D`un traité à l`autre (1860-1947) : la question de la frontière franco

Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie
Séance du 21 décembre 2016
Communication de M. Jean-Noël Parpillon dit Fiollet, membre associé
D’un traité à l’autre (1860-1947) : la question de la frontière franco-
italienne dans les combats de 1945
Je vous propose un sujet d’histoire contemporaine ayant trait à la Deuxième Guerre mondiale,
sur un aspect qui concerne certains anciens territoires du royaume de Piémont-Sardaigne, et nos
actuels départements français de Haute-Savoie, Savoie, Hautes-Alpes, Alpes -de-Haute-Provence et
Alpes-Maritimes, c’est-à-dire les départements qui font frontière entre la France et l’Italie.
Le titre que j’ai retenu pour cette communication D’un traité à l’autre (1860-1947) : la
question de la frontière franco-italienne dans les combats de 19451 énonce les questions que je vais
aborder. D’abord celle de la guerre exprimée par les combats de 1945, ensuite celle de la Paix,
suggérée par la notion de Traité, enfin la question de la frontière, élément central de la guerre et de la
paix qui s’ensuit. Il faudrait rajouter, en nous référant à la typologie de Raymond Aron, le principe de
légitimité qui, dit-il, « crée l’occasion ou la cause du conflit1 ».
Bien sûr, la cause principale du conflit, la cause essentielle même des combats de 1945 sur la
frontière franco-italienne, réside dans la volonté des alliés de l’Ouest et de l’Est réunis, d’en finir avec
les régimes qui ont provoqué le désastre de la deuxième guerre mondiale, commencée formellement en
1939, d’en finir avec le nazisme et le fascisme, et de mettre un terme à la guerre en Europe dans un
premier temps, et recouvrer la paix.
Il s’agit d’une guerre idéologique, évidemment guerre juste dans ce cas, au sens de la
volonté des alliés de mettre un terme à une autre idéologie, celle qui prône la constitution d’un empire
par la conquête territoriale, celle qui dénie aux peuples de vivre dans la paix ou à des individus de
vivre tout simplement, guerre juste qui a pour objet d’annihiler la prétention à la supériorité raciale, de
stopper le crime de masse comme méthode de gouvernement, le pillage et la spoliation comme
méthode économique. Mais, dans le cas spécifiquement français sur les Alpes en 1945 se rajoute une
autre cause, plus circonscrite, celle de la frontière entre la France et l’Italie, et donc la question de la
légitimité quant à la revendication de territoires.
Il s’agit là de compléter la notion de guerre idéologique par celle de guerre nationale, à propos
de laquelle peut se poser la question de la légalité. Dans le sujet qui nous intéresse ici ce sera
précisément le cas, et nous verrons comment cette question de la légalité sera tranchée, au-delà des
négociations entre Etats, par l’autodétermination.
C’est tout cela que je vais m’attacher à vous présenter maintenant, après m’être réjoui que nos
relations avec l’Italie soient aujourd’hui excellentes, qu’il s’agisse, à titre d' exemples, des jumelages
entre nos communes, du congrès de l’U.S.S.S.1 confiant la Présidence de notre dernier Congrès à
Saint-Jean-de-Maurienne au Docteur Carassi, des Chambériens qui vont régulièrement au marché de
Turin, des associations qui développent de nombreuses activités sous l’impulsion notamment de notre
collègue François Forray. Il n’en a pas toujours été ainsi. Les combats de 1945 l’illustrent
parfaitement, même si dans la mémoire que nous conservons de la période 1939-1945 ces combats ont
en général plutôt éoubliés, car dès la Libération acquise pour l’essentiel en 1944, beaucoup de nos
compatriotes se sont relativement désintéressés de la suite de la guerre comme le soulignent de
nombreux auteurs.
Le sujet de cette communication porte donc sur la frontière franco-italienne et les enjeux
autour de cette question au moment de la fin de la seconde guerre mondiale, notamment dans le cadre
des combats du printemps 1945.
Présentation de l’exposé
La question de la frontière franco-italienne en 1945 se pose, d’une part, en référence à la
manière dont elle a été fixée en 1860, aux problèmes que cela a posés dans les décennies qui ont suivi
et, d’autre part, en référence au projet français de rectification à la faveur de la victoire militaire.
Je vais organiser mon intervention en suivant un ordre chronologique.
Il faut partir d’assez loin, c’est-à-dire de 1860, car c’est dès le traité de Turin que l’on peut
identifier certaines des causes de ces combats de 1945. Nous regarderons ensuite très sommairement
comment évoluent les problèmes posés par la réunion de 1860. D’abord très brièvement de 1860 au
début du 20° siècle, puis de 1922 à 1939 pour prendre en compte l’évolution du traitement des
problèmes avec l’arrivée de Mussolini au pouvoir en Italie. Nous verrons ensuite le déclenchement de
la guerre de 1940 et l’Armistice qui s’ensuit. Enfin, après la Libération en 1944, pourquoi la question
de la frontière reste encore au premier plan pour la France, même après la victoire du 8 mai 1945.
