Ne pas jeter sur la voie publique
Politique 6economie 16 SPort 20
entretien 27 média 20 Santé 28
Société 22
doSSier 4
Iman de Chanel
révèle les
pratIques des
médIas françaIs
Isabelle anOh
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N°36 DÉCEMBRE 2012
La référence afro-caribéenne
Diasporas
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A L’ORÉE DE CETTE NOUVELLE
ANNÉE, TOUTE L’ÉQUIPE DE
DIASPORAS-NEWS SOUHAITE
À TOUS SES LECTEURS DE TRÈS
BONNES FÊTES DE FIN DANNÉE.
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE
2013
*
Faut-il croire en la prophétie Maya ?
déceMbre
Fin du Monde
21
Dès son élection le 6 mai dernier à la tête de
la République française, François Hollande a
promis d’«écrire avec l’Afrique une nouvelle
page.» Cela suppose qu’il faille rompre avec
les pratiques praticiennes du passé et les relations pa-
ternalistes d’antan entre l’ancienne puissance coloniale
et ses ex-colonies.
Dès lors, le nouveau locataire de l’Elysée, a, lui-même,
fixé les nouvelles règles des relations qu’il attend entre-
tenir désormais avec les dirigeants africains. Chaque
fois que l’occasion s’est présentée, François Hollande
n’aura eu de cesse de placer les Droits de l’Homme et
la Démocratie au cœur de son message adressé aux
Africains. Il souhaite des relations réciproques totale-
ment décomplexées, sans hypocrisie et respectables.
Le premier signal fort envoyé en direction du continent
a été d’euthanasier la nébuleuse « françafrique »
en commençant par supprimer les deux entités – le
ministère de la Coopération et la cellule africaine de
l’Elysée – perçues comme celles qui instrumentalisent et
perpétuent cette tradition néocolonialiste exaspérante.
Il est vrai que dans la pratique, François Hollande ne
semble pas être plus à l’aise avec ses homologues afri-
cains que leurs opposants qui arpentent ces derniers
temps la rue Saint Honoré à Paris. Plus ouvert et à leur
écoute, le président français paraît plus réceptif aux
personnalités de l’opposition africaine.
Du reste, il est certainement plus aisé de discuter de
démocratie et de droits de l’Homme avec un opposant
qu’avec un chef d’Etat africain en exercice. Ce n’est
pas en échangeant par exemple avec un Ali Bongo du
Gabon ou un Joseph Kabila de la République démo-
cratique du Congo que Hollande va s’instruire sur les
avancées démocratiques et la bonne gouvernance
dans ces pays.
En recevant l’opposant Marc Ona Essangui, président
de l’Ong Brainforest et coordonnateur gabonais de la
coalition, figure emblématique de la société civile de
l’Afrique centrale, le chef de l’exécutif français a cer-
tainement beaucoup appris pendant leur entrevue. Au
sujet des biens mal acquis imputés à la famille Bongo,
le dernier a expliqué à son hôte que « quand vous
regardez la quantité et la qualité des biens qui ont
été recensés entre les Sassou et les Bongo, par rap-
port à quelques effets qu’on est en train de saisir
pour le pouvoir au Gabon, nous pensons qu’il y a
un problème. Il faudrait que tous les dossiers soient
traités au même niveau.»
L’opposant gabonais conseille donc des mesures judi-
ciaires beaucoup plus sévères à l’encontre de la dynas-
tie Bongo. Le visiteur du jour a également attiré l’atten-
tion de son interlocuteur sur les institutions de son pays.
« Celle qui est à la tête de la Cour constitutionnelle
aujourd’hui, dénonce-t-il, ça fait vingt ans qu’elle
est là. Et nous savons exactement les liens que cette
« dame » entretient avec la famille Bongo. Et rien
qu’avec cet élément, nous pouvons penser que les
institutions ne sont pas républicaines au Gabon. »
Marc Ona Essangui ne s’est pas arrêté là. Poursuivant
dans la même veine, il a mis en cause la composition de
l’hémicycle gabonais. « Si nous prenons l’Assemblée
nationale, poursuit-il, aujourd’hui l’Assemblée na-
tionale est composée de 116 députés issus du PDG
sur 120 ! Ça, ce n’est pas une Assemblée nationale
d’un Etat républicain ! »
François Hollande a eu la même attitude en recevant
Etienne Tshisekedi en marge du 14e Sommet de la
Francophonie tenue à Kinshasa. Il avait reçu en au-
dience l’opposant congolais pendant un temps relati-
vement plus long qu’avec le président Joseph Kabila.
