Partie 2 : Marchés parfaits. 1. Décisions du consommateur Elasticité-revenu de la demande De combien de % augmente la consommation du bien X quand le revenu du consommateur augmente de 4%. ε demande = ∆% demande/∆%revenu Pas identique pour tous les consommateurs puisqu’elle dépend de leurs préférences individuelles. ε<0 Bien inférieur 0< ε<1 Bien de 1iere Nécesité ε>1 Bien de luxe Concept important pour étudier les conséquences d’une mesure telle l’abaissement de l’impôt sur le revenu ou la diminution du nombre de fonstionnaires. 1 Question 7 : Préférence et utilité Pour une même contrainte budgétaire, 2 agents n’auront pas la même composition de bien dans le même « panier ». Pourquoi ? Parce que les agents ont des envies différentes. L’utilité mesure la satisfaction que procure à un individu la consommation d’un panier de bien en services. Tout agent cherche à acquérir le panier de biens et services qui lui donne la plus grande satisfaction sans dépasser sans budget. On dit que l’individu choisit la combinaison de biens et services qui, à l’intérieur de sa contrainte budgétaire maximise son utilité. L’utilité entraine : le prix que l’on est prêt à payer pour obtenir ce bien. Différent de : prix qui faut payer pour obtenir ce bien. 2 Question 8 : utilité marginale : Illustration : Nbr de pulls à vendre Disposition à payer au total 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 50 95 135 170 200 228 254 278 301 323 Utilité marginale (prix à payer en plus pour une unité de +) 50 45 40 35 30 28 26 24 23 22 Courbe d’utilité = courbe représentant le prix disposé à payer en rapport au nombre de biens. Courbe d’utilité marginale : représente le prix à payer pour 1 bien pour obtenir 1 bien en plus. Utilité marginale : Pour un agent, l’utilité marginale d’un bien est le supplément d’utilité offert par la consommation d’une unité supplémentaire de ce bien, supplément mesuré par le montant supplémentaire que l’agent est disposé à payer. Remarque : Loi de l’utilité marginale décroissante. Le supplément d’utilité apporté par la consommation d’un bien diminue au fur et à mesur que la quantité consommée de ce bien augmente. 3 L’égalisation de l’utilité marginale Prenons un agent avec une contrainte budgétaire, il peut soit acheter des pulls soit des pizzas. Nbr pulls Dispo à payer Utilité Nbr pizzas Dispo à payer Utilité marginale marginale 0 0 0 0 1 50 50 1 30 30 2 95 45 2 54 24 3 135 40 3 76 22 4 170 35 4 96 20 5 200 30 5 114 18 6 228 28 6 130 16 Plus l’utilité marginale d’un bien est élevée, plus un agent voudra consommer ce bien. But final : UTILITé ↑↑↑ On remarque pour le tableau ci-dessus : 1er étape : achat d’1 pull (choix : pull(50) – pizza(30)) 2eme étape : achat d’1 pull (choix : pull(45) – pizza(30)) 3eme étape : achat d’1 pull (choix : pull(40) – pizza(30)) 4eme étape : achat d’1 pull (choix : pull(35) – pizza(30)) 5eme étape : achat d’1 pull , ou d’une pizza(choix : pull(30) – pizza(30)) 6eme étape : achat d’1 pizza (choix : pull(28) – pizza(30)) Ainsi pour un budget de 150€ le choix de l’agent sera : 8 pulls et 2 pizzas. !!! Ici prix à payer (15€) différent de prix dispo à payer (utilité). On extrapole cette règle sur une multitude de choix différents de biens. Si le prix est différent entre les différents biens, il faut établir utilité/utilité marginale. Exemple : Pull 25 € 50 (utilité) 2€ (utilité)/UM Pull 30 € 30 (utilité) 1€ (utilité)/UM Donc l’arbitrage entre biens en vue d’une égalisation de l’utilité marginale est donc sensible au niveau de prix. On peut donc généraliser cette règle malgré la différence de prix. Utilité marginale x / prix x = Utilité marginale y / prix y Quantité 1 2 3 4 Bien x Umx 5 4 3 2 1€ Umx/px 5 4 3 2 Bien y Umy 10 8 6 4 4 4€ Umy/py 2.5 2 1.5 1 Question 9 : surplus du consommateur. Le surplus du consommateur est la différence entre le prix qu’un agent serait disposé à payer et le prix qu’il paiera = utilité totale – dépense totale Utilité totale : ∑ uKlités marginales Dépense total : ∑ dépenses Résumons : Prix unitaire = 30 Q consommée = 5 Dépense totale = 150 Utilité totale : 200 Surplus consommateur : 50 5 Question 10 : courbe d’indifférence. La courbe d’indifférence représente les combinaisons de biens et services entre lesquelles un consommateur est indifférent, c'est-à-dire qui lui procurent un même niveau d’utilité, indépendamment de la contrainte budgétaire et des prix des biens et services Plus la courbe est loin de l’origine, plus l’utilité augmente satisfaction plus grande. Remarque : *l’utilité marginale est non négative. Donc, quand on se situe sur I₀ et qu’on a la possibilité d’obtenir 1 quantité de CD ou glace en plus, on prend la courbe d’indifférence ce déplace. *2 courbes d’indifférence ne peuvent se couper. *Def question 1 : le taux marginal de substitution est la pente de la courbe d’indifférence c’est à dire la quantité d’un bien auquel un agent est disposé à renoncer pour obtenir une unité supplémentaire d’un autre bien. On remarque que la courbe est convexe marginale décroissante. : taux marginal de substitution décroissant => utilité Combinaison de la courbe d’indifférence et de la contrainte budgétaire : - Courbe d’indifférence : o Consommateur à des préférences personnelles que traduit la courbe d’indifférence o Les courbes d’indifférences ne se croisent pas o Plus la courbe d’indifférence est élevée