Enfin, la conclusion du problème avec le traité de Paix de Paris en 1947.
1/ La frontière modifiée, contestée, militarisée (1860 à 1922)
Je ferai l’impasse d’un long développement sur la période qui précède 1860 sinon pour
rappeler deux points de repère. Tout d’abord, que la frontière que j’appelle par anachronisme franco-
italienne, résulte des traités de 1815 et de 1816 dans le cadre du retour de la Savoie et de Nice aux
Etats sardes suite à la chute de Napoléon et à la fin de l’Empire. Ensuite, que la question de la frontière
franco-italienne avant 1860 est liée à la question italienne, c’est-à-dire à la question de l’uni
italienne, notamment depuis 1854.
Comment la frontière a-t-elle été établie en 1860 ?
La carte consultable dans l’ouvrage de Paul Guichonnet1 montre que la frontière avec la
France avant 1860 se cale pour l’essentiel : au nord sur la limite actuelle des départements savoyards
et haut-savoyards avec celle des départements de l’Ain et de l’Isère ; dans le sud, entre
l’arrondissement de Nice et le département français du Var ; à l’est avec le Piémont.
Avec le traité, elle se déplace vers l’est sur la limite intérieure au Royaume de Piémont-
Sardaigne entre le Piémont (Province de Turin au Nord) et l’ancien duché de Savoie d’une part, et
l’arrondissement de Nice (partie de l’ancien comté de Nice) d’autre part.
Le traité de 1860
Dès 1858, Napoléon III réclame à Victor Emmanuel, en contrepartie du soutien de la France
contre les Autrichiens, la rétrocession à la France par le Piémont-Sardaigne des territoires de la Savoie,
tels qu’ils avaient été annexés à la France en 1796. Cette perspective est prise au sérieux par Victor-
Emmanuel. En 1859, j’ai relevé deux faits, en apparence anodins, mais qui ne me paraissent pas être
étrangers aux conditions de définition ultérieure de la frontière entre la France et l’Italie et semblent au
contraire anticiper sur les négociations à venir. En février, Victor-Emmanuel acquiert à titre personnel
des domaines de chasse sur les territoires de Belvédère, actuel canton français de Roquebillière et de
Valdeblore, actuel canton de Saint-Sauveur, dans la vallée de la Vésubie, les deux étant à l’époque
dans l’arrondissement de Nice. Par ailleurs, le 23 octobre 1859, le Comté de Nice est réorganisé en 3
arrondissements (circondario) : Nice, Oneglia, et San Remo. En réponse à Napoléon III, les choses
sont rondement menées. Je n’insiste pas sur tout ce qui prépare la signature du traité à Turin le 24 mars
18601, puis sa ratification et son approbation par les chambres françaises et turinoises.
Ce que dit le traité du 24 mars 1860 , dans son Article 1er. Victor-Emmanuel consent à la
réunion à la France de Nice et de la Savoie, et renonce à ses pouvoirs en faveur de l’empereur des
Français. La précision qui suit est d’importance pour la question qui nous préoccupe aujourd’hui : le
rattachement se fera sans contrainte de la volonté des populations. D’où les deux plébiscites qui s’en
suivront en Savoie et dans l’arrondissement de Nice. Concernant la frontière, dans son Article 3, le
traité dispose qu’ : « une commission mixte déterminera dans un esprit d’équité les frontières des deux
Etats en tenant compte de la configuration des montagnes et de la nécessité de la défense ». Après de
nombreux allers1 et retours et un important travail de géomètre sur le terrain, la convention de
délimitation entre l’Empire français et le Royaume de Piémont-Sardaigne est signée un an plus tard, le
7 mars 1861 à Turin1. Dans son préambule, il est affirmé que cette convention fixe les limites « de
manière précise, détaillée et définitive et dans l’esprit le plus conforme aux intérêts des sujets des
deux souverains ». Nous savons déjà ce qu’il en sera du caractère définitif (pensons à l’agression de
1940), quant à l’intérêt des sujets, une partie d’entre eux s’inscrira en faux contre cette affirmation de
longues décennies durant.
En Savoie, la nouvelle frontière est établie en référence à un principe simple : suivre la limite
d’avant 1860, avec cependant des exceptions : au Petit-Saint-Bernard, la limite est ainsi tracée qu’elle
laisse le petit lac au Piémont ; au col du Grand-Mont-Cenis, la frontière suit la ligne de partage des
eaux. L’auberge de la ramasse reste côté français ; au col du Petit-Mont-Cenis, la frontière suit la ligne
de partage des eaux.
