faire l`amour - Théâtre Espace Libre

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Simon Rivest Cahier pédagogique
FAIRE L’AMOUR
Une production de Bienvenue aux dames Du 19 au 29 novembre 2014 1945, RUE FULLUM, MONTRÉAL * Des extraits du texte sont disponibles sur demande. FAIRE L’AMOUR
> Production Bienvenue aux dames > Texte Anne-­‐Marie Olivier (à partir d’une cueillette d’histoires véridiques) > Mise en scène Véronique Côté > Distribution Maryse Lapierre, Eliot Laprise, Anne-­‐Marie Olivier, Nicola-­‐Frank Vachon > Conception Maude Audet (costumes), Julie Marie Bourgeois (direction de production), Mathieu Campagna (environnement sonore), Christian Fontaine (éclairage) Catherine-­‐Ève Gadoury (recherche et conseil artistique), Claudie Gagnon (scénographie), Marilyn Laflamme (assistance à la mise en scène et régie), Eric Le Brec’h (direction technique), Lydia Wagerer (conseil chorégraphique) Stéphane Bougeois Renseignements
Principaux thèmes abordés par le spectacle Sexualité – Amour – Désir – Humanité -­‐ Théâtre documentaire -­‐ Poésie Tarif billet groupe scolaire : 22 $ (Espace Libre et Omnibus), 24 $ (NTE) Réservations de groupe : Marie Semel 514-­‐521-­‐3288 poste 5 [email protected]
Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 2 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] Le spectacle
Le sexe est intrinsèquement lié à la vie. Chaque être humain ne résulte-­‐t-­‐il pas d'un acte sexuel, désiré ou non? Mais quel est le parcours sexuel de chacun? Quelle empreinte sexuelle chacun de nous laisse-­‐t-­‐il sur la Terre? Au fil de confidences, des points de repère s’inscrivent sur une carte du monde : là, l’amour jusqu’au bouleversement, jusqu’aux larmes; ici, une séance de sexe rocambolesque au dénouement surprenant; ailleurs, le sexe qui fait mal, qu’on endure les poings fermés. Partout, des épisodes de lumière et de terreur. Hier, aujourd’hui et demain, le sexe à son pire et son meilleur. Un regard sur le parcours amoureux et sexuel, lu comme une carte du ciel, avec des points lumineux qui représentent toutes les fois où on a fait l’amour, des points qui parsèment la vie. Un spectacle qui malgré la douleur, la lourdeur et la difficulté de certains rapports, qui tire vers le haut, qui explose de joie et de lumière. Après un passage remarqué au théâtre du Périscope à Québec, la pièce-­‐documentaire d’Anne-­‐Marie Olivier reprend du service à Montréal. Sur la base de témoignages véridiques recueillis par voie de questionnaires, d’entrevues individuelles ou de groupes, l’auteure Anne-­‐Marie Olivier laisse toute la place à l’anecdote. Faire l'amour parle de la force irrépressible du désir, des amours ratées, de la lumière qui jaillit de la rencontre d’âmes sœurs, de vies cristallisées dans la frustration. Certains récits sont brefs, certains sombres et d'autres ensoleillés. Ceux-­‐là parlent de l'éveil sexuel, quand on s'ouvre au niveau des sensations, quand on découvre l'autre comme on découvre un pays étranger. Un terrain de jeu exceptionnel, pour mourir de rire, se crisper de douleur et faire exploser la poésie. Faire l’amour célèbre le sexe sous toutes ses coutures. Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 3 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] Stéphane Bougeois Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 4 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] Anne-Marie Olivier
