La révolution de 1848

publicité
CONFÉRENCE DU FORUM DES SAVOIRS
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
LA RÉVOLUTION DE 1848
La révolution oubliée
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Lamartine présente aux parisiens le drapeau tricolore et annonce la République
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
Email : [email protected]
Site : www.alderan-philo.org
conférence N°1000-126
LA RÉVOLUTION DE 1848
Histoire de la deuxième république
conférence d’Éric Lowen donnée le 10/10/2003
à la Maison de la philosophie à Toulouse
La France n’a pas connu une révolution mais plusieurs, chacune avec ses particularités. La
troisième révolution de février 1848 a triomphé presque sans combattre de la monarchie de
Juillet. Cette période de l’histoire de France est occultée (un tabou historique ?) en raison des
événements de juin 1848, qui préfigurent ceux de la Commune, et de la triste fin de cette
république assassinée de l'intérieur par Napoléon III. Pourtant, elle a joué un rôle important
dans la formation de la France républicaine, de l’abolition de l’esclavage à la devise de la
République : Liberté, Égalité, Fraternité.
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 2
LA RÉVOLUTION DE 1848
la révolution oubliée
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Un malaise sourd couve dans le fond des esprits les plus sereins,
tout le monde a un nuage sur le front... Ce pays est mort !
Rien ne peut plus le galvaniser, qu’une crise.
Alphonse de Lamartine (1790 - 1869)
I
LA SITUATION DE LA FRANCE EN CETTE SECONDE MOITIÉ DU 19ème SIÈCLE
1 - Un pays profondément marqué par les idéaux révolutionnaires
2 - Un pays en instabilité politique constante depuis la révolution de 1789
3 - La monarchie de juillet (1830-1848) et le roi-citoyen Louis-Philippe (1773-1850)
4 - Une nation prospère, la montée de l’opposition républicaine
II
LE DÉROULEMENT DE LA RÉVOLUTION ET LA SECONDE RÉPUBLIQUE
1 - La montée de la crise révolutionnaire
2 - L’événement déclencheur : le dernier banquet à Paris de la campagne des Banquets
3 - Les trois journées révolutionnaires : 22, 23 et 24 février 1848
4 - L’instauration du gouvernement provisoire
5 - La proclamation de la République, le 24 au soir - L’ère des bons sentiments
6 - L’élection de l’assemblée nationale du 23 avril porte les modérés au pouvoir
7 - Une situation d’instabilité politique et de crise économique
8 - Les émeutes de juin 1848, défaite des socialistes
9 - Les conservateurs et les “républicains du lendemain” l’emportent progressivement
10 - L’élection à la Présidence de Louis-Napoléon Bonaparte, le 10 décembre 1848
11 - L’élimination progressive de la République et des républicains de l’intérieur de la République
12 - Le conflit du président et de l’Assemblée
13 - Le coup d’état du 2 décembre 1851, l’assassinat de la République
III
PARTICULARITÉS DE CETTE RÉVOLUTION
1 - Une révolution attendue depuis longtemps mais intervenue par surprise
2 - Une monarchie qui s’écroule presque sans se défendre, la fin définitive de la royauté
3 - L’absence d’un fort parti républicain qui aurait pu donner une assise populaire et durable
4 - La révolution du seul peuple de Paris, sa récupération par les modérés et les conservateurs
5 - La montée en puissance politique des mouvements anarchistes et socialistes
6 - Une révolution avant tout le fait de Paris - qui contrôle Paris contrôle la France
7 - La première révolution qui fut vraiment celle d’une lutte des classes
8 - Une double défaite : celle des socialistes et de la république modérée
IV
SES CONSÉQUENCES ET SES RÉPERCUSSIONS
1 - Les apports de l’éphémère deuxième République
2 - Le relais de ses acteurs survivants avec la IIIème République
3 - La séparation, lourde de conséquence, des républicains et des socialistes
4 - Une révolution victime de ses contradictions
5 - L’échec de la révolution française annonce l’échec du Printemps des peuples en Europe
6 - Une radicalisation des révolutionnaires “rouges” qui annonce la Commune
7 - Une leçon pour les mouvements révolutionnaires ultérieurs (ce qu’il faut éviter !)
V
CONCLUSION
1 - Une révolution oubliée de notre histoire collective
ORA ET LABORA
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 3
Document 1 : Louis-Philippe, un roi méprisé et caricaturé (ici par Honoré Daumier).
Document 2 : Une des causes de la révolution : le refus de Guizot de réduire le montant exigé pour pouvoir
voter. Le thème du suffrage universel fut au cœur de la campagne des banquets.
