2- Quelle est la seule force qui s’applique sur la balle ? Donner ses caractéristiques.
3- Projeter ce mouvement sur l’axe horizontal et sur l’axe vertical. Que constatez-vous ?
4- Sur quel axe les forces s’exercent-elles ?
5- En utilisant le principe d’inertie, interpréter le mouvement observé.
Activité de découverte : le chronométrage sportif de 1731 à nos jours
Dans de nombreux sports, la précision du chronométrage est capitale, tant
pour départager des concurrents que pour homologuer des records.
Comment la précision du chronométrage sportif a-t-elle évolué dans le
temps?
Sur les pentes du mont Olympe, les Grecs de l’Antiquité ont invente à la fois
le dieu du temps – Chronos- et les Jeux olympiques. Mais ils se moquaient
de mesurer la vitesse de leurs athlètes, pour ne s’intéresser qu’à la victoire,
preuve de faveur divine.
• Les premiers chronométrages
En 1731, lors d’une course de chevaux en Angleterre on a pu mesurer pour
la première fois un temps sportif en seconde. Le chronographe à aiguilles est inventé au début du
XIX
e
siècle. En 1862, il permet d’obtenir une mesure précise au 1/5
e
de seconde.
En 1896, à Athènes, lors des premiers Jeux olympiques, le 100 mètres est remporté par Thomas
Burke en 12,0 s. Un cinquième de seconde le sépare du second. La précision du chronométrage
au 1/5
ème
de seconde devient insuffisante.
Le chronométrage manuel au 1/10
e
de seconde est utilisé à partir de 1912.
• Le dixième, puis le centième de seconde
L’œil humain ne peut distinguer séparément deux événements que s’ils sont séparés d’au moins
1/10
e
de seconde.
C’est donc la meilleure précision que l’on peut obtenir avec un chronométrage manuel.
Les premiers enregistrements électriques précis au 1/100
e
de seconde datent
de 1902.
Couplés à des caméras, ils sont utilisés aux Jeux de Los Angeles en 1932.
Cependant, les performances restent affichées au 1/10
e
de seconde, la
précision de l’enregistreur au 1/100
e
ne sert qu’à départager les coureurs qui
arrivent dans le même 1/10
e
. Ainsi, aux jeux de Berlin, en 1936, le temps de
Jesse Owens au 100 mètres est mesuré au 1/10
e
de seconde.
Pour le 100 m, l’affichage au 1/100
e
de seconde apparaît en 1952 lors des
Jeux d’Helsinki. Les trois athlètes qui montent sur le podium ne sont alors
séparés que de 4/100e de seconde.
• L’indispensable précision
En natation, le chronométrage manuel a été utilisé plus longtemps. Lors du 100 m nage libre des
Jeux de Rome, en 1960, le chronométrage manuel montre ses limites : les juges ne sont pas
d’accord sur le temps et le nom du vainqueur. En 1967, la mise en place des plaquettes de touche
à l’arrivée, couplées à une vidéo et au chronométrage au 1/1000
e
de seconde permet d’améliorer
grandement la précision.
Ce dispositif est utilisé pour départager l’Américain McKee et le Suédois Larsson aux 400 m 4
nages des Jeux de Munich en 1972. Deux millièmes de seconde les séparent à l’arrivée. Les
partisans de l’Américain ont mis en cause l’épaisseur de la peinture sur le mur d’arrivée du couloir
de Larsson pour revendiquer la victoire, en vain !
Pour les 15 km à ski de fond des Jeux de Lake Placid, en 1980, le chronométrage donne au
Suédois Thomas Wassberg une avance d’un centième de seconde sur le Finlandais Mieto, soit
l’équivalent de 55 millimètres d’avance pour une course qui en comptait 150 millions!
• La photofinish
Le système de la photofinish deviendra officiel en 1968. Elle est parfois nécessaire pour classer
les concurrents, par exemple les sprinteurs lors de l’arrivée d’une course, Pour réaliser une «
photofinish », on utilise une caméra fixe, couplée à un ordinateur et placée sur la ligne d’arrivée.
à aiguilles