plus le niveau d’utilité est élevé o La pente de la courbe d’indifférence est le taux marginal de substitution - Contrainte budgétaire : o La forme de la contrainte budgétaire est fonction des prix relatifs à 2 biens. o La pente est le prix relatif o Le positionnement de la contrainte budgétaire est fonction du budget disponible Pour le consommateur, ce qui importe est non où il se trouve sur une courbe d’indifférence mais de se trouver sur la courbe la plus élevée. Courbe augmente↑↑↑ utilité augmente↑↑↑ 6 Ce qui bloque le consommateur à un certain niveau de la courbe d’indifférence est sa contrainte budgétaire : A : budget encore dispo on peut mieux B : budget trop court pas possible C : budget ok mais courbe d’indifférence plus en I₂ que en I₀. E : budget ok et courbe max pour le budget. Le panier de consommation qui sera choisi est celui qui permet d’atteindre la courbe d’indifférence la plus élevée tout en restant sur la droite de contrainte budgétaire. La courbe d’indifférence la plus élevée à une contrainte budgétaire donnée est la tangente à la contrainte. 7 Question 12 : Condition d’optimalité pour le choix du consommateur. Chaque individu choisit le panier de consommation tel que son taux marginal de substitution quand il consomme, ce panier soit égal au prix relatif. Valeur marginale de substitution pente de la courbe d’indifférence Prix relatif pente de la contrainte budgétaire. Valeur marginale de substitution = prix relatif au point de tangente des 2 courbes. 8 Question 11 : Courbe d’indifférence et demande. Les courbes d’indifférences et les contraintes budgétaires peuvent être utilisées pour obtenir la courbe de demande. Illustration Lucie dispose de 300€ : elle peut acheter des CD ou autres biens. Que se passe-t-il lorsque le CD est à 10€ et quand il est à 20€ ? On remarque que pour CD 20€, Lucie demande 12 pièce de CD et pour CD 10€ elle demande 16 pièces. 9 Question 13 : Effet de substitution et de revenu La hausse du prix d’un bien provoque deux types d’effet : Effet de substitution o Les agents réduisent la consommation du bien au profit de bien de substitution. o Effet de substitution n’agit pas sur le niveau global de satisfaction. o Déplacement le long de la courbe d’indifférence. Effet de revenu o Hausse des prix = un appauvrissement sauf pour celui qui ne conserve pas ce produit. o Les agents doivent se satisfaire d’un niveau d’utilité inférieure. o Déplacement de la courbe d’indifférence. ILLUSTRATION : Prix des glaces ↑↑ Ainsi, E0 E1 donne l’ampleur de l’effet de substitution E1 E2 donne l’effet du revenu (1) (1) Déterminé par : o L’amplitude du changement de prix du bien. o La part du bien dont le prix change dans le budget initial. o Elasticité de la demande. Remarque : L’effet net du changement du prix d’un bien sur la quantité demandée d’un autre bien est indéterminée ! 10 Critique du modèle du choix du consommateur A) Les individus « fonctionnent » autrement. FAUX parfois impulsif mais pas globalement. B) Préférences des consommateurs ne sont pas définies. VRAI mais les préférences ne restent pas constantes C) Les consommateurs ne disposent pas de l’information complète. D) Prix et préférences des consommateurs interagissent. Malgré ça, le modèle a des vertus prédictives 11 2. Les décisions d’offre de travail et d’épargne Question 14 : Modélisation de la décision d’offre de travail Pour info : Les ménages font face à 4 décisions fondamentales : o o o o Décision de consommation Combien de temps travailler ? Combien mettre en épargne ? Comment investir son épargne ? En relation étroite La décision d’offre de travail est avant tout une décision que chaque ménage doit faire. Celle-ci, sera prise après analyse des différents facteurs importants. A) L’offre de travail n’est pas constante varie en fonction de : o o o o Démographie et santé public Régulation (âge légal d’entrée et sortie du marché du travail) Sociologie/culture (femme qui bosse ou étude plus longue) Economie (incitation à travailler, exemple, le salaire augmente) Remarque : L’offre du travail = travailler ou non (plus plein temps ou mis temps ….) B) L’arbitrage entre loisir et consommation La vision économique de base du travail est que celui-ci est moins agréable que le loisir mais permet d’atteindre un niveau plus élevé de consommation. Loisir = activité non rémunérée Travail = activité rémunérée ou à économisé une dépense (exemple : potager) On peut voir que si un agent alloue 10 h au loisir, il aura 30 € de consommation. L’agent compare ensuite avec son utilité ce résultat, et on obtient une courbe d’indifférence. 12 En analogie avec l’optimisation du choix du consommateur, nous allons trouver le % de travail et de loisir que désire le travailleur. Rappel : L’optimalisation est le point de tangente entre contrainte budgétaire et courbe d’indifférence. C) Effet revenu et substitution de la hausse des salaires Effet revenu : revenu↑ consommation↑ Donc si revenu↑ consommation↑ Q de loisirs ↑ Offre de travail ↓ o Effet substitution : coup d’opportunité ↑ (une heure de travail après est plus grand que une heure de travail avant). Une heure de loisir coute plus cher (une heure de loisir = moins une heure de travail) Incitation à travailler plus offre de travail↑ o On remarque que la somme des deux effets est indéterminée. o Après analyse par les ménages de ses facteurs, on peut obtenir une courbe représentant l’offre de travail des ménages. 