communiqué de presse
Une nouvelle promotion de pensionnaires
à l’Académie de France à Rome – Villa Médicis
17 nouveaux pensionnaires arrivent à Rome pour une résidence
de 12 ou 18 mois, à compter du mois de septembre 2014
Ils seront accompagnés par le Nouveau Prix de Rome, Giorgio Agamben
Constituée de 17 pensionnaires réunis par 15 projets, la nouvelle promotion de la
Villa Médicis comprend, plus encore que dans le passé, des artistes et chercheurs
de différentes nationalités (américaine, chinoise, française, iranienne, italienne,
luxembourgeoise, tchèque), représentant 10 disciplines. Elle confirme ainsi le rôle
de l’Académie de France à Rome à l’échelle internationale pour la création artistique
contemporaine et la recherche sur les arts.
Suivant les principes de la récente réforme des résidences à l’Académie de France à
Rome, chaque promotion est accompagnée par une personnalité de stature
internationale, qui apportera une contribution à l’ensemble des activités de
l’Académie et participera à des échanges de haut niveau avec les résidents. Cette
figure est appelée le Nouveau Prix de Rome. Cette année, sur proposition du jury,
la ministre de la Culture et de la Communication a choisi le philosophe italien
Giorgio Agamben, qui accompagnera les 17 pensionnaires et enrichira le dialogue
entre les résidents. Giorgio Agamben séjournera ponctuellement à la Villa Médicis
tout au long de l’année et dispensera des conférences et des séminaires pour
alimenter les parcours de recherche des pensionnaires et résidents.
Dès leur arrivée, les pensionnaires seront plongés au cœur de la vie romaine et de la
culture italienne, à travers deux journées d’échange et de découverte d’institutions
culturelles majeures. Au contact du réseau particulièrement riche formé par les
académies et instituts culturels étrangers présents à Rome, ils pourront ainsi se
familiariser avec la vie intellectuelle et rencontrer des personnalités éminentes du
monde de la culture italien. Intitulée L’Accademia nella città (L’Académie dans la
ville), cette initiative se déroulera à la Villa Médicis les 29 et 30 septembre 2014. Le
29 septembre Dario Franceschini, ministre de la Culture et du Tourisme italien, et
Giovanna Marinelli, responsable (assessore) de la Culture de la Mairie de Rome,
retrouveront Éric de Chassey, directeur de l’Académie de France à Rome, et Éric
Tallon, conseiller de coopération et d’action culturelle de l'Ambassade de France en
Italie et directeur de l’Institut Français Italia, pour un débat avec quelques-uns des
directeurs d’académies étrangères à Rome (Accademia Britannica ; Accademia di
Belle Arti d’Egitto ; Accademia di Danimarca ; Accademia di Romania ; Accademia
d'Ungheria in Roma ; Accademia Tedesca di Roma Villa Massimo ; American
Academy in Rome ; Forum Austriaco di Cultura a Roma ; Istituto Svizzero di Roma ;
Reale Istituto Neerlandese a Roma). Il s’interrogeront sur le « rôle de la Ville de
Rome dans la création artistique et scientifique contemporaine » au cours d’une
rencontre modérée par Éric Jozsef, directeur de la revue Eutopia et correspondant à
Rome du quotidien Libération.
Rappelons que 527 candidatures de pensionnaires de 28 nationalités ont été
soumises au jury chargé de la sélection pour l’année 2014. Présidé par Éric de
Chassey, directeur de l’Académie de France à Rome Villa Médicis, celui-ci
comprenait la scénariste et romancière Emmanuelle Bernheim, la danseuse étoile et
chorégraphe Marie-Agnès Gillot, l’artiste plasticienne Anne-Marie Jugnet-Clairet, la
compositrice Lucia Ronchetti, ainsi que Pierre Oudart, Directeur adjoint chargé des
arts plastiques au ministère de la Culture et de la Communication et Thierry Tuot,
Président du Conseil d’administration de l’Académie de France à Rome Villa
Médicis.
