TRAVAUX DE WORKSHOPS ( Le Mouvement Crawl).

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SP 2016
Le mouvement
crawl
Rapport réalisé dans le cadre du
workshop d’anatomie fonctionnelle
de M. Noirat
Damien Barman, Antony Baudin,
Youri Cortat, Yannick Bernard
Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
Table des matières
1. Introduction ......................................................................................................................................... 2
2. Anatomie ............................................................................................................................................. 2
2.1 Appareil locomoteur passif : os, articulations et ligaments .......................................................... 2
2.1.1 Tête et nuque ......................................................................................................................... 3
2.1.2 Ceinture scapulaire................................................................................................................. 4
2.1.3 Coude...................................................................................................................................... 5
2.1.4 Main........................................................................................................................................ 6
2.1.5 Tronc ....................................................................................................................................... 7
2.1.6 Bassin ...................................................................................................................................... 8
2.1.7 Jambes .................................................................................................................................... 9
2.2 Appareil locomoteur actif : muscles ............................................................................................ 10
2.2.1 Les muscles des membres supérieurs .................................................................................. 10
2.2.2 Muscles du dos ..................................................................................................................... 13
2.2.3 Muscles de la coiffe des rotateurs ....................................................................................... 14
2.2.4 Muscles antérieurs ............................................................................................................... 15
2.2.5 Muscles du cou ..................................................................................................................... 16
2.2.6 Muscles du tronc .................................................................................................................. 16
2.2.7 Muscles des membres inférieurs ......................................................................................... 16
3 Anatomie fonctionnelle ...................................................................................................................... 17
3.1 Déroulement du mouvement...................................................................................................... 17
Virage ou culbute .......................................................................................................................... 18
3.2 Mouvements, agonistes/antagonistes ........................................................................................ 18
3.2.1 Epaule et coude .................................................................................................................... 18
3.2.2 Poignet et doigts................................................................................................................... 20
3.2.3 Nuque ................................................................................................................................... 20
3.2.4 Virage.................................................................................................................................... 20
3.3 Posture et contraintes ................................................................................................................. 21
3.4 Extra............................................................................................................................................. 23
5 Conclusion .......................................................................................................................................... 24
6 Sources ............................................................................................................................................... 24
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
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1. Introduction
Le thème de notre travail de Workshop est le type de nage « crawl ». Nous allons analyser les
mouvements des membres supérieurs lors de l’exécution de cette nage, tout en survolant également
ce qui se passe au niveau des membres inférieurs.
Nous avons trouvé intéressant de choisir ce thème car il s’agit d’un sport accessible à la majorité, et
rares sont les personnes n’ayant jamais nagé. C’est un sport de compétition qui est cependant connu
pour être également une activité de détente. Cet aspect nous a donné envie de creuser et d’analyser
vraiment ce qu’il s’y passe, car la technique de la nage reste méconnue de la majorité des personnes
ne faisant pas de compétition.
Ce rapport nous sera d’autant plus utile en tant qu’étudiants en sport, car nous sommes confrontés
régulièrement à la natation, sans être pour autant des nageurs chevronnés ayant une grande
expérience dans ce sport. Nous avons, au fil des cours, remarqué que ce mouvement est beaucoup
plus complexe que ce simple “battement” que nous croyons voir lorsque nous observons des nageurs
professionnels. Que se cache-t-il donc derrière l’exécution de cette nage et quelle est la clé pour bien
la maîtriser ?
Répondre à ces questions est l’objectif de ce rapport.
2. Anatomie
Pour décrypter le mouvement, il faut partir de la base anatomique. Ce chapitre est présent pour
rappeler quelles structures du corps participent au mouvement.
Le crawl est un mouvement cyclique qui utilise pratiquement toutes les parties du corps : la ceinture
scapulaire et les extrémités supérieures ont le rôle principal de propulsion. La tête, le tronc et le
bassin ont le rôle de maintien de la posture droite horizontale. Enfin, les extrémités inférieures, de la
hanche au pied, ont celui de propulsion secondaire ainsi que de maintien. Nous allons revoir les
points principaux de toutes ces parties du corps de haut en bas.
2.1 Appareil locomoteur passif : os, articulations et ligaments
Pour commencer, voici un rappel des différents types d’articulation synoviale (qui ont une capsule
articulaire qui entoure la jonction et les extrémités osseuses recouvertes de cartilage hyalin) :





Enarthrose : insertion de deux surfaces sphériques l’une dans l’autre, présentant trois degrés
de mouvement. Par exemple, l’articulation de la hanche.
Condylienne ou ellipsoïde : insertion d’une paire de condyles (convexe) dans une autre paire
de condyles (concave), présentant deux degrés de mouvement. L’articulation radiocarpienne est de ce type.
En selle ou a emboîtement réciproque : emboîtement d’une surface convexe contre une
surface concave perpendiculaire, présentant deux degrés de mouvement. Les articulations
du pouce ou sterno-claviculaire sont de ce type.
Trochoïde : roulement d’une surface convexe contre une concave, la présence d’une partie
proximale et distale permet une rotation qui est le seul degré de mouvement de cette
articulation. L’articulation radio-ulnaire est de ce type.
Trochléenne : emboîtement d’une trochlée et d’une cochlée, le deuxième formant une sorte
de pince, permettant un degré de mouvement à cette articulation. Le coude est une
articulation de ce type.
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Anatomie fonctionnelle
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Le mouvement crawl
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Arthrodie ou articulation plane : les surfaces
articulaires sont planes et l’articulation a donc une
infinité de degré de mouvement, mais peu de
mobilité. L’articulation acromio-claviculaire est de ce
type.
A droite, un schéma de tous les os du squelette dont nous
allons parler :
2.1.1 Tête et nuque
Os


Crâne (composé de l’os pariétal, frontal et articulé avec l’os de la mâchoire)
7 vertèbres cervicales, dont les deux premières sont : C1, l’atlas, et C2, l’axis
Articulations
 Atlanto-axiale
Ce sont en fait trois articulations synoviales, dont deux arthrodies latérales, qui se trouvent
entre les facettes inférieures de C1 et les supérieures de C2, et une centrale, qui est
trochoïde avec le dens de C2 qui s’insère dans C1 et est maintenu par le ligament alaire d’un
côté et par le ligament croisé (composé de trois ligaments, dont le transverse) de l’autre
côté. Les mouvements de ce complexe d’articulations sont surtout des rotations, sur l’axe
vertical.
 Atlanto-occipitale
C’est une articulation synoviale condylienne. Le crâne vient se poser sur les deux facettes
articulaires supérieures, une capsule articulaire fibreuse fine faisant la jonction. Les
membranes atlanto-occipitales lient aussi les
deux os. Les mouvements possibles sont
flexion/extension et flexion latérale à moindre
amplitude.
Axes
Le complexe d’articulations de la nuque permet trois degrés de mouvement : flexion/extension,
rotation gauche/droite et flexion latérale gauche/droite.
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Anatomie fonctionnelle
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2.1.2 Ceinture scapulaire
Os




