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• L’option 1, « Littérature et civilisation françaises », actuellement la plus représentée, permet aux
étudiants de parcourir l'ensemble des domaines de recherche en Littérature française, du haut Moyen Âge à
l'extrême contemporain, selon une pluralité d'approches correspondant au grand nombre de séminaires
ouverts dans ce domaine (plus de 25 rien qu'en M1).
• L’option 2, « Langue française » offre aux étudiants la possibilité d'approfondir, dès le M1, une
formation linguistique qui leur sera indispensable aussi bien pour des recherches à venir que pour envisager
de préparer les concours de l’enseignement.
• L’option 3, « Latin », plus que l'étude de la langue et de la grammaire latines, propose de réfléchir à
l'influence des auteurs latins sur la littérature du Moyen Âge et de l'Âge moderne.
• L’option 4, « Didactique du Français langue étrangère » a pour objectifs de constituer de nouvelles
connaissances et promouvoir des recherches dans le domaine de l'enseignement / apprentissage des langues
(identification et caractérisation des contextes didactiques, connaissance et organisation de la matière à
transmettre, apprentissage des langues, analyse des discours didactiques, conditions de transmissibilité
d'une langue en contexte scolaire, histoire de l'enseignement de la langue, nouvelles technologies,
interculturalité et anthropologie, enseignement de la littérature). Pour en savoir plus, se renseigner auprès
de l'UFR DIFLE.
• L’option 5, « Francophonie » vise à faire dialoguer approches littéraires et linguistiques des littératures
francophones. S’attachant au problème central du rapport à la langue française et aux langues premières ou
secondes, les enseignements proposeront l’étude des poétiques qui se développent dans les principales aires
de la francophonie (Afrique subsaharienne, Caraïbe, Océan indien et Pacifique, Monde arabe, Amérique du
Nord, Europe), dans des contextes culturels diversifiés. La réflexion théorique sur le fait littéraire
francophone s’appuiera sur l’histoire comparée des différentes aires ou traditions culturelles des pays
francophones, depuis le XVIIe siècle (Europe, Canada), jusqu’à l’aube du XXIe siècle, qui consacre
l’avènement de l’idée même de francophonie, encore souvent discutée.
• L’option 6, « Moyen Âge européen », qui associera les médiévistes en Langue et littérature françaises,
latines, italiennes, espagnoles et arabes (domaine arabo-andalou), se justifie, au plan scientifique, par
l'absence de frontières culturelles et même de littératures nationales au Moyen Âge, par le plurilinguisme
des intellectuels : elle permet de réfléchir sur la notion de culture européenne, tout en favorisant la
transversalité entre disciplines.
• L’option 7, « Lettres et arts » entend développer l’étude des relations entre la littérature et d’autres
modes d’expression comme la peinture, le cinéma, l’opéra et la chanson, à partir de problématiques
transversales comme celle du paysage.
• L’option 8, « Littérature et anthropologie culturelle et sociale », aborde la littérature à partir des
perspectives qu’elle ouvre en direction de l’anthropologie culturelle voire sociale (ex : l’art tout littéraire de
la conversation est alors étudié en rapport avec les pratiques de la civilité).
• L’option 9, « Signes, textes, langage », articule de façon étroite et originale littérature et linguistique
pour faire émerger des problématiques mixtes, de manière à réactiver la collaboration entre ces deux
disciplines sœurs par un point d’intersection qui est en gros celui de la sémiologie. L'étudiant est co-dirigé
par un enseignant de chaque discipline.
• L’option 10, « Le Français, discipline d’enseignement », mérite une attention toute particulière, car
elle veut remédier à une lacune importante dans l’université : la littérature et la linguistique y sont
enseignées, mais le « Français », considéré comme matière d’enseignement et discipline scolaire, n’y est
pas représenté. De ce fait, les professeurs de « Français » se retrouvent à enseigner une matière que d’une
certaine manière ils n’ont jamais étudiée, de même qu’ils n’ont jamais étudié ni l’histoire ni la philosophie
de l’éducation et des disciplines. On peut penser néanmoins que de futurs enseignants, ou au contraire, des
enseignants déjà formés et confrontés au terrain, éprouvent le besoin d’une distance réflexive, et que
l’université peut la leur offrir. Alors que la situation scolaire, sous son double aspect de transmission du
savoir et de normes de comportement - notamment linguistiques - a perdu aujourd’hui tout caractère
d’évidence, les enseignants l’affrontent sans préparation spécifique. Lorsqu’ils veulent – un peu tard –
s’intéresser aux problèmes qu’ils rencontrent à un niveau réflexif, seules les sciences de l’éducation et la
pédagogie s’offrent à eux pour leur fournir un lieu théorique où les penser.