13 Question 15 : Modélisation de la décision d’épargne Epargne= différer la consommation. Analysons la décision d’épargner entre consommer maintenant ou après Pour que le choix d’épargner ou de consommer soit optimum, l’agent doit se positionner en sa maximisation avec sa courbe d’indifférence. Dans le graphe, on remarque l’introduction du taux d’intérêt ici réel sans inflation = nominal. Comme pour la décision de conserver, la décision d’épargner est assujetti (est toute personne ,personne physique ou personne morale, qui exerce une activité professionnelle de travailleur indépendant ou d'aidant) au effet revenu et substitutions. 14 Comportement des entreprises : cout et facture de production o Quelques définitions : Profit = recette – cout Recette = Quantité vendue * PU Cout = somme des dépenses effectuées pour produire la quantité vendue Input = Facteur de production = Biens et services utilisés pour produire : Travail Bien intermédiaire acheté à d’autres entreprises Bien de capital (ou bien investissement) Fonction de production : exprime la relation entre la quantité de facteurs de productions utilisées et le niveau de production. o Fonction de production à un facteur variable ILLUSTRATION : Une entreprise produit du blé. Elle a un lopin de terre d’une superficie X. Et elle travail un nombre d’heure H. ° = Produit ° Facteur de production fixe ° Facteur de production variable H 5.000 6.000 7.000 8.000 9.000 10.000 11.000 Q de blé produit (en Kg) 95.000 120.000 140.000 155.000 165.000 170.000 170.000 Produit marginal = rendement marginal = ∆rendement (Kg/h travail) 25 20 15 10 5 0 15 Rendement décroissant o Rendement décroissant : Le Q d’un facteur variable ↑ Le Q des autres facteurs variables= La production ↑ mais de moins en moins. = rendement factoriel décroissant. o Remarques : Il existe des rendements croissants Exemple : électricité : Une entreprise de distribution d’électricité. Si un client vert + électricité il ne faut pas plus d’heures de production (Réseau déjà présent, juste plus utilisé) NO MORE INPUTS Q vendu ↑ (=distribuKon d’électricité) 16 Combinaison de facteurs fixes et variables ILLUSTRATION Une entreprise a besoin de X heure de travail pour du travail de management (production non influencée) et de 4 heures de travail d’ouvriers pour faire tourner la production (les ouvriers ont des rendements décroissants) Remarques : Quand la courbe de productivité moyenne touche à la tangente de la fonction de production, la productivité moyenne est maximale. Point de productivité marginal MAX (L0) ≠ Point de producKvité moyenne MAX (A) 17 Question 16 : Produire : Coût, isoquant,isocoût Coûts o Concepts de coûts Coûts fixes (ne varie pas avec la production) Coûts variables (varie avec la production) Coûts totaux = Σ Coûts fixes + Σ Coûts variables Coûts marginales = Coûts/+ 1 unité produite Coûts moyen = Coûts totaux / Q produiteµ Q prod (T de blé) Q facteur fixe Q travail (h) 95T 120T 140T 155T 165T 170T 1 1 1 1 1 1 5.000 6.000 7.000 8.000 9.000 10.000 Coût facteur fixe (*1000€) 25 25 25 25 25 25 Coût facteur variable (*1000€) 75 90 105 120 135 150 Coût total (*1000€) Coût marginal (€) Coût moyen (€) 100 115 130 145 160 175 / 600 750 1.000 1.500 3.000 1053 958 929 935 970 1029 Quand on passe de 7.000 à 8.000 h de travail o + 15 T de blé o Coût facteur fixe constant o Coût facteur variables (+15.000€ = 1.000 h * 15€/h) o Coût total ↑ de 15.000€ fixe (constant) + variable (15.000€) o Coût marginal = 1.000€ / T (15.000€/15T) o Coût moyen = 935€ / T (145.000€ / 155T) 18 1) Coût moyen (courbe en U) si coût fixe + rendement décroissant o o o Pour Q de blé produite, le coût moyen est lap ente de la droite reliant l’origine et le point correspondant sur le courbe du coût total. Coût moyen min au le point correspondant sur le courbe du coût total pour une production Q* Si Q <Q*, production ↑ coût moyen ↓ = effet de dilution des coûts fixe > effet de rendement croissant o Si Q>Q*, production ↑ coût moyen ↑ = effet de dilution des coûts fixe < effet de rendement croissant 2) Coût marginal o Coupe toujours la courbe des coûts moyens en son MINIMUM. Car : Si coût marginal < coût moyen N°1 (+1 unité, coût moyen↓) coût décroissant Si coût marginal > coût moyen N°2 (+1 unité, coût moyen↑) coût croissant 19 Si o o o o o o CT(X) = coût total pour X unités produites CM(X) = coût moyen pour X unités produites Cm(X+1) = coût marginal pour X+1 unités CM(X) = CT(X)/X Cm(X+1) = CT(x+1) – CT(X) CM(Q+1) > CM(Q) ssi CT(Q+1)/ (Q+1) > CT(Q)/Q CT(Q) + CT(Q+1) > CT(Q)*(Q+1)/Q – CT(Q) Cm(Q+1) > CT(Q) [Q+1/Q -1] Cm(Q+1) > CT(Q) [Q+1-Q] Cm(Q+1) > CT(Q) Si rendements croissants Si rendements constant 20 3) Déplacement des courbes Si le coût des facteurs variables ↑, alors (1) ↓, alors (2) Si le coût des facteurs fixe ↑, alors (3) ↓, alors (4) ! Isoquant et isocoût repris dans la question 17 ! 