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Second pèlerinage pour Didier van Cauwelaert au Lycée
Estienne d’Orves. "C’est ici que j’ai créé une troupe de
théâtre amateur, c’est ici qu’est née ma passion pour le
théâtre."
On passe vite au vif du sujet : l’imagination et la réalité.
"Qu’est-ce qui est vrai dans La femme de nos vies ?"
"C’est bien Einstein qui a inventé la bombe atomique !"
"Faux. Einstein n’est pour rien dans la création de la
bombe, il a toujours été tenu à l’écart... Vous vous rendez
compte, le plus grand savant du monde a été cantonné à
dessiner des torpilles." Quant à Hitler : "Je le présente
comme il était, un imbécile qui voulait être le meilleur spé-
cialiste dans tous les domaines."
Tous les éléments de son roman sont vrais : les chiens,
les enfants surdoués... l’écrivain dévoile son processus de
création : "J’ai une démarche de romancier, pas de jour-
naliste. Pour faire accepter une histoire effroyable, il vaut
mieux la modifier, la rendre crédible, en organisant diffé-
remment les diverses actions, en ajoutant des person-
nages..." Certains personnages se rebellent parfois : "S’il
ne veut pas faire ce que je veux, il dit non !... Il faut que je
trouve autre chose, que je négocie avec mon partenaire
jusqu’à un accord..."
Fabienne Diana, Delphine Delansay sont ravies :
"Didier van Cauwelaert a été formidable, drôle, accessible,
d’un naturel et d’une simplicité qui ont touchés
nos élèves. Nous avons été heureuses de partager ce
moment avec lui."
!
lecture en liberté n° 32 avril 2013
5
Lycée Estienne d'Orves
Le mot de collégiens…
Collège
classes :
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Principal :
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Principal adjoint :
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Professeur documentaliste :
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L’étonnement se lit sur les vi-
sages lorsque, d’emblée, Didier
van Cauwelaert assure à son auditoire qu’à l’âge de
huit ans, il avait décidé de son destin d’écrivain. "Un an
plus tard, j’ai envoyé mon premier manuscrit aux édi-
tions Gallimard et j’ai été très déçu de ne pas être pu-
blié ! En fait, je voulais absolument être édité pour
sauver mon père. Il avait des difficultés pour marcher et
je l’avais entendu dire à ma mère que s’il devenait in-
valide, il se tirerait une balle dans la tête. Ce qui aurait
pu n’être qu’un drame est devenu ma raison de vivre.
Il fallait que mon projet aboutisse pour que mon père ait
une bonne raison de continuer à vivre. Cela a mar-
ché… grâce à la pose d’une hanche artificielle. Mais
moi, j’avais attrapé le virus et il ne m’a plus lâché. J’ai
continué à écrire. Et mon premier roman est paru
quand j’avais vingt et un ans."
Gabrielle Minghelli et Patricia Fama, toutes deux pro-
fesseurs de français, n’ont pas besoin d’inciter leurs
élèves à poser des questions. Elles seront nombreuses
tout au long de cette rencontre et selon l’avis de l’écri-
vain, "Intelligentes et judicieuses."
Collège Jean-Henri Fabre...
-4#-'*//! : "Je ne le
connaissais pas et je n’avais
jamais rencontré d’écrivain. Par
contre, je suis en train de lire
l’un de ses romans, La fin du
monde tombe un jeudi et j’ai pu
lui poser certaines questions."
-$0. : "J’ai trouvé cette rencontre très enrichissante et pleine
d’échanges positifs. Je voudrais devenir professeur de mathé-
matiques mais je lis aussi beaucoup, un peu de tout, des BD, des
romans…"
(!' : "Je l’ai déjà rencontré ! Moi aussi j’écris, sur ma passion,
la danse classique. C’est toujours bien d’entendre un écrivain par-
ler de son expérience, de la manière dont il travaille. Plus tard, je
serai journaliste."
$(*) : "Je vais régulièrement au Salon du Livre de Nice et j’ai
l’habitude de rencontrer des auteurs. Moi-même, j’écris et je lui ai
demandé des conseils. Côté lecture, je privilégie les romans po-
liciers. Pour mon avenir, j’hésite entre journaliste, avocat ou scé-
nariste..."
'$$ : J’ai beaucoup apprécié cette rencontre. En s’exprimant, en ra-
contant son vécu, il arrive à nous transporter dans son univers. Moi qui
ne suis pas une grande lectrice, il m’a donné envie de lire quelques-
uns de ses romans. C’était vraiment un moment agréable et très inté-
ressant. Ce que j’ai le plus apprécié, c’est le fait qu’il ne parle pas de
lui seulement en tant qu’écrivain et nous livre aussi quelques anec-
dotes personnelles, des informations sur lui… Sa simplicité m’a beau-
coup plu.
-$!($'$!!/6 : C’est un personnage étonnant qui met à
l’aise. Il a une façon de s’exprimer particulière et drôle. Il a eu des ex-
pressions vraiment bien trouvées : "Penser à la mort, c’est se gâcher
la vie". Et en effet, il transmet de la joie.
Le mot de lycéens…