dossier de presse

–DOSSIER DE PRESENTATION
Spectacle tout public
Durée : 1h35(version courte)
Assistante à la mise en scène : Emilie Pannetier – Coaching Clémence Carayol
Musique : Kevin Proust et Jm « Duck » Villeval
Chargé de diffusion : Michaël Kitaiévitch, 06 49 72 48 26 – michael.kitaiev[email protected]

Malevil de Robert Merle
Auteur majeur du XXème siècle, Robert Merle a signé un grand nombre de romans (prix
Goncourt 1949 pour Week-end à Zuydcoote) salués aussi bien par la critique que par les lecteurs
(La mort est mon métier, Le propre de l’Homme, Les Hommes protégés, L’île, Malevil, Fortune de
France…).
Publié en 1972 dans un contexte géopolitique complexe, « Malevil » se
présente comme une fable réaliste sur les difficultés rencontrées par les
survivants après un holocauste nucléaire, confrontés aux réalités d’un monde
ravagé par la violence.
Comme beaucoup d’œuvres de la même période, elle fait écho aux angoisses
d’un monde terrifié par l’accumulation inquiétante d’engins de destruction
globale et par la course folle à l’armement à laquelle se livraient les états.
Synopsis de la pièce
Protégé par le surplomb d’une falaise et les épaisses murailles d’un château, un groupe d’amis
survit miraculeusement au souffle dévastateur d’une bombe à Hydrogène.
Forcés de s’accommoder à la réalité dramatique d’un monde ravagé, ils tentent de construire les
outils de leur propre survie avant de se retrouver confrontés à d’autres survivants. Le manque de
ressources et la méfiance amènent les différents groupes à reproduire malgré eux et à petite
échelle, les mêmes mécanismes que ceux qui ont entraîné la destruction du monde, la mort
accidentelle d’un des membres du groupe devenant le prétexte d’une guerre fratricide entre les
survivants. Les espoirs et les rêves de paix s’effondrent peu à peu et la violence s’impose bientôt
comme seule issue à la résolution du conflit, malgré les dissensions au sein d’un groupe qui
semblait au départ solidaire, pacifiste et démocratique.
Dans une réflexion globale sur les choix politiques d’une société, le constat pessimiste s’impose de
lui-même : la démocratie demeure fragile quand la survie est au cœur des débats.
Note d’intention
Le drame se développe lentement et chaque étape apporte sa pierre à l’édifice, à mesure que
l’inéluctable réalité s’impose.
Bien que s’appuyant sur une œuvre de fiction, « Ceux de Malevil » est une fable politique à
vocation réaliste par laquelle nous entendons emporter le public au cœur du propos, en le
plongeant dans les problématiques des survivants. La question clé étant « Que ferions-nous,
confrontés à une situation analogue ? », et en quoi cela peut-il nourrir nos réflexions personnelles
sur l’avenir du genre humain, les dangers de la course à l’armement et notre attachement aux
valeurs démocratiques ?

Ces interrogations ont nourri une vision hyper réaliste des situations posées, par une présentation
crue de la réalité des individus concernés, seul le monde extérieur étant figuré et annoncé de fait
comme la zone de danger. Le monde « d’avant » n’est plus, et seule la réalité du château de
Malevil demeure, symbolisant à la fois le sentiment de sécurité de ceux qui s’y réfugient et leur
peur panique d’un monde extérieur devenu hostile.
Le support musical a été souhaité sobre et plus rythmique que mélodique. Le monde est devenu
silencieux et seuls quelques rires peuvent encore l’égayer. Kevin Proust, qui avait déjà signé la
bande musicale Yiddish de Dreyfus, apporte ici, toute la légèreté de son inspiration. A pas feutrés.
La compagnie des Barriques
La compagnie des Barriques tend avant tout à défendre des créations théâtrales
contemporaines.
« Barricades ! » a été créée en mai 2008 à Paris au Sudden Théâtre, à l’occasion du quarantenaire
de mai 68. Depuis elle a été un des succès du Festival d’Avignon Off 2009 au théâtre de la Poulie
(sélectionnée dans les 10 coups de cœur du club de la presse) ainsi qu’au même festival en 2010
au théâtre du Grand Pavois. Par la suite elle a été jouée à Paris au théâtre du Petit Saint Martin et
au théâtre Mouffetard.
« Ceux de Malevil » est créée en mai 2012, en association avec l’équipe de création ATM, avec un
projet de diffusion à partir de 2013, et s’inscrit dans les objectifs artistiques de la compagnie, pour
un théâtre riche de propositions et de réflexions.
« Partisans » créée à Paris, a été présentée en Avignon 2013 et a rencontré un franc succès avant
de partir en tournée au cours de la saison 2014 et de se présenter au Lucernaire au printemps
2014. Fort de ce succès, la pièce se présente à nouveau cette année en Avignon.
Le metteur en scène
Lecteur passionné de l’œuvre de Robert Merle, et de « Malevil », en
particulier, Jérôme Dalotel est comédien, auteur adaptateur de doublage,
metteur en scène et scénariste. Comme scénariste, il a participé à la
conception de plusieurs courts métrages, ainsi qu’à l’écriture d’une Web
Série, et signe avec « Ceux de Malevil », sa première adaptation pour le
théâtre. En tant que metteur en scène, il a assuré la direction de « La boite
en Coquillage » de Philippe Beheydt, « Médée » de Jean Anouilh, et « Le
roi se meurt » d’Eugène Ionesco. Attaché à un théâtre d’idée hyper réaliste,
il a choisi de porter à la scène cette œuvre sévère et pessimiste posant des
questions fondamentales sur la nature et les limites de la démocratie. Au sein du groupe Malevil, il
assume également en alternance le rôle de Momo.