Si la royauté s'entoure d'une aristocratie électorale, au lieu de se faire peuple tout entier
[ ... ] elle tombera, soyez-en sûrs, elle tombera, non dans son sang comme celle de 1789,
mais dans son piège et, après avoir eu les révolutions de la liberté et les contrerévolutions de la gloire, vous aurez la révolution de la conscience publique et la
révolution du mépris.
Lamartine, discours de Mâcon, juillet 1847
Document 3 : L’acte de décès de la monarchie de Juillet.
J’abdique cette couronne, que la volonté nationale m’avait appelé à porter, en faveur de
mon petit-fils, le comte de Paris. Puisse-t-il réussir dans la grande tâche qui lui échoit
aujourd’hui !
Louis-Philippe, 24 février 1848
Document 4 : La joie éclate le 24 février 1848, après l'abdication de Louis-Philippe, un gouvernement
provisoire est installé par la volonté du peuple à l'Hôtel de Ville dans un paris couvert de barricades
(Bibliothèque Nationale, Paris, Roger Viollet).
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 4
Document 5 : Quelques figures de la révolution de 1848 et du gouvernement provisoire.
Alphonse de Lamartine (1790-1869 ),
ministre des affaires étrangères du gouvernement provisoire.
Alexandre Ledru-Rollin (1804-1874),
un des chefs des républicains radicaux, ministre de l’intérieur du gouvernement provisoire.
François Arago (1786-1853), astronome et polytechnicien, républicain modéré
ministre de la marine du gouvernement provisoire.
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 5
Le député républicain Jean-Baptiste Baudin (1811-1851) tué sur une barricade le 3 décembre 1851
lors de la brève résistance parisienne au coup d’état du 2 décembre. Victor Schoelcher, dans son Histoire des
crimes du 2 Décembre (1852) raconte une anecdote qui serait intervenu lors sur la barricade : «Sa mort ne fut
pas sans amertume. — Nous ne voulons pas nous sacrifier pour les vingt-cinq francs, lui avait dit un ouvrier !
[...] — Vous allez voir, réplique Baudin, comme on meurt pour vingt-cinq francs ! »
Auguste Blanqui (1805-1881), un des représentants du socialisme communiste.
Document 6 : Le résultat de l’élection de décembre 1848.
Total des suffrages exprimés :
7 327 345
Le citoyen Napoléon Bonaparte
Le citoyen Cavaignac
Ledru-Rollin
Raspail
Lamartine
Changarnier
Voix perdues
5 434 226
1 448 107
370 119
36 920
17 940
4790
12 600
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 6
Document 7 : Les 3 et 4 décembre 1851, les opposants au coup d'état dressent une centaine de barricades
à Paris. Les combats se solderont par plusieurs centaines de morts ; gravure de Ladmiral, d'après du Paty
(Cl. Roger Viollet).
Document 8 :
PROCLAMATION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
APPEL AU PEUPLE
Français !
La situation actuelle ne peut durer plus longtemps. Chaque jour qui s'écoule aggrave les
dangers du pays. L'Assemblée qui devait être le plus ferme appui de l'ordre est devenue
un foyer de complots. Le patriotisme de trois cents de ses membres n'a pu arrêter ses
fatales tendances. Au lieu de faire des lois dans l'intérêt général, elle forge des armes
pour la guerre civile; elle attente aux pouvoirs que je tiens directement du Peuple; elle
encourage toutes les mauvaises passions; elle compromet le repos de la France; je l'ai
dissoute, et je rends le Peuple entier juge entre elle et moi.
La Constitution, vous le savez, avait été faite dans le but d'affaiblir d'avance le pouvoir
que vous alliez me confier. Six millions de suffrages furent une éclatante protestation
contre elle, et cependant je l'ai fidèlement observée. Les provocations, les calomnies, les
outrages, m'ont trouvé impassible. Mais aujourd'hui que le pacte fondamental n'est plus
respecté de ceux-là mêmes qui l'invoquent sans cesse, et que les hommes qui ont perdu
deux monarchies veulent me lier les mains, afin de renverser la République, mon devoir
est de déjouer leurs perfides projets, de maintenir la République et de sauver le pays en
invoquant le jugement solennel du seul souverain que je reconnaisse en France : le
Peuple.
Je fais donc appel loyal à la nation tout entière, et je vous dis : Si vous voulez continuer
cet état de malaise qui nous dégrade et compromet notre avenir, choisissez un autre à
ma place, car je ne veux plus d'un pouvoir qui est impuissant à faire le bien, me rend
responsable d'actes que je ne puis empêcher et m'enchaîne au gouvernail quand je vois
le vaisseau courir vers l'abîme.
