L`art du Doute - Association ALDERAN

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CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
L’ART DU DOUTE
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Dessin de Jean-Michel Thiriet
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
Email : [email protected]
Site : www.alderan-philo.org
conférence N°1600-154
L’ART DU DOUTE
Conférence d’Éric Lowen donnée le 02/06/2007
à la Maison de la philosophie à Toulouse
"Que sais-je ?" Cette question posée par Montaigne dans ses Essais est au cœur de la
démarche philosophique. L'usage du doute est le fondement de l'esprit critique. Il n'y a pas de
philosophie, ni de philosophe, sans doute. Peut-être même faut-il aussi douter du doute luimême pour ne pas faire du doute un nouveau dogme.
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L’ART DU DOUTE
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Douter, c’est examiner, c’est démonter et remonter les idées
comme des rouages, sans prévention et sans précipitation
contre la puissance de croire qui est formidable en chacun de nous.
Alain (1868-1951)
I
LE DOUTE
1 - Une notion essentielle en philosophie, mais le plus souvent mal comprise
2 - Un peu d’histoire sur la notion du doute, sa construction philosophistique
3 - Au départ, le doute antique ou scepticisme (Pyrrhon)
4 - Le doute moderne à partir du 16ème siècle : Montaigne et Descartes
II
PRINCIPE DU DOUTE, ANTICHAMBRE DE LA VÉRITÉ
1 - Le principe du doute dans sa modernité
2 - Les trois doutes :
A - Doute effectif ou naturel
B - Doute philosophique ou volontaire
C - Doute méthodique
3 - Douter, c’est suspendre le jugement (épochè) pour permettre un examen (skepsis)
4 - Le doute est le contrepoint dialectique de l’affirmation hâtive, de l’idée première
5 - Le doute est le refus de tout autoritarisme de principe
6 - Le doute comme mise en attente de l’idée pour l’éprouver
7 - Un concept méthodologique nécessaire pour apprendre et découvrir
8 - La finalité épistémologique du doute est de mettre fin au doute
9 - La conscience des limites de notre compréhension et de nos moyens de connaissance
10 - Douter c’est essentiellement apprendre à douter de soi
III
QUELQUES ILLUSIONS AUTOUR DU DOUTE
1 - Douter de tout n’est plus du doute, le nihilisme cognitif n’est pas du doute
2 - Le doute n’est pas la négation de l’existence de vérités (relativisme)
3 - Le doute n’est pas un dénigrement de l’intelligence (le scepticisme religieux pascalien)
4 - Le doute n’est pas ignorance : douter est déjà connaître
5 - Douter n’est pas remettre en cause, c’est là le travail de l’esprit critique
IV
L’INTÉRÊT DU DOUTE
1 - Le doute pour accéder à la vérité
2 - Sortir de la logique binaire vrai/faux en introduisant un élément intermédiaire
3 - Il rompt le dogmatisme rampant et notre manichéisme intellectuel
4 - L’exigence du doute est la conséquence d’une découverte : celle de l’incertitude des opinions
5 - Le doute est un anti-crédo, une prévention contre la tentation de la croyance
6 - Le doute comme moyen de notre liberté
V
CONCLUSION
1 - Apprendre à douter, et surtout apprendre à douter de soi
2 - Doute et philosophie, il n’y a pas de philosophe sans usage du doute
ORA ET LABORA
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Documents 1 & 2 : Montaigne (à gauche) et Descartes (à droite), figures importantes de la construction
conceptuelle du doute dans l’histoire de la philosophie.
Que sais-je ?
Michel Eyquem de Montaigne
Document 3 : Les Méditations métaphysiques (1641) de Descartes furent écrites en latin, puis traduites en
français par le Duc de Luynes. Le projet de Descartes répond à un triple souci. 1° : son ambition est d'abord
de substituer à la science incertaine du Moyen Âge une pensée dont la rigueur égale celles des
mathématiques. 2° : ensuite, de tirer de cette science les applications pratiques qui permettront aux hommes
de se rendre «maîtres et possesseurs de la nature» (Discours de la méthode, 1637). Enfin, 3° : en
discernant ce qui relève du connaissable et ce qui relève de l'inconnaissable, de préciser les domaines
respectifs de la science et de la religion. Mais pour l'esprit en quête de certitude, la première question est
celle du fondement même de la connaissance. De quoi ne puis-je douter, se demande alors Descartes ?
