PresTurquie112014 - Turquie | CCI FRANCE TURQUIE

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La Turquie et son marché
« L’incontournable émergent à 3 heures de vol de France »
Raphaël Esposito
Directeur de la CCI Française en Turquie
La CCFT est membre de
et du réseau
Un pays à part sur l’échiquier mondial
ne bénéficiant pas d’une image positive en France
6ème destination touristique mondiale (35 millions de touristes étrangers)
dont 1 million de Français (8ème rang)
Un dynamisme économique (Top 20 des puissances mondiales)
Augmentation du pouvoir d’achat de 50% en 5 ans
Population jeune et consommatrice (moy. âge : 30 ans)
Entre 7 et 8 millions de foyer de niveau de consommation
européen sur un total de 19 millions
Plus de 300 « shopping malls » (10,000 franchises)
+53 millions de détenteurs de cartes de crédit
+67 millions d’abonnés GSM
+35 millions d’internautes actifs
423 chaînes de télévision en 2007 – 1 seule en 1987
1.132 stations de radio en 2007 – 1 seule en 1987
76,7 millions d’habitants (95 millions en 2050) ; moyenne d’âge : 30,4 ans ; 25% a - de 15 ans ;
67,7% a entre 15 et 64 ans ; Urbaine à 91,3%. Taux d’alphabétisation : 88%.
Nombre moyen d’enfants par femme : 2,06). Superficie : 1,5 fois la superficie de la France
650 km
1.650 km
Le réveil de la Turquie s’est accéléré au début des années 2000…
1996 - Entrée en vigueur de l’Union douanière avec l’UE
2002 - Programme FMI (programme de 23 Mds USD)
depuis 2003 - Essor du crédit au secteur privé qui alimente la demande intérieure
à partir de 2005 - Ouverture aux IDE :
8 Mds USD sur la période 1975-2000
16,2 Mds $ (2011)
13,2 Mds $ (2012)
12,7 Mds $ (2013)
(avec un pic à 22 Mds USD en 2007)
…faisant de la Turquie un acteur économique régional et mondial
En Europe, la Turquie est :
• le 1er fabricant de téléviseurs
• le 4e fabricant de pièces détachées et automobile
• le 1er producteur d’engrais chimique
• le 3e producteur sidérurgique
• le 3e fabricant de céramique
Au niveau mondial, la Turquie est :
• le 1er producteur de noisette et fruits secs (figues,
raisins, abricots)
• le 1e producteur de ciment
• le 2e producteur de verre plat
• le 3e producteur de méga-yachts
• le 6e exportateur de textile-habillement
La situation économique en Turquie
Croissance 2013 de 4,0% (2,1% en 2012, 8,8% en 2011, 9,0% en 2010, -4,8%
en 2009), portée essentiellement par la consommation, elle-même soutenue par
l’augmentation des crédits (+29 %) = augmentation des importations turques
(environ 250 Mds USD en 2013, + 6 % alors que les exportations turques sont
restées stables -0,4 %) = déficit courant, principale faiblesse, en hausse (7,4 %
en 2013, 6 % en 2012) car alimenté par un déficit commercial qui se creuse à
nouveau (de près de 100 Mds USD, +20 % par rapport à 2012).
Ni les IDE entrants (12,6 Mds USD en 2013, -4 %), ni le niveau d’épargne, ne
sont de nature à répondre aux besoins de financement de la Turquie (estimés à
25 % du PIB) = trouver des sources de financement externes = vulnérable à un
brusque ralentissement, source d’inquiétude récurrente depuis 2010.
Inflation (2003=100)
effet de l’annonce de la FED courant 2013 (limites son niveau de rachat d’actifs
= moins de liquidités disponibles) = amplifier les vulnérabilités de la Turquie, à
savoir son exposition aux financements externes = crainte que les investisseurs
recentrent leurs activités sur les pays les moins risqués = forte dépréciation de
sa devise (-24 %) mais l’impact sur l’inflation reste mesuré.
