Après, en 2006, l’introduction en Bourse et, en 2007,
l’extension au régime SIIC, le millésime 2008 restera celui
de la réorganisation par métiers et de la poursuite de la
stratégie de fonciarisation d’Icade. Il marque aussi la pre-
mière mise à l’épreuve du modèle de foncière-développeur,
choisi pour recentrer l’entreprise sur ses métiers fonda-
teurs… et encaissant l’onde de choc de la crise fi nancière
qui ébranle aujourd’hui l’ensemble du secteur immobilier.
Icade, un modèle résistant
Ce premier test grandeur nature permet dès à présent
de vérifi er la pertinence de notre modèle et le bien-fondé
de notre stratégie privilégiant les actifs tertiaires.
Foncière par nature, Icade est d’abord un investisseur de
long terme. Notre portefeuille est varié (Bureaux, Parcs
Tertiaires, Centres commerciaux, Équipements, Santé et
Logements) et présente des degrés de maturité divers :
Serge Grzybowski, Président-directeur général d’Icade.
la cession d’un patrimoine résidentiel en haut de cycle
nous permet ainsi d’allouer des ressources à de nou-
veaux investissements sécurisés. La modération de notre
taux d’endettement contribue à la bonne santé de notre
bilan et à la consolidation de nos marges de manœuvre :
Icade semble aujourd’hui l’une des foncières les mieux
armées pour affronter des lendemains incertains.
Développeur par vocation, Icade incarne également, aux
yeux d’un marché en proie au doute, un acteur dynamique
et prescripteur, apte à effectuer les arbitrages idoines
pour maitriser et relancer les activités de promotion, et
passer maître dans l’élaboration de solutions sur mesure.
Pérennité consolidée et capacité à produire ; le modèle
de foncière-développeur recèle tous les atouts nécessai-
res pour s’adapter et agir.