Si, au contraire, vous avez encore confiance en moi, donnez-moi les moyens d'accomplir
la grande mission que je tiens de vous.
Cette mission consiste à fermer l'ère des révolutions en satisfaisant les besoins légitimes
du peuple et en le protégeant contre les passions subversives. Elle consiste surtout à
créer des institutions qui survivent aux hommes et qui soient enfin des fondations sur
lesquelles on puisse asseoir quelque chose de durable. Persuadé que l'instabilité du
pouvoir, que la prépondérance d'une seule Assemblée sont des causes permanentes de
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 7
trouble et de discorde, je soumets à vos suffrages les bases fondamentales suivantes
d'une Constitution que les Assemblées développeront plus tard :
1° Un chef responsable, nommé pour dix ans;
2° Des ministres dépendant du pouvoir exécutif seul;
3° Un conseil d'État formé des hommes les plus distingués, préparant les
lois et en soutenant la discussion devant le Corps législatif;
4° Un Corps législatif discutant et votant les lois, nommé par le suffrage
universel, sans scrutin de liste qui fausse l'élection ;
5° Une seconde Assemblée formée de toutes les illustrations du pays,
pouvoir pondérateur, gardien du pacte fondamental et des libertés
publiques.
Ce système, créé par le premier consul au commencement du siècle, a déjà donné à la
France le repos et la prospérité; il les lui garantirait encore.
Telle est ma conviction profonde. Si vous la partagez, déclarez-le par vos suffrages. Si,
au contraire, vous préférez un gouvernement sans force, monarchique ou républicain,
emprunté à je ne sais quel passé ou à quel avenir chimérique, répondez négativement.
Ainsi donc, pour la première fois depuis 1804, vous voterez en connaissance de cause,
en sachant bien pour qui et pour quoi.
Si je n'obtiens pas la majorité de vos suffrages, alors je provoquerai la réunion d'une
nouvelle Assemblée, et je lui remettrai le mandat que j'ai reçu de vous.
Mais si vous croyez que la cause dont mon nom est le symbole, c'est-à-dire la France
régénérée par la Révolution de 89 et organisée par l'Empereur, est toujours la vôtre,
proclamez-le en consacrant les pouvoirs que je vous demande.
Alors la France et l'Europe seront préservées de l'anarchie, les obstacles s'aplaniront,les
rivalités auront disparu, car tous respecteront, dans l'arrêt du Peuple, le décret de la
Providence.
Fait au palais de l'Elysée, le 2 décembre 1851.
Louis-Napoléon Bonaparte
Document 9 : Et la réponse de Victor Hugo.
Proclamation à l’armée
Soldats !
Un homme vient de briser la Constitution, il déchire le serment qu'il avait prêté au peuple,
supprime la loi, étouffe le droit, ensanglante Paris, garrotte la France, trahit la
République.
Soldats, cet homme vous engage dans le crime.
Il y a deux choses saintes : le drapeau qui représente l'honneur militaire et la loi qui
représente le droit national. Soldats ! le plus grand des attentats, c'est le drapeau levé
contre la loi.
Ne suivez pas plus longtemps le malheureux qui vous égare. Pour un tel crime, les
soldats français sont des vengeurs, non des complices.
Livrez à la loi ce criminel. Soldats ! c'est un faux Napoléon. Un vrai Napoléon vous ferait
recommencer Marengo; lui, il vous fait recommencer Transnonnain (2.)
Tournez vos yeux sur la vraie fonction de l'Armée française. Protéger la patrie, propager
la révolution, délivrer les peuples, soutenir les nationalités, affranchir le continent, briser
les chaînes partout, défendre partout le droit, voilà votre rôle parmi les armées d'Europe ;
vous êtes dignes des grands champs de bataille.
Soldats ! l'armée française est l'avant-garde de l'humanité.
Rentrez en vous-mêmes, réfléchissez, reconnaissez-vous, relevez-vous. Songez à vos
généraux arrêtés, pris au collet par des argousins et jetés, menottes aux mains, dans la
cellule des voleurs (3) . Le scélérat qui est à l'Élysée croit que l'armée de la France est
une bande du Bas-Empire, qu'on la paie et qu'on l'enivre et qu'elle obéit ! Il vous fait faire
une besogne infâme ; il vous fait égorger, en plein dix-neuvième siècle et dans Paris
même, la liberté, le progrès, la civilisation; il vous fait détruire, à vous enfants de la
France, ce que la France a si glorieusement et si péniblement construit en trois siècles de
lumière et en soixante ans de révolution ! Soldats, si vous êtes la grande année,
respectez la grande nation.
