2008-2009
Le Centre culturel
Chevilly-Larue
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Ce papillon vous invite à en savoir plus en consultant le programme de La Maison du Conte.
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L’équipe du Centre culturel
Michel Jolivet
Directeur
: 01 41 80 69 60 michel.jolivet @ccchevilly-larue.com
Yoann Lavabre
Administrateur :
01 41 80 69 63 yoann.lavabr[email protected]
Christel Penin
Secrétaire générale
: 01 41 80 69 68 [email protected]
Nicolas Chemin
Responsable cinéma
: 01 41 80 69 57 [email protected]
Eric Leite
Attaché aux relations publique
: 01 41 80 69 44 [email protected]
Amandine Perret
Accueil Billetterie
: 01 41 80 69 60 [email protected]om
Hayett Snoussi
Secrétariat Billetterie
: 01 41 80 69 60 [email protected]
Etienne Kaci
Régisseur général
: 01 41 80 69 67 etienne.k[email protected]
Philippe Vichery
Régisseur Adjoint
Georges Vestry
Projectionniste
, Fernande Casterot
Entretien
Et l’ensemble des techniciens intermittents du spectacle, et du personnel d’accueil
Le Centre culturel est une association régie par un conseil d’administration présidé par Elisabeth Lazon.
L’attribution de la Palme d’or au dernier Festival de Cannes,
au film de Laurent Cantet «
Entre les murs »,
m’a ravi. Mise en lumière
d’un livre formidable, de François Bégaudeau auteur-professeur, jouant son
propre rôle dans le film. La ruée vers la scène de ces jeunes collégiens-acteurs, leur liesse
collective, le bonheur rafraîchissant lisible sur leurs visages m’a ému.
Et immédiatement, des sentiments divers m’ont traversé : la jubilation, parce que nous ne
cessons de dire que l’oralité est un des grands vecteurs de l’éducation, de la transmission
du savoir, parce que nous ne cessons de dire que l’éducation artistique est un des
fondamentaux de l’ouverture au monde des enfants et des jeunes. L’émotion, une émotion
que nous connaissons, que nous ressentons, que nous vivons lorsqu’une classe, rencontre
dans un projet construit, un artiste et son œuvre. Et puis aussi une rage. Ce
« couronnement » d’un film mais aussi d’une certaine idée de l’éducation et dans le même
temps, des lignes budgétaires au Ministère de la Culture, consacrées à ce volet important,
mises à mal, voire éradiquées.
Ce moment étonnant mais formidable dans une telle enceinte me fait penser, au combat
quotidien, d’artistes, d’animateurs, d’enseignants… qui, chaque jour, œuvrent pour
l’indispensable ouverture à l’expression et à la sensibilité artistique de nos enfants.
Malgré des conditions budgétaires de plus en plus difficiles, cette saison encore, avec les
artistes que nous invitons, nous poursuivrons cette mission essentielle pour un théâtre
public. Pour combien de temps ? Avec quels soutiens ?
Œuvrons nous aussi, ensemble, pour poursuivre dans de bonnes conditions notre
contribution à l’éducation.
Michel Jolivet
Nos sociétés proposent aux enfants une éducation qui s’adresse principalement à leur
raison, au détriment de leur affectivité et de toutes les richesses qu’apporte un
développement plus complet de l’ensemble des facultés humaines. Ce système produit une
manière de penser stéréotypée et relativement pauvre derrière les brillances de l’érudition.
L’éducation artistique est trop souvent considérée comme un luxe alors qu’elle est
absolument essentielle et devrait faire partie du bagage proposé à tout enfant, qu’il soit
talentueux ou non. La découverte de la correspondance entre un geste et une intention, de
la beauté d’un mouvement, d’un regard, d’un son, d’une couleur et de son jeu en écho avec
une autre couleur, d’une odeur, d’un goût, d’une sensation tactile, de la résonance
sensorielle entre toutes ces perceptions, des émotions et des sentiments qui les
accompagnent sont des moments essentiels pour le développement de l’intelligence dans sa
globalité. Le travail artistique et la pratique culturelle canalisent les énergies, permettent la
découverte des limites, de leur dépassement et la joie que procure l’acquisition de la
discipline personnelle…”
(Extrait de la préface de Robin Renucci pour le livre de Jean-Gabriel Carasso –
« Nos enfants ont-ils droit à l’art et à la culture ? » – éditions de l’attribut – www.editions-attribut.fr)
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Photo P. Bucamp
Photo E. Devert
Vétéran(s)
Le cabaret
des engagés
A la porte
A la porte
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Samedi 20 septembre à 20h30
Àpartir de 10 ans Entrée libre sur réservation
Le cabaret des
engagés
Mise en scène : Nicolas Ducron
Compagnie de l’hyperbole à trois poils
Cabaret masqué, musical et théâtral, intemporel.