Sternum et cage thoracique
Clavicule
Scapula (omoplate)
C’est un os plat qui possède un processus
coracoïde et un processus acromial
(acromion) sur la partie supérieure
distale. Sur la partie dorsale, nous voyons
aussi qu’il y a une protubérance (épine)
qui sépare l’os en fosse sus et sous
épineuse.
Humérus
Sur sa tête proximale se trouve la petite tubérosité devant et la grande derrière et entre
deux se trouve une « gouttière ». Ce sont trois endroits clés pour l’attache des tendons
musculeux.
Articulations
La liaison entre le tronc et nos extrémités supérieures se fait par l’articulation sterno-claviculaire.
Ensuite, la clavicule est liée à la scapula par les articulations coraco-claviculaire et acromioclaviculaire, enfin, la scapula est liée à l’humérus par l’articulation gléno-humérale.

Sterno-claviculaire
C’est une articulation synoviale en selle reliant le sternum à la clavicule et au premier
cartilage costal. L'articulation comporte un disque articulaire (ménisque) qui décrit deux
capsules synoviales : une entre la clavicule et
le sternum, l’autre entre la clavicule et le
premier cartilage costal. Les ligaments
principaux sont l’interclaviculaire, reliant les
deux clavicules, les sterno-claviculaires
antérieurs et postérieurs qui recouvrent la
capsule, et le costo-claviculaire, reliant la
première côte et la clavicule.

Coraco-claviculaire et acromio-claviculaire
Ces deux articulations sont de type synovial plan, elles lient la clavicule à la scapula en deux
endroits. Elles utilisent une capsule synoviale qui est recouverte par les ligaments coracoclaviculaires, conoïdes et trapézoïdes
pour la première, et acromio-claviculaires
pour la seconde. Les deux processus sont
reliés entre eux par le ligament acromiocoracoïdien.

Gléno-humérale
C’est
une
articulation
synoviale
énarthrose. La tête de l’humérus vient se loger dans un creux de la scapula que nous
appelons cavité glénoïde. L’articulation en elle-même est très libre, car elle permet trois de
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Anatomie fonctionnelle
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degrés de mouvement. Cependant, la tête du fémur n’étant qu’à un tiers sphérique et la
cavité glénoïdale n’étant pas aussi étendue que la tête du fémur, des problèmes de fixation
se posent. Il existe toutefois des moyens de renforcement. Tout d’abord, nous pouvons citer
le ligament coraco-huméral et les ligaments gléno-huméraux (supérieur, inférieur, moyen et
transverse) qui recouvrent la capsule synoviale. Il y a
également un anneau fibro-cartilagineux sur le bord de la
cavité, le bourrelet glénoïdal, qui permet d’augmenter la
profondeur. Enfin, nous pouvons citer les tendons du biceps
et du triceps qui ajoutent une tenue supplémentaire.
Axes
Ce complexe d’articulations de l’épaule permet 3 degrés de
mouvement. Cependant, nous pouvons plus précisément considérer les mouvements de la scapula
ou de l’humérus. Les premiers sont : élévation/abaissement de la scapula, adduction/abduction
(rapprocher/éloigner de la colonne vertébrale) de la scapula et sonnette interne/externe (basculer le
scapula
en-dehors/en-dedans
du
corps).
Si nous parlons de l’humérus, nous avons : adduction/abduction du bras, rotation externe/interne du
bras et flexion/extension du bras (devant derrière). La circumduction est le mouvement qui permet
au bras de faire un tour en entier, utilisant ainsi tous les autres types de mouvement.
2.1.3 Coude
Os



Humérus
Ulna (cubitus)
Radius
Articulation
Le coude fait la jonction entre le bras et l’avant-bras. Il réunit
également les articulations huméro-ulnaire, huméro-radiale et
radio-ulnaire.

Huméro-ulnaire et huméro-radiale
L’articulation principale est l’huméro-ulnaire. C’est une
articulation synoviale trochléenne ; c’est-à-dire qu’au
bout de l’humérus, entre les deux épicondyles, se trouve
la trochlée qui ira se loger dans l’encoche prévue sur le
coronoïde de l’ulna (l’incisure trochléaire). Une
articulation secondaire est celle de l’humérus avec le
radius. Sur la capsule synoviale liant les deux
os, se trouvent les ligaments collatéraux
ulnaires antérieurs, médians et postérieurs.
Une articulation annexe lie le radius à
l’humérus à partir de son incisure radiale. Elle
est synoviale condylienne et utilise les
ligaments collatéraux radiaux antérieurs,
médians et postérieurs. Ces articulations
permettent le premier degré de mouvement
de l’avant-bras.
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Anatomie fonctionnelle

Le mouvement crawl
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Radio-ulnaire
C’est une longue articulation synoviale trochoïde qui possède une partie distale et proximale.
En fait, c’est simplement la liaison sur toute la longueur de l’ulna et du radius par une
membrane interosseuse et la corde oblique. L’articulation proximale « fixe », est tenue par le
ligament annulaire et l’articulation distale « mobile », est tenue par les ligaments radioulnaires antérieurs et postérieurs. Le seul mouvement possible est le roulement du radius sur
l’ulna. Cette articulation permet le deuxième degré de mouvement de l’avant-bras.
Axes
Le coude a deux degrés de mouvements : flexion/extension et pronation/supination, la pronation
étant la position où le radius est parallèle à l’ulna, et la supination celle où il effectue une rotation
autour de l’ulna.
2.1.4 Main
Os




Radius
Carpes
Métacarpes
Phalanges
Articulation
Les articulations de la main n’ont pas un rôle prépondérant dans la natation crawl. Elles seront donc
citées, mais pas vues en détail dans ce rapport.


Radio-carpale
(poignet)
L’articulation principale du poignet se fait entre le radius et le carpe, l’ulna étant séparé et
n’ayant donc pas de rôle. C’est une articulation synoviale condylienne où la cavité glénoïde
de l’extrémité inférieure du radius sert à loger le condyle des trois carpes de la première
ligne (scaphoïde, semi-lunaire et pyramidal). De nombreux ligaments soutiennent la capsule
synoviale, plutôt mince. L’articulation secondaire du poignet se trouve entre la première et la
deuxième ligne de carpes (médio-carpales).
Articulations de la main
Dans la main se trouvent encore les articulations carpo-métacapriennes, métacarpophalangeales et phalangeales proximales et distales.
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Anatomie fonctionnelle
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Axes
Le poignet possède un degré de
mouvement : flexion/extension. Car la
pronation/supination vient de l’avantbras. Les doigts possèdent deux
degrés
de
mouvement :
flexion/extension,
adduction/abduction.
2.1.5 Tronc
Os


Colonne vertébrale (7 vertèbres cervicales, 12 dorsales, 5 lombaires, 5 vertèbres sacrales
soudées et 4-5 vertèbres coccygiennes soudées)
Cage thoracique
Articulations
Les articulations de la colonne vertébrale et de la cage thoracique sont importantes pour tout
mouvement, mais n’ont pas de rôle majeur, mis à part dans la position du crawl. Elles ne seront donc
pas traitées en détail.

Intervertébrales
La colonne vertébrale est un empilement de vertèbres qui sont de tailles et de morphologies
sensiblement différentes selon leur position. Mais mis à part l’atlas, l’axis et les vertèbres
soudées, toutes ont une articulation intervertébrale supérieure et inférieure plus ou moins
semblable. Nous dénombrons trois articulations
pour lier deux vertèbres, une centrale, qui utilise
un
disque
intervertébral,
et
deux
interapophysaires synoviales, où les deux
apophyses postérieures supérieures s’articulent
dans les deux apophyses postérieures
inférieures. Ces articulations sont maintenues
par les ligaments intervertébraux, interépineux,
jaunes et interapohysaires, en plus de tendons
musculeux.

Vertébro-costales
Les côtes sont liées devant par le sternum (sauf
les côtes flottantes) et derrière par la colonne
vertébrale. Il y a deux articulations synoviales qui
lient vertèbres et côtes. La première est appelée
costo-corporéale et lie la côte au corps de la
vertèbre supérieure et inférieure (sauf
exception). La deuxième, appelée costotransversale, lie la côte à l’arrière de la vertèbre
correspondante (processus transverse) avec
quatre ligaments.
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Anatomie fonctionnelle
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Axes et généralités
Les mouvements de la cage thoracique sont essentiellement ceux d’abaissement/élévation, pour la
respiration. Pour ce qui est de la colonne, la mobilité peut être très variable suivant les personnes,
mais on a environ trois degrés de mouvement : flexion ventrale/dorsale et, dans un moindre mesure,
flexion latérale gauche/droite et rotation gauche/droite (qui est limitée par les deux articulations
interapophysaires).
La courbure de la colonne vertébrale forme une alternation de lordose pour les parties cervicale et
lombaire et de cyphose pour les parties dorsales et sacrococcygiennes. Selon notre posture,
certaines de ces courbures peuvent être exagérées en cambrant ou courbant le dos. La question de la
posture du dos lors de la nage en crawl sera abordée dans les chapitres suivants.
2.1.6 Bassin
Os



Colonne vertébrale (5 vertèbres sacrées et 4-5 vertèbres soudées coccygiennes)
Os iliaque composé des parties iliaque, pubienne et ishium.
Fémur
Sa tête contient deux protubérances : le grand trochanter, côté externe, et le petit
trochanter, côté interne, qui sont utiles pour l’attache de tendons musculeux.
Articulations
Le bassin est composé de l’os iliaque, réunit d’un côté par l’articulation du pubis et de l’autre, en
passant par la colonne vertébrale, par l’articulation sacro-iliaque. Le bassin fixe peut être considéré
comme un élément de soutien. Toutefois, le bassin mobile, lui, peut glisser vers l’avant, l’arrière ou
sur le côté pour permettre, par exemple, des corrections de posture, des déhanchements ou le
maintien de l’équilibre lorsque nous ne sommes
que sur une jambe. La mobilité du bassin est
propre à chacun. Elle peut être forcée si
l’entrainement
commence
dès
l’enfance,
empêchant certains éléments sacro-iliaques de
passer de cartilage à os. Les femmes ont un bassin
un peu plus écarté que les hommes au niveau du
pubis pour permettre l’accouchement, ce qui
forme ce que l’on appelle couramment les
hanches.
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Anatomie fonctionnelle



Le mouvement crawl
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Sacro-iliaque
C’est une articulation synoviale plane. L’os iliaque est lié au sacrum par l’apophyse de la
dernière lombaire et le ligament iliolombaire, ensuite par les apophyses sacrales et le
ligament sacro-iliaque. Plus bas, nous trouvons aussi deux ligaments qui lient les sacrales à
l’ischium : le ligament sacro-épineux et le sacro-tubéral. Leur but est de renforcer
l’articulation sacro-iliaque, qui tend à s’écarter lorsque nous portons un poids important sur
le haut du corps.
Articulation pubienne ou symphyse pubienne
C’est l’articulation cartilagineuse de type amphiarthrose, antérieure du bassin. Elle est très
peu mobile, mais son écartement est possible pour la mise à bas.
Coxo-fémorale (hanche)
C’est une articulation synoviale énarthrose, comme
la gléno-humérale. La tête du fémur vient se loger
dans la cavité cotyloïde et est maintenue par le
bourrelet cotyloïde (fibrocartilage). La capsule
synoviale est entre le bourrelet et le col fémoral.
Les ligaments ilio-fémoraux recouvrent la partie
antérieure de la capsule alors que l’ischio-fémoral
est du côté postérieur.
Ce type d’articulation permet trois degrés de
mouvement.
Axe
L’articulation coxo-fémorale permet trois degrés de mouvement : flexion/extension,
adduction/abduction et rotation interne/externe. L’articulation sacro-iliaque permet plus ou moins
un degré de mouvement : nutation avant/arrière qui consiste à basculer le bassin vers l’avant ou
l’arrière.
2.1.7 Jambes
Os









Fémur
Patella (rotule)
Tibia
Fibula (péroné)
Astragale
Calcaneum
Tarses (dont le scaphoïde et les cunéiformes)
Métatarses
Phalanges
Articulation
Les articulations de la jambe ne jouent pas un rôle majeur dans le mouvement du crawl. En effet, le
battement devrait se faire, en partant de la hanche, avec le genou tendu et le pied fléchit. Elles ne
seront donc que citées dans ce rapport.

Genou
Tibio-fibulaire (proximale et distale)
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Anatomie fonctionnelle





Le mouvement crawl
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C’est une articulation trochoïde, comme la radio-ulnaire. Elle permet la rotation du fibula sur
le tibia.
Talo-crurale
Tarso-tarsales
Tarso-métatarsales
Métatarso-phalangiales
Phalangeo-phalangiales (du pied)
2.2 Appareil locomoteur actif : muscles
2.2.1 Les muscles des membres supérieurs

Deltoidus / Deltoïde
Origine : Les 3 faisceaux du deltoïde s’insèrent sur le bord antéro-supérieur de la clavicule, sur le
bord supéro-externe de l’acromion et sur le bord inférieur de l’épine de la scapula.
Terminaison : Face externe de l’humérus, sur la tubérosité deltoïdienne.
Fonction : L’insertion entoure l’articulation de l’épaule, ce qui permet au deltoïde de
participer à tous les mouvements du bras. Abducteur principal du bras, il limite
également l’ascension de la tête humérale. Le faisceau antérieur permet la flexion, la
rotation interne et l’antépulsion de l’épaule. Le faisceau moyen permet l’abduction
de l’épaule. Le faisceau postérieur permet l’extension, la rétropulsion et la rotation
externe de l’épaule.

