Le cercle Turgot Le CESE face au Nouveau Monde et ses disruptions

Fonds monétaire international
Le retour à une croissance
- p.8
Les entrepreneurs sociaux
- p.10
Le Conseil économique, social et
environnemental est la troisième
as se mbl é e du p a y s . C o nst i tu é
d’organisations de la soc civile, il
se conçoit comme une version représentative,
en miniature, de la France. Les missions
quil assume connaissent de vrais succès
auprès des pouvoirs publics, mais pas
systématiquement, au grand dam de son
président, Patrick Bernasconi. Malgré la
pertinence et la finesse des études menées,
les avis du CESE nentrnent pas toujours,
après leur divulgation, une réaction de
l’exécutif ou du gislatif. L’institution souffre
de son manque de notoriété. Pourtant, elle
traite rapidement et sereinement des sujets
qui intéressent la société qui, parfois, les érige
spontanément en pétition. Patrick Bernasconi
souhaite donc accroître l’influence du CESE
et augmenter son rayonnement. Le modèle
français sert, du reste, hors nos frontières,
d’exemple pour nombre de pays qui entendent
mettre en place une assemblée similaire.
Jean-Paul Delevoye a présidé le CESE de
2010 à 2015. Il connaît donc parfaitement les
capacités d’analyse de la structure et on peut
imaginer qu’il prête, encore aujourd’hui, une
oreille attentive aux avis quelle rend. Sans
doute saura-t-il les faire apprécier au président
de la République nouvellement élu, dont il
semble proche, puisqu’il préside, pour son
parti politique fraîchement créé, la commission
dinvestiture aux élections législatives
imminentes.
Parmi les derniers thèmes traités par le Conseil
économique, social et environnemental, on
relève, notamment : le revenu minimal social
garanti, la qualité de lhabitat, les violences
faites aux femmes dans les Outre-mer,
etc. Nous avons choisi de nous intéresser
dans cette édition à l’avis du CESE rendu
le 15 mars dernier relatif au financement du
développement des PME/TPE. La section de
l’économie et des finances du palais d’na
y dresse d’abord un état des lieux des us et
coutumes des dirigeants d’entreprise, de leur
interface avec les banques et de l’impact des
organismes nationaux ou supranationaux. Elle
propose ensuite d’améliorer l’efficaci du
sysme dans le sens du bien commun, en
suivant 23 préconisations.
C2M
Journal habili pour les départements de Paris, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine,
Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d’OiseParution : mercredi et samedi
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Le cercle Turgot
Le CESE face au Nouveau Monde
et ses disruptions
Samedi 13 ma i 2017 numéro 38
Journal Officiel d’Annonces Légales, d’Informations Générales, Juridiques, Judiciaires et Techniques depuis 1898
© JSS
4 Journal Spécial des Sociétés - Samedi 13 mai 2017 – numéro 38
Société
Les PME/TPE constituent un levier
important de création demplois.
Réparties sur notre territoire, plus de
2,5 millions dentreprises présentent
une grande diversité : de lartisan sans
salarié jusquà la PME industrielle de
plus de 200 salariés en passant par les
professions libérales (des avocats aux
infirmières…), les TPE de quelques salariés
ou des structures de lÉconomie sociale
et solidaire (ESS). Lavis, statistiquement
documenté, sintéresse à lensemble de
leurs financements et se centre sur laspect
principal, le couple banques/PME-TPE. Il
considère également les enjeux nouveaux,
li é s à l a r év o l u ti o n in f o r m at i on ne l l e
e t n u m é r i q u e . L e s p r é co n i s at i o n s
v i s e n t à d é v e l o p p e r l e s P M E / T P E ,
dont linvestissement tarde à repartir, et à
appuyer leur transformation numérique et
écologique.
L’avis a été soumis au vote de lassembe
plénre du Conseil économique, social et
environnemental le 15 mars 2017, et adopté
à 127 voix pour, 20 contre et 24 abstentions.
