cours de zoologie 1 - Elearn - Université Kasdi Merbah Ouargla

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique
Université KASDI Merbah-Ouargla
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Département des Sciences de la Nature et de la Vie
et
Département des Sciences Agronomiques
Polycopié de Zoologie
2ème année LMD
IDDER-IGHILI H.
Maitre assistante "A"
Année universitaire 2013-2014
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I. Règne animal
1.1. Présentation
Le règne animal est l’ensemble des organismes pluricellulaires (ou métazoaires) se
nourrissant par ingestion de matière organique issue d’autres êtres vivants et capables, à
quelques exceptions près, de se mouvoir librement. L'étude des animaux est la zoologie.
Les caractéristiques qui permettent de classer un être vivant dans le règne animal
concernent d’une part son mode de nutrition, d’autre part son mode de vie. Ainsi, un
membre du règne animal se distingue notamment par un mode de nutrition actif aux dépens
d’autres êtres vivants (animaux, végétaux ou bactéries), les animaux sont hétérotrophes, par
opposition aux végétaux qui produisent eux-mêmes leur matière organique et sont donc
autotrophes. De plus, les animaux disposent d’une mobilité leur permettant de se déplacer
librement à la recherche de nourriture, les rares animaux qui vivent fixés, telles les éponges,
possèdent des dispositifs qui leur permettent d’attirer à eux la nourriture.
Par ailleurs, les animaux possèdent un système nerveux et des organes sensoriels grâce
auxquels ils perçoivent les modifications du milieu extérieur. Ils peuvent y répondre de
manière adaptée par des comportements spécialisés.
1.2. Origines et évolution
On pense que les êtres vivants pluricellulaires, animaux comme végétaux, ont évolué à partir
d'ancêtres unicellulaires (protistes). Les animaux auraient ainsi évolué à partir de
protozoaires (protistes à caractères animaux). Mais, en raison de l'absence de fossiles et de
formes intermédiaires, les relations précises entre les unicellulaires et les animaux restent
obscures.
Les résultats récents de la biologie moléculaire donnent de bonnes raisons de penser que les
premiers animaux sont apparus sur Terre il y a près d'un milliard d'années. Dès le début de
l'ère primaire, au cambrien, on connaît déjà des fossiles appartenant à de très nombreux
groupes zoologiques. Ces premières formes de vie animales sont toutes marines.
Le cours de l'évolution des animaux n’a pas été linéaire. Il est comparable à un buisson
possédant de nombreuses branches. Ces dernières représentent les diverses adaptations qui
se sont produites au sein du règne animal. Par ailleurs, il a existé au cours des temps
géologiques plusieurs périodes d'extinctions massives, qui ont entraîné un renouvellement
important des faunes.
1.3. Caractères généraux
1.3.1. Reproduction et développement
La reproduction des animaux est généralement sexuée. La fécondation d'un gamète femelle,
ou ovule par un gamète mâle, ou spermatozoïde donne une cellule-œuf, ou zygote. La
cellule-œuf se divise (phénomène de segmentation) et engendre une masse cellulaire pleine
qui ressemble à une mûre (d'où son nom de morula, « petite mûre »). Très rapidement, la
morula se transforme en une sphère creuse, la blastula, limitée par une seule couche de
cellules. L'étape suivante est un embryon rudimentaire, toujours creux, mais formé par deux
couches de cellules : la gastrula. Chaque couche de cellules est appelée feuillet. Il existe dans
la gastrula un feuillet externe, ou ectoderme, et un feuillet interne, ou endoderme. La cavité
qui se trouve entre les deux feuillets communique avec l'extérieur par un petit orifice : c'est
la bouche primitive, ou blastopore.
Ce stade très précoce du développement de tous les animaux est appelé stade à deux
feuillets, ou stade diploblastique. C'est à partir de là que sont empruntées, selon les animaux,
différentes voies de développement.
Si la reproduction sexuée est la règle chez les animaux, il existe cependant des exceptions.
Parfois, comme chez les rotifères (petits invertébrés aquatiques), tous les individus sont
femelles. Le développement se fait sans fécondation, c'est la parthénogenèse. D'autres
animaux se reproduisent par bourgeonnement. C'est un mode de reproduction non sexué
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par lequel un individu produit, sur une partie de son corps, une masse cellulaire qui évolue
peu à peu pour former un autre individu semblable au premier.