Triceps brachii / Triceps brachial
Origine : Le chef long du muscle prend son origine sur le tubercule infraglénoïdal de la scapula. Il passe devant le petit rond et derrière le grand rond. Le
chef latéral provient de la face postérieure de l’humérus, du côté proximal du
sillon du nerf radial. Le chef médial provient de la même face, mais du côté distal
du sillon du nerf radial.
Insertion : Les trois chefs du triceps brachial s’insèrent sur l’oléocrâne de l’ulna.
Fonction : C’est un puissant fléchisseur de l’avant-bras au niveau de l’articulation
gléno-humérale. Il permet l’extension du coude et la rétropulsion de l’épaule. Le
chef long limite l’ascension de la tête de l’humérus au niveau de la cavité
glénoïdale et permet la rotation médiale.

Biceps brachii / Biceps brachial
Origine : Le chef court s'insère sur l'apex du processus coracoïde de la scapula.
Le chef long a son tendon d'insertion sur le tubercule supra-glénoïdien de la
scapula.
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Insertion : Face postérieure de la tubérosité radiale (surface rugueuse du radius).
Fonction : Il est un puissant fléchisseur du coude et supinateur de l’avant-bras. Il permet un
mouvement de balance vers l’avant.

Brachialis / Brachial
Origine : Il part de la moitié distale de la face antérieure de l’humérus.
Insertion : face antérieure de l'ulna
Fonction : Il est fléchisseur du bras (associé au biceps brachial) au niveau du coude.

Anconæus / Ancôné
Origine : face postérieure de l'épicondyle latérale de l’humérus
Insertion : face latérale de l'olécrane et la face postérieure de l'extrémité supérieure de
l'ulna
Fonction : Extenseur de l’avant-bras.

Coracobrachialis / Coraco-brachial
Origine : pointe du processus coracoïde de la scapula
Insertion : face antéro-médiale de l'humérus, au milieu de sa diaphyse
Fonction : élévation du bras, adducteur du bras (rotation interne).

Brachioradialis / Long supinateur
Origine : Bord latéral de l’humérus
Insertion : apophyse styloïde du radius.
Fonction : Il est fléchisseur du coude et porte l'avant-bras en supination si ce dernier
est en pronation.

Pronator quadratus / Carré pronateur
Origine : quart distal de la face antérieure de l’ulna
Insertion : quart distal de la face antérieure du radius
Fonction : Il porte l’avant-bras et la main en pronation. Il permet aussi
la stabilisation de l'articulation radio-ulnaire.
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Anatomie fonctionnelle

Le mouvement crawl
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Pronator teres / Rond pronateur
Origine : Il possède deux chefs, un chef huméral et un chef ulnaire. Le premier
provient de la face antérieure de l’épicondyle médiale du processus coronoïde
de l’ulna. Le second provient de la face médiale du processus coronoïde de
l’ulna.
Insertion : Milieu de la face latérale du radius
Fonction : Il porte l’avant-bras et la main en pronation. Il est également
fléchisseur de l’avant-bras. Enfin, il permet la rotation de l'avant-bras, coude fléchi, en ramenant
le pouce vers le corps.

Extensor digitorum / Extenseur des doigts
Origine : face postérieure de l’épicondyle latéral de l’humérus, ligament collatéral
radial de l’articulation du coude et du faschia antébrachial.
Insertion : Le muscle possède quatre tendons qui se dirigent vers les quatre derniers
doigts. Chaque tendon se divise en deux faisceaux qui s’insèrent aux bords médiaux
et latéraux de la base de la phalange intermédiaire, et se prolongent sur le bord
dorsal de la phalange distale.
Fonction : Il étend la phalange distale par rapport à l’intermédiaire, l’intermédiaire
par rapport à la proximale et cette dernière par rapport à l’os métacarpien correspondant. Il
étend donc la main sur l’avant-bras.

Flexor digitorum / Muscle fléchisseur profond des doigts
Origine : deux tiers supérieur de la face médiale et antérieure de l'ulna
Insertion : Il se divise en 4 tendons au tiers inférieur de l'avant-bras, qui traversent
le canal carpien à sa face profonde vers les 4 longs doigts. Les tendons entrent
ensuite dans les articulations et se terminent à la base de la troisième phalange de
chaque doigt.
Fonction : flexion des articulations inter-phalangiennes distales des 4 longs doigts.

Erector spinae / Elevateur de la scapula
Origine : Il naît en quatre tendons sur le processus transverse de l'atlas (C1) et
sur les tubercules postérieurs des processus transverses des vertèbres C2 à
C4.
Insertion : Il se termine par un seul tendon sur le bord interne de la scapula.
Fonction : élévation de la scapula et rotation médiale de l’épaule.

Eminence thénar
Origine et insertion : partie antéro-supérieure de la main, sous le pouce.
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Anatomie fonctionnelle
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Fonction : Cette saillie musculaire est composée de quatre muscles qui
interviennent dans l’adduction, la flexion, l’abduction et la rotation médiale du
pouce, ainsi que pour amener le pouce en opposition des autres doigts.

Eminence hypothénar
Origine et insertion : la loge hypothénar
Fonction : Cette saillie musculaire est composée de quatre muscles qui
interviennent dans l’abduction, la flexion de l’auriculaire, ainsi que dans
l’opposition de l’auriculaire par rapport aux autres doigts.
2.2.2 Muscles du dos

Rhomboideus / Grand et petit rhomboïde
Origine : Le grand rhomboïde s’attache sur les vertèbres T1 à T4, le petit
rhomboïde s’attache sur les vertèbres C7 à T1.
Insertion : Bord médial de la scapula.
Fonction : Sonnette interne de la scapula, adduction et élévation de l’épaule. Son
effet de rotateur sur la scapula lui permet un abaissement de l’épaule.

Trapezius / Trapèze
Origine : Le trapèze est composé des faisceaux supérieurs, moyen et inférieur.
Le faisceau supérieur a une origine occipitale jusqu’ à la vertèbre C7, le faisceau
moyen provient des vertèbres, cervicales, thoraciques et épineuses de C7 à T4,
et le faisceau inférieur provient des vertèbres thoraciques et épineuses de T4 à
T12.
Insertion : Les 3 faisceaux s’insèrent respectivement sur le bord postérieur de la
clavicule, sur le bord médial de l'acromion et sur le bord postérieur de l'épine de
la scapula.
Fonction : Adducteur et élévateur puissant de la scapula, ses 3 faisceaux lui permettent
également l’abaissement des épaules, la rotation de la scapula lorsque l’abduction de l’humérus
dépasse l’horizontale, ainsi que la rotation de la tête et la flexion du cou en arrière. Les 3
faisceaux permettent également un rapprochement des deux omoplates et une aide à la
sonnette externe.

