1
LE PLEIN EMPLOI REVIENDRA-T-IL ?
ou
Pour une autre répartition des richesses avec un plein emploi total et durable
Résumé
Ce texte de synthèse avance que la résorption du chômage et des déficits budgétaires ne peut
s'effectuer en totalité que par l'abolition progressive du capitalisme dont la dynamique interne
génère et stabilise ces désordres. De surcroît, en proposant une alternative, il fait office d'une
base fondatrice d’un système économique hypothétiquement viable qui saurait succéder à celui
que nous connaissons et qui pourrait facilement prendre naissance en France. Ce nouveau
système économique pourrait être testé chez nous sans grand risque, si une volonté politique
pouvait y accorder un certain crédit, devenir un modèle structurant, innovant et bienfaiteur.
Quelques concepts clés fondamentaux sont ci-après singulièrement précisés pour suivre la
trace d'une pensée dans un contexte contemporain dynamique.
Mots clés
Capitalisme, chômage, économie, entrepreneuriat, Etat, Homme, innovation organisationnelle,
plein emploi, société, Terre.
Abstract
Will full time work come back ?
or
For a different wealth's distribution with a complete and lasting full time work
This summary mentions that unemployment's reduction and budget deficits can only happen in
totality with capitalism's progressive abolition, which internal's dynamic creates and stabilizes
disorders. Also, proposing this possible alternative, it shows the foundation's basis of the only
economically system hypothetically livable, which could succeed to this political system, and
which could easily be born in France. This new system could be tested at home without much
risk, if a political force could give it credit, let it become a structural model, innovative and
benefactor. A few key and fundamental concepts are given below in order to follow the
thought's print in a dynamic contemporary context.
Key words
Capitalism, Unemployment, economy, Entrepreneurship, State, Humanity, Organizational
innovation, full time work, society, Earth.
Philippe TONOLO - [email protected] - 9 mars 2011
2
Voir autrement !
« Ce n'est pas en cherchant à améliorer
la bougie que l'on a inventé l'ampoule
électrique. »
Edouard BREZIN,
ancien Président de l'Académie des sciences.
Je suis l'un des nombreux signataires du Manifeste d'économistes atterrés. C'est cependant en
faisant valoir prioritairement l'acte fondateur de ma citoyenneté, la construction de ma propre
pensée politique, et en tant qu'entrepreneur dans l'âme que j'écris. Je me propose de venir
verser au débat de notre courant d'économistes atterrés une façon originale d'aborder nos
problématiques économiques puisque l'appel lancé par ce manifeste en est l'inducteur. Il est
vrai que : « Les économistes doivent assumer leurs responsabilités.» D'autant que : « A
l'instar de celles qui l'ont précédée, cette grande crise exige une refondation de la pensée
économique. » Certes, il faut « faire progresser l'idée selon laquelle la science économique doit
éclairer la pluralité des choix possibles (...)
1
. » C'est dans cet esprit que j'agis.
Il va de soi aujourd'hui que les difficultés collectives auxquelles nous nous trouvons confrontés,
pour assurer tant soi peu notre bien-être, sont à une échelle planétaire - nombreuses,
variées dans leur contenu, complexes et systémiques. En France, nous pourrions convenir que
le chômage et les déficits budgétaires, en s'installant durablement, fassent partie de nos
préoccupations majeures. C'est à la résolution de cette problématique prise dans un ensemble
que ce texte veut apporter une réflexion dans une direction inédite et proposer une perspective
autre que subir les épreuves en pansant nos maux au fur et mesure de leur apparition.
Que l'on soit "atterrés" ou "indignés
2
" d'accord ! Il n'est cependant pas suffisant d'être ani
de bonnes intentions, encore faut-il avoir des idées pragmatiques. J'espère inviter amicalement
ici tous les atterrés autant que les indignés à se pencher sur ce qui suit. Une métaphore
3
en
guise d'introduction permet d'illustrer ma prise de conscience qui consiste à regarder la
situation sous un angle singulier.
