
Mise en scène : Christophe Rauck. Assistante à la
mise en scène : Leslie Six. Décor et costumes :
Aurélie Thomas. Lumière : Julien Boizard.
Chorégraphie : Caroline Marcadé. Vidéo : Thomas
Rathier Mehdi Toutain-Lopez. Répétitrice : Chloé
Cailleton. Avec : Philippe Bérodot, Cécile Garcia-
Fogel. Guitare : Anthony Winzenrieth.
Grandir
Vendredi 24 octobre à 20h30
Samedi 25 octobre à 18h
Conte •Récit •Tarif B
Inventaire 68,
un pavé
dans l’histoire
De et par Nicolas Bonneau
Après “Sortie d’usine” présenté la saison dernière,
Nicolas Bonneau questionne 68, pour faire résonner
2008. Un spectacle en forme d’expérience, d’expéri-
mentation. La Maison du Conte transformé pour l’oc-
casion en cabaret politique, un écran est posé, un
drap comme à la va-vite, comme dans l’urgence de
témoigner, comme dans la clandestinité d’une parole
qui veut remuer, faire changer la société… un homme
vient, il raconte, la petite, la grande histoire à partir
de collectages… Que sont-ils devenus ceux de 68 ?
Qu’en reste-til aujourd’hui, dans un contexte où 68
est montré du doigt et où la révolution conservatrice
s’impose ?
Collaboration artistique : Anne Marcel. Lumières et
vidéo : David Mastretta. Montage sonore : Géry Courty.
E. Matte
Photo Java vérité