Connue à la fois comme interprète, auteure et metteure en scène, Anne-­‐Marie Olivier est une figure importante du théâtre à Québec. Depuis sa sortie du Conservatoire d'art dramatique de Québec en 1997, elle a joué dans plusieurs productions, en plus d’écrire continuellement. En 2004, sa pièce solo Gros et détail, qui traite de sujets difficiles avec humour, lui a attiré un succès tant critique que populaire et fut acclamé au Québec, en Europe et en Afrique. Ce premier cru lui a valu le prix d’interprétation Paul Hébert aux Prix d’excellence des arts et de la culture de Québec et le Masque du public Loto-­‐Québec 2005. Forte de ce succès, elle poursuit son travail de comédienne pour Wajdi Mouawad dans Forêts, Les Trois sœurs et Temps, et écrit Mon corps deviendra froid pour le Théâtre de Quat’sous. Elle écrit ensuite Annette, un deuxième solo qu’elle joue sur patin! Puis tout dernièrement elle a créé Scalpée et Faire l’amour entouré d’une remarquable équipe de concepteurs. Toujours à titre d’auteure, elle participe aux collectifs 26 lettres : l’abécédaire des mots en perte de sens et S’appartenir(e). Grâce à son audace, sa réflexion sur le répertoire, son rapport à la création, son ouverture et ses qualités de rassembleuse, Anne-­‐
Marie Olivier assure la codirection générale et la direction artistique du Théâtre du Trident depuis 2012. Elle est également la directrice artistique de la compagnie Bienvenue aux dames et codirectrice artistique du Festival du Jamais Lu Québec. « Faire l'amour est une création qui fait du bien, dans un style de docu-­‐théâtre qu'on voit très peu sur scène. En fin de compte, ce qui reste en tête, c'est le tableau final de l'œuvre, tout en douceur et en sensualité, et une féroce envie de vivre sur l'air d'une certaine chanson d'Yvon Deschamps. «Aimons-­‐nous quand même, aimons-­‐nous jour après jour...» − Isabelle Houde, Le Soleil Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 5 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] Anne-Marie Olivier en entrevue
Tout d’abord, d’où est née votre envie de raconter des histoires? Ce qui m'impressionne, c'est que depuis que l'homme existe, on raconte des histoires. C'est un outil pour dire l'être humain. Je suis fascinée par ça. Petite, j'aimais beaucoup quand ma mère me racontait des histoires. J'aime toutes les formes d'histoires. Pourquoi avoir choisi le sexe comme sujet principal de la pièce Faire l’amour? Ce qui nous intéressait, pour Faire l'amour, c'est le fait que nous sommes tous issus du sexe, alors que c'est un sujet encore tabou. Tout le monde fait l'amour, mais cela reste dans les espaces privés; je trouvais donc intéressant d'en parler au théâtre. C'était plus riche de travailler à partir de la récolte de souvenirs d'autres personnes, car on a pu avoir plusieurs versions de la sexualité, plusieurs sources sensibles. On a eu accès à différentes histoires, sensations, philosophies... Comme c'est un sujet vaste, on a décidé de ne pas parler de déviances sexuelles, car l'idée de départ était de célébrer le sexe. Certains récits sont très brefs, certains sombres et d'autres très ensoleillés. Ceux-­‐là parlent de l'éveil sexuel, quand on s'ouvre au niveau des sensations, quand on découvre l'autre comme on découvre un pays étranger. Faire l’amour est basé sur des histoires véridiques, sur des souvenirs de différentes personnes. Quelle part d’objectivité et de fiction contient le souvenir? Comment toucher aux souvenirs des autres sans projeter une part de soi? Je pense que dès qu'on touche à du matériel, on y injecte un peu de nous et de notre histoire. Même quand on fait du théâtre documentaire, la matière est légèrement altérée par la fiction. Cependant, dans ce cas-­‐ci, lorsque la fiction prenait trop de place, elle altérait les histoires qu'on avait reçues. On a donc décidé de les garder intégralement, quitte à ne pas avoir une signature très marquée au niveau de la plume. Comment avez-­‐vous procédé à la collecte de ces souvenirs? Selon quels critères avez-­‐vous choisi les souvenirs? On a fait plusieurs appels dans nos réseaux personnels, sur les réseaux sociaux. Et puis il y a eu des rencontres, des questionnaires. On a demandé aux personnes qui nous ont contactés de parler plus spécifiquement