Ainsi, pour entrer d'emblée dans le vif du sujet, imaginons que le système économique que
nous avons appelé le capitalisme soit un bateau. Pour moi, comme pour quelques uns d'entre-
nous, ce bateau dans lequel nous sommes installés prend l'eau, tout du moins à l'avant, dans
les sociétés occidentales les plus développées.
Mais sommes-nous suffisamment conscients que c'est précisément l'ensemble de notre modèle
(du bateau) qui est la cause de nos problématiques sociales ? Ce modèle primitif, datant tout
de même de quelques siècles et qui pourtant commence tout juste à se mondialiser, apparaît
malgré tout bien érodé lorsqu'on le regarde à la lumière d'une conscience humanisée. Son
appellation se noie dans tout un ensemble de concepts, parfois obscurs même pour les plus
initiés d'entre-nous. Alors que nous vivons quasiment tous à ses dépens, qui sait vraiment ce
que le concept de capitalisme renferme ? Quel est l'aspect dominant qui le fonde et le
caractérise ? Comment le définir dans son expression la plus éclairante et la plus synthétique ?
La critique du capitalisme a déjà noirci suffisamment de papier pour que mon ambition soit ici
de la dépasser et de présenter un système qui lui serait en tous points supérieur.
Notre histoire en est route vers un troisième millénaire et ce vieux rafiot a déjà fait bien du
chemin, sans doute pourrions-nous grâce à un effort d'imagination créative nous offrir une
1
- Manifeste d'économistes atterrés, 2010, EDITIONS LES LIENS QUI LIBERENT, p 8 et 10.
2
- HESSEL Stéphane, 2010 - Indignez-vous ! INDIGENE EDITIONS.
3
- Les métaphores ne sont pas des figures de style ou une tentative de rendre un discours poétique, elles nous aident à mieux
comprendre laalité. « Certaines recherches en neuroscience, en psychologie cognitive et en linguistique montrent que les
métaphores ne sont pas seulement des mots ou des images pouvant aider à crire un concept qui existe déjà dans les esprits. Au
contraire, le lien métaphorique est le moyen par lequel le cerveau humain parvient à comprendre ce qui est abstrait. (...) Elles sont
comme un sens supplémentaire, au même titre que la vue ou l'ouïe, et une grande part de ce que nous considérons comme
appartenant à la réalité ne peut être perçue et expérimentée qu'à travers elles. (...) L'expansivité de nos métaphores définit
l'expansivité de notre réalité. » - PRIMACK Joël, ABRAMS Nancy, 2008 - Destin cosmique. ROBERT LAFFONT, p. 259.
3
arche afin de poursuivre notre voyage ? La condition première serait de visualiser le plan
architectural de ce qui pourrait la constituer : tant que l'on ne voit pas ce qu'il peut y avoir
pour succéder à l'existant, il nous est impossible de nous extraire de cette réalité. Le hasard
n'est certainement pas à lui seul le producteur de notre monde et sans une cause déterminée
rien de conscient ne se crée. En face d'un vide IMOTHEP ne pouvait que visualiser
mentalement un processus de construction ; les pyramides sont bien des constructions
originales sensées, œuvres d'un créateur, et non le fruit d'un entassement pierreux aléatoire.
Nos tacticiens politiques qui ont en charge de gouverner et de maintenir le bateau à flots se
contentent de se disputer au jour le jour le propos sur la meilleure façon d'écoper. Car il faut
écoper de plus en plus vite et de plus en plus fort. De fait, cette tactique exclut la stratégie du
temps long de la réflexion car écoper demande de la méthode et l'élaboration du choix de
celle-ci occupe une grande part de la mobilisation de tous les acteurs. Aucune idée d'une
certaine profondeur ne peut émerger d’une idéologie contraignant à l'urgence de l'action
4
.
Dans cette optique, le constat que le navire se perce de toute part n'inspire logiquement pas
mieux comme solution que de reboucher les brèches pour tenter de sauver quelques occupants
de la noyade alors qu'il restera toujours des sacrifiés en nombre.