1.3.2. Plan d'organisation
Il existe chez les animaux une grande variété de plans d'organisation. Toutes les espèces qui
présentent le même sont réunies dans une catégorie que l'on appelle embranchement. Les
zoologistes admettent environ 26 embranchements différents. Au-delà de cette variété, il est
cependant possible de trouver quelques caractères communs à tous les animaux.
1.3.2.1. Symétrie
Les éponges, qui sont les animaux les plus primitifs, n'ont pas de symétrie. Le corps de la
plupart des autres animaux est formé de deux parties semblables disposées de part et
d'autre d'un plan de symétrie : ils sont dits à symétrie bilatérale. De rares animaux, les
cnidaires et les échinodermes, ont acquis secondairement une symétrie dite radiaire.
1.3.2.2. Évolution du mésoderme
Lorsque, au cours de son veloppement, l'embryon est parvenu au stade de gastrula, son
évolution peut se poursuivre selon deux modalités opposées. Dans de rares cas (comme les
éponges ou les méduses), l'animal reste au stade à deux feuillets. Mais chez la plupart des
animaux, l'étape suivante du veloppement embryonnaire est la formation d'un troisième
feuillet, le mésoderme. Les animaux à trois feuillets sont dits triploblastiques. Les cellules du
mésoderme forment deux massifs cellulaires symétriques, qui s'organisent en vésicules
creuses : le cœlome. Celui-ci se fragmente en segments (ou métamères) qui se placent à la
suite les uns des autres et autour desquels se disposent les éléments des futurs organes
comme les muscles, le système nerveux ou le tube digestif. C'est l'origine de la segmentation
(ou métamérisation) du corps, qui reste visible chez beaucoup d'animaux, même à l'âge
adulte.
1.3.2.3. Cœlomates et acœlomates
Les animaux chez qui le mésoderme se transforme en une série de vésicules creuses, ou
cœlome, sont des cœlomates. Le soderme évolue peu et reste compact chez les animaux
sans cœlome ou acœlomates.
Dans le groupe des cœlomates, l'évolution s'est poursuivie dans deux directions opposées.
Chez certains, la bouche de l'embryon, le blastopore, persiste et forme la bouche définitive
de l'animal adulte. Les animaux qui présentent cette caractéristique sont les protostomiens.
Dans d'autres cas, la bouche de l'embryon disparaît et la bouche de l'adulte résulte d'une
nouvelle formation. Ces animaux sont des deutérostomiens. Ce sont les organismes les plus
évolués de tout le règne animal.
1.3.2.4. Tube digestif
Le tube digestif est un organe essentiel du corps. Les éponges en sont dépourvues mais
possèdent un réseau de canaux internes dans lesquels circule de l'eau, qui apporte les
particules alimentaires. Les cnidaires (hydres, méduses) ne possèdent qu'une cavité digestive
qui communique avec l'extérieur par un orifice unique servant à la fois de bouche et d'anus.
Un véritable tube digestif, avec une bouche à l'extrémité antérieure et un anus à la partie
postérieure du corps, est l'apanage des cœlomates. Parfois cependant, le tube digestif peut
disparaître. Cela se rencontre chez certains parasites, comme le ténia.
1.3.2.5. Système nerveux
Les éponges et les cnidaires ont un système nerveux rudimentaire formé de fibres nerveuses
(les neurones) qui constituent un réseau lâche et peu structuré. C'est seulement chez les
cœlomates qu'un véritable système nerveux apparaît. Le plan général d'organisation de ce
système nerveux comprend une masse antérieure logée dans la tête, le cerveau, auquel fait
suite une chaîne nerveuse qui court tout le long du corps. De nombreuses variations se
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produisent sur ce thème. La plus importante réside dans la position de la chaîne nerveuse,
qui peut être ventrale (chez les invertébrés) ou dorsale (chez les vertébrés).
1.4. Relations entre espèces
1.4.1. Relations trophiques
Par leur abondance, leur grand nombre d'espèces, et la diversité de leurs modes de vie, qui
leur a permis de coloniser tous les milieux, les animaux jouent un grand rôle dans la nature.
Ils sont aussi indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes que le sont les
végétaux et les micro-organismes.
Les herbivores représentent une étape fondamentale dans le fonctionnement des chaînes
alimentaires. Ils mangent les végétaux et sont à leur tour mangés par des animaux carnivores
(de premier ordre). Ceux-ci sont mangés par d'autres carnivores (de second ordre).
Herbivores et carnivores de premier et second ordre représentent différents niveaux
trophiques.