21 Question 17 : Produire : substitution de facteurs o Principe de substitution La production dépend d’un tas de facteurs de production. Si les coûts (ex : prix) d’un de ces facteurs augmentent, l’entreprise peut réfléchir à substituer ce facteur. Exemple : ouvriers peu qualifié remplacer par un robot o ISOQUANT Toutes les combinaisons (entre L et capital) permettent d’atteindre un niveau donné de production dans un espace fermé par des facteurs de production variables o ISOCOUT Toutes les combinaisons (entre L et travail) permettant d’atteindre un niveau donné de production débouchant sur un même coût de production dans un espace formé par les facteurs de production variables. Principe de substitution La hausse du prix d’un facteur de production incite l’entreprise à lui en substituer d’autres. Les proportions de substitution étant optimal au point d’équilibre * Exemple hausse du coût de facteur L et Q produite constant o 22 Question 18 : Rendements factorielle et l’échelle o Rendement d’échelle : Si tous les facteurs de production varient dans une même proposition : Si la production ↑de ceee proporKon rendement d’échelle constant Si la production ↑- que cette proportion rendement d’échelle décroissant Si la production ↑+ que ceee proporKon rendement d’échelle croissant o Rendement factorielles : Si un des facteurs de production varie dans une proposition et que les autres ne change pas : Si la production ↑de + en + rendement factoriel croissant Si la production ↑de la même façon à chaque fois rendement factoriel constant Si la production ↑de - en - rendement factoriel décroissant Σ rendement factoriel = rendement d’échelle 23 Question 19 : Recettes, coûts et profils ILLUSTRATION DE CES 3 NOTIONS « production de blé » Production (kg) Q travail (*1.000 h) Coût facteur fixe (*1.000€) 95 120 140 155 165 170 5 6 7 8 9 10 25 25 25 25 25 25 Coût facteur variable (*1.000€) (= h*15€/h) 75 90 105 120 135 150 Recette : 1.000€/Kg 24 Coût total (*1.000€) Coût marginal (€) Coût moyen (€) 100 115 130 145 160 175 / 600 750 1.000 1.500 3.000 1.053 958 929 935 970 1.029 Mémo Rm = revenu marginal P = prix Cm = coût marginal On peut en déduire une règle : L’entreprise produira une unité supplémentaire si Rm = p > Cm. Si RM = p< Cm, l’entreprise ne produira pas cette unité-là. Donc l’entreprise produira jusqu’à ce que Rm = p = Cm. Comme Rm est la pente de la courbe de recettes et que Cm est la pente de la courbe de coûts totaux, la quantité produite est celle telle que les pentes de ces deux courbes dans l’espace quantité/UM sont égales. Le profil est maximisé au point de tangente entre courbe de coût total et droite parallèle à la droite de recettes. Définition : o o o o o Profit = recette total – coût total Courbe de coût marginal = (recette moyenne * Q) – (coût moyen * Q) Courbe de coût moyen = (prix * Q) – (coût moyen * Q) = (prix – coût moyen) * Q = profit unitaire * Q PAQ* = recettes totales CM*bQ* = Coût totale 25 Question 20 Entrée, sortie et offre du marché A) Entrée L’entreprise a-t-elle intérêt à entrer sur un marché ? OUI si (prix – coût moyen) * Q > 0 Profil > 0 Donc s’il existe une quantité Q* telle que prix > coût moyen, alors l’entreprise produira. Toute entreprise entrera sur un marché donné si son coût moyen minimum est inférieur au prix du marché. B) Sortie Nous pourrions nous dire que inversement à l’entrée, si Cm > Rm = p, l’entreprise pourrait se retirer du marché. Cela est plus ou moins vrai car il y a les coûts irrécupérables. Exemple : L’édition d’un livre d’art Break-even = Min à vendre Ventes (€) 1.000 1.250 1.500 Recettes (€) 20.000 25.000 30.000 Droit Fixe (€) 10.000 10.000 10.000 Droit variable (€) 2.000 2.500 3.000 Autres coûts (€) 10.000 12.500 15.000 Coût total (€) 22.000 25.000 28.000 On remarque que si on ne sait pas vendre minimum 1.250 exemplaires, non rentable. Que faire ? Se retirer ? Si retirer : perte de 10.000€ Si continuer et vente de 1.000 exemplaires : perte 2.000 € L’entreprise quitte le marché s’il n’y a plus aucune quantité Q telle que le coût moyen, en excluant les coûts irrécupérables, est inférieur au prix marché. 26 Profit (€) -2.000 0 2.000 Pour une entreprise donnée ENTRANTE, la quantité offerte est égale à 0 si le prix est inférieur au coût moyen minimum et est donnée par le segment supérieur de la courbe de coût marginal si le prix est supérieur au coût moyen. Pour une entreprise donnée EXISTANTE, la quantité offerte est égal à 0 si le prix est inférieur au coût non irrécupérable moyen minimum et est donnée par le segment supérieur de la courbe de coût marginal si le prix est supérieur au coût non irrécupérable moyen minimum. La courbe d’offre du marché est la somme des quantités que chaque entreprise est disposée à offrir pour tout niveau de prix donné. Double influence du prix : Si prix ↑, entreprise Q produit ↑ + nouvelle entreprise. Si prix ↓, entreprise Q produit ↓ + arrêt entreprise. 27 Question 21 : Offre à court et à long terme. 1) Définition du court & long terme →Variable selon la perscepKon des gens De manière générale : Court terme : +/- 1 an Moyen terme : +/- 3 à 5 nas Long terme : +/- 10 ans 2) L’offre est élastique ! i. Long terme → + élasKque ii. Court terme → - élastique →A court terme : si le prix d’un produit ↑, de nouvelles entreprises ne peuvent entrer rapidement sur le marché. Et des entreprises déjà en place ne peuvent produire + sans un surcoût (h sup à payer, investissement). Ainsi, la réponse de l’offre à l’augmentation de la demande sera +/- inélastique. →A long terme : si prix ↑, de nouvelles entreprises entreront sur le marché et les entreprises en place pourront « contrôler » les surcoûts de production (investissement échelonné, + emplois créer → h sup trop cher ↓,…) Ainsi, la réponse de l’offre à l’augmentation