I. ENRICHIR LINFORMATION PUBLIQUE ET TERRITORIALE
SUR LES CRÉDITS ACCORS AUX PME/TPE
M a lgré u ne c r oiss an ce d e lo ffre d e
crédits ba nc a ires au x e ntreprises e t
les améliorations fortes depuis le pic
de difficultés lié à la crise financière
d e 2 0 0 8 , l e c r é d i t a u x P M E / T P E
demeure relativement trop orienté vers
linvestissement immobilier. Des difficultés
persistent pour les prises de garantie,
les cré dits de trésoreri e aux TPE, le
fi n a n cem en t d u be so in en fo nd s d e
roulement (BFR) et celui des dépenses
immatérielles (formation, recherche),
notamment pour répondre aux exigences
de la r é v o lu t io n i nf o r m a t io nn e l l e e t
numérique.
Pour le CESE, une meilleure information
sur les activités des banques en faveur
des PME/TPE est nécessaire et devrait
pouvoir ê tre mise e n rap port avec le
reste de leurs activités. La connaissance
des opérations de crédit entre banque
et entreprise permettrait aux pouvoirs
publics une analyse économique régionale.
Cette dernière autoriserait une réflexion
sur limpact des investissements quant
à la question de l’emploi et sur la valeur
ajoutée de lentreprise dans un territoire
(cf. proposition 11). Ceci pourrait être
organisé par les CESER, avec une synthèse
nationale par le CESE.
II. ALIORER LA RELATION DU DIRIGEANT
DE PME/TPE AVEC LES BANQUES ET INCITER
À UNE AUTRE SÉLECTIVITÉ DU CDIT
Selon le CESE, il importe dinfluencer
lattitude des banques. Il conviendrait de
favoriser leurs actions qui vont dans le sens
du développement des PME/TPE. Pour
aider ce processus, lAssemblée estime
que lÉtat pourrait octroyer des sommes
diées scifiquement aux investissements
générateurs demploi et am éliorant la
productivité (cf. proposition 15).
Ces fonds régionaux viendraient bonifier ou
garantir des prêts bancaires à l’investissement
matériel et immatériel selon des critères
précis. La bonification du pt, comme de la
garantie, devrait tenir compte des projections
présentées par lentreprise en termes de
développement, d’emploi ou de valeur ajoutée.
Avec un taux du marché autour de 2 %,
un montant de 5 à 10 Mds permettrait de
bonifier et de garantir autour de 50 à 100 Mds€
d’investissement matériel et immatériel par an
pour des prêts d’une durée moyenne de 5 ans.
La dotation de ces fonds régionaux pourrait se
faire par un Fonds national, géré par Bpifrance
avec les organisations professionnelles
patronales et de salariés.
Conseil économique, social et environnemental
Les PME/TPE et le financement
de leur développement pour lemploi et lefficacité
Palais d’Iéna, 15 mars 2017
Le CESE a rendu un avis sur les finances des entreprises. Il s’intéresse en particulier aux relations des sociétés avec les organismes de
cdit, à la formation des dirigeants, à l’information publique gionale. Ce travail de la section de l’économie et des finances présidée
par Hélène Fauvel, remis par le rapporteur, Fdéric Boccara, émet 23 recommandations.
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8 Journal Spécial des Sociétés - Samedi 13 mai 2017 – numéro 38
International
C
ette annonce inattendue marque
un changement de ton en ce qui
concerne la sanéconomique
mondiale. Pour la première fois
depuis ces deux dernières années, le FMI
entrevoit une accalmie avec un bémol
pour les États exportateurs de produits de
base grâce à une amélioration notable,
bien que modeste, des perspective s
mondiales. Amorcée à l’été 2016, l’embellie
prévisionnelle de lexpansion économique
mondiale est confirmée par lorganisme
international qui annonce une croissance
à hauteur de 3,5 % pour lannée 2017,
contrairement aux 3,4 % annoncés en
début dannée. La reprise dans l’industrie
manufacturière et le commerce n’y est pas
indifférente.
Avec 1,7 % de croissance, la zone euro
voit ainsi ses prévisions reconsidérées. Et
la France n’est pas en reste avec 1,4 %,
bien que les résultats de son activité
économique ne parviennent pas à atteindre
la moyenne. Plusieurs facteurs contribuent
à cette prévision de reprise : une monnaie
européenne à faible taux, une croissance
américaine qui se porte bien et une politique
motaire arrangeante de la part de la BCE
avec les États européens.
