Complément II.2 page ii/iii
La surface élémentaire judicieuse est colorée en jaune sur la figure1. Elle se caractérise par une
cote constante donc une pression constante et c’est pourquoi elle est judicieuse. Elle est limitée
par les deux parallèles de colatitudes θ et θ+dθ. La longueur du parallèle (C) est 2πrsinθ. La
longueur de l’arc de méridien qui sépare les deux parallèles est rdθ. L’aire de cette surface
élémentaire est donc dS’ = 2π r2sinθdθ.
3. Force pressante élémentaire
Sur la surface élémentaire de base, d’aire dS, s’exerce la force élémentaire :
1rr
dF pdSu B gz dSu
perpendiculaire à la surface élémentaire donc colinéaire au rayon de la sphère, orientée vers
l’intérieur de la sphère. L’origine des cotes étant le centre de la sphère, la constante B n’est pas la
pression atmosphérique.
La somme vectorielle de toutes les forces pressantes dues au terme B est nulle car deux surfaces
élémentaires diamétralement opposées sur la sphère sont soumises à deux forces élémentaires
de même direction (le diamètre en question), orientées en sens contraires et de même intensité
(B est constant).
On s’intéresse donc uniquement à la force :
On décompose cette force en ses composantes verticale dFz et horizontale dFh. La somme
vectorielle de toutes les forces pressantes dues au terme dFh est nulle car deux surfaces
élémentaires diamétralement opposées sur le cercle parallèle (C) sont soumises à deux forces
élémentaires de même direction (le diamètre en question), orientées en sens contraires et de
même intensité (z est constant donc p aussi ; et l’angle de projection π/2-θ aussi).
La poussée d’Archimède est donc la somme vectorielle de toutes les forces élémentaires dFz.
Celle qui est représentée sur la figure est orientée vers le bas. Mais les forces pressantes
s’exerçant sur la demi-sphère basse sont orientées vers le haut. Et le fluide est de plus en plus
comprimé lorsqu’on descend verticalement à cause de son propre poids volumique (voir
chapitre II paragraphe C.3.e.). La force pressante qu’il exerce est donc plus forte en bas qu’en
haut de la sphère d’où une poussée d’Archimède orientée vers le haut.
La mesure algébrique de la composante verticale dFz est constante sur le cercle (C) car z est
constant donc p aussi et l’angle de projection θ l’est aussi. Donc la somme algébrique des
composantes verticales sur la surface d’aire dS’
2
2
' cos ' cos 2 sin
' 2 cos sin
z
z
dF gz dS gz r d
dF g z r d