Réponses classiques apportées par les autorités (taxes à la consommation,
mesures d’encadrement du crédit à la consommation) + hausse importante des
principaux taux directeurs = volonté de soutenir sa devise et l’attractivité du
pays = stabilisation de la Livre turque (2,80 à 2,90 TRL pour 1 €).
2014 : contexte électoral difficile (élections municipales en mars 2014 dont le
PM sort renforcé, présidentielles en août 2014, législatives en 2015) :
renchérissement du coût du crédit devrait avoir un impact sur le niveau de la
demande intérieure et donc sur la croissance = baisse marquée de la croissance
(2 % - 2,5 %), avec un niveau d’inflation supérieure à la cible de la BCT.
Croissance du PIB (en %)
PIB/habitant (USD)
Inflation (en %)
Chômage (en %)
Déficit du compte courant (en % du PIB)
Epargne (en % du PIB)
Déficit budgétaire (en % du PIB)
Stock de la dette publique (en % du PIB)
2014
3,3
10537
9,4
9,6
-5,7
14,9
-1,4
33,1
2015
4,0
10936
6,3
9,5
-5,4
15,2
-1,1
31,8
2016
5,0
11541
5,0
9,2
-5,4
16,2
-0,7
30,0
2017
5,0
12229
5,0
9,1
-5,2
17,1
-0,3
28,5
6ème économie européenne
5ème économie émergente et 17ème puissance économique mondiale
PIB 2009
(milliers de milliards USD en PPA)
Growth Forecasts for Selected Countries/Country Groups (%)
Turkey Euro Area US Brazil Russia India China
IMF
OECD
PIB Suisse + PIB Belgique = PIB Turquie
WB
2013
2014
3.8
3.5
-0.4
1.0
1.9
2.8
2.3
2.3
1.5
2.0
4.4
5.4
7.7
7.5
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
4.3
3.6
3.8
4.1
4.3
3.5
3.9
1.4
-0.4
1.0
1.6
-0.4
1.1
1.4
3.0
1.7
2.9
3.4
1.8
2.8
2.9
2.8
2.5
2.2
2.5
2.2
2.4
2.7
2.5
1.5
2.3
2.9
1.3
2.2
2.7
6.4
3.0
4.7
5.7
4.8
6.2
6.6
7.3
7.7
8.2
7.5
7.7
7.7
7.5
Avec une population inférieure de 4 millions de personnes, la Turquie affiche une richesse 2,5
fois supérieure à celle des trois pays du Maghreb réunis
SECTEURS PORTEURS / ATTRACTIFS
LES ECHANGES BILATERAUX FRANCO-TURCS
&
LA PRESENCE FRANCAISE EN TURQUIE
Bonne visibilité de la marque « France »
dans tous les secteurs d’activités
Mais baisse des parts de marché et
ralentissement du volume des échanges
Le marché turc est tiré à la fois par
1. le poids industriel du pays, qui bénéficie à l’ensemble des filières liées aux équipements, aux matériels de transport, à la
transformation industrielle - textile, automobile, industrie agroalimentaire, produits blancs et bruns, etc… -. Les besoins en
équipements des entreprises présentent de réelles opportunités
2. l’évolution du niveau de vie et des habitudes de consommation de sa jeune population qui traduise son goût pour
la modernité et bénéficie aux secteurs de la maison et décoration, de l’univers de la personne, de la santé, etc.
• 2/3 des 77 millions d’habitants ont moins de 35 ans (moyenne d’âge : 30,5 ans ; 42 ans en France) ce qui constitue un
atout remarquable pour l’économie du pays
• ¾ de la population est urbaine (12 villes de plus d’un million d’habitants).
• près de 8 millions de foyers de niveau de consommation européen sur un total de 19 millions.
• 67 millions d’abonnés mobiles, 53 millions de cartes bancaires, 35 millions d’internautes, etc.