Comment ce vieux rafiot qui pique du nez ne finirait-il pas par se retrouver mécaniquement au
fond de l'eau ? Fissuré et dans cette position instable, il semblerait que ce ne soit qu'une
question de temps. Si les conditions de navigation - sur lesquelles nous avons une influence
sans jamais en avoir la maîtrise - sont favorables, que les gouvernants en arrivent à utiliser
des tactiques pour écoper convenablement et qu’ils parviennent à réparer les brèches au fur et
à mesure de leur apparition, ce bateau peut encore nous faire faire un tout petit bout de
chemin. Si la tempête arrive, nous irons manifestement plus vite au fond de l'eau.
Dit autrement : nous continuons de rapiécer nos haillons au lieu de changer de vêtements.
La construction d'une arche de Noé pourrait constituer une solution : un édifice économique et
social rebâti à neuf avec des matériaux au design contemporain. Un basculement vers de
meilleures opportunités, au fur et à mesure de la conscientisation de chacun, une fois un
nouveau projet établi. Ce sont nos capacités créatrices qui seules peuvent nous permettre de
concevoir une nouvelle embarcation
5
. Reste à théoriser le cadre conceptuel de l'édifice et à
attendre patiemment que l'idée fasse son chemin. Comme le recensait le physicien Albert
ENSTEIN : « Les nouvelles théories ne s'imposent pas parce qu'elles réussissent à convaincre
les savants, mais parce que ceux qui défendent les anciennes théories finissent par mourir. »
Respectant le choix des résistants conservateurs de mourir engloutis avec leur vieux bateau, il
faut espérer que les tenants de l'ordre établi laissent une porte ouverte aux pionniers pour
construire une embarcation nouvelle. Nous pourrions alors créer une passerelle qui se déploie
du navire vers l'arche presque inconsciemment car la plupart d'entre-nous suivent un
mouvement sans se poser de question.
Eliminer la souffrance de certains face à une économie qui peine à adopter le bon braquet pour
évoluer dans l'aisance reste un point noir à supprimer ; chacun pourrait avoir le choix entre
l'ancien ou le nouveau modèle amenés à fonctionner en parallèle et en compétition. L'espace
de l'arche est immense, tout le monde pourrait y avoir sa place et il n'y aurait plus de laissés
pour compte. Notre intérêt serait de commencer à construire le nouvel édifice dès à présent
mais c'est peut-être là un pas encore aléatoire à franchir.
Un tel saut progressiste dans un délai raisonnable est-il utopique ? L'économiste David LANDES
[1998] lançait ces paroles si déterminantes : « Dans ce monde, les optimistes gagnent, non
pas qu'ils aient toujours raison, mais parce qu'ils sont positifs. Même lorsqu'ils ont tort, ils sont
positifs et telle est la voie de la réussite, de l'amélioration et du succès. Un optimisme lucide
paie ; le pessimisme peut seulement offrir la vaine consolation d'avoir raison. »
4
- FINCHELSTEIN Gilles, 2011 - La dictature de l'urgence. FAYARD.
5
- Le nouveau monde se construit toujours à partir des cépages (idées) de l'ancien monde amenés à fructifier (se futuriser).
4
Préalable
« C'est fou ce qu'il faut de temps pour réussir à comprendre les choses qui, ensuite, paraissent
les plus simples. L'esprit humain est ainsi fait qu'il a du mal à remettre en question ce qu'on lui
a appris. Analyser, défaire, casser en quelque sorte cette belle construction ne peut se faire
qu'au prix d'un grand effort, et cela est douloureux. Il faut beaucoup de temps pour détruire et
plus de temps encore pour reconstruire. » C'est ainsi que feu le professeur Gilbert CHAUVET
6
,
mathématicien, physicien et médecin modélisateur du vivant, avait prendre conscience du
long chemin nécessaire rien que pour se trouver dans les dispositions mentales qui permettent
de pouvoir tout remettre à plat, de savoir penser à neuf, indispensables point de départ pour
être en mesure d'établir une avancée significative dans un domaine quelconque.