Des gueules cassées, des visages burinés, tronches
populaires de canailles, poivrots lunaires,
philosophes des ruelles, la poussière aux godillots,
ils arrivent, brandissent des poings. Avec la gouaille
des faubourgs, la force des révolutionnaires, ils
entonnent quelques ùmazarinades, font revivre les
textes de Léo Ferré et de Boris Vian, saluant au
passage les Têtes raides et les Sex Pistols.
Avec Jean-Baptiste Barbier
Rémi Bichet
Nicolas
Ducron
Priscille Paccoud. Costumes et masques :
Martha Roméro. Lumières : Paul Beaureilles.
Graphiste et photographe : Philippe Bucamp.
Marionnette : Antonin Bouvret.
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OUVERTURE DE SAISON
Jeudi 25, vendredi 26 à 20h30
Samedi 27 septembre à 18h
Conte à La Maison du Conte Tarif B
Vétéran(s)
Récit de et par Jacques Combe,
en résidence à La Maison du Conte
Coup de cœur du festival Mythos à Rennes
en avril dernier nous reprenons pour trois
soirs ce très beau récit de Jacques Combe.
C’est l’histoire intime et drôle d’un petit
garçon solitaire fils de militaire... le récit
poignant d’un soldat revenu brisé du
Vietnam... La légende du roi qui veut
connaître le prix à payer pour le mal qu’il a
fait...
Jacques Combe se métamorphose, joue,
conte et danse avec ses personnages, sous
une lumière blanche et crue. D’un
personnage à l’autre, il nous raconte la
tragédie de la guerre à hauteur d’homme ;
de l’un à l’autre, il révèle aussi l’incroyable
et prodigieuse capacité de nous autres,
êtres humains, à panser les plaies, à rire et
à dire le pire.
Jacques Combe fait surgir tendresse
humaine et compassion de cette matière
brute vivante et démêle avec sensibilité le
fil de son aventure personnelle. Vétéran de
sa propre enfance, il nous livre ce récit
intime avec pudeur et émotion.
Régie générale : Alain Seigneuret
A. Kinn
Samedi 4 octobre à 20h30
Plateau chanson Dans le cadre du FestiVal de
Marne Tarif FestiVal de Marne
Alister
Le nouveau Dutronc ne s’appelle pas Thomas.
Dandy, poète au lyrisme trafiqué, porté par des
harmonies dépareillées et une élégante
énergie, on pense à Gainsbourg, Bashung et
même Lou Reed. Alister ne peut laisser
indifférent avec ses compositions classieuses
et son ton personnel.
Poney express
Au rythme pop folk d’un vieux western, Anna
(ancienne chanteuse de Tétard) et Robin Feix
(bassiste de Louise Attaque), nous entraînent
au fin fond du Grand Ouest américain.
Harmonica, banjo, guitare folk, tout y est.
Alexandre Kinn
Le “song-writer so frenchy”, Alexandre Kinn, à
l’imaginaire délicat nous embarque dans un
voyage aux sonorités folk, blues, hip-hop et
chanson française. G-Love, Jack Johnson, Ben
Harper ou même Blaise Cendrars inspirent son
écriture et ses compositions… En tournée dans
l’Hexagone, il passe par Chevilly-Larue, ne le
manquez pas, vous le regretteriez !
Vendredi 10 octobre à 20h30
Théâtre 2 Molières 2007 Tarif A
A la porte
de Vincent Delecroix
avec Michel Aumont, mise en scène Marcel Bluwal
Michel Aumont, au sommet. La rencontre
miraculeuse d’un texte rare et d’un interprète
d’exception. Vieux professeur de philosophie qui se
retrouve, un dimanche matin, dans la rue parce que
quelqu’un a malencontreusement laissé se
refermer la porte de son appartement, les clefs à
l’intérieur. Débute une errance entre rêve et
cauchemar, réalité et hallucinations.