PROMOTION 2014
Ondřej Adámek, composition musicale (République tchèque)
Ondřej Adámek est à Prague en 1979. Il a reçu de nombreuses commandes (œuvres
vocales, pour orchestre, chœur, ensemble, ou instruments et électronique) de prestigieux
ensembles et festivals de musique contemporaine en Europe : Ensemble Intercontemporain,
Klangforum Wien, Lucerne Festival Academy Orchestra, festival Agora, parmi d’autres. Il est
diplômé du département de composition de l'Académie de Musique à Prague (2004) et du
Conservatoire National Supérieur de Paris (2007) et a reçu de nombreux prix internationaux,
dont le Prix Métamorphoses (Bruxelles, 2002 et 2004), le Prix de La Biennale de
Brandebourg (2006), Le Prix Hervé Dugardin - SACEM (2009), le Prix Georges Enesco
(2011). Son travail s’articule autour de la recherche de techniques spécifiques de jeu pour les
instruments classiques, la création de nouveaux instruments originaux et le développement
de systèmes inédits combinant vidéo, son électroacoustique et ensembles instrumentaux.
Grâce à une connaissance approfondie des nouvelles possibilités instrumentales, il obtient
une couleur sonore spécifique qui, alliée à une rythmique puissante et une solide architecture
formelle, crée une musique personnelle avec un aspect dramatique fort.
Pendant son séjour à la Villa Médicis, Onej Adámek travaillera à l’écriture de son premier
opéra, Seven Stones. Commande du Festival d'Aix-en-Provence et de son directeur Bernard
Foccroulle, ce projet est conçu pour quatre chanteurs solistes et douze chanteurs choristes,
qui seront également amenés à danser et à jouer de divers instruments de musique et
d’objets. L'élaboration et le développement de chaque composante de la pièce (livret,
partition, mise en scène, scénographie, chorégraphie, lumière) seront menés simultanément
en étroite collaboration avec les différents artistes. Le décor aura non seulement son rôle
conventionnel dans l'esthétique de la pièce mais servira également en tant qu’un instrument
de musique inhabituel et surprenant.
ondrejadamek.com
Francesca Alberti, histoire et théorie des arts (France, Italie)
Francesca Alberti, née en 1982, vit et travaille à Paris. Elle est docteure en histoire de l’art
auprès de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne ; sa thèse s’intitule Le rire, le comique et le
ridicule dans la peinture italienne de la Renaissance. Des facéties de Corrège aux fables
burlesques de Tintoret. Spécialiste de la Renaissance, elle a enseigné à l’Université Paris I et
à l’Université catholique de l’Ouest-Angers. Elle a publié plusieurs articles dans des revues
spécialisées et dans des ouvrages collectifs (Cuckoldry and Impotence in Early Modern
Europe, Extravagances amoureuses : l’amour au-delà de la norme à la Renaissance). Elle
est coéditrice des volumes Penser l’étrangeté. L’histoire de l’art de la Renaissance italienne
entre bizarrerie, extravagance et singularité (Rennes, P.U.R., 2012) et Rire en images à la
Renaissance paraître chez Brepols en 2014). Son travail de recherche a bénéficié de
bourses d’études, du Centro Olandese di Storia dell’Arte (Florence), du Deutesches Form für
Kunstgeschichte (Paris) et de l’Université Paris I. Ses recherches portent sur la culture du rire
et son impact sur la tradition figurative; sur la parodie, le folklore et les traditions populaires à
la Renaissance. Coéditrice de la revue purpose.fr depuis 2007, elle est directrice de Purpose
éditions depuis 2013. Elle a assuré la conception de l’ouvrage Jean-Jaurès du photographe
Gilles Raynaldy (octobre 2014).