3. la convergence du pays avec l’UE :
• l’accord d’Union Douanière entre la Turquie et l’Union Européenne (les produits agricoles et les services en sont exclus) qui
favorise nos échanges commerciaux mais devrait davantage les booster ;
• le cadre juridique général et le nouveau code du commerce turc entré en vigueur le 1er juillet dernier qui sont alignés sur
les standards européens ;
• les perspectives d’adhésion à l’UE à terme qui restent une réalité et qui bénéficieront à terme aux secteurs de l’énergie, de
l’environnement, etc.
4. le développement de grands projets d’aménagement dans le pays tels que les infrastructures de transport, les
corridors énergétiques, le développement dans la région du sud-est, etc.
5. la situation géographique privilégiée du pays, réelle plateforme de réexportation. La
Turquie peut être une porte d’entrée des marchés de l’Europe orientale, de la Russie, des
Pays d’Asie Centrale et du Caucase, d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, soit plus de 1,5
milliards de consommateurs à moins de 4h de vol d’Istanbul.
Le commerce extérieur turc en 2013
Gros point noir de l’économie turque (déficit de 100 Mrds USD en 2013 ; taux de couverture export/import
qui dépasse rarement les 60% et même descend jusqu’à 50% quand la croissance du PIB est forte : 60,3%
en 2013 après 64,5% en 2012). S’explique pour moitié par la facture énergétique nette (49,2 Mrd USD) mais
hors évolution du poste « métaux précieux » dû à des phénomènes de stockage/déstockage, le déficit se
serait légèrement réduit par rapport à 2012.
Premiers postes d'exportations turques
Véhicules automobiles
Machines et appareils mécaniques
Fer et Acier
Machines et appareils électriques
Vêtements en maille
Métaux précieux et perles
Totaux
Autres
Total
17,0
11,2%
13,0
8,6%
9,9
6,5%
9,6
6,3%
9,2
6,1%
6,9
4,5%
65,6
43,2%
86,3
56,8%
151,9 100,0%
Premiers excédents
Vêtements en maille
Vêtements et accessoires
Fruits comestibles
Articles en fer et acier
Sel, soufre, plâtre, chaux
Autres articles textiles
Premiers déficits
Hydrocarbures
Machines et appareils mécaniques
Métaux précieux et perles
Plastique et produits en plastique
Fer et acier
Machines et appareils électriques
+8,3
+3,8
+3,6
+3,4
+2,3
+2,0
Premiers postes d'importations turques
Hydrocarbures
Machines et appareils mécaniques
Fer et Acier
Machines et appareils électriques
Véhicules automobiles
Métaux précieux et perles
Totaux
Autres
Total
-49,2
-17,1
-9,3
-8,3
-8,8
-8,1
En 2013, le Proche et Moyen Orient perd des parts dans les
échanges de la Turquie au profit de l’Asie tandis que l’Union
Européenne reste et de loin le partenaire majeur de la Turquie
(36,7% à l’importation et 41,5% à l’exportation).
55,9
22,2%
30,1
12,0%
18,7
7,4%
17,7
7,0%
16,8
6,7%
16,2
6,4%
155,4
61,7%
96,3
38,3%
251,7 100,0%
Les échanges bilatéraux franco-turcs
Depuis 1996 (Union Douanière), les échanges franco-turcs ont quintuplé
valeurs en millions d'euros
Exportations françaises en Turquie
1995
2005
2010
2011
∆
2012
∆
2013
∆
1.395
4.662
6.258
6.710
+7,2%
6.902
+2,9%
6.265
-10,2%
Exportations turques en France
877
3.541
5.412
5.922
+9,4%
5.684
-4,2%
5.990
+5,4%
Balance commerciale en faveur de la France
518
1.121
846
788
-7,4%
1.218
54,6%
275
-342,9%
2.272
8.203
11.670
12.632
+8,2%
12.586
-0,4%
12.255
-2,7%
Total des échanges commerciaux
Les échanges bilatéraux franco-turcs
Les exportations françaises vers la
Turquie se composent plutôt de produits
de haute technologie (aéronautique,
pharmacie) et de technologie moyenne
élevée (industrie automobile, machines et
équipements, produits chimiques).