On sourit souvent, on écoute toujours, et sur la fin on
est ému, car cet homme n’est autre qu’à la porte de
sa vie. La performance de Michel Aumont est
extraordinaire. Une leçon de théâtre.
Décor et costumes : Catherine Bluwal. Lumières :
Jacques Rouveyrollis. Musique : Jean-Baptiste
Favory. Assistante à la mise en scène : Anne Hérold.
Alister
Ouverture de saison
> à 17h à La Maison du Conte
> à 20h30 au Centre culturel
Poney express
Photo A. Margaine Photo Zazzo
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LES RENCONTRES
Carte blanche à Bernadette Bricout
Entrée libre
Bernadette BRICOUT est
professeur à l’Université
Paris Diderot – Paris 7,
conceptrice des Amphis 21
à Sciences Po. Son ensei-
gnement et ses recherches
se situent à la croisée des
disciplines et des cultures.
Son dernier livre, “La Clé
des contes”, paru aux édi-
tions du Seuil, propose une
lecture stimulante des
grands contes de tradition
orale.
Jacques PRADEL. Homme de
radio et de télévision, il dé-
bute en 1976 à France-Inter
avec une émission “Lorsque
l’enfant paraît” animée en
compagnie de F. Dolto. Après
une période d’animations
d’émissions télévisées il
renoue en 1997 avec la radio
(Europe 1) puis anime en
2002 l’émission d’investiga-
tion “Comprendre” pour la-
quelle il obtient le prix
Roland Dorgelés (catégorie
radio).
Vasken SOLAKIAN, chan-
teur et musicien poly-ins-
trumentiste, s’est produit
dans de nombreux concerts
de musiques ethniques
et populaires, ainsi qu’au
théâtre et dans des créa-
tions de ballet. C’est un
interprète sensible des
grandes traditions poé-
tiques.
Anne PAUPERT, maître de
conférences à l’Université
Paris Diderot – Paris 7, a
étudié les savoirs féminins
dans la culture populaire et
dans des œuvres médié-
vales écrites par des
femmes. Plusieurs de ces
champs de recherche sont
explorés par elle dans l’ou-
vrage collectif dirigé par
Danielle Régnier-Bohler :
“Voix de femmes au Moyen
Âge, savoir, mystique, poé-
sie, amour, sorcellerie, XIIe-
XVesiècle” (Robert Laffont,
coll. “Bouquins”).
LE GRAND DIRE
du merveilleux
17 et 18 octobre
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Vendredi 17 octobre à 20h30
À partir de 8 ans Tarif C
Poids plume
Gigi Bigot, conte. Michèle Buirette, musique
Spectacle résolument intergénérationnel.
C'est pas parce qu'on est petit qu'onn’ a pas de
souci, c'est pas parce qu'on est grand qu'on l'est
au-dedans...
Pour mettre au monde (imaginaire) "Poids plume",
Gigi Bigot a écouté. Des personnes de tous âges et
milieux lui ont raconté leurs soucis d'enfance. La
conteuse s'est laissée "impressionner" et restitue
un miroir où tous les enfants, ceux d'hier avec ceux
d'aujourd'hui, pourront se voir et s'entendre dire...
Écriture et narration : Gigi Bigot. Musique et
composition : Michèle Buirette. Mise en scène :
Martine Dupé. Création lumières : Cécile Le
Bourdonnec. Création son : Bruno Le Masson.
Visuels, conception graphique : Matthieu Desailly.
Représentation scolaire :
vendredi 17 octobre à 14h30
Samedi 18 octobre
à 18h30 Tarif C
Des mots et des
notes
Evelyne Cevin, Abbi Patrix,
le Quatuor Bedrich, Michèle Buirette
Le conte merveilleux est comme une musique.
Il nous entraîne sur des chemins émotionnels
parfois inconnus. Ces conteurs et ces
musiciens passionnés vont lier avec toute la
maîtrise de leur art, les grands contes
merveilleux à la musique pour nous montrer
leur proximité dans leur manière de nous
emporter vers nos mondes intérieurs.