de la demande sera relativement élastique. A gauche : Baisse plus importante de production à long terme si prix ↓, baisse moins importante de producKon à court terme A droite : Hausse + importante de production à long terme qu’à court terme si prix ↑ 28 Pourquoi à long terme si prix ↓, baisse + grande de production qu’à court terme ? → A cause des coûts irrécupérables → A court terme : certains coûts sont irrécupérables alors qu’à long terme, ils ne le sont pas. Ex : entreprise loue 1 hangar. → A court terme : qu’on bosse +/- longtemps → baie à 3 ans est là et doit être supporté. → A long terme : si reste 1 mois de baie, on ne regardera plus à ces coûts. → Les coûts à prendre en compte par une entreprise lorsqu’elle s’interroge sur le maintien d’une activité sont + élevés à long qu’à court terme. → L’effet prix ↓ sur la réducKon d’offre va donc croitre avec le temps. / ! \ Effet amoindri par le fait que si baisse de production, baisse de coût de production. / ! \ 3) Effet d’une variation de la demande A court terme : offre inélastique → si variation de la courbe de demande → effet sur le prix d’échange. A long terme : offre +/- élastique → si variaKon de la courbe de demande → effet sur la quanKté échangée 4) Offre et concurrence Un marché avec un seul offreur n’est pas forcément sans concurrence. → Une entreprise « réfléchie » à se lancer sur le marché → menace pour entreprise déjà en place → pas de réaction de monopole en prévention de l’arrivée de la nouvelle. →Ainsi, ce qui compte pour la concurrence, ce n’est pas le nombre d’entreprise présente sur un marché mais le nombre potentiel d’entreprises crédibles. (Théorie des marchés contestables) →Possible si coûts irrécupérables très faibles. Si coûts irrécupérables ↑, les entreprises, même crédibles hésiteront à entrer sur le marché. ( Pq ? guerre commerciale → avec coût irrécupérable ↑, profil négaKf possible, …) 29 Question 22 : Notions de profil économique versus comptable. Dans le modèle concurrentiel de base, aussi longtemps que les coûts marginaux ne sont pas égale aux recettes marginale, les prix évoluent à la baisse si ∆+ ou augmente si ∆Hors, un agent ne quittera jamais son emploi pour « produire » s’il ne gagne pas au minimum la même chose qu’avant. → Ceee divergence vient du fait que le concept de profil diffère. Pour un économiste : Profil = recettes – (coûts fixes + coût d’opportunité + coût du capital + coût variable) →Coût d’opportunité (doit être basé sur une évaluation au temps actuel VAN=valeur actuelle net) = ce qu’un agent « manque » s’il produit plutôt que de faire autre chose. Ex : Salaire d’un employé →Coût du capital = ce que le capital injecté dans l’entreprise aurait pu rapporté sur un compte par exemple. Profil économique: Profil = recettes – (coûts fixes – coûts variables) Pour un comptable Rem : Une rente économique ( profit marginal) = (prix de vente – prix de production) / par 1 quantité. 30 Question 23 : Dérivation de la demande de facteur (travail) →Comment faire pour déterminer comment ou combien produire ? Une entreprise est sujette à des facteurs de production. (Travail, ressources, …) Raisonnons en 3 étapes : 1) Sur 1 seul facteur de production (Ex : le travail) 2) Sur 1 seul facteur de production quel qu’il soit 3) Sur plusieurs facteurs de productions Remarquons que dans tous les cas il est supposé que les rendements sont décroissants ! 1) Un seul facteur de production : Le travail 31 Ensuite, afin de faire le lien avec le facteur de production : Travail, nous repartons cette quantité à produire Q1 sur le graphique de la fonction de production. Ce qui nous donne la quantité de travail à fournir afin de produire Q1 produits qui sera vendu à P1 Cette quantité de travail est la demande de travail de l’entreprise afin de réaliser Q1 produit. Posons W le salaire (pour l’unité de temps = taux horaire) p le prix (pour 1 unité de bien) PML le produit marginal du travail (=rendement de bien produit en + par unité de temps) Une entreprise augmentera son volume de travail et donc sa demande de travail jusqu’à ce qui : p.PML = W Produit marginal en valeur du travail Si p.PmL < W, pas rentable travail à fournir + cher que la vente du bien produit Si p.PmL > W, engagera + car rentable, travail fourni – cher que la vente du bien Cet équilibre permet de déterminer la courbe de demande de travail (de facteur). Ce dispositif permet de voir les effets d’une variation du prix du bien ou des salaires (1) Si prix ↑, Q de L ↑ même si PmL ↓ (2) Si W ↓, Q de L ↑ même si PmL↓ (3) Si W ↓, Q de L ↑ même si PmL↓ 32 Ainsi, la demande de travail dépend à la fois du Salaire(W) et du P obtenu en échange du bien vendu par l’entreprise. Synthèse : Trois modes de détermination de la demande de travail (1) P = W/PmL (2) P.PmL = W (3) PmL = W/p 2) Un seul facteur de production quels qu’il soit Généralisons les propos repris précédemment -Tout facteur de production sera demandé par une entreprise jusqu’au point ou le produit marginal en produit est = à son coût réel (≈ Pml = W/p) - Tout facteur de production sera demandé par une entreprise jusqu’au point ou le produit marginal en valeur de ce facteur est = à son prix (≈ p.PmL = W) 3) Sur plusieurs facteurs de productions En présence de plusieurs facteurs de productions, la variation du prix d’un facteur a un double effet sur la demande de ce facteur Effet