CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire DE L’ATHÉISME À L’ATHÉOLOGIE Le nouveau statut de l’athéisme CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1600-254 DE L’ATHÉISME À L’ATHÉOLOGIE Le nouveau statut de l’athéisme conférence d’Éric Lowen donnée le 20/10/2008 à la Maison de la philosophie à Toulouse L’athéisme est une chose, l’athéologie une autre. Il ne suffit pas d’être athée pour fonder une athéologie. Quelle différence entre athéisme et athéologie ? Que recouvre précisément cette notion ? Et pourquoi effectuer ce développement de l’athéisme à l’athéologie ? Cette conférence tentera de présenter la spécificité de l’athéologie, ses enjeux et son intérêt. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 2 DE L’ATHÉISME À L’ATHÉOLOGIE Le nouveau statut de l’athéisme PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN J'hésite, cependant, à me dire athée, car le mot "Dieu" a peu à peu perdu, pour moi, toute signification. Il me paraît sans objet, et je ne crois pas qu'il y ait lieu de nier ce qui n'est rien. Marcel Conche Le destin de solitude I LA NÉCESSITÉ D’UN CHANGEMENT DE STATUT DE L’ATHÉISME 1 - L’athéisme contemporain est dans une période de changement statutaire 2 - Le statut actuel de l’athéisme n’est plus le même qu’au 19ème siècle 3 - La double raison de ce changement de statut 4 - Le dépassement de l’origine historique “contriste”, d’opposition et de négation de l’athéisme 5 - L’émergence de nouveaux athéismes, plus évolués, en plus des athéismes primaires II DE L’ATHÉISME À L’ATHÉOLOGIE 1 - Une des conséquences de ce changement est la naissance de l’athéologie 2 - L’athéologie, un athéisme post-théiste 3 - Depuis le début du 20ème siècle, la progressive déphilosophisation de l’athéisme 4 - Le passage d’un athéisme de conviction à un athéisme de connaissance 5 - L’athéisme n’est plus une question philosophique, mais objective et positive 6 - La refondation de l’athéisme sur la connaissance 7 - L’athéisme n’est plus la négation de dieu, il est la connaissance de l’inexistence de toute déité 8 - L’étonnante obligation de le penser comme un domaine scientifique III L’ATHÉOLOGIE 1 - Petite tentative de définition de l’athéologie 2 - Une définition et une programmatique pour l’homme 3 - La constitution de sous-domaines de l’athéisme A - Principes de l’athéisme B - Histoire de l’athéisme C - Connaissance de l’inexistence de dieu D - Analyse des structures anthropologiques de la religion E - Etude de l’histoire des religions F - Critique des religions G - Polémologie religieuse H - La zététique religieuse et surnaturaliste I - Promotion et diffusion de l’athéisme J - Pédagogie et éducation post-théiste K - Structuration sociologique post-théiste L - Culture post-théiste 4 - L’existence de principes de prédictibilité IV LES ENJEUX DE L’ATHÉOLOGIE 1 - L’émergence d’un athéisme adulte et positif 2 - Sortir du champ polémologique que lui assignait la religion 3 - L’athéologie n’est donc plus définie par rapport à une religion 4 - Une inversion stratégique : ce sont les religions qui sont désormais définies par l’athéologie Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 3 5 - Une transformation et valorisation positives de l’athéisme 6 - Une approche désormais structurante de l’ensemble des autres savoirs 7 - Le passage à un athéisme collectif de la seconde mort de dieu V CONCLUSION 1 - L’athéologie, étape obligatoire du développement de l’athéisme ORA ET LABORA Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 4 Document 1 : Les trois principaux sous-domaines de l’athéologie : 1) questions autour de l’athéisme ; 2) la rencontre de l’athéisme avec les religions ; 3) promotion de l’athéisme. A - Principes de l’athéisme B - Histoire de l’athéisme 1 C - Connaissance de l’inexistence de dieu D - Analyse des structures anthropologiques de la religion 2 E - Étude de l’histoire des religions F - Critique des religions 3 I - Promotion et diffusion de l’athéisme J - Pédagogie et éducation post-théiste G - Polémologie religieuse H - La zététique religieuse et surnaturaliste K - Structuration