à 21h Tarif B
Henri Gougaud Les
saisons de la vie
Henri Gougaud revient à Chevilly-Larue pour
une nouvelle moisson de contes.
Henri Gougaud est l’un de ces magiciens rares
de la parole d’où peut naître par la puissance
de ses histoires, un autre regard, une autre
pensée.
“Les Saisons de la vie”, où il nous parlera de
naissance, d’enfance, de premiers émois,
d’amours, de mariages, de vieillesse, d’hiver
et de nouveau printemps sur le mode plaisant,
ému et sensuel, léger souvent, profond
parfois.
LES SPECTACLES
Il est des artistes qui portent haut la parole du conte, qui trans-
mettent toute la puissance de ce verbe essentiel et lorsque, par
tout l’art du conteur, montent des sensations nouvelles, des vi-
brations profondes, des émotions douces ou brutales, une sorte
d’enchantement nous envahit. Le conte merveilleux est l’une
des littératures orales les plus mystérieuses, les plus capti-
vantes, les plus passionnantes. Le conte merveilleux est tout
simplement une grande littérature.
de 16h30 à 18h
Voyage au cœur du merveilleux
Jacques Pradel et Henri Gougaud
Jacques Pradel est un journaliste aventureux. Son goût de l’aventure l’a rendu attentif aux
destins singuliers et aux rencontres qui ont changé nos vies. Il l’a conduit aussi à explorer aux
frontières du visible, le merveilleux réel. Avec son ami, Henri Gougaud, ils sont souvent partis
ensemble, à la radio ou en public, sur des chemins d’histoires insolites. Avec cette complicité
qui les unit ils interrogeront leur goût immodéré et curieux pour le merveilleux.
Photo V. Berton Photo I. Jouvante
Henri Gougaud
Le Quatuor Bedrich
Gigi Bigot et Michèle Buirette
Samedi 18 octobre
de 14h à 15h15
Pouvoirs de femme, secrets de femmes :
le quotidien merveilleux
Bernadette Bricout accueille Anne Paupert
Dans les “Évangiles des quenouilles” publiés en 1480, six femmes au verbe haut se
réunissent à la veillée pour échanger sur les remèdes, les recettes, les secrets
qu’elles détiennent, sur les relations qu’elles ont avec leur corps, avec les hommes,
avec le temps et avec l’univers. De cette trame faite de coutumes et de croyances
séculaires notre quotidien est peut-être aujourd’hui encore invisiblement tissé.
de 15h30 à 16h15
Le chant du monde
Bernadette Bricout accueille Vasken Solakian
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© DR
Mon cadavre sera piégé
Inventaire 68
9
Vendredi 14 novembre à 20h30
Théâtre tout public À partir de 8 ans Tarif C
Grandir
Création et mise en scène, Florence Lavaud.
Chantier-Théâtre.
Molière 2006 pour son précédent spectacle.
Florence Lavaud crée ici un univers poétique de
paroles et de transmission à travers le regard de
femmes de cultures différentes. Elles sont
africaines, québécoises, brésiliennes, françaises…
elles jettent des mots sur le papier… Grandir pour
faire grandir… Florence Lavaud a invité ces auteures
à réfléchir sur l’attente, les attentes, le temps, le
regard de l’autre, la découverte de soi mais aussi sur
ce que c’est qu’être mère, être femme…
Trois générations de femmes qui puisent dans leur
enfance, qui jouent à comme “quand elles étaient
petites” pour mieux dire la vérité qui échappent aux
grands.
Les comédiennes : Elisabeth Fouquet, Maria
Ducceschi, Sandrine Nobileau. Violoniste : Anne-
Sophie Pommier Dupré. Musique : Chritian Paboeuf.
Costumes : Hervé Poeydomenge. Assistant :
Laurent Arnaud.
Les auteures : Nancy Huston, Dominick Parenteau
Leboeuf, Frédérique-Sempé Lemon, Dieynaba
Gueye, Karen Acioly, Nathalie Papin, Dominique
Paquet, Nassira Belloula.
Représentation scolaire :
vendredi 14 novembre à 14h30
Vendredi 21 novembre à 20h30
Théâtre / Humour Tarif B
Mon cadavre
sera piégé
Textes : Pierre Desproges. Jeu : Emmanuel Matte.