de leurs sensations, de leurs souvenirs, des instants bouleversants tant positivement que négativement. Certains ont pu s'exprimer sur des choses qu'ils n'avaient peut-­‐être jamais révélées à personne. Tous les questionnaires, les rencontres, se sont faits de manière complètement volontaire. Nous nous demandions si cela allait intéresser, mais on a reçu beaucoup d'histoires à explorer... Durant ce processus de collecte des souvenirs, on s'est rendu compte que certaines perches mordaient plus que d'autres, que certaines histoires nous intéressaient plus. C'est assez mystérieux, le pourquoi de ces coups de cœur. Mais on s'est rendu compte qu'une piste se dégageait des autres, c'est le lien entre Eros et Thanatos, entre pulsion de mort et pulsion de vie. Les histoires qui nous Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 6 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] apparaissaient les plus fortes, les plus équilibrées, étaient celles où la mort intervenait dans les récits. On pourrait les résumer ainsi : « aimons-­‐nous puisque tout flambe ». Le sexe relèverait donc d'un instinct de survie, de résilience. Faire l’amour est donc une création qui fait intervenir le concours de plusieurs personnes; celles qui ont partagé leurs souvenirs, mais aussi les comédiens et la metteure en scène Véronique Côté. C’est une pièce collective, en somme. De quelle manière avez-­‐vous travaillé? Exactement. Quand je dis « nous », c'est parce que les acteurs interviennent dans la création en même temps qu'ils sont interprètes. Ça vient de notre formation au Conservatoire de Québec, qui est influencée par l'école de Jacques Lecoq à Paris. C'est l'acteur-­‐créateur qui va éclairer de son expérience les histoires choisies. On avance ensemble de manière organique; chacun intervient dans le processus. La matière est vivante jusqu'au bout, même jusqu'au spectacle, car des choses se passent quand on joue face au public. On crée donc de manière circulaire et mon rôle est très lié à celui de Véronique Côté. Elle et moi, nous avons joué ensemble dans des créations où le texte se construisait au fur et à mesure. Véronique connaît bien ce processus. Elle a aussi beaucoup d'ouverture, de latitude, de souplesse. C'est aussi une interprète et une auteure; donc on se consulte beaucoup pour certains choix. La spécificité de Faire l'amour, c'est que nous avons été dépendants des histoires qui étaient à la base de l'écriture. On n’avait pas prévu l'effacement de la plume pour garder intactes les histoires reçues. Quand le langage devenait trop travaillé, on s'éloignait d'une certaine sincérité. En tant que créatrice, finalement, mon rôle est de faire le meilleur spectacle possible. Il faut rendre le texte vivant, surtout dans cette pièce, se l'approprier pour le public. Comédienne, auteure, metteure en scène, directrice artistique… votre expérience théâtrale est complète. Pouvez-­‐vous revenir sur votre engagement dans le théâtre? Je mets toujours tout en œuvre pour que l'expérience du spectateur soit la plus éloignée de quelque chose de banal ou d'ennuyeux. Je voudrais rendre déterminante cette expérience. Car pour moi, quand le théâtre est bon, ça peut être un outil de transformation, d'éblouissement. Il faut que quelque chose se passe, que ce soit à tous les niveaux; que le spectateur sorte différent du moment où il est entré, avec plus d'envies, d'appétits, de questions. Ou bien tout simplement avec une espèce de chaleur incroyable qui l'a atteint, qu’elle soit thermique, chimique, intellectuelle, philosophique. J'essaie de tirer des conclusions des expériences moins heureuses. Le théâtre, ça peut être épouvantablement plate... Alors ce qu'on veut faire, c'est aller le plus près possible du bouleversement. Pas pour le bouleversement à tout prix. Mais essayer de toucher, à différents niveaux. J'essaie toujours de me rappeler ce que le théâtre m'a apportée, en tant qu'être humain : de la lumière, du sens. Quand je joue dans une pièce, je donne tout. Quand j'écris, je donne tout aussi. C'est fait, en tout cas je l'espère, dans le respect et l'humilité, avec de la reconnaissance envers les gens qui décident de dépenser des sous, d'arrêter leur vie pour venir nous voir. Ils sont précieux, il faut en prendre soin. Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 7 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] LE DOCUMENTAIRE…