de substitution Variation du niveau de production 33 Ainsi, nous pouvons écrire : Demande total pour facteur i = demande du facteur i par unité produite * Quantité produite Effet de substitution Effet de variation de niveau de production Pour résumer: - Pour une entreprise en concurrence, prix de vente et coût des facteurs sont fixés, exogènes - L’entreprise décide combien et comment produire afin de maximiser son profit. - L’offre ↑ avec le prix de vente et l’offre ↓ avec les coûts de chaque facteur. - Si hausse du coût d’un facteur →2 effets : substitution et niveau de production ↓ 34 Question 24 : Distinction entre équilibre partiel et total : Jusqu’à présent, nous avons étudié les marchés indépendamment des autres. Mais dans la réalité, les marchés se connectent les uns les autres. Il y a des interdépendances (banques ↔ industrie ↔ marchand) Nous définissons : - L’analyse en équilibre partiel comme l’analyse d’un marché particulier en ignorant ces interdépendances. - L’analyse en équilibre total comme l’analyse d’un marché particulier en intégrant ces interdépendances. Ce qu’on peut dire : En équilibre général, il n’y a équilibre que si tous les marchés sont en équilibre. 3 Marchés : - offre & demande de travail - offre & demande de capital - offre & demande de B / S Quand utiliser l’analyse partielle ou totale Partiel → si les effets débordants sont minime. Total → si les effets débordants sont significatifs. 35 Question 25 : Discutions de l’efficacité : L’efficacité de l’échange / de production / de la combinaison des biens produits / efficacité et répartitions des revenus. 0) Concept d’efficacité : L’allocation des ressources est dite efficace lorsqu’il est impossible d’augmenter le bien-être d’une personne sans détériorer celui d’au moins une autre personne. (Efficacité au sens de Pareto). Pour être efficace, une économie doit remplir 3 conditions : - Efficacité de l’échange. - Efficacité de production. - Efficacité de la combinaison des biens produits. 1) L’efficacité de l’échange : L’efficacité de l’échange exige que l’ensemble de la production d’une économie soit distribué de manière efficace entre ses membres. L’efficacité de l’échange est atteinte si les prix sont déterminés de manière libre et si l’échange est libre. → L’efficacité de l’échange n’est réalisé que si tous les agents économiques ont le même taux marginal de substitution, égal aux pris relatifs. → Echange si le taux marginal de substitution ≠, après les taux marginaux de substitution changent, quand le taux marginal de substitution des 2 agents =, plus d’échange mais échange efficace (maximum). 2) L’efficacité de production : L’efficacité de la production exige qu’il ne soit pas possible d’accroître la production d’aucun bien sans réduire la production d’au moins un autre bien. L’efficacité au sens de Pareto exige donc, en matière de production, de se situer sur la frontière des possibilités de production. A son tour, cela exige que toutes les entreprises soient confrontées au même coût unitaire pour chacun des facteurs de production. → L’efficacité de la producKon exige l’égalisaKon, à travers toutes les entreprises de l’économie, des taux marginaux de substitution technique entre toute paire de facteurs de production. ↓ C’est-à-dire que le taux marginal de substitution technique entre facteur a et facteur b est la quantité dont on peut réduire le facteur a quand la quantité de facteur b augmente d’une unité tout en maintenant le niveau de production constant. Dans une économie concurrentielle, les entreprises choisissent une combinaison de facteurs telle que le taux marginal de substitution technique entre 2 facteurs est égal au prix relatif, comme les prix relatifs sont identiques pour toutes les entreprises, les taux marginaux de substitution techniques de toutes les entreprises seront identiques et la production sera efficace. 36 3) L’éfficacité de la combinaison : L’efficacité de la combinaison des biens produits exige que la combinaison produite reflète les préférences des individus. Tout point donné sur la frontière des possibilités de production est efficace du point de vue de la production mais ce serait absurde de produire une certaine combinaison si aucuns individus ne le désirent. Peut-être les individus préfèreront une autre combinaison. → L’efficacité de la combinaison des biens produits exige que le taux marginal de transformations le long de la frontière des possibilités de production soit égal au taux marginal de substitution des consommateurs. Ex : Si le taux marginal de substitution = 2 (les individus préfère 1 orange plutôt que 2 pommes), les entreprises ayant un le taux marginal de transformation = 1 (renonce à la production de 1 pomme afin d’obtenir 1 orange en production) auront intérêt à produire plus d’orange plutôt que des pommes. Rem : + d’efficacité et répartition des revenus Dans un environnement de concurrence parfaite, la concurrence permet que la recherche de l’intérêt personnel conduise à l’efficacité = mécanisme de la main invisible d’Adam Smith. Hélas, une économie efficace peut-être très inégalitaire ↔ en opposition à ↔ la redistribution / la répartition des revenus peut altérer les prix relatifs et donc affecter l’efficacité de l’économie. 