Nous, citoyens, nous, représentants du peuple et vos représentants, - nous, vos amis,
vos frères, nous qui sommes la loi et le droit, nous, qui nous dressons devant vous en
vous tendant les bras et que vous frappez aveuglément de vos épées, savez-vous ce qui
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 8
nous désespère, ce n'est pas de voir notre sang qui coule, c'est de voir votre honneur qui
s'en va.
Soldats ! un pas de plus dans l'attentat, un jour de plus avec Louis Bonaparte, et vous
êtes perdus devant la conscience universelle. Les hommes qui vous commandent sont
hors la loi ; ce ne sont pas des généraux, ce sont des malfaiteurs ; la casaque des
bagnes les attend. Vous soldats, il en est temps encore, revenez à la patrie, revenez à la
République. Si vous persistiez, savez-vous ce que l'histoire dirait de vous ? Elle dirait : «
Ils ont foulé aux pieds de leurs chevaux et écrasé sous les roues de leurs canons toutes
les lois de leur pays ; eux, des soldats français, ils ont déshonoré l'anniversaire
d'Austerlitz (4) ; et, par leur faute, par leur crime, il dégoutte aujourd'hui du nom de
Napoléon sur la France autant de honte qu'il en a autrefois découlé de gloire ! »
Soldats français, cessez de prêter main forte au crime !
Pour les représentants du peuple restés libres, le représentant membre du comité de
résistance.
Victor Hugo (1802 - 1885)
Proclamation à l’armée
1 - Village d'Italie du nord où Bonaparte remporta in extremis une victoire décisive
sur les Autrichiens, le 14 juin 1800.
2 - Les 13 et 14 avril 1834 des sociétés secrètes républicaines tentèrent de soulever Paris
et Lyon. Les troupes de Bugeaud engagées contre les émeutiers pénétrèrent dans un
immeuble de la rue Transnonain (près des Halles), et en massacrèrent tous les habitants,
de paisibles petits-bourgeois. Cet épisode, qui donna lieu à un dessin célèbre du
caricaturiste Daumier, marqua durablement les consciences.
3 - Louis Bonaparte devant s'assurer la docilité des cadres de l'armée, le premier acte du
coup d'État fut l'arrestation, dans la nuit du 1er au 2 décembre, des officiers supérieurs
résidant à Paris et connus pour leurs opinions républicaines ou monarchistes.
4 - Louis Bonaparte avait volontairement choisi pour réaliser son coup d'État la date
du 2 décembre, anniversaire du sacre de Napoléon 1er (1804) et de la fameuse victoire
d'Austerlitz (1805). Pour les mêmes raisons, le Second Empire sera proclamé le 2
décembre 1852. Mais, comme l'annonce Hugo (et en partie grâce à lui), cette date rappelle
désormais avant tout, dans la conscience historique collective, le coup de force de 1851.
Document 10 : 1849 , la fin des illusions du printemps des peuples en Europe.
C’est dans une Europe transformée en “champ de bataille” que se tient, en août 1849, le
premier congrès de la paix. Si 1848 a vu naître “le Printemps des peuples” - italien,
hongrois -, 1849 voit le succès des forces contre-révolutionnaires.
Janvier : Occupation de Budapest par l’armée autrichienne.
24 mars : Défaite piémontaise à Novare face à l’armée autrichienne.
Avril : Intervention russe en Hongrie.
27 avril : Le roi de Prusse refuse la couronne impériale offerte par un parlement élu.
26 mai : Dissolution de la Constituante française par Louis Napoléon Bonaparte.
3 juillet : Les troupes françaises occupent Rome et mettent fin à la République romaine.
13 août : Capitulation hongroise devant les armées russes à Vilagos.
21 août : Ouverture du congrès de la paix.
22 août : Venise capitule devant l’armée autrichienne: fin de la République de Venise.
26 août : Les troupes autrichiennes reprennent Vienne: rétablissement de la monarchie
absolue dans l’empire d’Autriche.
André et Danielle Cabanis
L’Europe de Victor Hugo
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 9
DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE
pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie
et des centaines d’autres
Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre
AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition,
notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs
formules sont à votre disposition pour les obtenir :
1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la
totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site
internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et
laissez-vous guider en quelques clics : [email protected]
2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le
cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique.
Envoyez-nous un email avec le code de la conférence et laissez-vous
guider en quelques clics : [email protected]
3 - VENTE PAR CORRESPONDANCE : vous trouverez des bons de
commande à tarif préférentiel dans notre CATALOGUE
AUDIOTHÈQUE, sur notre site et à la MAISON DE LA
PHILOSOPHIE.