Teres major / Grand rond
Origine : Bord latéral de l’angle inférieur de la scapula
Insertion : tête du tubercule mineur de l’humérus
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Fonction : Rotation interne de l’humérus et extension du bras au niveau de l’épaule. Il aide
également à l’adduction de l’articulation gléno-humérale. La contraction des deux muscles
permet de croiser les mains dans le dos.
2.2.3 Muscles de la coiffe des rotateurs

Teres minor / Petit rond
Origine : il naît aux deux tiers inférieurs de la face dorsale du bord latéral de la scapula.
Insertion : Facette inférieure du tubercule majeur de l’humérus. Il envoie quelques fibres sur la
capsule de l’articulation humérale.
Fonction : Il provoque la rotation externe de l’épaule et aide légèrement à l’adduction de
l’épaule. Il stabilise la tête de l’humérus.

Infraspinatus / Infra-épineux
Origine : Tiers médial de la fosse infraépineuse de la scapula et sur le fascia dont il
est lui-même recouvert.
Insertion : Facette moyenne du tubercule
maeur de l’humérus. Il envoie quelques fibres
sur la capsule de l’articulation humérale.
Fonction : Rotateur externe de l’épaule et
légèrement adducteur. Il permet aussi
l’abaissement de la tête humérale.

Supraspinatus / Supra-épineux
Origine : Tiers médial de la fosse supra-épineuse et sur le fascia dont il est lui-même recouvert.
Insertion : Capsule de l’articulation humérale et terminaison sur la facette supérieure du
tubercule majeur de l’humérus.
Fonction : Il coopère avec le deltoïde pour amener le bras en abduction. Il amène le deltoïde à
l’abduction (même rôle mais insertions différentes).

Subscapularis / Subscapulaire
Origine : Face profonde antérieure de la scapula
Insertion : Tubercule mineur de l’humérus
Fonction : Sa fonction principale est la rotation interne du bras. Il intervient aussi dans
l’adduction du bras.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
2.2.4 Muscles antérieurs

Pectoralis major / Grand pectoral
Origine : Le grand pectoral possède trois faisceaux, qui proviennent de la partie
interne de la clavicule, du sternum, des cartilages costaux et de
l’aponévrose du muscle grand droit.
Insertion : Crête du tubercule majeur de la face antérieure de l’humérus
Fonction : Il agit dans de nombreux mouvements des bras : flexion, adduction et
rotation interne. Il permet d’abaisser le bras lorsque ce dernier est en position
haute et assure le début de la flexion de l’épaule lorsque le bras est baissé.

Pectoralis minor / Petit pectoral
Origine : Face antérieure des 3e, 4e et 5e côtes.
Insertion : Partie horizontale de l’apophyse coracoïde
Fonction : Il tire l’apophyse coracoïde en avant, en dedans et en bas, ce qui permet
un abaissement de l’épaule. Il permet également la rotation médiale et
l’antépulsion de l’épaule.

Serratus anterior / Grand dentelé
Origine : Il est attaché sur toutes les côtes sauf les côtes flottantes (côtes 1 à 10)
Insertion : Bord médial et angle inférieur de la scapula
Fonction : Il porte la scapula vers l’avant, et permet l’élévation et l’antépulsion
de l’épaule. Il permet la sonnette externe de la scapula lors de l’abduction du
bras.

Latissimus dorsi / Grand dorsal
Origine : Il naît sur la membrane tendineuse des vertèbres thoraciques, lombaires
et sacrées, sur la crête iliaque et sur les 3 dernières côtes (10 à 12)
Insertion : Sillon intertuberculaire de l’humérus
Fonction : Rotation interne, extension de l’humérus. Il participe à l’adduction du
bras.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
2.2.5 Muscles du cou