… AU THÉÂTRE Le « théâtre documentaire » a été initié par Peter Weiss, auteur suédois d'expression allemande. Entre 1963 et 1965, Peter Weiss assiste au procès de vingt-­‐deux responsables du camp d'extermination d'Auschwitz. À partir de ses notes, il écrit L'Instruction (1965), pièce qui lui permettra de développer sa théorie du théâtre documentaire. Voici les grandes lignes de la définition qu’il en donne : « Le théâtre documentaire adopte un point de vue contre le point de vue médiatique. En effet, il s'oppose aux médias de masse -­‐ et plus largement à l'État -­‐ qui manipulent l'information. Alors que les médias tendent à cacher, à camoufler, et à corrompre la vérité, le théâtre documentaire, quant à lui, fait lumière sur des événements et conflits géopolitiques, en s'inspirant de sources fiables et en en rendant compte fidèlement. » 1 Depuis Weiss, plusieurs metteurs en scènes et auteurs à travers le monde ont créé des spectacles de ce type. À titre d’exemple, la compagnie montréalaise Porte-­‐Parole s’y consacre depuis 2000 en créant des pièces de théâtre qui « explorent à chaque fois un dilemme différent, presque toujours ancré dans l'actualité québécoise. Porte-­‐Parole voit le théâtre documentaire comme « un moyen de bâtir une tradition artistique et engagée chez les citoyens canadiens. » 2 … ET AU CINÉMA Le documentaire cinématographique existe depuis l’invention même du 7e art. En effet, avant 1900, le cinéma était dominé par les « actualités » : les premiers films étaient par définition de courts documentaires, des moments de la vie courante capturés sur film, comme un train entrant en gare. Les contraintes techniques faisaient que chaque film ne dépassait pas la minute. Mais l'idée de «scène documentaire » est attestée dès 1906, et celle de « film documentaire » dès 1915. En général, cette catégorie filmique se fixe pour but de produire la représentation d'une réalité, sans intervenir sur son déroulement. Il s'oppose donc à la fiction, qui s'autorise à créer la réalité même qu'elle représente. La fiction, pour produire cet effet de réel s'appuie donc, entre autres choses, sur une histoire ou un scénario et une mise en scène. Une telle définition n'est toutefois pas stricte, car un documentaire peut recouper certaines caractéristiques de la fiction, notamment via la reconstitution. De même, le tournage d'un documentaire influe sur la réalité qu'il filme et la guide parfois, rendant donc illusoire la distance théorique entre la réalité filmée et le documentariste. Le documentaire se distingue aussi du reportage. Il est parfois très difficile de faire la distinction entre Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 8 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] les deux. Il faut donc juger les oeuvres dans leur globalité, sur un ensemble de critères plus ou moins subjectifs, parmi lesquels on peut citer les intentions de l'auteur, le synopsis, la durée du film, les choix de cadre, l'habillage sonore et musical, le langage, le traitement du temps, l'utilisation d'acteurs, les reconstitutions, etc. La limite entre l’objectivité et le point de vue du cinéaste est particulièrement ténue : un documentaire répond toujours à une démarche de son auteur, et propose donc une vision particulière. Cette