sociologique post-théiste L - Culture post-théiste Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 5 Document 2 : Je suis philosophe, donc je suis athée (1) Par Éric Lowen 1 - Le précédent dossier de notre revue sur la seconde mort de dieu, avec le volumineux article de William Ruthenford, a suscité des réactions contrastées, positives ou négatives, enthousiastes ou vivement hostiles, mais jamais indifférentes. Beaucoup de lecteurs ont retrouvé dans l’évolution de la première mort de dieu à la deuxième mort de dieu leur itinéraire personnel. Les réactions négatives provenaient quant à elles, de partisans de croyances religieuses, ce qui est parfaitement logique. Ce dossier “Athéisme et philosophie” exposait clairement la position actuelle de la philosophie aldérienne à l’égard de l’idée de dieu et des religions. 2 - Cependant, des discussions avec des lecteurs ont fait apparaître une certaine méprise sur l’articulation entre philosophie et athéisme dont le rapport logique n’a pas toujours été saisi, incompréhension partagée à la fois par des athées et des théistes. Je voudrais donc repréciser certains points, déjà inclus dans l’article de William Ruthenford et surtout dans l’article introductif de Roman Wallis, en les rendant plus explicites. 1° - Il ne peut plus exister de philosophie non-athée 1 - En premier lieu, ce dossier n’était pas une défense des philosophies athées et une critique des philosophies non-athées : il avait pour objectif d’expliquer qu’il ne peut plus exister, aujourd’hui, de philosophie non-athée ; une philosophie non-athée n’est tout simplement plus possible dans le domaine de la philosophie. 2 - Dans le panorama actuel de la philosophie, il existe des courants philosophiques athées et des courants philosophiques non-athées, déistes, théistes, panthéistes.... Ce à quoi il faut rajouter l’agnosticisme (2). En apparence cela laisse penser qu’il peut y avoir coexistence légitime d’une pluralité de philosophies athées et de philosophies nonathées, alors qu’il n’en est rien. C’est une illusion provenant de la non-distinction entre actualité philosophique et modernité philosophique. L’actualité philosophique englobe tous les représentants synchroniques des activités appelées “philosophiques” au sens commun du terme. L’actualité philosophique est donc une appréciation purement historique qui concerne la “sociologie” des courants philosophiques. À l’opposé, la modernité philosophique concerne le progrès de la réflexion philosophique, l’état des débats en philosophie, ce qu’il est possible de penser et comment le penser en philosophie. 3 - La conclusion de l’article de William Ruthenford est que du point de vue de la modernité philosophique, il n’est plus possible d’inclure l’idée de dieu dans un système philosophique cohérent avec lui-même, avec l’état du monde et de notre compréhension du monde. Toute insertion de dieu dans un système philosophique correspond désormais à l’intrusion de croyances et de présupposés soit religieux, soit égotiques, dans le domaine de la pensée philosophique ; donc en contradiction patente avec le principe de rationalité, d’esprit critique, d’objectivité, d’indépendance et de scientificité qu’exige la pensée rationnelle en philosophie. En d’autres termes, même s’ils sont professeurs de philosophie et philosophes par ailleurs, les “philosophes” concernés par cette attitude (3), n’ont pas compris le traité de la méthode de Descartes et sur ce point particulier, ils sont dans l’antithèse de la philosophie. 4 - En conséquence, si on se place dans la possibilité actuelle de répondre à ces questions sur l’existence éventuelle de dieu, il n’y a pas d’autre possibilité logique que d’être athée. Toute autre position est la conséquence d’une analyse incomplète et erronée, au mieux, et au pire partiale et partisane. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe plus 1 - Article publié suite à un premier dossier intitulé “La seconde mort de dieu”, paru dans le numéro de juin 2003. 