Sterno-cléido-mastoïdien
Origine et insertion : Comme son nom l’indique, il est attaché au sternum, à la
clavicule et au processus mastoïde de l’os temporal.
Fonction : Il permet la flexion, l’inclinaison et la rotation de la tête. Sa
contraction soulève la clavicule et le sternum.
2.2.6 Muscles du tronc
Notre rapport s’intéresse particulièrement aux sollicitations musculaires des membres supérieurs
lors de la nage ‘’crawl’’. C’est pour cette raison que l’analyse des muscles sollicités dans le tronc et les
membres inférieurs ne seront pas analysés en détails.
La nage en crawl nécessite une grande force du tronc pour pouvoir gainer la région abdominale et
ainsi conserver une position plate et hydrodynamique, qui se caractérise par un alignement de l’axe
tête-tronc-jambes. Pour ce faire, de nombreux muscles vont être sollicités.
Tout d’abord les différents muscles abdominaux : les transverses et le
grand droit sont contractés pour garder une tenue optimale et un
bon alignement de la colonne. Les obliques sont également
contractés pour éviter l’inclinaison ou la rotation de la colonne
vertébrale.
Les muscles postérieurs vont également se contracter : les 3
différents muscles du fessier (gluteus maximus, medius et minimus)
permettent l’extension et l’abduction des hanches.
Les autres muscles postérieurs, tels que les érecteurs du rachis (ilio-costal, longissimus et épineux), le
carré des lombes et l’ilio-psoas stabilisent la colonne vertébrale et le bassin
2.2.7 Muscles des membres inférieurs
Le battement de jambe du crawl sollicite la plupart des muscles des membres inférieurs. Cela dit, le
but est d’atteindre un certain relâchement de la jambe pour pouvoir obtenir un battement fluide.
Sur la partie antérieure de la jambe, les muscles les plus sollicités seront les quadriceps, qui
permettent l’extension du genou, la flexion de la hanche et la rotation de la jambe. Le muscle
sartorius est utilisé pour l’abduction, la flexion et la rotation externe de la hanche, ainsi que pour la
flexion du genou. La rotation interne du genou est assurée par le muscle poplité. Le tibial antérieur
permet l’adduction et la supination du pied. Enfin, les muscles longs et courts fibulaire (peroneus
brevis et longus) participent à l’extension du pied sur la jambe, mais surtout à l’éversion du pied.
La partie postérieure de la jambe regroupe, pour la partie supérieure, les ischio-jambiers (semitendineux, semi-membraneux, biceps fémoral) qui permettent la flexion du genou et la rotation
interne et externe. La partie inférieure est composée du triceps sural (gastrocnémiens et muscle
soléaire) qui provoque la flexion plantaire et celle du genou. Le muscle tibial postérieur permet la
flexion plantaire, et également la rotation interne et l’adduction.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
Enfin, les adducteurs (pectiné, gracile, grand, court et long adducteurs) permettent l’adduction et la
rotation interne et externe de la jambe.
3 Anatomie fonctionnelle
3.1 Déroulement du mouvement
En crawl, un cycle de mouvement de bras peut être divisé en plusieurs phases représentées dans la
figure ci-dessous :
Afin de faciliter la compréhension de la description qui va suivre, seul le bras droit sera considéré.
En commençant l’analyse à la position 1, nous pouvons voir que celui-ci est tendu vers l’avant et
appuyé contre la tête qui regarde vers le bas (bras parallèle à l’axe longitudinal et regard parallèle à
l’axe antéro-postérieur). Il s’agit de la prise d’appui.
Le bras va ensuite s’immerger (début d’extension de l’épaule) tout en initiant une flexion du coude
pour se préparer à la poussée (voir positions 2 et 3). Il s’agit de la phase de traction.
Après la phase de traction, une rotation interne de l’épaule est effectuée ; c’est-à-dire que le coude,
maintenant fléchi, est ramené contre le tronc. En même temps, le mouvement d’extension de
l’épaule est poursuivi jusqu’à ce que le bras soit de nouveau tendu dans l’axe longitudinal, mais vers
l’arrière cette fois-ci. Ce mouvement, représenté par les positions 4 à 6, est appelé la poussée.
Il est important de noter que la poussée suivie de la phase de traction engendre un mouvement
général du bras immergé décrivant un S. Cette forme de mouvement, caractéristique du crawl,
constitue un moyen mnémotechnique efficace pour permettre aux débutants d’effectuer le
mouvement correctement.
A la fin de la poussée, le bras doit être ramené à la position 1 pour finaliser le cycle. Pour ce faire, une
combinaison de flexion du coude, d’abduction et de rotation externe de l’épaule est nécessaire (voir
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
positions 7 à 10). Finalement, le coude est à nouveau étendu de
manière comparable à la position de départ (voir positions 11 et 12).
L’ensemble de ce mouvement désigne le retour aérien du bras.
Virage ou culbute
A l’approche du bord de la piscine, une culbute est effectuée par
flexion de la hanche. Afin d’optimiser l’efficacité de ce mouvement,
les avant-bras sont ramenés au maximum près du corps grâce à une
flexion des coudes. Une fois sur le dos, bras et jambes sont à nouveau
déployés et une poussée contre le bord de la piscine est effectuée à
l’aide des jambes. Enfin, une vrille est nécessaire pour revenir sur le
ventre.
3.2 Mouvements, agonistes/antagonistes
3.2.1 Epaule et coude
Phase 1
Si nous considérons tout d’abord la position bras tendu vers l’avant (prise d’appui), on peut relever
que cette position correspond en fait à une flexion extrême de l’épaule combinée à une extension du
coude, mobilisant donc les muscles suivants :
Mouvement
Agoniste(s)
Antagoniste(s)
Deltoidus
Flexion de l’épaule
Serratus anterior
Latissimus dorsi
Levator scapulae
Trapezius inferior
Trapezius superior
Rhomboideus major
Erector spinae
Extension du coude
Triceps brachii
Biceps brachii
Brachialis
Le premier mouvement nécessite quelques précisions.
Le deltoïde (deltoidus) permet l’abduction du bras. Puisqu’un mouvement de sonnette externe de
l’omoplate est nécessaire pour effectuer cette abduction, le grand dentelé (serratus anterior) est
également sollicité. Le trapèze supérieur (trapezius superior) et le muscle élévateur de l’omoplate
(levator scapula) permettent l’élévation de l’omoplate et donc de l’épaule, qui est nécessaire pour
maintenir une telle position. Enfin, afin de garder le dos droit, les muscles érecteurs de la colonne
vertébrales (erector spinae), et plus précisément ceux situés du côté opposé du bras adoptant cette
position, se contractent pour éviter une flexion de la colonne.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
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Phase 2
De la position tendue vers l’avant, le bras va ensuite s’abaisser pour effectuer le mouvement en S
(phase de traction et poussée). Ceci correspond à un mouvement d’extension de l’épaule couplé à un
mouvement de rotation interne de cette même articulation et à une nouvelle extension du coude. De
tels mouvements impliquent les muscles suivants :
Mouvement
Agoniste(s)
Latissimus dorsi
Extension de l’épaule
Rhomboideus major
Trapezius inferior
Rotation interne de l’épaule
Extension du coude
Antagoniste(s)
Deltoidus
Serratus anterior
Levator scapula
Trapezius superior
Subscapularis
Infraspinatus
Teres major
Teres minor
Triceps brachii
Biceps brachii
Brachialis
Dans le premier mouvement, le rhomboïde (rhomboideus) permet la sonnette interne de l’omoplate
permettant l’extension de l’épaule, alors que le trapèze inférieur (trapezius inferior) initie un
abaissement de l’omoplate et de l’épaule.
Il est également important de préciser que cette phase de poussée inclut un mouvement flexion du
coude (voir position 2 de la section « déroulement du mouvement »), mais ce mouvement
n’entraînant pas de résistance de l’eau et donc ne nécessitant qu’un effort musculaire minime, les
muscles qui actionnent celui-ci (biceps brachii et brachialis) ne sont en conséquence pas mentionnés
dans le tableau ci-dessus.
Phase 3
Une fois la poussée terminée, le retour du bras vers la position de départ doit être effectué (retour
aérien du bras). Pour ce faire, un premier mouvement d’abduction et de rotation externe de l’épaule
est effectué, suivi d’une flexion de l’épaule et d’une extension du coude (voir position de départ) :
Mouvement
Abduction de l’épaule
Rotation externe de l’épaule
Agoniste(s)
Supraspinatus
Deltoidus
Antagoniste(s)
Pectoralis major
Infraspinatus
Subscapularis
Teres minor
Teres major
Lors du premier mouvement, le sus-épineux (supraspinatus) initie le mouvement dans les premiers
15 ° d’abduction, le deltoïde (deltoidus) prenant la relève lorsque l’abduction dépasse cette
amplitude.
Ici aussi il est également possible de noter une flexion du coude, mais encore une fois, l’engagement
musculaire lors de ce mouvement est négligeable.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
3.2.2 Poignet et doigts
En ce qui concerne l’ensemble du mouvement des bras, et plus particulièrement la poussée, il est
important de noter qu’une flexion constante du poignet est effectuée afin de contrer la résistance de
l’eau lors du mouvement d’extension de l’épaule. De même, les doigts doivent être en légère flexion
pour la même raison, et serrés (adduction) afin de maximiser l’efficacité de la poussée. C’est
pourquoi les muscles suivants sont impliqués :
Mouvement
Agoniste(s)
Antagoniste(s)
Flexion du poignet
Flexor digitorum
Extensor digitorum
Flexor digitorum
Flexion des doigts
Eminence thénar
Extensor digitorum