La méditation que je fis hier m'a rempli l'esprit de tant de doutes, qu'il n'est plus
désormais en ma puissance de les oublier. Et cependant je ne vois pas de quelle façon je
les pourrai résoudre ; et comme si tout à coup j'étais tombé dans une eau très profonde,
je suis tellement surpris que je ne puis ni assurer mes pieds dans le fond, ni nager pour
me soutenir au-dessus. Je m'efforcerai néanmoins, et suivrai derechef la même voie où
j'étais entré hier, en m'éloignant de tout ce en quoi je pourrai imaginer le moindre doute,
tout de même que si je connaissais que cela fût absolument faux ; et je continuerai
toujours dans ce chemin jusqu'à ce que j'aie rencontré quelque chose de certain, ou du
moins, si je ne puis autre chose, jusqu'à ce que j’aie appris certainement qu'il n'y a rien
au monde de certain. Archimède, pour tirer le globe terrestre de sa place et le transporter
en un autre lieu, ne demandait rien qu’un point qui fût ferme et immobile : ainsi j'aurai
droit de concevoir de hautes espérances si je suis assez heureux pour trouver seulement
une chose qui soit certaine et indubitable.
Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que
rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; je
pense n'avoir aucun sens ; je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement et le
lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu'est-ce donc qui pourra être estimé
véritable ? Peut-être rien autre chose, sinon qu'il n'y a rien au monde de certain.
Mais que sais-je s'il n'y a point quelque autre chose différente de celles que je viens de
juger incertaines, de laquelle on ne puisse avoir le moindre doute ? N'y a-t-il point
quelque Dieu ou quelque autre puissance qui me met en esprit ces pensées ? Cela n'est
pas nécessaire, car peut-être que je suis capable de les produire de moi-même. Moi donc
à tout le moins ne suis-je point quelque chose ? Mais j'ai déjà nié que j'eusse aucun sens
ni aucun corps ; j'hésite néanmoins, car que s'ensuit-il de là ? Suis-je tellement
dépendant du corps et des sens que je ne puisse être sans eux ? Mais je me suis
persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre,
aucuns esprits ni aucuns corps; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais
point ? Tant s'en faut ; j'étais sans doute, si je me suis persuadé ou seulement si j'ai
pensé quelque chose.
Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé qui emploie toute son
industrie à me tromper toujours.
René Descartes (1596-1650)
Méditations Métaphysiques, 1641
(trad. fr. 1647) 11, Méditation (Orthographe modernisée)
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Document 4 : Le principe du doute est déjà présent dans la raison comme méthode (voir conférence sur
l’éloge de la Raison).
Le premier [précepte de la méthode] était de ne recevoir jamais aucune chose pour
vraie, que je ne la connusse évidemment être telle : c'est-à-dire d'éviter
soigneusement la précipitation et la prévention ; et de ne comprendre rien de plus en
mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit,
que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute. Le second, de diviser chacune
des difficultés que j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait
requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en
commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter
peu à peu, comme par degrés, jusqu'à la connaissance des plus composés ; et [en]
supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns
les autres. Et le dernier de faire partout des dénombrements si entiers ; et des revues si
générales, que je fusse assuré de ne rien omettre.
René Descartes (1596-1650)
Les quatre préceptes de la méthode, 1637
Document 5 : Les trois catégories du doute.
Le doute effectif,
ou doute naturel et
spontané
Le doute philosophique,
ou doute volontaire
Le doute méthodique
Le doute effectif est celui par lequel l'esprit demeure en suspens
entre deux propositions contradictoires, sans avoir aucun motif
dont le poids le fasse pencher d'un côté plutôt que d'un autre.
C’est un doute décisionnel, quand il est difficile de trancher
entre A ou B. Ce sont surtout les circonstances qui nous font
douter plutôt que notre esprit qui s’efforce de douter.
Ce doute est le doute commun, du quotidien. Ce n’est pas le
doute dont parlent les philosophes.
Volonté systématique de douter, liée à la prise de conscience de
la difficulté de connaître et aux faiblesses de l’esprit humain. Il
est plus un instrument d’ouverture et de liberté qu’un instrument
épistémologique, car il sert à éviter le dogmatisme et à montrer
la relativité des positions humaines. Il apparaît chez Montaigne.
Le doute méthodique sera celui de Descartes. le doute est dès
lors un instrument de connaissance indispensable, celui par
lequel l'esprit suspend son consentement et entame un
processus d’examen critique. C’est la réunion d’époché et de
skepsis.
Le doute méthodique s’applique même sur des vérités dont on
ne doute pas réellement, afin de rassembler des preuves qui les
rendent inaccessibles à tous les traits avec lesquels on pourrait
les attaquer.
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Document 6 : Les trois expressions du doute et leurs relations.