Durant son séjour à Villa Médicis, Francesca Alberti se consacrera à un projet de recherche
intitulé « À l’origine du gribouillage moderne, gribouiller et griffonner à la Renaissance », qui
entend étudier la perception et la pratique du gribouillage à la Renaissance, selon une
perspective à la fois artistique, historique et anthropologique. Il vise à montrer l’apport
considérable de cette époque à la construction d’une conception moderne du gribouillis
constituant une ressource expressive pour les artistes. Depuis le début de l’époque moderne,
la perception du gribouillage ne cesse d’évoluer. Les artistes ont trouvé dans ces formes
graphiques, à la charnière avec la production populaire, un réservoir inépuisable de formes et
de significations pour le langage artistique.
https://univ-paris1.academia.edu/francescaalberti
Raphaël Dallaporta, photographie (France)
Raphaël Dallaporta est en 1980. Il est lauréat de l'ICP Infinity Award 2010 à New York et
du Paul Huf Award 2011 du Foam à Amsterdam. Ses expositions individuelles comprennent
Raphaël Dallaporta, Observations, itinérante depuis 2011, ou Antipersonnel, sélectionnée par
Martin Parr aux Rencontres d'Arles de 2004. Son travail est présent dans les collections du
Musée de l’Elysée (Lausanne), du Fonds National d’Art Contemporain (FNAC) (Paris), de la
Maison Européenne de la Photographie (Paris), du Musée Nicéphore Niépce (Châlon-sur-
Saône) ou de la New York Public Library. Il a développé ces dix dernières années une
démarche photographique remarquée pour la rigueur de ses protocoles de prises de vue et
sa conviction documentaire. Ses projets à long terme couvrent un large champ de
préoccupations humaines. Il a travaillé en étroite collaboration avec des démineurs
(Antipersonnel), des juristes (Esclavage domestique), des médecins légistes (Fragile) et plus
récemment des archéologues (Ruins). Il fonde sa démarche sur une approche scientifique
afin d'interroger d'abord l'empathie qu'engendrent des sujets de société et de jouer avec les
statuts souvent variés d'une image photographique. Son œuvre vise à extraire la
photographie de sa condition documentaire pour dégager une vision symbolique.
À la Villa Médicis, Raphaël Dallaporta se consacre au projet Secrets qui explore, sous forme
de récit photographique, les manifestations de l’obsession de l’Homme pour l’Espace. Init
en 2012 en lien étroit avec l'Observatoire de l'Espace du CNES, le projet se propose
d’interroger notre relation au progrès et à la mémoire. Dans la continuité de ses démarches
précédentes, le photographe établira des collaborations avec des chercheurs, notamment
des archéologues de l’École française de Rome, en s’appuyant sur de récentes découvertes
relatives à la Domus aurea. À partir de l’observation des fouilles menées à la Vigna Barberini,
il envisage d’élaborer une œuvre contemplative qui, dans son élaboration, imiterait les
mouvements du monde. Il y confortera ses convictions documentaires tout en repoussant les
limites de la photographie vers une dimension narrative voire romanesque.
www.raphaeldallaporta.com
Stéphanie Fabre + Eric Gillet, architecture (France)
Stéphanie Fabre et Eric Gillet forment un couple dans la vie et dans leur travail d’architectes.
Après des études à Saint-Etienne et Séville, ils ouvrent leur agence de l’errance à la trace à
Paris en 2001. Ce nom reflète à la fois un programme et une posture : « de l’errance à la
trace, c’est une attitude que l’on imagine comme un déséquilibre qui consiste à garder sur le
monde qui nous entoure un regard étonné. Garder une certaine utopie du décentrement.
Pouvoir nous écarter de notre point d’équilibre pour changer de point de vue. Devenir, en
quelque sorte, étrangers à l’architecture pour en avoir une vision objective ».
Dans le cadre de la résidence à la Villa Médicis, Stéphanie Fabre et Eric Gillet imaginent
d’aborder la question de la liberté et/ou de l’oppression à différentes échelles, notamment
lorsque l’espace urbain est considéré comme un système panoptique. Cette paranoïa critique
devient un système de lecture urbain, une plongée au cœur de l’univers de Piranése et de sa
retranscription contemporaine dans la lignée de Foucault.