2 - L’agnosticisme est bien différent de l’athéisme. Bien que le terme originel d’agnostique créé par Thomas Huxley au 19ème siècle signifiait athéisme, son utilisation courante lui a donné un autre sens : l’agnosticisme est une position intermédiaire de doute entre la croyance dans l’existence de dieu et l’inexistence de dieu. À la question “Dieu existe-t-il ?”, l’agnostique ne veut pencher ni dans un sens ni dans l’autre, alors que l’athéisme est pour sa part une affirmation de l’inexistence de dieu. 3 - Citons quelques noms parmi d’autres : Bergson, Armand Cuvillier, Simone Weil, Emmanuel Mounier, Lévinas, Husserl, Teilhard de Chardin, Rémy Chauvin, Jean-Marie Pelt, Trinh Xuan Thuan, etc. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 6 de philosophes croyants en l’existence de dieu - c’est encore la majorité des “philosophes”; mais ce faisant, quand ils pensent l’existence de dieu, ils ne le font plus en temps que philosophe mais en tant qu’homme de foi, projetant leurs convictions religieuses dans le domaine de la réflexion philosophique alors qu’elles ne devraient jamais interférer avec (4). Ils font prendre pour une réflexion philosophique ce qui est en réalité une rationalisation d’une croyance religieuse personnelle. Les philosophies nonathées actuelles sont les reliquats désormais anachroniques et obsolètes de périodes de l’histoire de la philosophie où il était encore possible, dans un système philosophique, de faire de dieu un élément central (comme chez Kant par exemple). 5 - Les systèmes de pensée actuels dits “philosophiques” faisant encore une place à dieu dans leur interprétation du monde usurpent par habitude et convention le nom de philosophie, alors qu’ils représentent des pensées théologiques philosophisantes, qui utilisent les formes et le langage du discours philosophique pour justifier “rationnellement” des présupposés religieux. Ils prennent extérieurement la toge philosophique alors qu’ils portent en dessous la robe du moine. L’habit ne fait pas plus le moine que la forme du discours ne font pas le philosophe. 2° Dieu n’est plus un sujet de débat philosophique 1 - Le second point à préciser est que l’existence de dieu n’est plus un sujet de débat philosophique, pas plus que de savoir si les indiens ont une âme, si les noirs sont des hommes à part entière comme nous, si l’homme a une origine animale ou bien si la terre est au centre du monde (5). 2 - Il est normal et nécessaire que tout individu philosophisant se pose la question et y réfléchisse. C’est un questionnement atemporel dans la pratique de la philosophie, tout comme l’enfant pour comprendre le monde doit se poser des questions fondamentales telles que pourquoi les objets tombent, pourquoi le ciel est bleu, pourquoi la nuit est noire, pourquoi le soleil se lève-t-il à l’est ?, etc. 3 - Il peut arriver dans les débats scientifiques et philosophiques que plusieurs hypothèses soient momentanément en concurrence. La situation est très courante même. Mais une telle situation est, par nature, temporaire et transitoire, liée à un état momentané de la recherche quand on ne dispose pas encore de suffisamment de connaissances fiables et d’indications provenant de l’observation du réel pour infirmer ou confirmer de manière claire les hypothèses concurrentes. Que de nouvelles observations apportent des résultats plus précis, que de nouvelles expériences arrivent à des conclusions fiables, et nombre de ces théories concurrentes seront éliminées. Ainsi progresse la recherche scientifique, tout comme la véritable réflexion philosophique. 4 - L’article de William Ruthenford précisait : premièrement, qu’aucun des multiples arguments avancés pour étayer l’hypothèse de l’existence dieu ne résiste à l’examen critique ; deuxièmement, que chaque nouvelle découverte sur le monde renforce le principe d’inexistence de dieu et sa contradiction avec le fonctionnement du monde. 