37 Problème du politicien Question 26 : Limites du modèle de concurrence parfaite : Le modèle concurrentiel suppose plusieurs points : - Les marchés sont concurrentiels = il y a une substituabilité parfaite entre produits d’une multitude de concurrent. En vrai, celle situation est plus une exception que la règle. - La technologie est identique pour touts producteurs = afin d’avoir une concurrence que sur les prix et non technologique. En vrai, la technologie est un facteur de différenciation, et de concurrence - Les agents ont accès à l’information aisément et à moindre coûts. En vrai, information souvent imparfaite et couteuse. - Le modèle concurrentiel suppose qu’il n’y a pas externalité c’est-à-dire que les coûts et les avantages de toute décision reviennent à ceux qui prennent la décision. En vrai, externalité innombrables → toutes décisions ne se répercute pas sur la société mais sur un tiers (Ex : pétrole). - Les marchés sont complets, c’est-à-dire que tous les biens et services désirés peuvent être mis sur le marché. En vrai, de nombreux biens ne le sont pas (Ex : prêt-étude, assurance, chômage privé). - Tous les marchés sont à l’équilibre. En vrai ne le sont pas (Ex : Chômage → marché travail pas en équilibre). - Ne se préoccupe pas de justice sociale. En vrai, certaines allocations de ressources sont trop inacceptable socialement et donc abandonnées (Ex : fumer une filiale non rentable dans une région sans aucun emploi). - Le rôle de l’ETAT est inexistant ou limité (comme l’efficacité + non redistribution des revenus). En vrai, avoir l’efficacité + non redistribution, est socialement inacceptable, l’Etat joue un grand rôle dans cet arbitrage. 38 Question 27 : Monopole : définition → Il existe plusieurs structures de marché : - Concurrence parfaite : - Grand nombre d’entreprises. - Une décision de l’un, n’influence pas les autres. - Monopole : Une seule entreprise. - Oligopole : Nombre limité d’entreprise qui doivent tenir compte de la réaction des concurrents à leurs propres décisions. → « Monopole » ne signifie pas pouvoir vendre la quantité qu’on veut au prix qu’on veut mais l’entreprise devient « price-maker » au lieu de « price-taker » et elle doit tenir compte de la réaction des consommateurs (ils gardent le choix d’acheter ou pas). → ≠ entre monopole et monopsone Monopole → 1 seul vendeur Monopsone → 1 seul acheteur →≠ entre concurrence et monopole Soit une entreprise en monopole, elle applique les mêmes prix de vente à tous ses clients. → Elle veut maximiser le profit → recette marginal = coût marginal. →Identique qu’en concurrence parfaite MAIS concurrence parfaite → demande nulle si prix entreprise > prix marché et horizontale Monopole → courbe de demande = courbe de marché. 39 Question 28 : Sous-production du monopole : Partons d’un prix d’équilibre p donné : → Pour une entreprise en concurrence parfaite : Si l’entreprise souhaite vendre 1 unité de plus, elle le fait au prix du marché. Donc RMC (Recette marginale) = p (prix marché). → Pour une entreprise en monopole : Vendre + = abaisser les prix (de p à p’) or le prix est le même pour tous acheteurs. Donc p’ s’applique à toutes les unités produites (pas seulement à l’unité supérieure). Rmm = p’ – [(p-p’).Q] Sachant que Rmc = p Rmm = p’ – [(p-p’).Q] P’<p On conclut que Rmm < Rmc = p De plus, un producteur en concurrence parfaite produit jusqu'à ce que Rmc = Cmm (Coût marginal) → Rmc = C*mc (Coût marginal à l’équilibre) = p En monopole, même chose. Le producteur produira jusqu'à ce que Rmm = C*mm Mais comme Rmm < p Il s’ensuit que C*mm < C*mc avec des coûts croissants, il s’en suit que la production d’équilibre en monopole sera plus faible qu’en concurrence parfaite. → L’équilibre en monopole est donc un équilibre en sous-production → ce qui conduit à une perte de bien être. Le prix traduit la disponibilité des agents à payer pour une unité supplémentaire. P = Bm (bénéfice marginal) pour le consommateur. A l’équilibre : en concurrence parfaite Cm = p = Bm en monopole Cm < p = Bm → En monopole, il y a donc des unités non produite ayant un coût marginal de production inférieur à ce que les agents seraient prêt à payer. 40 Question 29 : Sous-production du monopole et élasticité de la demande L’ampleur de cette sou production dépend de l’’élasticité de la demande - Si la demande est élastique, augmentation marginale de la quantité d’équilibre n’exige pas ou peu de diminution du prix. Donc la recette marginale est proche du prix de vente. Différent de situation de concurrence parfaite. ∆Q ↑↑↑, P↓, Rm≈P, ↗ - Si la demande est inélastique, augmentation marginale de la quantité d’équilibre exige que le prix diminue. La recette marginale diminue < prix. perte de bien-être lié à une sous-production importante. - +ε ↑↑, +pm ≈ pc. +ε ↑↑, + producteur va vouloir produire + car Rm + élevée. - ε ↓↓, + producteur veut P↑↑ car ∆Q minime. 41 42 Question 30 : Présenter les différentes stratégies d’entreprise (pour acquérir du pouvoir de marché) Stratégie pour diminuer la concurrence et donc augmenter le pouvoir de marché. 1. Diminution par les prix - Si un producteur arrive à segmenter un marché en vue de tirer parti de la faible élasticité de la demande d’une partie de la demande, alors ce producteur diminuera les frein à la hausse des prix occasionné par l’élasticité du reste de la demande. Ex : producteur d’électricité : 2 types de clients : Industrie avec un fort pouvoir de substitution (auto-production d’électricité) Les privés (faible possibilité d’auto-production) Si le producteur cloisonne ces 2 marchés, il pourra garder un prix proche du prix de marché pour les entreprises et pourra appliquer une discrimination de prix au privé. 