Anatomie fonctionnelle Le mouvement crawl SP 2016
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1. Introduction
Le thème de notre travail de Workshop est le type de nage « crawl ». Nous allons analyser les
mouvements des membres supérieurs lors de l’exécution de cette nage, tout en survolant également
ce qui se passe au niveau des membres inférieurs.
Nous avons trouvé intéressant de choisir ce thème car il s’agit d’un sport accessible à la majorité, et
rares sont les personnes n’ayant jamais nagé. C’est un sport de compétition qui est cependant connu
pour être également une activité de détente. Cet aspect nous a donné envie de creuser et d’analyser
vraiment ce qu’il s’y passe, car la technique de la nage reste méconnue de la majorité des personnes
ne faisant pas de compétition.
Ce rapport nous sera d’autant plus utile en tant qu’étudiants en sport, car nous sommes confrontés
régulièrement à la natation, sans être pour autant des nageurs chevronnés ayant une grande
expérience dans ce sport. Nous avons, au fil des cours, remarqué que ce mouvement est beaucoup
plus complexe que ce simple “battement” que nous croyons voir lorsque nous observons des nageurs
professionnels. Que se cache-t-il donc derrière l’exécution de cette nage et quelle est la clé pour bien
la maîtriser ?
Répondre à ces questions est l’objectif de ce rapport.
2. Anatomie
Pour décrypter le mouvement, il faut partir de la base anatomique. Ce chapitre est présent pour
rappeler quelles structures du corps participent au mouvement.
Le crawl est un mouvement cyclique qui utilise pratiquement toutes les parties du corps : la ceinture
scapulaire et les extrémités supérieures ont le rôle principal de propulsion. La tête, le tronc et le
bassin ont le rôle de maintien de la posture droite horizontale. Enfin, les extrémités inférieures, de la
hanche au pied, ont celui de propulsion secondaire ainsi que de maintien. Nous allons revoir les
points principaux de toutes ces parties du corps de haut en bas.
2.1 Appareil locomoteur passif : os, articulations et ligaments
Pour commencer, voici un rappel des différents types d’articulation synoviale (qui ont une capsule
articulaire qui entoure la jonction et les extrémités osseuses recouvertes de cartilage hyalin) :
Enarthrose : insertion de deux surfaces sphériques l’une dans l’autre, présentant trois degrés
de mouvement. Par exemple, l’articulation de la hanche.
Condylienne ou ellipsoïde : insertion d’une paire de condyles (convexe) dans une autre paire
de condyles (concave), présentant deux degrés de mouvement. L’articulation radio-
carpienne est de ce type.
En selle ou a emboîtement réciproque : emboîtement d’une surface convexe contre une
surface concave perpendiculaire, présentant deux degrés de mouvement. Les articulations
du pouce ou sterno-claviculaire sont de ce type.
Trochoïde : roulement d’une surface convexe contre une concave, la présence d’une partie
proximale et distale permet une rotation qui est le seul degré de mouvement de cette
articulation. L’articulation radio-ulnaire est de ce type.
Trochléenne : emboîtement d’une trochlée et d’une cochlée, le deuxième formant une sorte
de pince, permettant un degré de mouvement à cette articulation. Le coude est une
articulation de ce type.