5 - La conjonction de ces deux situations rend impossible la position intermédiaire et neutraliste de l’agnosticisme. S’il n’y avait eu que le premier principe de réfutation des arguments pro-théistes, sans pour autant contradiction de cette hypothèse avec le fonctionnement du monde, la position agnostique serait philosophiquement possible. Mais tel n’est pas le cas ; l’idée de dieu est non seulement infondée mais surtout manifestement contradictoire avec les principes qui régissent le cosmos. L’idée de dieu est une hypothèse qui n’explique pas mieux les choses; elle n’explique rien, elle ne fait que déplacer les questions fondamentales et complique l’explication du monde au lieu de l’éclairer. 6 - La question de l’existence de dieu appartient désormais à l’histoire de la philosophie, comme le phlogistique à l’histoire de la chimie et les voûtes de cristal de la sphère céleste à l’histoire de l’astronomie. L’oeuvre de Nietzsche joue le rôle de seuil de transition définitive dans l’histoire de la philosophie entre la période d’admissibilité de dieu dans un système philosophique et désormais son inadmissibilité. Ce n’est pas Nietzsche qui a opéré à lui seul cette transition, il a eu le courage et le génie de proclamer au monde l’irrémédiable révolution intellectuelle provoquée par le progrès des 4 - C’est aussi le cas pour tout ce qu’on appelle improprement les “philosophies” orientales. 5 - Débats de la controverse de Valladolid et des travaux de Copernic. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 7 sciences et de la pensée philosophique. Dans l’état de notre compréhension du monde, la problématique de dieu est close. Seule reste la problématique sociale, politique et culturelle des religions attachées à l’idée de dieu. Dieu n’est pas un problème, le problème ce sont les gens qui croient en lui et qui, en vertu de cette croyance, vont tenter d’imposer leurs idées et leur mode de vie à autrui. 3° L’athéisme n’est pas un choix, c’est une conséquence impérative 1 - Dernier point à préciser, l’athéisme n’est pas une question de choix, c’est la conséquence logique de la réflexion philosophique et du progrès des sciences qui s’impose indépendamment de soi. Comme pour bien d’autres questions, on peut être athée pour de mauvaises raisons : par haine des religions, par simple esprit de contradiction, par conformité culturelle ou idéologique dans certains groupes sociaux, etc. Laissons-les de côté car ces raisons ne sont pas les raisons objectives de l’athéisme, même les nuisances sociales des religions ne sont pas un argument rationnel de l’inexistence de dieu. L’athéisme n’est pas l’antireligionisme. 2 - Certaines personnes pensent qu’en philosophie on peut choisir “sa” philosophie en fonction de convenances personnelles, on entend parfois que “l’important est que chacun choisisse la philosophie qui lui convient”, que “les différentes philosophies sont relatives et que l’important est d’avoir “sa” philosophie, “à chacun sa vérité”, etc. D’après ces opinions, on pourrait choisir d’être philosophe athée ou non-athée, épicurien ou stoïcien, comme on choisit un plat avec viande ou végétarien au restaurant. 3 - Non, la philosophie, ce n’est pas “C’est mon choix” ! Cette approche de la philosophie est pernicieuse et réductrice : elle fait de la philosophie une sorte d’objet de consommation, où l’on choisirait la philosophie qui nous conviendrait le mieux en fonction de notre personnalité et de nos goûts. En philosophie, on ne choisit pas ses idées philosophiques comme on choisirait un papier peint pour décorer sa maison. Les positions philosophiques auxquelles un philosophe se range doivent être la conséquence d’un examen critique faisant appel à la rationalité, à la logique, au doute, à la libre pensée, à l’objectivité, aux connaissances scientifiques et à la confrontation au réel. La construction du raisonnement en philosophie obéit aux mêmes règles que dans la science. 4 - Sinon, ce ne sont plus des idées philosophiques mais des préjugés, des convictions subjectives, émotionnelles, passionnelles, égotiques ; donc précisément l’antithèse d’une réflexion philosophique. Cela tourne même à de l’anti-philosophie puisque la philosophie est à la fois une quête de vérité (en aucun cas la quête de “ses” vérités) et une voie d’objectivisation. Elle incite et exige de sortir de notre relativité subjective, de notre égocentrisme totalitaire humain si naturel, pour aller vers l’objectivité et l’universalité. Le mathématicien ne “choisit” pas le résultat de ses équations, elles s’imposent à lui en vertu des règles mathématiques ; de même pour le philosophe. 