2. Différentiation des produits Si un producteur arrive à différencier ces produits, alors, le pouvoir de substitution diminue et donc l’élasticité diminue et donc la rente du monopole augmente. Cette différentiation peut tenir à 2 facteurs : o Caractéristiques intrinsèques du produit (confiture de luxe + de fruits). o Caractéristique subjectives : en rapport direct avec le packaging (acheter des pneus qui approvisionne la F1). 3. Barrière à l’entrée du marché Les barrières peuvent être mises par une multitude de sources : o Pouvoirs publiques : accès à la profession réglementé Mise en place de brevets o Propriété exclusive d’un facteur de production essentiel (rare) Ex : contrôle du marché de diamant. o Manque d’informations : techniques (coca-cola) Des consommateurs ( si nouveau produit (lessive) entre sur le marché au même prix que le vôtre, pourquoi changer ? Si moins cher = moins bonne qualité. o Monopole naturel : au + les coûts fixes sont grands, au + les producteurs seront en sécurité. Ex : réseau de distribution d’électricité. o Stratégies de marché pour prévenir ou dissuader l’entrée : Prix prédateur (on casse les prix) Capacité excédentaire (on produit de trop, pour inonder le marché si un nouvel entrant arrive). Prix raisonnable (on maintient un prix + bas que celui du marché, ce qui va maximiser à court terme le profit et donc réduire la profitabilité potentielle d’un entrant. 43 Question 31 : Discussion du problème d’information imparfaite. Le modèle concurrentiel de base suppose que les agents jouissent d’une information parfaite. Hélas, dans la réalité, c’est loin d’être le cas. La meilleure preuve est que les agents économiques sont disposés à payer pour obtenir une meilleure information : Ex : particuliers qui achètent « test achat » Les revues boursières sont achetées … D’autres essaient de diffuser l’information à moindre coût : internet,… Malgré ces efforts, l’information reste imparfaite. Et donc, cela met un frein considérable au bon fonctionnement de notre modèle de base. !!! Les manque d’information n’est pas la seule raison !!! 44 Question 1 : définition de la sélection adverse. Faute d’information spécifique, un agent utilise une statistique relative à une population donnée pour établir un prix d’achat ou de vente. La sélection adverse se produit uniquement quand une sous-population avec un profit différent accepte ce prix. Prix étant inadéquat compte-tenu des caractéristiques de la sous population. La sélection adverse apparaîtra dans un contexte d’asymétrie d’informations. Si la sous-population se rend compte de cette différence d’information et perd confiance en l’autre partie, le marché peut disparaître Ex : marché des voitures d’occasions Quels sont les remèdes à l’asymétrie d’information ? Ou comment le vendeur peut dominer cette asymétrie s’il dispose de toutes les infos non vérifiables ? Convaincre : mon produit est le meilleur. Transférer les risque : en octroyant une garantie, il transfère en partie ou au complet les risque que l’acheteur prend Prendre un risque similaire à celui de l’acheteur. Ex : associé sa réputation. Une manière de dominer ce problème d’asymétrie est d’envoyer un signal. Question 1 : Définir l’aléa moral et incitations. La terminologie d’aléa moral (ou risque moral) est très vieillote. Mais le problème des incitation, sans connotations de jugement de valeur est actuel. De mauvaises incitations altèrent le comportement de 2 manières : - L’individu n’est pas récompensé pour ce qu’il fait de bien - L’individu ne supporte pas l’intégralité du risque qu’il prend et de des coûts qu’il occasionne. Solutions : 1. Réglementation 2. Contrat 3. Réputation le coût potentiel de perte de réputation fait office de garantie. Ex : assurance incendie : 1. Obliger de mettre des détecteur de fumée. 2. Accorder une ristourne si il y a des détecteurs de fumée. 45 Question 32 : Discuter de la publicité Dans le modèle de concurrence parfaite, la pub est inutile vu que les agents ont une information parfaite et que le producteur vend la quantité qu’il veut. Mais dans la réalité, nous sommes loin de ce modèle. La publicité devient donc un moyen de diffuser l’information et donne l’illusion de la différence (différenciation des produits). Il y a 2 types de publicité : - Pub informative : voici le nouveau produit avec tel et tel avantage technique. - Pub persuasive : cherche à persuader, différencie artificiellement, manipuler, désinformer. La publicité a à priori un double effet sur le bénéfice : - Effet prix unitaire - Effet quantité Effet prix unitaire : courbe de demande se déplace vers la droite (même quantité à prix suppérieur (bénéfice 1)) Effet quantité : courbe de recette marginale se déplace vers la droite (+ de quantité vendue (bénéfice 2)) Remarque : dilemme du prisonnier La pub d’un producteur invite les autres à faire de même. Donc effet de différentiation s’annule. Il y a un coût supplémentaire pour le même résultat. Rôle de l’Etat Il doit y avoir des réglementations pour éviter que la persuasion ne devienne tromperie. Question 33-34-35 : voir partie 4, pas de résumé, à connaître tel quel ! 46