Cela dit, noyés dans notre quotidien, il est encore très difficile aujourd'hui pour beaucoup
d'entre-nous de s'apercevoir que le phénomène humain est un phénomène complexe et qu'il
nous revient de replacer l'économie à l'intérieur de ce contexte phénoménal. Si le mot
solidarité est devenu à la mode, commence et s'arrête notre solidarité ? Restaurer la
solidarité entre tous les phénomènes de l'Univers, nous amène à faire la promotion d'une
pensée complexe. Faisons le pari que la voie tracée par Edgar MORIN apportera un surcroît de
pertinence à l'analyse du contexte et qu'avec un supplément d'imagination nous pourrions y
dénicher un fil d'Ariane.
Pour assurer leur finalité, c’est à dire la production et la reproduction de leur existence, les
êtres vivants consomment directement un peu de nature qu’ils assimilent en mettant en œuvre
une alchimie interne : photosynthèse ou respiration-digestion. L’exception humaine tient au
fait que la consommation des hommes est devenue de moins en moins directe et ne se limite
plus, depuis très longtemps, à la seule satisfaction de ses besoins biologiques. Sa capacià
transformer la nature, sans cesse plus performante, conduit l’homme à élaborer de plus en
plus ce qu’il consomme en vue de satisfaire à des besoins dont son imagination créatrice
développe sans limite le champ. Ses capacités organisationnelles l’ont d’ailleurs conduit à
parcelliser les tâches et à spécialiser les individus qui ne sont plus en mesure de produire eux-
mêmes la majeure partie de ce qu’ils consomment, ce qui conditionne leur survie à leur
appartenance à un groupe social de plus en plus élargi.
L’économie peut alors se définir comme l’ensemble des process de transformation de la nature
par l’homme, agissant dans le cadre de rapports sociaux institutionnalisés, en vue de la
satisfaction de besoins en constant développement.
Ainsi, la recette de l’économie met en jeu un certain nombre d’ingrédients déterminant,
ensemble, les conditions et moyens d’exercice de l’activité économique, à savoir :
- les besoins en attente d’être satisfaits,
- la nature à transformer (matières premières),
- les moyens intellectuels de transformation (savoirs philosophiques, scientifiques,
technologiques, organisationnels),
- les moyens physiques de transformation (espaces, matériels, outillages),
- les agents de transformation (Hommes),
- les institutions définissant les rapports entre les Hommes (propriété, argent, droit, etc.).
Lorsqu’ils relèvent d’institutions humaines, traditionnelles ou délibérément établies à un
moment donné, ces conditions et moyens d’exercice constituent des paramètres de système
qui définissent, parmi d’autres possibles, les règles d’un système économique particulier.
Lorsque, au contraire, ces conditions et moyens d’exercice, résultant ou non de l’action des
Hommes, s’imposent à eux, ils constituent des paramètres d’état qui mesurent des quantités
(pénurie, suffisance, pléthore) d’objets économiques sur lesquelles l’Homme a toujours une
influence sans en avoir jamais la maîtrise. Tous ces paramètres ne sont pas des données
premières et immuables, mais des méga-paramètres, structures englobantes conglomérant
verticalement différents niveaux imbriqués comprenant, chacun, beaucoup d’autres
6
- CHAUVET Gilbert, 2006 - Comprendre l'organisation du vivant et son évolution vers la conscience, VUIBERT, p. 60.
5
paramètres en évolution constante. Ces paramètres secondaires peuvent d’ailleurs ne pas
appartenir exclusivement à une seule structure, mais avoir, transversalement, une multi-
appartenance. Ainsi, par exemple, l’état démographique n’est pas sans conséquences sur l’état
de la nature et sur l’état des besoins. Plus surprenant, certains paramètres peuvent avoir un
effet et son contraire. Il en va ainsi de l’état des savoirs qui n’est pas sans conséquences sur
l’état des besoins en concourant à la fois à leur satisfaction et à leur développement
(relativement au marché, c’est l’offre qui, à la fois, satisfait et suscite la demande). Les
interactions, bi-actions et rétroactions sont telles qu’elles induisent une complexité qui le plus
souvent dépasse notre rationalité limitée.