5 - Le propre d’une réflexion philosophique est l’application méthodique d’une réflexion rigoureuse, critique et objective, fondée sur l’exigence rationnelle à partir du socle des connaissances scientifiques sur le monde et la nature humaine. La quête de vérité qui anime la démarche philosophie obéit aux seules règles de la pensée rationnelle ; toute autre “méthodologie” de construction du raisonnement ne peut être qualifiée de philosophique. Le résultat de l’application de la méthode philosophique à l’idée de dieu et aux arguments avancés pour justifier son existence aboutissent à une conclusion négative ; c’est la seule raison valable de l’athéisme. Par conséquent, l’athéisme n’est pas une idée philosophique parmi d’autres, ni une lubie personnelle de philosophes athées, mais la conséquence directe et incontournable de la démarche et de la réflexion philosophiques menées jusqu’à leur terme. 6 - L’athéisme est la conséquence finale de la philosophie à propos de la question de dieu. Pour un philosophe véritable, il n’y a pas d’autre possibilité aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle je ne peux pas être autre chose qu’athée si je suis philosophe. Dans ce sens, préciser “un philosophe athée” est un pléonasme. Je ne suis pas un philosophe athée, je suis athée parce que je suis philosophe. Je suis philosophe, donc je suis athée. Éric Lowen, le 27/08/2003 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 8 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et laissez-vous guider en quelques clics : [email protected] 2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique. 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Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 9 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Revue de philosophie “ALDÉRAN” - N°27 : Le plus vaste horizon du monde, par William Ruthenford - N°28 : Le réenchantement du monde, par William Ruthenford - N°29 : La seconde mort de dieu, par William Ruthenford Conférences sur l’athéisme - Qu’est-ce que l’athéisme ? - Pour des philosophies post-théistes - Du matérialisme comme méthode de la connaissance - Les quatre morts de dieu - Le défi de Monaghan - Dieu n’explique rien - L’athéisme religieux, l’athéisme comme alter-religiosité - Athéisme et éthique 1600-064 1600-188 1600-180 1600-223 1600-226 1600-227 1600-117 1600-099 Conférences de critique de la religion - La critique des religions - La déchristianisation du fait religieux - L’origine de la religion - L’invention de dieu, présentation de la théogenèse - L’obsolescence de dieu, le dépassement de l’idée de dieu - L’infondation des religions - La relativité des religions - Pourquoi la religion aujourd’hui ? - Le défi de Monaghan - Le paradoxe de Clarke - L’imposture des religions - L’amoralité des religions - La nuisibilité des religions - Croyance et foi, ou de l’aveuglement volontaire - Les religions sont-elles des sectes qui ont réussi ? - Les religions sont-elles les ennemies de la vérité ? - De l’irreligiosité des religions - La religion est-elle un obstacle à la spiritualité ? 1600-192 1600-195 1600-044 1600-127 1600-015 1600-193 1600-194 1600-186 1600-226 1600-228 1600-177 1600-196 1600-197 1600-019 1600-184 1600-087 1600-088 1600-149 Quelques livres sur le sujet - L'esprit de l'athéisme - Introduction à une spiritualité athée, André Comte-Sponville, Albin Michel, 2006 - Traité d'athéologie, Michel Onfray, Grasset, 2005 - Athéisme et matérialisme aujourd'hui, Yvon Quiniou, Pleins Feux Éds, 2004 - Les 12 preuves de l'inexistence de Dieu, Sébastien Faure, Libertaires Eds, 2004 - Le sens de la philosophie, Marcel Conche, Encre Marine, 2003 - Histoire de l’athéisme, de Georges Minos, Fayard, 1998 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-254 : “De l’athéisme à l’athéologie" - 20/10/2008 - page 10