La Turquie : 13ème partenaire économique de la
France : 13ème client (le 5ème hors UE et Suisse)
et 15ème fournisseur (le 5ème hors UE et Suisse)
Les importations françaises de Turquie
s’articulent principalement autour de
deux pôles : l’industrie automobile et le
textile-habillement, soit 2/3 du total des
achats, qui génèrent des déficits
importants
La France: 8ème partenaire commercial de la
Turquie : 6ème client (4ème européen) et 8ème
fournisseur (3ème européen)
La présence française en Turquie
La France est un investisseur majeur en Turquie
– Essor très rapide : 15 implantations en 1985 ; Près de 450 en 2014 ;
essentiellement localisées à Istanbul (70%)
– Près de 100.000 emplois induits.
– 3ème investisseur étranger en Turquie sur la période 2006-2011,
– 1er investisseur étranger en production manufacturière.
– Parts de marché significatives dans de nombreux
secteurs :
automobile (Renault, Peugeot, Michelin, Valeo, MGI Coutier, Faurecia,
Mecaplast), la construction électrique (Alstom, Schneider, Legrand),
les matériaux de construction (Lafarge, Vicat, Saint-Gobain), la
grande distribution (Carrefour), la distribution spécialisée (Sephora,
Decathlon) l’agroalimentaire (Danone, Fromageries Bel), la
restauration collective (Sodexo), la pharmacie (Sanofi), l’assurance
(Axa, Groupama, Gras Savoye), la banque (BNP Paribas, Société
Générale), la carte à puces (Oberthur, Gemalto), la distribution de
carburants (Total), les biens de consommation (L’Oreal), l’énergie
(EDF, GDF), les produits chimiques (Arkema, Rhodia), les chèquesrepas (Sodexo, Edenred, Multinet) etc.
Des opportunités dans pratiquement tous les secteurs d’activité
Filières prioritaires :
•
énergies renouvelables et nucléaire,
•
défense, transport, aéronautique,
•
automobile, élevage et machinismes agricoles et agroalimentaires,
•
équipements des industries textiles,
•
ingénierie urbaine, architecture, construction et efficacité énergétique,
matériels et services environnementaux, transports urbains (« Mieux vivre
en ville »)
•
pharmacie, dispositifs et équipements médicaux, parapharmacie et
cosmétique, services de santé (« Mieux se soigner »)
•
services urbains
•
NTIC
•
équipements et services de l’hôtellerie
Des opportunités dans pratiquement tous les secteurs d’activité
Des secteurs qui fonctionnent bien :
•
•
•
•
•
•
Cosmétique
Automobile
Emballage
Chimie
Machines outils et équipement industriel
Energie équipement agro et viticole
Des secteurs difficiles , mais présentant
des opportunités :
•
•
•
•
•
•
•
Immobilier
Franchise
Mode
2nd œuvre du bâtiment
Nautisme
Nucléaire
Agro-alimentaire
Des secteurs dynamiques encore faiblement prospectés :
•
•
•
•
•
•
•
•
TIC
Services
Médical / hospitalier
Environnement
Oil & Gas
Transports ferroviaires et urbains
Aéronautique
Luxe (mode et maison)
SPECIFICITES &
APPROCHE DU MARCHE
La Turquie ne répond à aucun « standard » :
méditerranéenne pour les relations humaines
et américaine pour la conception de la réussite
Le tissu économique turc … 2 millions d’entreprises
98% de PME de – 250 salariés : 30% de la VA et 60% des emplois de l’industrie
manufacturière, contrôle de certains segments
95% des entreprises à management familial
• Dépendance sur une ou deux personnes clés
• Gouvernance : possible confusion entre actionnariat et management
• Développement très rapide avec quelques difficultés sur des projections à moyen &
long termes
Des entreprises regroupées par filières
SIDERURGIE/METALLURGIE
AUTOMOBILE
ELECTROMENAGER
CHIMIE-PLASTURGIE
TEXTILE/HABILLEMENT
TRANSFORMATION FRUITS ET LEGUMES
Istanbul, Zonguldak, Kocaeli, Konya, Kirsehir, Samsun,
Karabük, Iskenderun