Au Royaume-U ni, malgré le scénario
catastrophique annoncé au lendemain
du vote pour le Brexit, on observe une
résist ance de lé conomie bri tann ique
avec une possible progression de 2 %
contrairement au 1,1 % prévu en octobre
2016. Cependant, la partie n’est pas gagnée
pour la situation économique du Royaume-
Uni qui devrait ressentir les premiers effets
négatifs de sa scission avec lUE dès
l’année prochaine. Le choix opéré par la
Première ministre, Theresa May, davancer
les élections gislatives devrait noircir un
peu plus le tableau, puisquil apportera son
lot d« incertitudes », ce qui « en géral
(...) n’est jamais une bonne chose » comme
l’indique Maurice Obstfeld, chef économiste
du FMI. La sortie effective du marché
commun européen devrait faire plonger le
taux à seulement 1,5 %.
Contrairement à ce qui a é craint, l’arrivée
de Donald Trump dans le Bureau ovale na,
jusqu’à présent, pas fait sombrer l’économie
du partenaire outre-Atlantique de lUnion
européenne. Bien au contraire, après un
certain assouplissement, le plan de relance
préparé par léquipe du 45e président
combiné à la confiance renouée avec les
entreprises, a boosté lactivité économique
du pays qui revoit à la hausse sa croissance
prévisionnelle avec 2,3 % pour lannée
2017 et de 2,5 % pour 2018.
Quant aux pays émergents dont le Brésil,
qui bénéficierait d’une croissance de 1,7 %
en 2018 , ils devraient connaître une
riode plus agréable gce à la croissance
chinoise qui reste forte (6,2 % en 2018 contre
6,6 % en 2017) et à la valeur des produits de
base revue à la hausse.
L e t a b l e a u n e s t p a s a u s s i r o s e
po ur l Am é r iq u e du S u d e t l A fr iq ue
subsaharienne. Confrontés à une perte
de revenus conséquente due à la chute
du cours des matières premières, aux
conditions météorologiques défavorables et
aux instabilités politiques, ils s’exposent très
certainement à une riode de « famine de
masse ».
UN SYSME ÉCONOMIQUE SUR LE DÉCLIN ?
Néanmoins, ce progrès quasi général
nest pas sans failles. En effet, bien que
porté pour le moment par un nouvel élan
économique, loptimisme de linstitution
internationale ne peut ignorer la conjoncture
mondiale et les risques quelle représente.
C e t t e a m é l i o r a t i o n n e p e u t d o n c
sentendre quà court terme. Les risques
de dégradation persistent. En effet, la
croissance du produit intérieur brut est
sur le fil du rasoir. Elle aura maille à
partir avec le regain de protectionnisme
constaté dans nos contrées occidentales.
C e d e r n i e r p ou r r a i t , p a r a i l l e u r s ,
occasi onner no mb re de fr ac ture s au
sein du marché économique mondial
déjà fragilisé par la crise de 2008 qui a
creu un peu plus le fossé des inégalités
en « sapant les relations commerciales
internationales et, plus généralement, la
coopération multilatérale ». À loccasion
d’une conférence de presse à Washington,
Monsieur Obstfeld na dailleurs pas hésité à
soulever la question pour le moins épineuse
de la durabilité de cet élan sur le moyen
et le long terme. Il en a conclu, pour le
moment, que ce point « reste en suspens ».
Fonds monétaire international
Le retour à une croissance dynamique ?
Dans un cent rapport semestriel en date du 18 avril 2017, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions
quant à la croissance économique pour l’année en cours. Lorganisme met cependant en garde contre une éventuelle
« guerre
commerciale »
à venir, en raison de la montée inquiétante du protectionnisme au sein de l’Occident.
D.R.
10 Journal Spécial des Sociétés - Samedi 13 mai 2017 – numéro 38
Entreprise
« Lentrepreneuriat social se porte bien et
cest une bonne nouvelle ! Les initiatives
innovantes so nt plus nom breuses et
cela s e ressent dans la qualité de s
projets déposés sur la plateforme de
La Fabrique Aviva ou encore dans les
structures que nous accompagnons
à tra ve rs n o tr e fo n d s Avi va Imp ac t
Investing France. Cependant, ce moral est
intrinsèquement dépendant de la capaci
des entrepreneurs sociaux de pouvoir
financer leur projet. Cest pourquoi nous
avons un rôle à jouer, en tant quassureur
de référence des TPE et PME, dans le
financement de léconomie en général et
de léconomie sociale en particulier »,
a commenté Patrick Dixneuf, directeur
Général dAviva France.