La distribution
Luc Baboulène – Emmanuel Comte
Venu de la comédie musicale, il suit
une formation chez Fact puis aux
ateliers du Sudden. Il enchaîne
plusieurs projets avant d’entamer une
vaste carrière qui l’amène à jouer dans plus d’une
trentaine de pièces, dont : Macbeth, Le médecin
volant, L'école des maris, l’Avare, l’Ile des
esclaves, A l'abordage d'Emmanuel Ducluzeau,
Antigone de Jean Cocteau. Le Roi Lear de W.
Shakespeare ou Les Fâcheux de Molière. Il co-
scénarise également plusieurs courts métrages au
sein du Collectif Jet d’Hallu.
Jean-Hugues Courtassol – Meyssonier
Premier prix du conservatoire d’art
dramatique de Nice, il travaille
actuellement sur Partisans sous la
direction de F. Bourcier. Formé à la
comédie musicale il alterne une carrière de
chanteur et de comédien dans Monte Cristo,
L'importance d'être constant, Andromaque,
Barricades !, L'éveil du printemps, Britannicus, Les
Femmes Savantes, Les Caprices de Marianne,
L'histoire du soldat à l’Opéra de Nice et en anglais
dans Camino Real.
Christophe Samocki – Peyssou
Après avoir suivi différentes formations
(Cours Florent, Atelier Blanche Salant), il
a joué notamment au théâtre dans des
univers variés dont : Je suis Ophélie
d’après Hamlet de William Shakespeare et Hamlet-
Machine de Heiner Muller, L’amour de Phèdre de
Sarah Kane et Le médecin volant de Molière. Il
intègre l’équipe de Ceux de Malevil en 2014.
Maxime Tébéka – Momo
Diplômé de L’école supérieure du
spectacle et du Cours Simon, Maxime
dispose d’une solide formation à la
scène. Il est également co-auteur d’un
spectacle à sketchs : Poussière et Mélancolie
présenté au Splendid. Coréalisateur et comédien, il
a travaillé sur de nombreux courts métrages, ainsi
que sur deux séries Ex.com et Stagiaires.
Lucie Jousse – Miette (alt.)
Lucie commence adolescente dans Peer
Gynt mis en scène par S. Braunschweig
et elle apparaît ensuite dans Aux larmes
citoyen, Le songe d'une nuit d'été,
Cymbeline, Les joyeuses commères de
Windsor, et également dans Andromaque,
Barricades ! et 1984. Elle a par ailleurs tourné dans
différents téléfilms : Une maison dans la tempête,
L’année des grandes filles par Jacques Renard et
dans de nombreux courts métrages.
Chloé Démurger – Catie
Entrée au Sudden Théâtre en 2004. elle
a tourné dans La loge, jouée dans
D’âmes en lames, spectacle d’escrime
et de théâtre puis dans On purge bébé
et participe au sein de la compagnie du Flocon
qu’elle a créée, à la présentation d’un spectacle de
Commedia Dell’ Arte, ainsi qu’à des spectacles pour
enfants dont Elephantola, et alors ? qu’elle co-
écrit.
Jean-Baptiste Rousseau – Jacquet
Formé au Cours Simon, et suivant en
parallèle un Master 2 de Psychologie
Clinique à Paris 7, il a joué notamment
dans Dreyfus (rôle titre) de Jean Claude
Grumberg et dans plusieurs courts métrages, avant
d’intégrer l’équipe de Ceux de Malevil.
Kevin Proust – Colin
Après des études au collège et lycée Les
francs-bourgeois et quatre ans de
formation théâtrale dans la compagnie
Les sales gosses, il entre à l'université
Paris 7 en psychologie clinique. C'est au cours de
ses études qu’il rencontre le théâtre. Après le
succès de Dreyfus de Jean Claude Grumberg, il
poursuit son itinéraire en intégrant l’équipe de
Ceux de Malevil, tout en poursuivant un doctorat.
Nathalie Moreau – La Menou
Formée aux Ateliers du Sudden, elle
multiplie les rôles et joue dans L’éveil
du printemps, L’importance d’être
constant, Le tartuffe, Roméo & Juliette
de W. Shakespeare, Les caprices de
Cupidon, Central Park West et tourne dans des
courts métrages. Elle assiste également François
Bourcier dans les mises en scènes de Barricades !,
Sacco et Vanzetti puis Femmes passées sous
silence.
Juliette Naiditch – Miette (Alt.)
Juliette commence sa carrière
professionnelle dès l’enfance et suit
différentes formations dont Ange
Magnetic Théâtre. Elle y aborde la
tragédie (Phèdre, Britannicus), le cinéma (Cris et
chuchotements), et le mime (Le songe d’une nuit
d’été). Elle joue également dans Dreyfus et
différents courts métrages. Parallèlement, elle
obtient une maîtrise de cinéma et crée la
compagnie Les Paréidolies, qui porte sa première
pièce : Où vont les pas perdus.
Philippe Pierrard – Fulbert de Naud
Comédien depuis ses 18 ans, il obtient
le prix du Festival de Suresnes dans
Architruc et le prix Hélianthe d’or du
festival de Coulanges, pour Le chant du
cygne. Il complète sa formation au Laboratoire de
l’Acteur sous la direction d’Hélène Cheruy-Zidi. Il
joue notamment dans La jeune fille et la mort et
Le chemin des dames. A la télévision, il joue dans
Ils ont tué Jaurès et au cinéma il tourne dans
Crédit pour tous de Jean Pierre Mocky et Dom
Emingway de Richard Shepard avec Jude Law.