Là aussi, le président français a appris davantage sur
les violations des droits de l’homme et la façon dont le
camp Kabila tord le cou à la démocratie.
Récemment, ce fut le tour du Front populaire ivoirien
(Fpi) de Laurent Gbagbo, membre de l’Internatio-
nal Socialiste, d’être reçu par Mme Hélène Legal, la
Conseillère Afrique de l’Elysée. Cette audience a été
une aubaine pour le président par intérim du Fpi, M.
Sylvain Miaka Ouretto de faire un tour d’horizon sur
toutes les questions qui défraient la chronique en Côte
d’Ivoire. A savoir, l’emprisonnement de leur leader à la
prison de la CPI (La Haye), les conditions de détention
des camarades dans les prisons ivoiriennes, la pratique
de tortures envers les militants de l’opposition, la chasse
aux sorcières et les difficultés des exilés à reprendre le
chemin du retour.
Des informations que la Conseillère Afrique n’aurait
certainement jamais obtenues des services officiels
ivoiriens et encore moins des autorités ivoiriennes. D’où
d’ailleurs, tout l’intérêt pour l’Elysée de s’ouvrir, sans ar-
rière-pensée, aux forces vives africaines. Mme Hélène
Legal a pris bonne note des éléments nouveaux à ver-
ser au dossier ivoirien pour que Hollande en tire toutes
les conséquences.
Cependant, cette tradition imprimée par le nouveau
locataire de l’Elysée n’a toujours pas été bien comprise.
L’audience accordée à la délégation du Mouvement
national pour libération de l’Azawad (MNLA) a été
une des plus critiquées par la classe politique malienne.
L’objectif pour Paris étant de persuader le MNLA à
« renoncer de manière explicite à leurs revendica-
tions à l’indépendance et à l’autodétermination de
l’Azawad » et à se démarquer des groupes terroristes
qui sévissent dans le nord de ce pays.
Hors du continent, l’offensive de la politique étrangère
de François Hollande a été une fois de plus démontrée
dans la crise syrienne. Le président français a été le
premier chef d’État occidental à reconnaître la nouvelle
coalition de l’opposition syrienne et à recevoir ses chefs
à l’Elysée.
Cette initiative de Hollande est certainement à encou-
rager pourvu que la légitimité donnée aux forces vives
africaines et d’ailleurs, contribue effectivement à créer
des contre-pouvoirs pour faire avancer la démocratie
et respecter les droits de l’homme.
Clément YAO
édito : hollande
et les opposants
aFricains
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N°36 DÉCEMBRE 2012
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édito
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News
N°36 Décembre 2012
DOSSIER
chez certaines personnes des craintes. Au point
que nombre d’entre elles s’interrogent sur
l’attitude à tenir eu égard à ce passage d’un
monde à un autre. A la vérité, il n’est point
besoin de s’en inquiéter car elle est nulle et de
nul effet. Elle ne concerne que ce peuple latino-
américain. En effet, une comparaison peut être
faite avec le calendrier grégorien où le 31
décembre marque la fin d’une année civile.
Date à laquelle certaines personnes dressent un
bilan des douze mois vécus à l’effet de mieux
amorcer le nouveau cycle ou encore la nouvelle
année. Donc, ceci peut être assimilé à une fin de
monde. Les scientifiques, sur cette question n’ont
pas voulu garder le silence. Selon eux, il n’y a
qu’un seul phénomène qui pourrait provoquer
la fin du monde dans lequel vivent les humains.
Il s’agit d’un astéroïde qui expliquent-ils aurait
détruit le monde il y a 65 millions d’années
en arrière, emportant tout sur son chemin. Par
conséquent, ces scientifiques soutiennent qu’un
tel phénomène est quasi-impossible du fait
de l’avancée des technologies surtout avec le
niveau de la technologie et les appareils conçus
à cet effet pour parer à toutes les situations de
catastrophes. Ces appareils donc permettront
de détecter le mouvement de ces astéroïdes si
éventuellement ils s’approchaient de la terre et
ainsi des mesures adéquates seraient prises.
la vie continue
Aucune catastrophe n’est à attendre ce vendredi
21 novembre. Il n’y aura rien. Le monde pour
ce faire ne saurait s’arrêter à cette date. Bien
évidemment la vie elle, va continuer comme
cela l’a toujours été. C’est d’ailleurs pour cette
raison que toutes les personnes nées ce jour
auront à célébrer leur anniversaire. Comme
pour dire à la planète entière que la vie ne
s’est point arrêtée ce jour et que les activités
ont bel et bien été menées. En attendant la fin
de l’année 2012 le 31 décembre prochain qui
sera d’ailleurs marquée par la célébration de
la Saint Sylvestre. Marquant la fin d’un cycle et
également le début d’un nouveau cycle.