Est-il possible d’imaginer positivement un système aussi terrifiant ? Peut-on le transformer en
énergie positive ? L’architecture peut-elle devenir une arme contre ces conditions ? Peut-on
finalement dans ce contexte replacer l’humain, l’individu au centre des préoccupations ?
www.delerrancealatrace.fr
Mitra Farahani, écriture de scénario (Iran)
Mitra Farahani est née en 1975. Elle vit et travaille entre Paris et Téhéran. Après des études
à l’université de Téhéran et à l’École des Arts décoratifs de Paris, elle réalise un premier film
documentaire sur une transsexuelle prostituée de Téhéran (Juste une femme, 2001) qui
remporte le prix spécial du jury au Festival international du film de Berlin en 2002, puis
Tabous (Zohre et Manouchehr), sorti en 2004, documentaire poétique sur les relations
amoureuses et sexuelles dans la société iranienne. En 2006 sort Behdjat Sadr : le temps
suspendu, documentaire sur une grande peintre iranienne de la période «moderne». Son
dernier film en date, Fifi hurle de joie (2013), est sélectionné au Festival de Berlin, ainsi qu’au
Cinéma du réel à Paris où il remporte le prix Scam. En 2014 son court-métrage David et
Goliath n°45 (tourné à la Villa Borghese) ainsi que sa série de dessins Prends ma tête et
arrête de me prendre la tête sont exposés dans le cadre de l’exposition Unedited History au
Musée d’Art moderne de la ville de Paris et au MAXXI de Rome.
À la Villa Médicis, Mitra Farahani développera un projet d’écriture pour un film documentaire.
« Le sacrifice d’Isaac par Abraham fut empêché par un miracle. Mais dans la même situation,
ce miracle pourrait-il exister aujourd’hui ? Et aujourd’hui, cette situation pourrait-elle avoir lieu
? C’est ici que commence le récit de l’ignorance et de l’innocence, tiré de faits réels, mais à
travers une relecture critique et ouverte des archives et de textes sacrés et profanes. Ces
derniers touchent à l’histoire des saints et martyres contemporains, issus d’une génération
sans cause, aux prises avec la violence d’État et le pouvoir à la divinité épuisée. »
Eleonora Gioventù, restauration des œuvres d’art et des monuments (Italie)
Née à Gênes en 1986, Eleonora Gioventù est diplômée depuis 2009 en restauration et
conservation du patrimoine culturel à l’École Supérieure de l’Opificio delle Pietre Dure de
Florence. Elle s’est spécialisée en restauration et conservation de la sculpture en pierre, en
particulier par la méthode de la bio-restauration. Elle a participé à différents congrès, parmi
lesquels le 12th International Congress on the Deterioration and Conservation of Stone (New
York, 2012). Elle enseigne dans des laboratoires de restauration et conservation du
patrimoine à l’université, ainsi que dans le cadre d’un projet international avec le
Gouvernement cambodgien. Parmi ses principaux travaux de restauration, se trouvent les
sculptures de la Porta Magna et des portes latérales de la Basilica di San Petronio à Bologne
de Jacopo della Quercia (1425), les sculptures de Silvio Cosini, élève de Michelangelo, dans
les Cappelle Medicee à Florence, et plusieurs sculptures dans les cimetières monumentaux
de Milan, Gênes et Florence.
À la Villa Médicis, Eleonora Gioventù conduira un projet autour du développement et de
l’enrichissement de la recherche sur les méthodes novatrices de bio-nettoyage et de bio-
restauration, avec une attention particulière aux objets en pierre et aux peintures murales. La
bio-restauration est une technique particulièrement respectueuse de l'environnement, qui
implique l'utilisation des micro-organismes (bactéries) spécialement sélectionnés pour
l'élimination lective de substances indésirables sur les objets d'art. La recherche est
conduite à partir de tests de laboratoire ou directement sur des œuvres d’art, qui pourront
être restaurées dans un second temps grâce à cette technique.