Istanbul, Bursa, Kocaeli, Adapazari, Ankara, Konya, Adana,
Manisa, Izmir
Izmir, Manisa, Istanbul, Bursa, Bolu
Istanbul, Kocaeli, Düzce, Bursa, Gaziantep, Izmir, Adana
Bursa, Istanbul, Denizli, Izmir, Edirne, Eskisehir, Ankara,
Kayseri, Adana, Kahramanmaras, Gaziantep
Izmir, Manisa, Bursa, Istanbul, Tekirdag
Des disparités importantes dans la distribution des revenus
Si la Turquie était 100 personnes :
•
•
•
•
•
•
•
•
77 vivraient dans les villes
12 ne seraient pas alphabétisés
9 seraient chômeurs
50 auraient accès à Internet
90 auraient un abonnement téléphone mobile
18 n’auraient plus d’argent à la fin du mois
28 auraient moins de 14 ans, 7 plus de 65 ans
17 seraient en dessous du seuil de pauvreté
(seuil de pauvreté quotidienne 4,30 $)
Source : Nielsen
• 45 % de la richesse nationale est détenue par 20% de la population
• La classe moyenne représente environ 40% de la population
• Les 6 plus grandes villes (40% de la population) du pays génèrent 50% du PIB
(25% pour Istanbul)
• le PIB par habitant s’élève en 2013 à 10 782 USD (10 459 USD en 2012), soit
3x plus qu’en 2002.
Une économie parallèle estimée à 30% du PIB (10% en France – près de 20%
en Italie)
Salaire moyen brut annuel (2010)
Chef d’entreprise
Cadre
Ouvrier qualifié
Salaire minimum brut mensuel (net)
17.884 TRL = 9.000 €
43.825 TRL = 22.000 €
31.520 TRL = 15.000 €
13.336 TRL = 6.700 €
980 TRL (774) = 425 € (336)
2013 : + 5 à 6
% selon les
entreprises sur
une base en
TRL et en brut
Coût salarial annuel : 38.000 € /salaire mensuel net d’impôt de 1.700 €
Households income very diversified
(Average yearly income per quintile)
Vendre / Se faire distribuer en Turquie
L’attractivité économique d’Istanbul plaide en règle générale pour la recherche d’un
partenaire dans cette ville : 50% du commerce extérieur du pays, 25% du PIB, 40% des
recettes fiscales, 1/3 des touristes, 3/4 des implantations étrangères
Toutefois, ne surtout pas négliger d’autres villes et régions de Turquie comme Gaziantep,
Konya, Kayseri, Adana, etc. en plein boum économique, sans omettre Ankara, Bursa et
Izmir, les 3 autres piliers de l’économie turque.
Agents/
Représentants
commerciaux









Nombreux en Turquie et très réactifs
Opèrent sur des secteurs restreints
Peu de contrat de concession / rémunération au success fee sinon contrat réglementé par le CCT (Poursuite d’un
contrat à durée déterminée = CDI / Rupture de contrat = indemnité (directive UE) inférieure ou égale à la
moyenne des 5 dernières années
Demande généralement l’exclusivité (NCCT introduit l’exclusivité territoriale et/ou de groupe de clientèles)
Informations sur la notoriété de l’agent peu ou pas disponibles = vérifier son emprise sur le marché + tester son
réseau de contacts
Commissions souvent élevées : source de motivation ou/et de conflits potentiels
Soutien nécessaire et régulier de l’entreprise + budget promotionnel
Visites régulières
Les considérer comme étant des piliers de la stratégie de l’entreprise et non comme de simples partenaires
Importateursdistributeurs



Peu de « gros » distributeurs = petites structures spécialisées (produits ou secteurs)
Pas de réelle envergure nationale (vérifier zones géographiques)
Prennent peu de risque (faiblesse du financement à court terme, paiement comptant de la marchandise + TVA à
l’importation + éventuelles taxes et barrières non tarifaires)
Vente directe aux
clients finaux



Avec les chaînes de distribution
absence d’une présence sur place = complication
vérifier les conditions d’importations et la capacité à gérer le dédouanement
Autres : franchise, portage salarial, VIE, implantation
Le cadre des affaires ...