Il n'est pas possible ici, dans un si bref exposé, d'établir la juste démonstration qui
conviendrait. Cependant, au regard de ce qui précède, un petit tableau récapitulatif [Cf.
ANNEXES - TABLEAU 1, p. 19] pourrait suffire à initier la compréhension que, dorénavant, le
ressort de notre politique économique ne pourra retrouver une complète élasticité que par un
remodelage en profondeur de nos institutions.
Dit autrement, au regard par exemple de nos deux problématiques majeures que sont le
chômage et les déficits budgétaires, ce sont les caractéristiques institutionnelles de notre
régime économique qui fondent et développent ces dommages, si nous n'arrivons pas à en
venir à bout, c'est tout simplement parce que ce modèle exige une refonte cruciale qui appelle
à une visée originale créatrice.
Les élites sont socialement formées pour exercer des compétences réelles à l’intérieur du cadre
idéologique du système de dominance en place et en surmonter les crises. Elles sont par
contre culturellement empêchées d’assurer la transition vers un autre système lorsque les
contradictions du premier deviennent si fortes qu’elles induisent un besoin impératif de
changement. Le fait durablement avéré qu’une crise n’est pas surmontable par l’action des
élites est la preuve formelle qu’il ne s’agit pas d’une crise du système mais d’une crise de
système et que l’on se trouve confronté à une nécessité historique de changement. La solution
est toujours d'abord intellectuelle. Agir, nécessite un préalable : avoir une idée en tête, comme
l'on dit. Le problème tient plus d'une idée valable qui nous manque que de la résistance à ce
qu'une action efficace à mener pourrait offrir.
Croire que le chômage et les déficits se résorberont d'eux-mêmes en maintenant la politique
conservatrice d'un capitalisme, même accompagnée des actions les plus judicieuses, serait une
erreur que la longueur de temps tendra à prouver si une transformation adéquate n'emboite
pas le pas à ce régime. Après Trente années glorieuses, quarante années de tentatives à lutter
contre le chômage avec si peu de résultats probants devraient commencer à nous faire
réfléchir plus en profondeur. A cela s'ajoute un budget étatique désormais inflationniste
intenable à un tel niveau et dont la réduction ne fera qu'augmenter le chômage. Ce fait
catastrophique supplémentaire devrait accentuer l'incitation des plus sceptiques à bouger de
leur ligne. Percevoir la contradiction insurmontable du paradigme que nous avons construit
devient malgré tout une évidence pour beaucoup d'économistes. L’opposition réactionnaire des
élites au changement serait à la fois irrationnelle quant à sa justification et irresponsable quant
à ses conséquences. La sagesse dicte le choix du positionnement politique idéal : dans un
système qui fonctionne, il faut être conservateur ; partisan du progrès, dans un système qui se
décompose, il faut être progressiste ; partisan farouche d’un changement révolutionnaire.
Depuis que l'Homme développe ses capacités à transformer la nature, de grands régimes
économiques, pour ainsi dire, nous n'en avons connu que deux ! Le collectivisme, qui a duré
70 ans et qui s'est terminé en fiasco. Et le capitalisme, qui en se transformant est parvenu à se
maintenir durant cinq siècles, montrant néanmoins aujourd'hui de plus en plus ses limites
quant à pouvoir assurer notre mieux vivre tant individuel que collectif.
Le capitalisme, de toute évidence, doit avoir un fondement dominant qu'il convient d'identifier
et de travailler en vue de le transformer. Car ce régime a un défaut magistral. Il répartit de
façon inéquitable les richesses
7
entre les Hommes. Et, parce que cette répartition depuis le
7
- Celles-ci sont, bien entendu, à prendre au sens large.
1 / 20 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !