Les fondements de la liberté dans notre espèce

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CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
LES FONDEMENTS DE LA LIBERTÉ
DANS NOTRE ESPÈCE
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
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Site : www.alderan-philo.org
conférence N°1600-297
LES FONDEMENTS DE LA LIBERTÉ DANS NOTRE ESPÈCE
Les conditions structurelles de notre liberté
conférence d’Éric Lowen donnée le 18/11/2010
à la Maison de la philosophie à Toulouse
Pour être libre, il faut avoir les moyens de cette liberté. Quels sont les fondements de la
liberté dans notre espèce ? Quels sont donc les moyens anthropologiques de la liberté ? Si
on ne répond pas à cette question, toutes les réflexions sur la liberté humaine seront des
châteaux édifiés sur du sable. La question philosophique des moyens anthropologiques de la
liberté est donc une question essentielle pour éviter de retomber dans les interprétations
déterministes classiques.
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LES FONDEMENTS DE LA LIBERTÉ DANS NOTRE ESPÈCE
Les conditions structurelles de notre liberté
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
La liberté est une simple idée, dont la réalité objective ne peut en aucune
façon être mise en évidence d’après les lois de la nature, par suite dans
aucune expérience possible, qui en conséquence, par cela même qu’on ne
peut jamais mettre sous elle un exemple, selon quelque analogie, ne peut
jamais être comprise ni même seulement aperçue.
Emmanuel Kant (1724-1804)
Fondements de la métaphysique des mœurs, troisième section, 1785
I
PAS DE LIBERTÉ SANS FONDEMENTS PRÉALABLES
1 - La liberté est un aboutissement, elle n’est donc pas sa propre origine
2 - La question des fondements de la liberté
3 - Une question souvent oubliée alors qu’elle est primordiale
4 - Une réponse conditionnant la possibilité d’une émancipation autant que ses chemins
5 - La notion de fondements, souvent confondus avec les moyens de réalisation de la liberté
6 - Ils opèrent par effet de contraintes - possibilités
7 - Dans notre espèce, l’interaction et la synergie de 6 fondements
II
LES FONDEMENTS COSMOLOGIQUES
1 - La première source de liberté, les fondements cosmologiques
2 - Principe des fondements cosmologiques
3 - Des fondements passifs et indistincts, les conditions d’une liberté future
III
LES FONDEMENTS BIOLOGIQUES
1 - La deuxième source de liberté, les fondements biologiques
2 - Principe des fondements biologiques, ou aussi fondements spécistes
3 - Les fondements biologiques
IV
LES FONDEMENTS ANTHROPOLOGIQUES
1 - La troisième source de liberté, les fondements anthropologiques
2 - Principe des fondements anthropologiques, les fondements spécistes de notre liberté
3 - Les fondements anthropologiques
V
LES FONDEMENTS PSYCHOLOGIQUES
1 - La quatrième source de liberté, les fondements psychologiques
2 - Principe des fondements psychologiques
3 - Les fondements psychologiques
VI
LES FONDEMENTS SOCIOLOGIQUES DE LA LIBERTÉ
1 - La cinquième source de liberté, les fondements sociologiques
2 - Principe des fondements sociologiques
3 - Les fondements sociologiques
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VII
LES FONDEMENTS TECHNOLOGIQUES DE LA LIBERTÉ
1 - La sixième source de liberté, les fondements technologiques
2 - Principe des fondements technologiques
3 - Les fondements technologiques
VIII
CONCLUSION
1 - Nous avons bien les moyens de la liberté
2 - La particularité de l’Homme : il peut se doter lui-même de nouvelles possibilités de liberté
3 - Mais de cette situation de principe, il nous faut faire une situation effective
ORA ET LABORA
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Document 1 : Les différents fondements interagissent entre eux et s’appuient à chaque fois sur les niveaux
antérieurs (contraintes-orientations-possibilités).
FONDEMENTS
COSMOLOGIQUES
FONDEMENTS
FONDEMENTS
TECHNOLOGIQUES
BIOLOGIQUES
FONDEMENTS
FONDEMENTS
SOCIOLOGIQUES
ANTHROPOLOGIQUES
FONDEMENTS
PSYCHOLOGIQUES
ET COGNITIFS
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Document 2 : Les fondements de la liberté humaine sont la conséquence des principaux niveaux de
complexification de notre phylum ontologique. Chaque nouveau seuil de complexification génère de
nouvelles possibilités.
FONDEMENTS
TECHNOLOGIQUES
par complexification et propriétés émergentes
FONDEMENTS
SOCIOLOGIQUES
par complexification et propriétés émergentes
FONDEMENTS
PSYCHOLOGIQUES ET COGNITIFS
par complexification et propriétés émergentes
FONDEMENTS
ANTHROPOLOGIQUES
par complexification et propriétés émergentes
FONDEMENTS
BIOLOGIQUES
par complexification et propriétés émergentes
FONDEMENTS
COSMOLOGIQUES
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Document 3 : À propos des fondements cosmologiques.
Il n’y a aucun doute que la prise de conscience que l’homme est un animal et que le désir
de nous voir faire partie de la nature soient l’argument philosophique fondamental en
faveur du déterminisme laplacien et de la théorie de la fermeture causale du Monde 1. Je
crois que la raison est juste ; si la nature était entièrement déterministe, le royaume des
activités humaines le serait aussi. Il n’y aurait, en fait, aucune action, mais tout au plus
l’apparence d’actions.
Mais l’argument opposé est également solide. Si l’homme est libre, au moins en partie, la
nature l’est aussi ; et le Monde 1, physique, est ouvert. Et il y a toutes les raisons de
croire l’homme libre, du moins en partie. Le point de de vue opposé - celui de Laplace mène à la prédétermination. Il conduit à l’idée que, il y a des millions d’années, les
particules élémentaires du Monde 1 contenaient la poésie d’Homère, la philosophie de
Platon et les symphonies de Beethoven, comme une graine contient la plante ; il mène à
l’idée que l’histoire humaine est prédestinée et, avec elle, toutes les manifestations de la
créativité humaine. Et la version de la théorie quantique est tout aussi mauvaise. Elle fait
de la créativité humaine une question de simple hasard. Il y a sans doute un élément de
hasard. Cependant, la théorie selon laquelle la création d’oeuvres d’art ou de musique
peut, en dernière analyse, être expliquée en termes de chimie ou de physique me paraît
absurde. Dans la mesure où la création musicale peut être expliquée, elle doit l’être, au
moins en partie, en faisant intervenir l’influence d’autres musiques (qui stimulent aussi la
créativité des musiciens) et, ce qui est plus important, en faisant intervenir la structure,
les lois et les contraintes internes qui jouent un rôle si important dans la musique et dans
tous les autres phénomènes du Monde 3 - lois et contraintes dont l’assimilation et parfois
le refus sont d’une très grande importance pour la créativité des musiciens.
Ainsi, notre liberté, et surtout notre liberté de créer est soumise clairement aux
restrictions des trois Mondes. Si Beethoven, par quelque infortune, avait été sourd de
naissance, il ne serait pas devenu compositeur. En tant que compositeur, il soumit
librement sa liberté d’inventer aux restrictions structurales du Monde 3. Le Monde 3,
autonome, fut celui où il fit ses découvertes les plus grandes et les plus authentiques,
libre qu’il était de choisir son chemin, comme un explorateur dans l’Himalaya, mais étant
aussi limité à la fois par le chemin choisi jusque-là et par les suggestions et les
restrictions internes du nouveau monde ouvert qu’il était en train de découvrir.
Karl Popper (1902-1994)
L’Univers irrésolu, Plaidoyer pour l’indéterminisme, 1982
Document 4 : A propos des fondements biologiques et des fondements psychologiques, il convient pour
qu’ils puissent se déployer que le déterminisme physique n’opère pas de manière directive à leur niveau.
C’est ce qu’indique le texte de Sartre. Si l’imagination est un des fondements de la liberté de l’homme, il faut
que cette même faculté soit non-déterminée dans ses développements possibles, donc libre.
Que doit donc être une conscience pour qu'elle puisse successivement poser des objets
réels et des objets imagés? [...] La condition pour qu'une conscience puisse imaginer est
double : il faut à la fois qu'elle puisse poser le monde dans sa totalité synthétique et, à la
fois, qu'elle puisse poser l'objet imaginé comme hors d'atteinte par rapport à cet
ensemble synthétique, c'est-à-dire poser le monde comme un néant par rapport à
l'image. Il suit de là clairement que toute création d'imaginaire serait totalement
impossible à une conscience dont la nature serait précisément d'être « au-milieu-dumonde ». Si nous supposons en effet une conscience placée au sein du monde comme
un existant parmi d'autres, nous devons la concevoir, par hypothèse, comme soumise
sans recours à l'action des diverses réalités - sans qu'elle puisse par ailleurs dépasser le
détail de ces réalités par une intuition qui embrasserait leur totalité. Cette conscience ne
pourrait donc contenir que des modifications réelles et toute imagination lui serait
interdite, précisément dans la mesure où elle serait enlisée dans le réel. Cette conception
d'une conscience embourbée dans le monde ne nous est pas inconnue car c'est
précisément celle du déterminisme psychologique. Nous pouvons affirmer sans crainte
que, si la conscience est une succession de faits psychiques déterminés, il est totalement
impossible qu'elle produise jamais autre chose que du réel. Pour qu'une conscience
puisse imaginer il faut qu'elle échappe au monde par sa nature même, il faut qu'elle
puisse tirer d'elle-même une position de recul par rapport au monde. En un mot il faut
qu'elle soit libre.
Jean-Paul Sartre (1905-1980)
L'imaginaire, 1940
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Document 5 : Dans le cadre des fondements psychologiques (sous-partie des fondements
anthropologiques), il convient de souligner l’importance de la capacité de conceptualiser le devenir et
d’imaginer des possibles différents du présent. Cela signifie que d’une certaine manière la liberté est
toujours un projet de liberté, une projection tournée vers le futur.
C'est à partir du présent que nous organisons les trois dimensions de notre temps: la
présence au présent, c'est l'attention, la présence au passé, la mémoire ; la présence
au futur, l'attente. Mais ces trois orientations ne sont pas exactement comparables: se
tourner vers le passé, c'est privilégier l'héritage, ce qui nous a fait ce que nous sommes
et donc, en un sens, notre destin. En revanche, l'orientation du temps du futur vers le
présent, du projet vers l'action qui la réalise, est la dimension même de notre liberté.
L'avenir est aussi marqué par l'horizon de notre mort mais, comme le disaient les Latins
- Mors certa, hora incerta -, si la mort est certaine, son heure est incertaine. Nous
sommes tous toujours assez vieux pour mourir, certes. Mais toujours assez jeunes
aussi pour vivre et faire des projets. Qu'en est-il alors du désir de savoir le futur ? Estce une aide ou un obstacle à l'accomplissement de notre liberté ? Jadis, on demandait
au messager des dieux, au devin, au prophète ou à la Pythie de révéler l'avenir. Mais
les dieux anciens étaient assez sages pour donner des réponses ambiguës, imposant
ainsi à chacun d'assumer ses responsabilités et de construire lui-même le destin
auquel il se trouverait lié.
Jacqueline Lagrée
Le médecin, le malade et le philosophe, 2002
Document 6 : À propos des fondements sociologiques.
Depuis qu'ils ont mis en place des règles de vie en commun, les hommes ont goûté à
une liqueur sans pareille, dont ils gardent pour toujours le désir, la liberté. Acceptant de
se soumettre volontairement à des contraintes justifiées par les nécessités de la vie en
collectivité, ils ont bénéficié d'un espace de choix individuel. Du coup, l'individu, affronté à
une décision à prendre seul, est devenu une personne. La flèche causale s'est retournée.
Les événements ne se déroulent plus seulement en fonction de l'état présent des choses,
mais en fonction d'un objectif; l'idée que l'on se fait de demain est un facteur essentiel du
déroulement d'aujourd'hui. Le je, acteur, devient le bénéficiaire de l'acte; objet et sujet
sont confondus.
L'histoire de l'homme ne s'arrête donc pas à son apparition résultant de l'action des
forces de la nature. Celles-ci ont, depuis l'origine, réalisé des galaxies, des étoiles, des
planètes; sur la Terre, elles ont produit une molécule capable de s'autoreproduire, puis
des êtres qui ont inventé le processus de la procréation. Il y a peu, à peine quelques
millions d'années, elles ont, parmi d'innombrables espèces, mis en place homo. Cet
aboutissement était l'œuvre de la nature. Il se trouve qu'homo a été en mesure de
prendre le relais.
La caractéristique la plus révolutionnaire d'homo a été sa capacité à tisser des liens d'une
richesse incomparable entre les membres de l'espèce; grâce au langage, à l'écriture, à
tous les moyens de mise en commun et d'expression que sont la musique, la peinture, la
poésie, a donné à la collectivité humaine le pouvoir inattendu de transformer chaque
individu humain en une personne. L'individu n'est que le support d'une conscience qui
n'est pas définissable en se bornant à cet individu; elle n'a d'existence que dans les liens
tissés avec les autres : je est les liens que je tisse.