Doute
spontané et naturel,
doute effectif
(doute d’indécision)
Principe général
du doute
Doute philosophique,
doute volontaire
Doute
méthodique
Première étape
Deuxième étape
Ensemble des expressions du doute
Document 7 : Le doute spontané (doute effectif), issu de l’incohérence de propos ou de situations.
Supposez que tous les historiens qui traitent de l'Angleterre s'accordent sur ce que, le 1er
janvier 1600, la reine Elisabeth mourut ; qu'avant et après sa mort ses médecins et toute
la cour la virent, comme c'est l'habitude pour les personnes de son rang ; que le
Parlement reconnut et proclama son successeur ; et qu'après un mois d'inhumation elle
reparut, réoccupa le trône et gouverna l'Angleterre pendant trois ans ; je dois l'avouer, je
serais surpris du concours de tant de circonstances bizarres, mais je n'aurais pas la
moindre inclination à croire à un événement aussi miraculeux je ne douterais pas de sa
mort prétendue et de ces autres circonstances publiques qui la suivirent ; j'affirmerais
seulement que cette mort fut prétendue, qu'elle ne fut pas réelle, qu'elle ne pouvait pas
l'être. Vous m'objecteriez en vain la difficulté et presque l'impossibilité de tromper le
monde dans une affaire d'une telle importance ; la sagesse et le solide jugement de cette
fameuse reine ; le peu d'avantage qu'elle pouvait retirer d'un artifice aussi pauvre, si
même elle en retirait un ; tout cela pourrait m'étonner ; mais je répliquerais encore que la
friponnerie et la sottise humaines sont des phénomènes si courants que je croirais que
les événements les plus extraordinaires naissent de leur concours plutôt que d'admettre
une violation aussi remarquable des lois de la nature.
Mais qu'on attribue ce miracle à un nouveau système de religion ; les hommes, à toutes
les époques, ont tant été dupés par des histoires ridicules de ce genre, que cette
circonstance même serait une preuve entière d'une fraude et suffirait, auprès de tous les
hommes de bon sens, non seulement à leur faire rejeter le fait, mais même à le faire
rejeter sans autre examen. Bien que l'être auquel on attribue le miracle soit dans ce cas
tout-puissant, le fait ne devient pas, pour cette raison, plus probable d'un iota ; car il nous
est impossible de connaître les attributs ou les actes d'un tel être autrement que par
l'expérience que nous avons de ses productions dans le cours ordinaire de la nature. Ce
qui nous réduit encore à l'observation passée et nous oblige à comparer les cas de
violation de la vérité dans le témoignage humain à ceux de violation des lois de la nature
par les miracles, afin de juger lesquels sont plus vraisemblables et plus probables.
David Hume (1711-1776)
Enquête sur l'entendement humain
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POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS
- Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen -
Revue de philosophie “ALDÉRAN”
N°14 - Des peurs primitives à la magnificence du monde”, par William Ruthenford
N°27 - Le plus vaste horizon du monde, par William Ruthenford
N°29 - La seconde mort de dieu, par William Ruthenford
N°30 - L’anti-autoritarisme épistémologique de Popper, par Mickaël Dubost
Conférences sur l’histoire de la philosophie
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- Avicenne et la raison, par Dominique Urvoy
- Montaigne et l’humanisme
- Descartes et la méthode, par Mickaël Dubost
- Hume et l’habitude, par Mickaël Dubost
- Condillac et la sensation, par Mickaël Dubost
1000-130
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démarche philosophique
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libre-arbitre et la liberté ; La voie de l’éveil
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Quelques livres sur le sujet
- Le doute philosophique, Geneviève Artigas-Menant et Antony Mckenna, Presses Université Paris-Sorbonne,
2002
- Scepticisme, clandestinité et libre pensée, Collectif, Champion, 2002
- L’épistémologie scientifique des Lumières, Abdelkader Bachta, L’Harmattan, 2001
- Les limites de la connaissance, Hervé Zwirn, Odile Jacob, 2000
- Le scepticisme, F. Cossuta, coll. Que sais-je?, PUF, 1994
- Science et religion, Bertrand Russell, Gallimard, 1990
- Les sceptiques grecs, textes choisis, J.-P. Dumont, PUF, 1966
- Problème de la vérité, René Mugnier, PUF, 1959
- Éléments de philosophie, Alain (1941), Gallimard, 1973
- Le gai savoir, Friedrich Nietzsche (1882), Folio, 1992
- Logique, Emmanuel Kant (1800), Vrin, 1982
- Méditations, Discours de la méthode, René Descartes (1637)
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