Beaucoup de similitudes avec les systèmes de droit appliqués sur le continent européen
•
Le Droit des obligations est inspiré du Code suisse ; le droit administratif du modèle français. Le Droit
des sociétés est proche du modèle allemand : SA, SARL, succursale, bureau de représentation …
•
L’existence d’une Union Douanière depuis 1996 (qui exclut les produits agricoles non transformés et les
services) qui favorise les échanges commerciaux avec l’UE.
•
Nouveau code du commerce turc depuis le 01/07/2012 (qui favorise la transparence dans la vie des
affaires, instaure des mécanismes de gouvernance d’entreprise et aligne le Code de commerce sur les
standards du droit de l’UE.
Le cadre des affaires …
•
Les relations commerciales avec la Turquie ne nécessitent pas, d’une manière générale, des préparations
plus complexes ou un examen juridique plus approfondi que le commerce avec les autres voisins de
l’Union européenne.
•
En général, les importations en Turquie ne sont pas soumises à des restrictions; les interdictions
d’importation ne s’appliquent qu’à une série limitée de marchandises (matériel d’occasion ≥ 10 ans, certains
produits agricoles, certains colorants et autres produits chimiques, etc.) ; certains produits sont assujettis à
des licences d’importation spéciales délivrées par les autorités turques (semences, produits
pharmaceutiques et chimiques).
•
Les importations de marchandises (sauf produits agricoles) en provenance de pays membres de l’UE ne sont
pas assujetties aux droits de douane (Union Douanière) ou d’autres prélèvements similaires mais peuvent
être assujetties à des taxes ou retenues en Turquie, comme la TVA, la taxe financière de 6% sur les biens
importés non payés à l’avance, la taxe spéciale sur la consommation et le droit de timbre (sur un large éventail
de documents comme les contrats, les lettres de crédit).
∆ Problèmes récurrents de marchandises bloquées en douanes en raison de procédures administratives « tatillonnes ».
∆ Non reconnaissance de labels de certification internationalement admis, exigence de certificats sanitaires et contrôles
supplémentaires effectués par des laboratoires turcs sur certains produits importés.
•
Peu de règles en matière de réglementation de prix (sauf pour certains produits comme les produits
pharmaceutiques).
Approche socio-culturelle : les Turcs … vus par eux-mêmes
•
•
•
•
•
•
manque d’assurance et de discipline
émotif et souvent plaintif
mal à l’aise avec les “étrangers”
susceptible
difficultés pour changer leurs habitudes
inquiets et méfiants
•
•
•
•
•
•
peuvent travailler sous pression
facilement motivés
esprit vif et pratique
fidèles s’ils font confiance
sens du devoir
amicaux, prévenants, gentils
Approche socio-culturelle : les Turcs … vus par des DG français
•
Les investisseurs et exportateurs étrangers se reposent sur la remarquable capacité d’adaptation des turcs et
leur réactivité face à un environnement difficile
•
Les Turcs sont généralement bien formés, qualifiés, parlent plusieurs langues (y compris le français ) et sont
réellement compétitifs.