Mise en scène : Julia Vidit.
L’année 2008 est l’année du vingtième anniversaire
de la disparition de Pierre Desproges. Ce sera un
immense plaisir que le redécouvrir ainsi relu et
interprété.
C’est à l’aube des années 70 que cet affreux zozo fait
irruption sur les écrans noirs et blancs de vos
mornes après-midi dominicaux en rivalisant de
férocité joviale avec un Le Luron, déjà au faîte de sa
gloire. Son immense talent va rapidement le hisser
au firmanent de ces agitateurs qu’on appelle
amuseurs. Depuis une cage de verre, cabine
téléphonique sans téléphone, Emmanuelle Matte
est parfait dans ce rôle délicat de donner, juste, sans
imiter, chair aux mots, de transmettre la parole
caustique de Desproges. Bien accompagné par Julia
Vidit, il nous livre quelques morceaux d’anthologie
de Desproges, formidable Alceste des temps
modernes. Drôle, iconoclaste et impertinent.
Textes : Pierre Desproges. Montage : Julia Vidit,
Emmanuel Matte. Lumières : Kélig Le bars.
Scénographie : Mahi Grant. Costume : Fanny
Brouste.
8
Vendredi 7 novembre à 20h30
Théâtre musical • Tarif A
L’araignée de
l’éternel
d’après des textes de Claude Nougaro
Nougaro, poète et musicien, musicien et poète :
un forgeron des mots.
Un jour, en l’écoutant dans «La ville», Christophe
Rauck, metteur en scène, eut une révélation :
Cette chanson, c’est du théâtre. Tout y est, le
décor, le personnage, et même une histoire. Et
surtout une ambiance, un arrière-plan de
mélancolie.
Parti en quête de “son” Nougaro, il s’est plongé
dans l’ensemble de son œuvre.
Sur scène, il y a le théâtre, et il est musical,
interprété par d’excellents comédiens - chanteurs
Cécile Garcia-Fogel et Philippe Bérodot.
Une femme, un homme car ce sont toujours des
histoires et des rêves d’amour que raconte
Nougaro.
La musique est là, certes présente, mais en
retrait des mots. C’est avec discrétion qu’elle les
accompagne, comme une sensation du passé.
Les paroles racontent l’homme. Un homme à
découvrir derrière Nougaro-le-chanteur.
Colette Godard
Quand on pense à Nougaro, on ne peut
s’empêcher d’entendre cette voix et cet accent qui
à leur manière font trembler les mots et vibrer ses
chansons avec l’orchestre de jazz derrière. Moi
j’essaie de montrer que souvent le son, la
musique, l’énergie de cet artiste nous font passer
à côté de la beauté et de la sensibilité de ses
textes.
Christophe Rauck
Mise en scène : Christophe Rauck. Assistante à la
mise en scène : Leslie Six. Décor et costumes :
Aurélie Thomas. Lumière : Julien Boizard.
Chorégraphie : Caroline Marcadé. Vidéo : Thomas
Rathier Mehdi Toutain-Lopez. Répétitrice : Chl
Cailleton. Avec : Philippe Bérodot, Cécile Garcia-
Fogel. Guitare : Anthony Winzenrieth.
Grandir
Vendredi 24 octobre à 20h30
Samedi 25 octobre à 18h
Conte Récit Tarif B
Inventaire 68,
un pa
dans l’histoire
De et par Nicolas Bonneau
Après “Sortie d’usine” présenté la saison dernière,
Nicolas Bonneau questionne 68, pour faire résonner
2008. Un spectacle en forme d’expérience, d’expéri-
mentation. La Maison du Conte transformé pour l’oc-
casion en cabaret politique, un écran est posé, un
drap comme à la va-vite, comme dans l’urgence de
témoigner, comme dans la clandestinité d’une parole
qui veut remuer, faire changer la société… un homme
vient, il raconte, la petite, la grande histoire à partir
de collectages… Que sont-ils devenus ceux de 68 ?
Qu’en reste-til aujourd’hui, dans un contexte où 68
est montré du doigt et où la révolution conservatrice
s’impose ?
Collaboration artistique : Anne Marcel. Lumières et
vidéo : David Mastretta. Montage sonore : Géry Courty.
E. Matte
Photo Java vérité
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