« Les entrepreneurs sociaux, en ce quils
sont avant tout des entrepreneurs, sont
natur ellement s ouci eux d e la baisse
des financements publics initiée il y a
quelques mois déjà. Pour autant, si leur
optimisme si caractéristique nest pas
entamé, cest quils ont la particularité
davoir toujours cherché à compenser
tout ou partie des aides détat : via des
collectes auprès de particuliers et de
fondations dentreprises par exemple,
ou encore en intégrant des écosystèmes
comme l e nôtre, qui le s pouss ent à
innover dans leurs modèles économiques,
de sorte à les rendre plus rapidement
performants. Le secteur a donc raison de
ne pas sinquiéter de son avenir, et ses
acteurs auraient tort de ne pas garder
ce moral qui a si grandement contrib à
leur succès », a quant à lui expliqué Bruno
Humbert, président de La Ruche.
QUI SONT LES ENTREPRENEURS SOCIAUX
EN FRANCE ?
Les résultats de ce baromètre dressent un
premier portrait-robot de l’entrepreneur de
l’économie sociale et solidaire en France.
Celui-ci est le plus souvent un homme
(64 %), en région (60 %) et jeune. En effet,
76 % des sondés ont moins de 50 ans, et
1/3 a me moins de 35 ans. Lentrepreneur
social travaille majoritairement dans de
petites structures, comptant moins de
5 collaborateurs (54 %).
Leurs champs daction? Le lien social,
l i n clu s io n & l a c it o y e nne t é ( 29 % ),
lenvironnement, la biodiversité & l’énergie
(27 %), ou encore lemploi, léducation & la
formation (24 %).
LES ENTREPRENEURS SOCIAUX ONT LE MORAL !
L e s e n t r e p r e n eu rs i n t e r r o g és s o nt
optimistes. 78 % dentre eux estiment ainsi
que leur moral est bon, voire très bon
(28 %), quil s’est alioré (53 %) et même
qu’il va s’aliorer (72 %). À l’inverse, il est
à noter que seuls 38 % des entrepreneurs
français sont confiants concernant lavenir
de la s i t u a t i o n é c on omi q ue d e l e u r
entreprise2.
Effectuer une activité qui a du sens pour la
société influe donc positivement sur le moral
des entrepreneurs sociaux. Ils sont d’ailleurs
36 % à laffirmer. Ainsi aujourdhui, plus de
9 entrepreneurs sociaux sur 10 choisiraient
à nouv eau le ntrepre neur iat so cial et
solidaire si c’était à refaire.
Baromètre du moral des entrepreneurs
de l’Économie Sociale et Solidaire
Les entrepreneurs sociaux ont le moral au beau fixe
20 avril 2017
Dans le cadre de la 2
e
saison de La Fabrique Aviva, opération de mécénat destinée à doter des projets entrepreneuriaux utiles et
innovants d’une enveloppe d’un million d’euros, l’assureur Aviva a souhaité en savoir plus sur le profil, le moral et les attentes des
entrepreneurs sociaux en France. À ce titre, Aviva et La Ruche, en partenariat avec le Mouves, INCO et les UP Conférences ont
renouvelé, avec OpinionWay, le Baromètre du moral des entrepreneurs de l’Économie Sociale et Solidaire
1
.
1) Consultation menée auprès d’un échantillon de 194 entrepreneurs sociaux interrogés en ligne du 1
er
au 10 mars 2017 (baromètre complet disponible sur demande). La première édition du
baromètre avait été initiée en 2015 par La Ruche, Orange, le Mouves, avec OpinionWay.
2) Source : Baromètre des Professionnelsalisé par Odoxa pour Aviva en novembre 2016.
D.R.
Journal Spécial des Sociétés - Samedi 13 mai 2017 – numéro 38 13
Île-de-France
Né en 1959, Terry Olson est diplômé
de linstitut d’études politiques de
Paris et titulaire dune maîtrise de
droit public. Il est également lauréat
du Concours général (Histoire).
Il a effectué une première partie de sa vie
professionnelle en qualité d’officier de la
Marine nationale. Reçu en 1981 au concours
du Commissariat de la Marine, il sest
vu confier au terme de sa formation trois
affectations embarquées, comme chef de
service à bord de l’escorteur d’escadre « La
Galissonnière » puis de laviso-escorteur
« Commandant Bourdais » et enfin en tant
que chef de cabinet du commandant de
l’école dapplication des officiers de Marine
et du porte-licopres « Jeanne d’Arc ».