De nombreux animaux sont des parasites : ils vivent aux dépens d'autres animaux. Certains
animaux sont détritivores ou saprophages : ils se nourrissent de matière organique morte,
animale ou végétale. Les nécrophages mangent des organismes morts.
L'alimentation des animaux est plus ou moins spécifique. Il existe des espèces qui ne
consomment qu'un seul végétal ou une seule proie. Ils sont dits monophages. Les animaux
oligophages consomment un petit nombre d'espèces. À l'inverse, certains animaux, les
polyphages, ont une alimentation très variée. Les activités de tous ces animaux assurent le
bon fonctionnement des écosystèmes, tout en maintenant les diverses espèces en équilibre.
1.4.2.2. Abondance des espèces et comportement
Lorsque le milieu où ils vivent fournit une nourriture abondante, les animaux tendent
généralement à se reproduire rapidement et à acquérir des effectifs importants. Mais lorsque
la nourriture fait défaut, de nombreux individus se la disputent. Les animaux doivent alors
développer des méthodes d'utilisation plus efficaces des ressources disponibles.
Un comportement original adopté par certains animaux est la symbiose. Il s'agit, pour deux
espèces, d'une vie en commun, avec bénéfices réciproques pour chacune des deux espèces.
Les animaux sont très souvent nomades, ce qui leur permet de trouver plus facilement de la
nourriture, d'échapper aux prédateurs et de se reproduire sans danger. Parasites,
cosmopolites Les migrations des oiseaux sont un exemple de ce nomadisme. Ils vont se
reproduire le climat est favorable et la nourriture abondante pour permettre
l'alimentation des jeunes.
Les espèces menacées
Le phénomène de disparition des espèces lié aux activités humaines, s’il existe depuis la
sédentarisation de l’homme au néolithique, a pris une importance considérable à la fin du
18
e
siècle. L'exploitation commerciale abusive et la chasse intensive, ainsi que la destruction
des milieux naturels en raison du développement de l’urbanisation, de l’industrialisation et de
la pollution, ont grandement réduit les effectifs de nombreuses espèces et en ont conduit
beaucoup à des seuils où leur survie à long terme est devenue fort improbable. Par ailleurs,
un certain nombre d’espèces se sont purement et simplement éteintes sous l’effet de la
pression exercée par l’homme, comme le pigeon migrateur d’Amérique du Nord, éteint en
1914 des suites d’une chasse incontrôlée (alors que ses effectifs atteignaient plusieurs
millions d’individus un siècle auparavant).
L'agriculture se substituant à la chasse, les relations entre l'homme et les animaux ont
changé. Les animaux qui s'attaquaient au bétail ou aux cultures ont été exterminés ou leur
nombre a été sévèrement réduit, c’est notamment le cas pour le loup.
La liste rouge des espèces menacées, établie par l’Union mondiale pour la nature, a réalisé
l’évaluation d’environ 29 300 espèces animales, dont près de 27 p. 100 sont menacés
d’extinction à plus ou moins court terme (données 2007).
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II. Règne des Protistes
2.1. Définition
Le terme protiste (du grec Protos = premier) désigne le règne du vivant qui regroupent tous
les êtres vivants mobiles et unicellulaires.
Les Protistes sont :
- Tous eucaryotes (possédant un vrai noyau)
- La plupart des Protistes sont unicellulaires.
- Protos = grec = Premières vraies cellules possédant :
1. noyau
2. mitochondrie
3. chloroplaste
4. R.E.
5. Golgi
6. Mitose et Méiose
2.2. Caractéristiques des protistes
Difficile de généraliser parce que tous sont différents en termes d'anatomie, rôles
écologiques et cycles de vie.
2.3. Habitat
On les trouve partout.
o
ex. : Plancton = lacs, et océans
o
ex. : Sol humide
o
ex. : Parasites
ex. Amibe = dysenterie
ex. Plasmodium = paludisme
2.4. Métabolisme
Respiration aérobique = donc tous ont des mitochondries
2.5. Diversité dans le type de nutrition
Photoautotrophes = chloroplastes
Hétérotrophes = ingèrent des particules
Mixotrophes = Photosynthèse et ingestion de nourriture.
On divise les Protistes en trois types (basés sur la façon de se nourrir)
1. Protistes à caractère végétal (Protophytes)
2. Protistes à caractère animal (Protozoaires) (Hétérotrophes - ingestion)
3. Protistes à caractère champignons (Protomycètes) Hétérotrophes mais absorbent leur
nourriture comme les champignons.
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