En ce qui concerne l’arrondissement de Nice, la délimitation fait l’objet d’une trentaine de
tronçons qui relient selon les cas des cimes à des torrents, ou des chemins à des pointes
montagneuses. Un Article trois de la convention, conforme à la rédaction du traité, précise que ces
nouvelles limites ne portent atteinte ni au droit de propriété ni aux diverses servitudes, qu’ils
concernent des particuliers, des communes ou des établissements publics et confirme la possibili
d’importer d’un pays à l’autre les denrées provenant de terres restées de l’autre côté de la frontière
sans aucune taxation ni droit de douane. Cela peut concerner du bois, du beurre, du lait, du fromage ou
de la laine, des oranges, fleurs, ou olives ainsi que les engrais. Il est précisé que l’administration
française sera compétente en matière de coupe de bois pour les parcelles restées en Italie. Une
commission d’agriculteurs est prévue pour régler les problèmes susceptibles d’apparaître. Pour le
pacage, les troupeaux peuvent être envoyés de l’autre côté de la frontière si des propriétés y sont
conservées.
Ce dispositif qui semble avantageux ne durera cependant pas longtemps. Comme le montre
une carte1, les Piémontais conservent donc des territoires sur le versant français, en Tinée, en Vésubie
et surtout en Roya avec les communes de Tende et de la Brigue. S’agit-il ce faisant de respecter les
terres de chasse de Victor-Emmanuel ? Peut-être ! Mais sans doute s’agit-il plutôt d’une précaution
stratégique. Ainsi le Piémont continue à maîtriser le col de Tende des deux côtés. S’agit-il d’un
manque de perspicacité de la part de Napoléon III ou d’une faveur accordée à son homologue pour
favoriser le bon achèvement de la négociation et s’assurer de l’essentiel, c’est-à-dire la réunion
souhaitée de Nice et de la Savoie à la France ? La perspective d’une attitude agressive du Royaume de
Piémont-Sardaigne n’est, il est vrai, pas à l’ordre du jour, les relations entre les deux souverains sont
bonnes.
La contestation des nouvelles limites
De 1860 à 1939, que se passe-t-il sur cette nouvelle frontière, en matière de modifications,
d’incidents et d’enjeux ? Dès 1860, les heurts sont nombreux. Contrairement à ce que laissait supposer
la procédure de plébiscite soumis à l’entière population de l’arrondissement de Nice, une partie de
celui-ci n’est finalement pas concernée par le rattachement, dont Tende et La Brigue lesquelles
refusent de subir un autre sort que le reste de l’arrondissement de Nice. Ces communes veulent suivre
la destinée française car tout leur territoire est situé sur le versant français et pendant plus de six mois
de l’année il ne leur est pas possible d’avoir des rapports avec le Piémont à cause des neiges. Pourquoi
cette discrimination ? C’est que le plébiscite d’avril 1860 est suivi trois jours plus tard par une
déclaration de Victor-Emmanuel qui veut conserver ses chasses royales. Il propose alors un nouveau
tracé de frontière qui maintient dans la Sardaigne cinq communes de la Roya-Bevera : Sospel, Breil,
Saorge, La Brigue et Tende.
Création de comités pour l’annexion et agitation.
Alors que le département des Alpes-Maritimes est créé par la réunion de l’arrondissement
sarde de Nice et de celui, français, de Grasse, précédemment dans le département du Var, des comités
pour l’annexion se créent et l’agitation est très vive. La commission mixte militaire est en train de
préparer « la démarcation des frontières ». Elle prendra en compte les vœux du roi avec pour
conséquence le redoublement des tensions. Dès 1860, le dossier est rouvert. Le Conseil Général des
Alpes-Maritimes délibère au début de l’année pour demander le retour des communes de Tende, La
Brigue, Isola, Valdeblore (chasses royales) à la France, et finalement la Convention de délimitation
est signée puis ratifiée, en mars 1861. Au total six communes voient leur territoire amputé, et le
royaume de Piémont-Sardaigne reste maître de la ligne de crête. Nul doute que réside un vrai
problème pour l’avenir.
Les relations franco italiennes
Elles se durcissent après 1860 à la faveur de plusieurs événements : la prise de Rome par les
Italiens, la création des Alpini, l’adhésion en 1882 de l’Italie à la Triple Alliance contre la France1
avec l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. Quelques exemples.
La chasse. Cette activité reste une source de conflits et d’incidents à la frontière au sujet du
droit de chasse de la famille royale d’Italie, sur les territoires entre Valdieri et Valdeblore à propos de
quoi le Conseil Général des Alpes-Maritimes renouvelle ses ux. Un grave incident a lieu en 1897
entre gardes des Chasses royales et des chasseurs français. Il y a mort d’homme. La presse jette
évidemment de l’huile sur le feu1.