Eminence hypothénar
Adduction des doigts
Eminences thénar et hypothénar
Les muscles qui composent les éminences thénar et hypothénar ne sont pas spécifiés. Il s’agit de tous
les muscles adducteurs et fléchisseurs des doigts se trouvant dans la main.
3.2.3 Nuque
Au niveau des mouvements de rotation de la tête nécessaires pour respirer (positions 5 à 8), seul le
sterno-cléido-mastoïdien (sternocleidomastoideus ou SCM) a été considéré. Ce muscle est présent
de chaque côté du cou, le muscle du côté opposé à la rotation initiant cette dernière ; c’est-à-dire
que si nous voulons tourner la tête à droite, le SCM gauche est mobilisé et le SCM droit est
antagoniste et inversement si nous tournons la tête à gauche.
3.2.4 Virage
Lors de l’amorçage du virage, les avant-bras sont ramenés au corps et la culbute avant est effectuée,
ce qui correspond à une flexion du coude et de la hanche :
Mouvement
Flexion du coude
Flexion de la hanche
Agoniste(s)
Biceps brachii
Brachialis
Rectus abdominis
Antagoniste(s)
Triceps brachii
Erector spinae
Lors d’un mouvement de flexion de la hanche, l’ilio-psoas est également fortement sollicité, mais
étant donné que notre thème porte principalement sur les membres supérieurs, il n’est pas
mentionné dans le tableau ci-dessus.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
Lors de la phase de propulsion du virage, les mouvements inverses sont exécutés, à savoir une
extension de la hanche et du coude :
Mouvement
Antagoniste(s)
Extension du coude
Triceps brachii
Extension de la hanche
Erector spinae
Agoniste(s)
Biceps brachii
Brachialis
Rectus abdominis
3.3 Posture et contraintes
Comme dans tous les sports, le mouvement à la natation est déterminé par toutes les forces agissant
sur le nageur et produites par lui-même. Mais contrairement à la majorité des sports où les forces de
résistance seront liées à l’air, elles sont ici créées par le contact du nageur avec l’eau. Les forces de
résistance seront donc plus grandes, mais ceci est équilibré car les forces produites par le nageur
sont également plus fortes, dû aux propriétés de l’eau. Il faut donc bien les connaître afin de
bénéficier au maximum de ces forces.
Il y a plusieurs types de force de résistance :
1. La force de résistance frontale : c’est la force qui sera appliquée par l’eau sur la surface du
nageur faisant face à la direction dans laquelle il avance. Si nous prenions une photo d’un
nageur depuis l’intérieur de la piscine lorsqu’il nage vers nous, nous verrions très bien la
surface sur laquelle s’applique cette force. En comparant 2 différents nageurs, celui ayant la
plus petite surface aurait la plus petite résistance.
2. La force de résistance de forme : c’est
la force appliquée par l’eau qui longe
notre corps lorsque nous avançons.
Elle est déterminée par les
caractéristiques morphologiques du
nageur ainsi que par la facilité que
l’eau à glisser sur lui. C’est pour
réduire cette force que les nageurs
portent des bonnets et se rasent les
jambes.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
3. La poussée d’Archimède : c’est la force appliquée par l’eau en réponse à la force que le
nageur lui oppose, elle nous pousse donc vers le haut, comme le dit la loi d’Archimède.
4. La force de résistance de vague : c’est la force créée par nos mouvements dans l’eau. Quand
nous nageons, nous créons une “pente” liquide (ici à l’abaissement du bras) qui crée une
zone de dépression à l’arrière que le nageur doit surmonter.
Les forces de résistance seront plus ou moins grandes en
fonction de la posture du nageur. Pour le crawl, mais
également pour toutes les autres nages, une posture idéale
est une posture la plus horizontale possible, car certaines
nages posent des contraintes ne nous permettant pas d’être
complètement à l’horizontale. Dans notre cas, nous parlons
du crawl : cette posture est donc réalisable. Une position
horizontale favorise la glisse et réduit les résistances.
Cependant, notre position varie pendant le crawl, il y a
donc des moments où la position horizontale est difficile
à maintenir, par exemple lors de la respiration. La
position de la tête exerce une grande influence. Avant la
respiration, la position optimale de la tête est dans le
prolongement de la colonne, le regard vers le fond de la
piscine. Le déclenchement de la respiration se fait
lorsque le bras qui va passer devant pour nous propulser
est dans sa phase aérienne. Mais une respiration mal
exécutée peut nuire à la performance ! Il y a plusieurs points importants à veiller lors d’une
inspiration. Premièrement, il faut tourner la tête le moins possible, idéalement la sortir jusqu’à avoir
la moitié du visage à découvert. Ceci permet de ne pas venir perturber le roulis des épaules.
Deuxièmement, il est conseillé d’expirer son air avant le moment de la respiration, ceci nous permet
de raccourcir le temps de respiration, car une fois la bouche hors de l’eau, il ne reste plus qu’à
inspirer, plutôt que de devoir faire une expiration suivie d’une inspiration.
Pour maintenir une posture idéale tout au long de la nage, 2 éléments sont très importants. En
premier, le gainage. Il permet de maintenir la ceinture abdominale dans le prolongement du tronc,
mais également de maintenir le bassin afin de pouvoir placer les jambes dans la ligne continue du
corps. Un bon gainage permet de réduire la
force de résistance frontale. En deuxième,
l’allongement. Il est important de vouloir
allonger son corps au maximum, car cela
permet de réduire la force de résistance de
forme. Une grande amplitude lors de nos
mouvements permet également de
maintenir un rythme régulier, ainsi que
d’avoir de meilleurs mouvements de bras,
pour avoir une surface d’appui plus grande
et donc se propulser plus fort.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
SP 2016
Il y a encore d’autres choses à prendre en compte pour éviter d’avoir une mauvaise posture. Par
exemple, il faut bien s’assurer que le roulis de notre corps lorsque nous nageons le crawl parte des
épaules et non du bassin. Un bassin qui tourne sur lui-même et s’enfonce successivement sur les
côtés augmente la résistance frontale.
Un élément plus technique mais qui a son importance est le placement de notre centre de gravité. Le
centre de gravité doit être maintenu le plus haut possible, afin qu’il ne vienne pas en dessous de
notre centre de masse, ce qui causerait l’abaissement de nos jambes.
3.4 Extra
Nous connaissons maintenant les postures favorables au crawl, et ce qu’il faut faire pour optimiser sa
technique. Mais même avec une technique parfaite, certaines personnes restent tout de même
meilleures, à quoi est-ce dû ? Quelles sont les prédispositions favorables pour bien nager le crawl ?
Nous allons nous baser sur Michael Phelps, qui
aurait le corps “idéal” du nageur.
Il mesure 1,93 m, ce qui lui donne une grande
surface de glisse, ainsi que la possibilité de bien
pouvoir s’allonger et d’aller chercher l’eau encore
plus loin. Cependant, la taille n’est pas un facteur
déterminant pour être prédisposé à la natation. En
effet, il n’est pas le plus grand nageur mais arrive
quand à même à la première place.
Ce qui aide Phelps pour bien nager, c’est sa
proportion des membres. Avec son envergure de bras de 2,03 m, il a une surface de contact avec
l’eau très grande, ce qui lui permet de se propulser très loin et fort. Il a également de petites jambes,
ce qui lui est profitable, car avec le même gainage qu’une personne de 10 centimètres de plus de
jambes, il les maintient plus facilement dans la ligne de son corps. Ses jambes ont la taille d’une
personne mesurant 1,80 m et qui est équitablement proportionné. Elles l’aident également lors de la
poussée après la culbute, étant petites et puissantes,
elles ont une grande explosivité, lui permettant de
repartir très vite.
Ses jambes ont beau être relativement petites, il
chausse tout de même du 47, ce qui lui permet de
fouetter une plus grande zone d’eau et donc
d’améliorer sa propulsion. Allant de pair avec ses
pieds, Michael Phelps est doté de mains très grandes,
allongeant encore ses bras déjà longs pour exécuter
des coulées encore plus longues, lui ayant valu bien
des victoires.
Avec toutes ses caractéristiques physiques, il se fait
surnommer l’homme-poisson, et sa morphologie a
même été analysée par des chercheurs américains, le
décrivant comme le nageur parfait. Nous voyons donc que pour être un bon nageur, l’entraînement
est primordial, mais la génétique peut parfois faire pencher la balance.
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Anatomie fonctionnelle
Le mouvement crawl
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5 Conclusion
Après avoir analysé le mouvement du crawl, nous avons remarqué qu’il était très complexe. Nous ne
pensions pas qu’autant de facteurs entraient en jeu pour pouvoir l’exécuter de manière optimale.
C’est une nage qui fait travailler beaucoup de muscles dans le corps. Ces sollicitations font de la
natation un sport complet, combinant à la fois un gain en coordination et en endurance.
Sur le plan de la santé, la natation se rapproche du sport idéal : système cardiovasculaire, travail des
articulations sans pour autant les traumatiser, et bien évidemment le travail de nombreux muscles.
Il est le sport doux par excellence, accessible à tout le monde, peu importe l’âge, la condition
physique, la santé ou le poids.
Un sport complexe, nécessitant force, précision, forte coordination et abnégation.
6 Sources
Introduction, conclusion, posture et contrainte






