Unités de recherche
Vague D : campagne d’évaluation 2012-2013
Février 2012
- L’Assemblée générale et le Conseil de Laboratoire ont élu comme directeur pressenti Philippe Erikson.
Cette proposition sera soumise aux tutelles.
- plusieurs ITA occupant des postes cruciaux approchent de l’âge de la retraite ; la documentaliste de
l’EREA et la responsable de la bibliothèque partiront en 2014, la secrétaire de l’unité au plus tard en 2016,
l’administratrice responsable de l’ensemble de la gestion en 2016. L’organisation de leur remplacement est
d’ores et déjà une priorité : l’IE récemment recruté en documentation permettra d’assurer la continuité au
niveau de la bibliothèque ; un poste a été demandé au CNRS pour assurer le travail au sein de l’EREA,
redéfini cependant pour tenir compte de l’évolution des pratiques, d’une mutualisation possible de certaines
tâches en 2015 (si la réalisation du nouveau bâtiment SHS à Nanterre est effectivement achevée), ainsi que
des nouveaux besoins de ce centre spécialisé (traitement informatique de corpus oraux dans des langues
rares).
La réforme de la gouvernance de l’unité a fait l’objet d’une très grande attention au cours des dernières
années. Si la définition des conditions de fonctionnement des deux centres spécialisés au sein de l’unité n’ont
pas été touchées (elles sont régies par un accord énoncé et validé par une AG de 2006), plusieurs
remaniements de fond ont été opérés qui ont abouti à la réécriture du règlement intérieur (validé par le CNRS
en 2012) :
- réaffirmation de la qualité de membre du laboratoire de tous les doctorants ; « gel », puis suppression,
du statut particulier de « doctorant associé » bénéficiant (avec les doctorants allocataires) du soutien
financier du laboratoire à l’exclusion des autres doctorants ; ouverture à tous les doctorants de la possibilité
d’un financement de recherches sur le terrain, sur projet ;
- transformation du « Conseil interne », nommé, en Conseil de laboratoire, dont la moitié au moins des
membres sont élus (trois collèges : chercheurs et enseignants-chercheurs ; ITA ; doctorants).
- définition d’un statut de « chercheur affilié » pour des chercheurs membres statutaires d’autres
institutions, à leur demande.
Parallèlement, les centres spécialisés ont leurs propres règles (dans le cadre du R.I. général de l’unité)
concernant le soutien aux doctorants et les chercheurs et post-docs associés.
Les règles de renouvellement et de désignation des membres de la commission (nommée) chargée
d’arbitrer les demandes de soutien pour les missions, les colloques et les traductions, feront l’objet de
prochaines réformes, en 2013.
En matière d’hygiène et de sécurité, le règlement de l’université s’applique. Il est complété par celui de la
MAE pour la partie du laboratoire qui y est implantée. L’ensemble des dispositions est précisé dans le
règlement intérieur de l’unité. Il faut mentionner dans ce cadre la préoccupation que représente la saturation
actuelle des locaux de la bibliothèque et le peu de perspectives ouvertes par la proposition actuelle
d’extension faite par la direction de la MAE lorsque le nouveau bâtiment SHS de l’université sera réalisé.
Comme indiqué dans le bilan, les pratiques des chercheurs suivent les recommandations formulées dans
les « Ethical guidelines for good research » par l’Association of Social Anthropologists of the UK and the
Commonwealth. Nous travaillons par ailleurs à l’élaboration d’un modèle de valorisation des archives qui
soit respectueux des normes déontologiques et éthiques.
2. Analyse SWOT et objectifs scientifiques de l’unité
Le bilan (« rapport d’autoévaluation ») exposait en préliminaire une politique scientifique, et concluait au
renforcement de cette dernière selon quatre directions :
- un renforcement de sa cohésion interne de l’unité par la vitalité des discussions scientifiques, dans le
cadre d’axes thématiques dont les problématiques ont été longuement débattues (voir projet) ;
- le recours à des dispositifs techniques innovants et complexes, dans le cadre de partenariats ;
- le soutien aux domaines dans lesquels le LESC possède une expertise reconnue et unique ;
- l’inscription forte dans des réseaux de collaborations locales, nationales et internationales.
Nous revenons rapidement ici sur l’analyse de conjoncture qui justifie ces choix. C’est une question à
laquelle nous avons attentivement réfléchi, et qui a notamment fait l’objet d’une séance de séminaire général,
« Essai de prospective : l’environnement institutionnel de l’anthropologie et ses évolutions » (mars 2010,
l’enregistrement est en ligne). Parmi les intervenants figuraient le DAS anthropologie de l’INSHS, le délégué
régional du CNRS, le directeur de l’UFR SSA de Paris Ouest (où les enseignements d’ethnologie et
d’ethnomusicologie sont dispensés), et un membre du Conseil scientifique de l’European Research Council.