HermAnn DjéA
Contrairement à l’opinion que se font
nombre de personnes, cette fin du
monde au mois de décembre est
une idée purement maya. Qui,
trouve son origine dans le calendrier de ce
peuple d’Amérique latine. Cette prophétie à
dire vrai est née d’une conception du peuple
maya qui préconise que pour un changement,
il faut nécessairement que s’installe le chaos et
destruction. Fort de cela et comme l’imaginent
certains, cette fin du monde est loin d’être la
destruction physique du monde avec tout ce qu’il
renferme mais plutôt marque un renouveau. Si
l’on en croit l’histoire de ce peuple, cette fin du
monde marque la fin d’un cycle de 5125 ans
qui bien évidemment a débuté 3174 ans avant
Jésus Christ. Il se trouve être donc le début
d’une nouvelle ère qui est l’ère de la lumière
où l’homme va aller vivre vers le bon et vivre
une vie complètement différente de celle qui
aura vécue. C’est en somme cette rupture qui
est assimilée par ce peuple à la fin du monde.
Ainsi, le 21 décembre démarre un 5ème
cycle pour ce peuple. Puisque le calendrier
du peuple Maya dispose de différents cycles,
le 4èmes’achevant la veille de cette date
fatidique du 21 décembre.
Fin du monde imPoSSible !
Cette conception Maya, faut-il le rappeler
a suscité de nombreuses réactions et surtout
Fin du Monde le 21 déceMbre
Faut-
il croire en la prophétie Maya ?
la date du 21 cembre aPProche à grandS PaS et la Fin du monde également, Si lon
en croit la ProPhétie du PeuPle maya au mexique.
5
N°36 Décembre 2012
Diasporas
News
DOSSIER
leS théorieS aPocalyPtiqueS
au Sujet de la Fin du monde
connaiSSent un regain din-
térêt au Fur et à meSure que
lannée 2012 tire à Sa Fin. et
Pour cauSe lune delle, à Sa-
voir celle deS mayaS qui a Fixé
(unilatéralement) la date de la
Fin du monde au 21 décembre
2012 criStalliSe lattention
mondiale. décryPtage dun
Phénomène auSSi irrationnel
que SPirituel.
Le spectre d’une fin du monde programmée
a toujours préoccupé l’Homme, soucieux
de connaître son avenir et le devenir de
l’humanité. Ce perpétuel questionnement
existentiel a développé les supputations ou
prophéties plus ou moins fantaisistes appuyées par
de nombreux films et livres abondant à ce sujet.
Tout le monde connaît une date : 21/12/2012,
celle de la fin du monde prédit par les Mayas.
Selon leur calendrier, le monde s’arrêterait. Et ce
serait donc la fin. De quelle fin s’agit-il ? De qui,
de quoi ? « Peuple du monde, tremblez de peur,
une grosse météorite venant du ciel va nous
plonger totalement dans l’obscurité ! Et nous
mourrons tous au même instant ! » Ne riez pas !
Sans aucun doute, ce serait alors la fin de tout et
de n’importe quoi. Mais pas sûrement des affaires
puisque le Mexique où les Mayas ont de nombreux
vestiges historiques et sites archéologiques
s’apprête à tirer profit en terme économique et
touristique de cette prophétie. En effet, les hôteliers
mexicains prévoient un taux d’occupation de 90%
de leurs réceptifs. Sauf catastrophisme inexplicable,
les préparatifs pour les fêtes de fin d’année
vont bon train avec les offres promotionnelles, les
cadeaux, les plus attrayant les uns que les autres.
Les mexicains au-delà de la manipulation de masse
l’ont compris avec l’attraction que suscite le business
de l’ésotérisme, du mysticisme et de la spiritualité.
Eux qui sont à la fois connus comme étant des
adorateurs du dieu serpent à plumes mais aussi des
fervents catholiques. D’ailleurs en nous appuyant
sur la Bible, le Seigneur Jésus lui-même a déclaré
dans Matthieu 24 verset 36 ceci : « Personne
ne sait quand viendra ce jour ou cette heure,
pas même les anges dans les cieux, ni même le
Fils ; le Père seul le sait ». Une chose est presque
sûre, la prophétie des Mayas sur la fin du monde
a été un très gros business, une manière de se
faire aussi de l’argent. Et pour cela, ce n’est pas
la fin des haricots.
Félix BOni niAnGOrAn
spiritualité : théorie de
la Fin du Monde
entre songe, Mensonge et business.
21 décembre 2012 : la Fin du monde ?
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