4 - À la MAISON DE LA PHILOSOPHIE à Toulouse.
Pour renseignements et commandes, contactez la MAISON DE LA PHILOSOPHIE
au 05.61.42.14.40 (du mardi au vendredi, de 14H à 18H),
par email : [email protected]
ou par notre site internet : www.alderan-philo.org.
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 10
POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS
- Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen -
Revue de philosophie “ALDÉRAN”
- N°12 : Dossier spécial “Droits Humains” : Le début des droits humains
- N°13 : Dossier spécial “Droits Humains” : Le temps de l’engagement
Conférences sur l’histoire des révolutions
- La révolution athénienne, l’invention de la démocratie
- La révolution romaine, l’invention de la République
- La révolution des Gracques, première révolution sociale
- Spartacus et les révoltes serviles de l’Antiquité
- La révolution hollandaise et la création de la République des provinces unies
- La première révolution anglaise de 1648, la république de Cromwell
- La glorieuse révolution de 1688, la seconde révolution anglaise
- La révolution française de 1789
- La révolution américaine
- La révolution haïtienne et Toussaint Louverture
- Simon Bolivar et les révolutions sud-américaines
- La révolution de 1830
- La révolution française de 1848, la seconde république
- Le printemps des peuples, l’Europe révolutionnaire
- La révolution italienne, le Risorgimento
- La commune, la révolution de 1871
- La révolution mexicaine, la décade sanglante
- 1936, le front populaire, histoire d’une révolution sociale
- La révolution gandhienne
- Le printemps de Prague, la révolution écrasée
- La révolution de mai 68, révolution sociologique
- La révolution portugaise des oeillets
- La révolution sud-africaine et Nelson Mandela
1000-157
1000-159
1000-194
1000-092
1000-099
1000-100
1000-195
1000-102
1000-101
1000-122
1000-103
1000-154
1000-126
1000-164
1000-104
1000-105
1000-097
1000-174
1000-108
1000-168
1000-117
1000-169
1000-198
Conférences sur des acteurs de cette révolution
- Victor Schoelcher, l’homme de l’abolition de l’esclavage
- Victor Hugo, mystique de la liberté et du progrès
- L’abolition française de l’esclavage
1000-133
1000-112
1000-146
Conférences en relation avec le sujet
- Liberté, j’écris ton nom... éloge de la liberté
- Le devenir de l’Humanité
- La libération de l’Humanité
- Le devoir de désobéissance
- Progrès social et engagement philosophique
- Droits humains, origines et fondements
- Le démocratisme humaniste
- La conquête des libertés
- Démocratie et laïcité
1600-143
1600-097
1600-080
1600-120
1600-012
1600-103
1600-141
1600-167
1600-172
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 11
Quelques livres et revues
- Napoléon, père des nations ? par Jean-Michel Gaillard, in Les collections de l’Histoire, N°20, juillet-Août
2003
- Victor Hugo, 1802-1885 : la traversée du siècle, par Michel Winock, in Histoire N°261, janvier 2002
- Le coup d’état du 2 décembre, de Gonzague Saint-Bris, Tallandier, 2002
- Pour ou contre la Révolution, de Mirabeau à Mitterrand, Antoine de Baecque, Bayard, 2002
- La marche à l’étoile, 1943 (in Le silence de la mer et autres écrits, Vercors, Éditions Omnibus, 2002)
- Le coup d’état de Louis napoléon Bonaparte, par Francis Démier, in L’histoire N°260, décembre 2001
- Dossier spécial “Les francs-maçons” : Février-juin 1848, la république maçonnique, par André Combes, in
L’histoire N°256, numéro spécial Juillet-Août 2001
- Les Misérables, trois tomes, Hugo Victor,1862, Le Livre de poche, 1998
- La vie quotidienne à Paris et en province pendant les journées de 1848, Philippe Vigier (Hachette), 1982
- La Seconde République, Philippe Vigier, PUF, 1970
- Naissance et mort de la IIème République, L. Girard, Calmann-Lévy, 1968
- 48 ou l’inutile révolution, André Castelot, Presses Pocket, 1968
- La Seconde république dans la région alpine, Philippe Vigier, PUF, 1963
- La monarchie de juillet, Philippe Vigier, PUF, 1962
- Victor Hugo, témoin de son siècle, Claude Roy, J’ai lu, 1962
- Histoire des crimes du 2 Décembre, Victor Schoelcher, 1852
Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-126 : “La révolution française de 1848“ - 10/10/2003 - page 12
Téléchargement