Soudainement arrachée à ses fourneaux,
Yulia se retrouve parachutée dans une pièce
sans issue comportant cinq manettes fixées au
mur. En les actionnant, elle déclenche une
série d’évènements absurdes.
Une course-poursuite effrénée, des animaux
sauvages lâchés d0ans la ville, une prise
d’otage qui tourne au drame… Et bien plus
encore dans Logorama.
CRITIQUES DE LA PRESSE ÉCRITE PENDANT LE FESTIVAL DE CANNES
LOGORAMA
Parce qu’il le vaut bien… Dans le petit monde de Logorama, c’est une journée ordinaire : dans une ville saturée par
la publicité, un truand qui a les traits de Ronald McDonald se fait courser par deux flics bibendum pendant que, au
zoo local, le bonhomme Haribo expose son sympathique postérieur à un lion de la MGM légèrement flapi. Mais
dans cet univers ultra marketé, il arrive que la nature reprenne ses droits… Sur un rythme survolté, jouant des
codes du film catastrophe, le collectif H5 propose une satire pop de notre société, assommé par son désir de
consommation. Une réflexion ludique en ces temps de crise, qui pourrait même arracher un rictus à Bernard
Madoff…
Joséphine Lebard
[…] Les héros de Logorama sont plus discrets, on ne les voit qu’à l’écran. Le film a enthousiasmé ses premiers
spectateurs, mais son sort est incertain. Il n’est pas sûr que toutes les marques trouvent l’affaire drôle. Pour ces
graphistes qui ont travaillé dans la publicité, le film est un « droit de réponse », selon l’expression d’Hervé de Crécy,
l’un des réalisateurs, un canular et un moyen d’amorcer un débat sur une idée de la liberté d’expression qui permet
qu’on caricature les personnes physiques mais pas les marques.
Thomas Sotinel, Le monde, 22/05/09