Albert Jacquard (1925-1013)
Science et croyance, 1994
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Document 7 : À propos des fondements technologiques.
Nous sommes peut-être sur le point d'entrer dans un avenir «post-humain», dans lequel
la technologie nous donnera la capacité progressive de modifier cette essence avec le
temps. Beaucoup accueillent ce pouvoir avec empressement, sous la bannière de la
liberté humaine : ils souhaitent maximiser la liberté pour les parents d'avoir le type
d'enfant qu'ils veulent ; la liberté pour les scientifiques de continuer leurs recherches sans
entraves; et la liberté pour les entrepreneurs de faire usage des technologies afin de
créer de la richesse.
Reste que ce type de liberté sera très différent de toutes celles dont les hommes ont
précédemment fait l'expérience. La liberté politique a signifié, jusqu'ici, la liberté de
poursuivre les fins que notre nature avait établies pour nous. Ces finalités ne sont pas
rigidement déterminées : la nature humaine est très plastique et nous avons une vaste
variété de choix adaptables à cette nature. Mais elle n'est pas malléable à l'infini et les
éléments qui restent constants - particulièrement la gamme des réactions émotionnelles
typiques de notre espèce - constituent un ancrage sûr qui nous permet d'entrer
potentiellement en relation avec tous les autres êtres humains.
Il se peut que nous soyons destinés, d'une façon ou d'une autre, à assumer ce nouveau
type de liberté, ou que le prochain stade de l'évolution soit celui où - comme certains l'ont
suggéré - nous prendrons délibérément en main notre propre constitution biologique au
lieu de l'abandonner aux forces aveugles de la sélection naturelle. Mais si nous en
arrivons là, il faudra le faire avec les yeux grands ouverts. Beaucoup présument que le
joli monde «post-humain» sera, dans l'idylle, assez semblable au nôtre - libre, égalitaire,
prospère, charitable et compatissant - mais avec de meilleurs soins de santé, des vies
plus longues et (peut-être ?) un peu plus d'intelligence qu'aujourd'hui.
Toutefois, ce monde pourrait être aussi beaucoup plus hiérarchisé et ouvert aux rivalités
que le monde où nous sommes actuellement, avec la multitude de conflits sociaux que
cette situation entraînerait inéluctablement. Ce pourrait être aussi un monde où toute
notion d'«humanité partagée» aurait disparu, parce que nous aurions mêlé des gènes
humains avec ceux de tant d'autres espèces que nous ne saurions plus clairement ce
qu'est un être humain. Ce pourrait être encore un monde où l'individu moyen vivrait
"correctement" dans son deuxième siècle, installé dans une maison de retraite pour
attendre une mort qui recule indéfiniment. Ce pourrait être enfin un genre de tyrannie
douce comme celle du Meilleur des mondes, où tous sont heureux et en bonne santé,
mais où tous ont oublié ce que veulent dire l'espoir, la crainte et la lutte.
Nous n'avons à accepter aucun de ces mondes futurs sous le faux étendard de la liberté,
qu'il soit celui des droits de reproduction illimités ou celui de la recherche scientifique
sans entraves. Nous ne devons pas nous considérer nous-mêmes comme les esclaves
obligés d'un progrès technologique inéluctable, si ce progrès n'est pas mis au service de
finalités humaines. La liberté véritable signifie la liberté, pour les communautés politiques,
de protéger les valeurs qui leur sont les plus chères; et c'est cette liberté-là qu'il nous faut
exercer à l'égard de la révolution biologique d'aujourd'hui.
Francis Fukuyama
La fin de l'homme
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- Le chaos, la complexité et l'émergence de la vie, John Gribbin, Flammarion, 2006
- L’avenir n’est pas écrit, Albert Jacquard et Axel Kahn, 2001
- L’héritage de la liberté, Albert Jacquard, Seuil, 1991
- Le Jeu des possibles, Francis Jacob, Fayard, 1981
- Le hasard et la nécessité, Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne, Jacques Monod, Seuil,
1970
- L’Être et le néant, essai d’ontologie phénoménologique, Jean-Paul Sartre (1943), Gallimard, 1981
- Traité du gouvernement civil, John Locke (1680)
- Le citoyen ou les fondements de la politique, Thomas Hobbes (1642)
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