Il a ensuite servi trois ans à la direction
centrale du Commissariat de la Marine. De
1990 à 1993 il a été taché au ministère
des Affaires étrangères en quali de chargé
de mission auprès du directeur des affaires
juridiques.
Il a été nommé auditeur au Conseil dÉtat en
1993, et y a servi tout d’abord en quali de
rapporteur à la section du Contentieux et à
la section des Travaux publics. D’octobre
2000 à vrier 2008 il a exercé les fonctions
de commissaire du gouvernement à la 5e
sous-section de la section du Contentieux.
Il a parallement été chargé des fonctions
de rapporteur de deux études du Conseil
dÉtat, lune portant sur la réforme des
procédures de déclaration d’utilité publique
(1999) et la seconde sur le droit des
activis spatiales (2006).
Promu cons eille r dÉt at en novembre
2007, Terry Olson a exercé au sein du
Conseil d État de mars 2008 à juill et
2012 les fonctions de dégué aux relations
internationales et de rapporteur à la 7e sous-
section.
Le 1er août 2012 il a été nommé conseiller
assesseur à la section du Contentieux. Il a
exercé ces fonctions successivement à la
5e sous-section de 2012 à 2015, puis à la
3e sous-section (devenue 3e chambre) de
2015 à 2017.
Terry Olson a été nommé président de la
cour administrative dappel de Versailles
par décret du président de la République
du 14 avril 2017. Il a pris ces fonctions le
19 avril 2017.
Au t i tre d e s e s acti v i t és e xtér i eur es
bénévoles, Terry Olson est vice-président du
conseil dadministration du musée national
de la Marine, membre du conseil de lordre
du rite maritime et administrateur de la
Société nationale de sauvetage en mer.
Il est également président du comité juridique de
l’Organisation de l’aviation civile internationale
(OACI) dont le siège est à Montréal.
Il est chevalier de la gion d’Honneur et de
l’ordre national du Mérite.
LA COUR ADMINISTRATIVE D’APPEL DE VERSAILLES
AFFAIRES ENREGISTRÉES EN 2016
La cour administrative d’appel a enregistré
3 914 nouvelles requêtes en 2016.
Les trois matières des principaux contentieux
enregistrés sont les suivantes :
le contentieux des étrangers reste le
contentieux le plus important en volume
(44,79 % des entrées) ;
le contentieux fiscal arrive en deuxième
position (25,49 % des entrées), en progression
de 27,66 % ;
le contentieux des fonctionnaires et agents
publics représente 9,2 % des entrées.
AFFAIRES JUGÉES EN 2016
Le nombre daffaires jugées en 2016 sest
élevé à 3 889.
Les 3 principaux types de contentieux :
le contentieux des étrangers : 54,54 % des
décisions rendues ;
le contentieux fiscal : 21,37 % des affaires
jugées ;
le contentieux des fonctionnaires et agents
publics : 6,33 % des affaires jugées.
Le contentieux fiscal est particulièrement
développé à la cour administrative d’appel de
Versailles. Le ressort de la cour comprend en
effet les Hauts-de-Seine, principal département
fraais du point de vue économique, ainsi
que la Seine-Saint-Denis, où les principales
directions de la Direction générale des
finances publiques en charge du contrôle fiscal
ont leur siège.
Par ailleurs, la cour a jugé en 2016 en appel
(sur le fond) les premiers contentieux relatifs à
des arrêtés d’assignation à résidence pris dans
le cadre de l’état d’urgence.
2017-2803
Cour administrative d’appel de Versailles
Terry Olson, nommé à sa présidence
Versailles, 14 avril 2017
Monsieur Terry Olson, conseiller d’État, jusque-là conseiller-assesseur à la section du contentieux, a été nom par cret du 14 avril
2017 psident de la cour administrative d’appel de Versailles. Il a pris ses fonctions le 19 avril 2017. Le ressort territorial de la cour
administrative d’appel de Versailles couvre les tribunaux administratifs de Cergy-Pontoise, de Montreuil et de Versailles.
La cour administrative d’appel
de Versailles en chiffres :
• 38 magistrats
• 41 agents de greffe
• 5 assistants de justice
• 7 chambres qui se répartissent le jugement
des affaires par matières
D.R.
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