Raffaele Grimaldi, composition musicale (Italie)
Compositeur, pianiste et chef d'orchestre, Raffaele Grimaldi est en 1980. Il est diplômé du
conservatoire de musique G. Martucci de Salerno (piano et composition) et de l'Académie
Nationale de Santa Cecilia de Rome (haut perfectionnement en composition avec la note
maximale). Titulaire de nombreux prix lors de compétitions nationales et internationales, il a
notamment suivi les masterclasses de Salvatore Sciarrino, Brian Ferneyhough, Ivan Fedele,
Georges Aperghis, Michael Jarrell, Marco Stroppa, Bruno Mantovani. Ses compositions ont
été jouées en Europe, aux États-Unis, au Japon, en Russie ou en Australie, diffusées lors
d’émissions radiophoniques internationales et interprétées par des orchestres, ensemble et
solistes de réputation mondiale. Il a été sélectionné par l’IRCAM pour le Cursus en
“Formations à la composition et à l'informatique musicale” (2008/09), et a été résident à la
Cité Internationale des Arts de Paris. Il s’intéresse de près à la peinture, la poésie et la
philosophie. Il est co-fondateur du blog www.nuthing.eu il publie ses écrits sur la musique
contemporaine.
À la Villa Médicis, Raffaele Grimaldi développera un projet de théâtre musical il analysera,
à travers une mise en scène interdisciplinaire, l'influence des observations d’Athanasius
Kircher, (1601-1680) prêtre jésuite installé à Rome à partir de 1635, de ses visions sacrées et
profanes, de ses spéculations astronomiques et musicales liées à Rome et à son séjour.
Parallèlement, il réunira les impressions, témoignages et écrits d’anciens résidents de la Villa
Médicis ayant séjourné à Rome à différentes époques. Les informations recueillies
constitueront un libretto à plusieurs voix en forme de dialogue sur la ville, avec une attention
spéciale à la co-présence continuelle du "sacré" et du "profane. Il souhaite également
envisager la Villa Médicis comme un observatoire global de la contemporanéité de la ville, à
la fois pour sa position au sein de la ville et pour la présence d’artistes de toutes disciplines
qui cycliquement y séjournent, l’observent et l’étudient.
www.raffaelegrimaldi.com
Josephine Halvorson, arts plastiques (États-Unis)
Josephine Halvorson, née en 1981 aux États-Unis, vit et travaille à New York. Elle est
diplômée de The Cooper Union et Columbia University, et enseigne la peinture à Yale
University. Son travail, représentée par Sikkema Jenkins & Co. à New York et Peter Freeman
Inc. à Paris, a épublié dans ArtForum, Frieze, The New York Times, The Brooklyn Rail,
The New Yorker, Art In America, entre autres. Elle écrit sur l’art, notamment l’article
« Shame : The One That Got Away » dans ArtJournal, et participé à la série documentaire
New York Close Up produite par Art21. Elle a reçu les bourses « United States Fulbright » à
Vienne et « Harriet Hale Wooley » à la Fondation des États-Unis à Paris, ainsi que le prix
« Tiffany Foundation Award ». Elle a participé à la résidence Moly Sabata en collaboration
avec Angle Art Contemporain, et y expose son travail en septembre 2014, sous le
commissariat de Dorothée Deyries-Henry.
À la Villa Médicis, Josephine Halvorson alisera un travail de longue durée en lien avec la
spécificité des lieux. La réalisation de sa pratique artistique se déroule directement sur place
d’après sa perception. À travers la peinture, elle représente des objets et des surfaces qui
portent les marques des activités humaines, les processus industriels, et les effets de la
nature. C'est à travers l'observation et la confrontation avec les lieux qu’elle comprend et
retranscrit les aspects physiques du monde : les effets du temps, l’histoire et l'imagination.
www.josephinehalvorson.com
Hu Wei, écriture de scénario (Chine)
Hu Wei, à Pékin en 1983, vit et travaille entre Paris et Pékin. Il a suivi diverses formations
successivement en Chine puis en France, notamment à l’École nationale supérieure des
beaux-arts de Paris et au Fresnoy - Studio national des arts contemporains. Il a réalisé
plusieurs courts métrages dont la forme se situe à mi-chemin entre documentaire et fiction.
Ses films ont été présentés et primés dans de nombreux festivals internationaux, dont le
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