•
Les chefs d’entreprises apprécient également les valeurs morales des Turcs qui ont tendance à s’essouffler en
Europe Occidentale : Les Turcs sont travailleurs, motivés, désireux de réussir, respectueux, passionnés, ont
l’esprit pratique et sont toujours soucieux de trouver une solution rapide et efficace face aux problèmes
rencontrés.
•
Les Turcs ont un réel sens des affaires : ils sont dynamiques, efficaces, entreprenants, et savent prendre
rapidement les décisions qui s’imposent.
•
Les Turcs ont d’avantage une vision à court terme qu’à long terme : beaucoup de choses se réalisent au
dernier moment ; souvent dans la précipitation. Mais ça fonctionne !
Approche socio-culturelle : quelques conseils de base
•
•
•
•
•
•
Le marché turc fonctionne par réseaux : Travailler seul sur ce marché, sans intermédiaire local ou personnel
turc, est généralement difficile. « Les relations sont le pouvoir » en Turquie et non le savoir.
Lors des entretiens, se laisser guider par son hôte et son hospitalité et éviter d’aborder les sujets
délicats ou passionnels, ce qui pourraient générer des malentendus et nuire aux relations commerciales.
Bien pratiquer l’anglais, soigner son apparence, présenter des projets chiffrés et concrets, avoir une
certaine expérience, ne pas tergiverser, être pro-réactif - la notion du temps en Turquie n’est pas la
même qu’en France -, savoir s’adapter à la demande locale qui peut évoluer rapidement, etc. sont les
fondamentaux de base pour ne pas échouer. Se tenir informé des évolutions dans un pays où tout
avance plus/trop vite.
Il est conseillé de formaliser les pourparlers par écrit afin d’éviter les incompréhensions.
Garder un contact personnel quasi permanent avec son partenaire, son distributeur, son agent, son
client : la dimension affective est très importante en Turquie dans les relations d’affaires. Le contact
personnel et individuel et la relation de confiance sont une base indispensable. De bonnes relations avec un
partenaire turc ne peuvent fonctionner que par contacts oraux réguliers et ne doivent en aucun cas se
limiter à de simples échanges épistolaires. Ne pas hésiter à effectuer des visites régulières sur place et à
inviter son partenaire turc en France.
Les Turcs prennent tout à cœur et personnellement. Mais ils évitent habituellement la confrontation,
sont moins directs (que le Français) et peuvent prendre rapidement des décisions.
La Turquie est méditerranéenne pour les relations humaines et anglo-saxonne pour la conception
de la réussite.
Notions fondamentales à intégrer pour bien travailler avec les Turcs : flexibilité - relationnel/sentimental
Une monnaie toujours très volatile !
Monnaie volatile librement convertible avec un taux de change flottant
A la clôture :
1€ = en TRL
1$ = en TRL
BIST 100
30.12.11
31.12.12
2,4438
1,8889
51.267
Dépréciation de la TRL de
26% par rapport à l’EUR
sur 1 an au 31/12/2013
constitue un facteur
positif concernant la
compétitivité des produits
turcs destinés à
l’exportation
mais pèse de manière
négative sur
l’endettement externe de
la Turquie qui représente
environ 45% du PIB.
= attention au
comportement de
paiement à l’import lié à
la dépréciation du taux de
change
2,3452
1,7776
78.208
31.12.13
2,9344
2,1304
67.802
07.11.14
2,8158
2,2707
77.958
10.11.14
2,8049
2,2469
77.743
Δ J / J-1
+0,39%
+1,05%
-0,27%
ΔJ/
31.12.13
+4,41%
-5,47%
+12,79%
ΔJ/
31.12.12
-19,60%
-26,40%
-0,59%
Délais de paiement = attention
Délais de paiement octroyés
Délais de paiement constatés
(Days Sales Outstanding)
Incidents de paiement = niveau très satisfaisant
La situation financière des entreprises turques s'est progressivement redressée après le
crise de 2008-2009.
insolvabilité
11%
litige
5%
carence
84%
“KKDF” : taxe 6% du montant restant dû au fournisseur si la facture n’a pas été réglée avant le passage en douane.