vision résulte principalement des choix, que ce soit en regard du sujet traité, des moyens, de l'approche ou, surtout, du montage. Un documentaire est donc une véritable oeuvre de création, qui ne saurait prétendre à l'objectivité, contrairement à ce dont il se voit souvent implicitement investi. Sources : 1 www.oboulo.com/quatrieme-­‐notes-­‐theatre-­‐documentaire-­‐peter-­‐weiss-­‐37859.html Stéphane Bougeois 2 www.porteparole.org/ www.wikipedia.org Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 9 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] Extrait de texte
Avant de mourir, mon oncle m’a fait parvenir une carte Où on peut lire Ce que je retiens de la vie… ma passion pour toutes les formes d’art mais surtout mon amour pour ma femme et mes enfants. Jme rappelle de ça souvent, pour pas oublier ce qui compte vraiment Toutes les fois où on a aimé… Ça me fait penser à une carte Où on poserait des points lumineux Qui représentent toutes les fois où on a fait l’amour Un jour on va regarder notre vie le regard attiré vers ses points lumineux en se disant là, on s’est unis là on s’est aimé là on s’est fait fourré là on a été bouleversé par notre nuit d’amour là c’était du sexe vraiment pas le fun là c’était horrible là, c’était suave, sublime et toutes ces fois-­‐là sans exceptions… qu’est-­‐ce qu’on était en vie! Survolez une vie, comme une ville la nuit le regard attiré vers ses points lumineux Explorer un autre pays que le sien, irradier Le cul allumé, mouches à feu, libres. Anne-­‐Marie Olivier, Faire l’amour Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 10 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] Suggestions de lecture Michel Dorais, Éloge de la diversité sexuelle, VLB éditeur Michel Dorais, La sexualité spectacle, VLB éditeur Gilles Havard et Frédéric Laugrand, Eros et tabou -­‐ Sexualité et genre chez les Amérindiens et les Inuit -­‐ Septentrion Alexandre Jodorowsky – La danse de la vie – Albin Michel – 2004 Pierre Langis et Bernard Germain -­‐ La sexualité humaine – Éditions du renouveau pédagogique Jean-­‐Sébastien Marsan et Emmanuelle Gril, Les Québécois ne veulent plus draguer... et encore moins séduire – Édition Homme Michel Onfray – Manifeste Hédoniste – Éditions Autrement – 2011 Pascal Quignard -­‐ Le Sexe et l'Effroi – Gallimard – 1994 Pascal Quignard – La nuit sexuelle – Flammarion – 2007 Jean-­‐Philippe Warren -­‐ Une histoire des sexualités au Québec au XXe siècle, VLB éditeur Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 11 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] Quelques pistes de réflexion
Le fond… • Quelle image de la sexualité la pièce Faire l’amour véhicule-­‐t-­‐elle? • On dit souvent de notre société qu’elle est « hypersexualisée ». Comment expliquer que le sexe soit omniprésent et tabou à la fois? Comment ce paradoxe se traduit-­‐il dans la pièce? • Comment la sexualité est-­‐elle généralement abordée au cinéma, à la télévision, en littéraire, en publicité, etc.? • En quoi l’approche artistique d’Anne-­‐Marie Olivier dans Faire l’amour est-­‐elle différente et/ou similaire de ce qu’on a l’habitude de voir, d’entendre, de lire sur la sexualité? …et la forme. • En quoi la pièce Faire l’amour peut-­‐elle être qualifiée de théâtre-­‐ documentaire? • Qu’est-­‐ce qu’une démarche documentaire peut apporter au théâtre? • Quelles sont les limites entre fiction et réalité dans la pièce? • En quoi l’intégration d’éléments réels influence-­‐t-­‐elle l’écriture d’Anne-­‐
Marie Olivier? • Si vous en aviez la possibilité, participeriez-­‐vous au processus de création d’une pièce documentaire comme celle-­‐là? Espace Libre — Cahier pédagogique Faire l’amour Page 12 sur 12 Renseignements : Marie Semel — 514-­‐521-­‐3288 poste 5 — [email protected] 
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