La situation internationale. L’Italie et la Prusse s’allient contre l’Autriche en 1866, alors que
Napoléon III déclare la guerre à la Prusse en 1870. En France, la République est proclamée le 4
septembre 1870 après le désastre de Sedan. Le 20 septembre, le général Raffaele Cadorna prend Rome
au profit de l’Italie.
Des améliorations ponctuelles cependant. Le 9 novembre 1878, est signée la Déclaration de
Rome qui atténue les dispositions relatives aux territoires répartis en France et en Italie, permettant aux
communes françaises de retrouver leur pouvoir de police côté italien. Mais, jusqu’à la guerre de 1914,
les sujets de friction se multiplient liés à la question coloniale, avec les vues italiennes sur la Tunisie,
mais aussi une certaine italophobie en France en partie due à l’adhésion de l’Italie à la Triple Alliance
avec l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie ainsi que la militarisation des frontières par l’édification de
fortifications.
La pause en 1914-1918. Avec l’entrée en guerre de l’Italie contre l’Allemagne au côté des
alliés le 24 mai 1915, les choses se calment un peu, à peine cependant, puisque dès 1915 l’Italie
revendique à nouveau des droits sur les vallées de la Bevera et la Roya, et avec la fin de la guerre les
revendications reprennent de plus belle. En 1919, un «Mémoire» des maires français au ministre des
affaires étrangères souligne les incohérences des dispositions du traité de 1860. Enfin, les choses ne
font que s’aggraver avec l’arrivée au pouvoir de Mussolini et de son régime fasciste.
Fortifications
Une évocation rapide s’impose concernant le programme de fortifications qu’à partir de 1872
la France engage, confié au général Séré de Rivières1. Aux abords et dans les Alpes sont construits
des forts autour des places fortes de Lyon, Grenoble, Briançon. Ils sont construits sur des points
stratégiques pour contrôler les vallées, car la nécessité s’impose de mettre les frontières en sécurité du
fait de la dégradation des relations entre la France et l’Italie. En 1878, c’est au tour du programme de
fortifications pour la protection de Nice, avec un cordon de forts comme celui de la Drette, celui de la
Revère ou encore le fort de la Tête de chien. Les positions plus proches de la frontière ont pour
objectif d’empêcher l’avancée vers Nice via la vallée de la Roya. C’est le cas du fort du Barbonnet qui
verrouille le bassin de Sospel et le col de Braus, ou le pic Charvet qui surveille la vallée du Var, ou la
Chiusa de St Jean-de-la-Rivière qui barre les gorges de la Vésubie. Enfin des points d’appui en
altitude sont construits au plus près de la frontière. Dans le même temps, il est décidé de faire de
l’Authion1 un camp retranché pour surveiller la route de la Roya à Nice, et celle de la Vésubie à Nice.
Le fait d’occuper l’Authion garantit la protection de Nice, d’où ces travaux de fortification et
l’amélioration des routes stratégiques. Le réseau de communication dense permet le déploiement sur
les crêtes et la prise en batterie de la route de Tende. L’Authion devient dès lors un champ de
manœuvre permanent. Entre les deux guerres de nouvelles casernes y seront installées.
2/ la frontière ambitionnée, agressée (1922 à 1940)
Le fascisme en Italie, nouvelle ère de tension
L’arrivée de Mussolini au pouvoir en Italie se traduit par une accentuation de la tension entre
la France et l’Italie. Un renforcement de l’italianisation des communes de Tende et de La Brigue est
engagé ; il en sera de même dans le Val d’Aoste. Une certaine forme d’insécurité se manifeste chez les
riverains de la frontière, comme au moment de l’invasion de l’Ethiopie par l’Italie en 1935 avec
l’émergence de tracasseries fiscales pour les Français ayant des terres en Italie. L’Italie renforce à ce
moment- son système de défense et entreprend des démonstrations de force par l’organisation de
manœuvres à la frontière. Enfin, l’Italie ne cache plus ses revendications vis-à-vis de la France. Dans
cette période de tension intense, même les monuments aux morts sont appelés en renfort dans le débat
frontalier, comme à Fontan, où le maire, face à la pression qu’il ressent de la part de sa voisine1
informe en 1929 le préfet qu’il veut pour sa commune « placée en avant-garde un monument qui en
impose à nos voisins et qui leur dise que Fontan est profondément attaché à la France et que de toutes
leurs forces les habitants en cas d’attaque aideront l’armée française à refouler l’ennemi ». Le
monument aux morts est inauguré le 15 novembre 1930. En réponse le slogan fasciste fuse : « les
frontières ne se discutent pas elles se défendent ». Dans ce contexte, il faut envisager, du point de vue
des militaires français, la militarisation de la frontière ce qui aura pour effet selon l’analyse de Jean-
Louis Panicacci1, de « transformer (notablement) le paysage azuréen ».
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