Les modes de paiement les plus couramment utilisés en Turquie sont le paiement contre document et le paiement
contre marchandises.

Garantie / assurance-crédit à l’export + documents contractuels écrits.
Les conditions générales de vente doivent contenir suffisamment d’informations sur les spécifications, les quantités et la qualité des
produits, le prix d’achat et les conditions de paiement, sans oublier les conditions particulières et les délais de livraison.
Le recouvrement des créances n’est pas toujours efficace (lacunes dans les institutions).
Préparer son voyage en Turquie
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Voyage : Istanbul est à 3h/3h30 de vol au départ Paris, Lyon, Nice, Toulouse, Bâle-Mulhouse, Saint-Etienne,
Marseille, Bordeaux, Genève, Bruxelles, Barcelone, Luxembourg-Ville, Baden-Baden, etc.…),
Décalage horaire : +1h (hiver comme été)
Formalités : carte d’identité ou passeport valable
Monnaie : Livre Turque : +/- 2,80 TRL pour 1 € (début novembre 2014)
Moyens de paiement : à la différence du chèque, les cartes de crédit sont d’usage très répandu. Nombreux
bureaux de change et distribanques. Prévoir de changer à l’aéroport pour le règlement du taxi.
Déplacements locaux :
– Taxi Aéroport - Centre Istanbul : 60 TRL (+/-20 €)
– Location de voiture avec chauffeur – fortement conseillé - : +/-100€ / journée selon le modèle du
véhicule
– Réseau aérien intérieur assez dense : max. 600 TRL (+/- 210 €) pour un vol Istanbul – Ankara A/R
Hébergement : hôtels à partir de 100 € (pour un 3 ***). Attention aux grands événements internationaux à
Istanbul (congrès, sports notamment) où les prix des chambres peuvent doubler.
Restauration : très diversifiée, riche, et assez bon marché (pour un repas sans alcool)
Langues : l’anglais est couramment utilisé dans les milieux d’affaires. Un interprète peut toutefois s’avérer
nécessaire. De nombreux hommes d’affaires parlent également le français qui fut pendant longtemps la
langue étrangère parlée par les élites.
Horaires journaliers :
– Banques : de 9:00 à 12:00 et de 14:00 à 17:30 du lundi au vendredi.
– Ministères et milieux d'affaires : de 8:30 à 12:00 et de 13:00 à 17:30 du lundi au vendredi. Certaines
entreprises travaillent également le samedi.
– Magasins : de 9:00/10.00 à 20:00/22:00 du lundi au samedi (le dimanche est décrété comme jour de
repos mais la plupart des magasins sont ouverts
Périodes moins favorables pour fixer des rendez-vous : mois de juillet et août (et plus particulièrement les
lundi et vendredi) et période de ramadan (juin/juillet 2015) et les jours qui précèdent les fêtes religieuses.
Franchissez le pas …
BUDGET MISSION SUR ISTANBUL
APRES REALISATION D'UN TEST SUR OFFRE CONCLUANT
3 JOURS DE RENDEZ-VOUS CIBLES ET VALIDES SUR SITE - 4 NUITEES D'HÔTEL
€ HTVA
Frais d'organisation de la mission
2.400,00
Location d'un véhicule avec chauffeur
300,00
Mise à disposition d'un interprète bilingue franco-turc
450,00
Vol A/R France-Istanbul
450,00
Transfert Aéroport-Hotel A/R en taxi
50,00
Frais d’essence, péages et heures supplémentaires du chauffeur
150,00
Hébergement Hôtel
400,00
Déjeuners (+ interprète et chauffeur)
150,00
Dîners
150,00
TOTAL
4.500,00
+ budgets pour la traduction en turc du contenu de votre plaquette commerciale et pour des
cadeaux souvenir à vos interlocuteurs turcs + apprentissage de quelques mots en turc
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