03.05. 2016 : http:// www.tomroud.cafe-sciences.org
02.05. 2016 : http://www.chironoirat.ch/UNIFR2016/
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02.05. 2016 : Encyclopedia universalis
03.05. 2016 : http:// www.swimmingscience.net
03.05. 2016, images : http://fr.m.wikihow.com/nager-plus-vite
Muscles








28.04. 2016 : Jürgen Weineck, Sportanatomie, 18. Auflage
29.04. 2016 : http://www.membre-main.net/muscles-hypothenars.htm
02.05. 2016 : Cours d’anatomie descriptive MO.0630
02.05. 2016 : Sheila TAORMINA, Kraul-Schwimmen wie die profis
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Anatomie fonctionnelle


Le mouvement crawl
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Articulations
Informations
 Cours d’anatomie descriptive (MO.0630, SA 2015) et d’anatomie fonctionnelle (SP.0770, SP
2016) de l’UNIFR
 01.05. 2016, wikipédia « articulation synoviale » dont la source est
o UE 5 - Organisation des appareils et des systèmes, Elsevier Masson, 2011, ISBN
2294710053 avec Vincent Delmas, Dominique Brémond-Gignac, Olivier Clément,
Richard Douard, Sophie Dupont, Christian Latrémouille, Jean-Marie Le Minor, Nicolas
Pirro, Philippe Sèbe, Christian Vacher
 03.05. 2016, wikipédia, dont les sources sont :
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 02.05. 2016, acromio-claviculaire : http://www.centre-epaulelesprit.fr/upload/images/Sch%C3%A9ma%20ac2.jpg
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https://thesebonesofmine.files.wordpress.com/2011/05/scapula3views-star.jpg
 01.05. 2016, sterno-claviculaire :
http://www.carabinsnicois.fr/phpbb/download/file.php?id=11685&mode=view
 01.05. 2016, coude 1 et 2 : http://www.docteurclic.com/galerie-photos/image_5836_m.jpg,
http://www.corpshumain.ca/images/Articulation_CoudeAnt_Full_fr.jpg
 01.05. 2016, radio-ulnaire : http://image.slidesharecdn.com/anat-09-copie-091029052856phpapp02/95/anatomie-09-44-728.jpg?cb=1256794289
 01.05. 2016, main : cours d’anatomie descriptive, SA 2015, UNIFR
 02.05. 2016, colonne vertébrale : https://www.vepi.fr/index_htm_files/293466.jpg
 03.05. 2016, intervertébrales : http://www.chirorthojulesverne.fr/images/illustrations/rachis/prothese-discale/prothese_01.jpg
 03.05. 2016, position du dos : http://image.gezondheid.be/dos1.jpg
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Anatomie fonctionnelle
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Le mouvement crawl
SP 2016
03.05. 2016, vertébro-costale : http://img4.hostingpics.net/pics/485892cote.png
02.05. 2016, bassin 1 et 2 : http://static.commentcamarche.net/santemedecine.commentcamarche.net/pictures/K39qP0mv-bassin-osseux.png
http://ichg-chirurgie-orthopedie-paris.fr/wp-content/uploads/2013/11/Ligaments-hanche300x287.jpg
05.05.2016, sacro-iliaque : http://images.slideplayer.fr/26/8865072/slides/slide_26.jpg
Déroulement du mouvement
 06.05.2016, différentes phase bras : http://entrainement-sportif.fr/natation-crawl
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technique.htm
06.05.2016, image bras : http://www.crossfitsouthbay.com/swimming/
06.05.2016 : image virage : https://www.tumblr.com/search/Flip-turn
Agonistes antagonistes
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Agonistes : cours d’anatomie fonctionnelle SP.0770, 2016
30.042016, complément de la première source : http://healthyliving.azcentral.com/musclesused-front-crawl-10449.html
03.05.2016, antagonistes :
https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:3E9m5m_90_EJ:https://peteaching.wikispaces.com/file/view/agonist%2Band%2Bantagonist.docx+&cd=8&hl=en&ct=cl
nk&gl=ch
30.04.2016, thénar et hypothénar : https://www.youtube.com/watch?v=BTEjO6F1-vI
30.04.2016, vidéo muscles du crawl : https://www.youtube.com/watch?v=OTBtx8dkstw
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