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Laboratoire d’ethnologie
et de
sociologie comparative
Contrat quinquennal
janvier 2007 – juin 2012
Volume 1a – Résultats
Volume 1b – Production scientifique
Volume 2a – Projet 2014-2018
Volume 2b – Fiches individuelles
Maison Archéologie et Ethnologie – René-Ginouvès – 21, allée de l’université – 92023 Nanterre cedex
tél. : 33 (0) 1 46 69 25 90 – fax : 33 (0) 1 46 69 25 91 – [email protected] – http://www.mae.u-paris10.fr/lesc/
Unités de recherche
Vague D : campagne d’évaluation 2012-2013
Février 2012
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Rapport AERES 2012
Projet 2014-2018
Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative UMR 7186
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
1. Présentation de l’unité
a. Historique
Le Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative (LESC) est une unité de recherche mixte du
CNRS et de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense qui présente à la fois les caractéristiques d’un
héritage ancien il a été fondé en 1967 par le professeur Éric de Dampierre et d’une configuration
récemment renouvelée : la fusion, en 2006, avec l’UPR 324 (Enseignement et Recherche en Ethnologie
Amérindienne devenu Centre EREA), puis, en 2007, avec l’UMR 7173 (Laboratoire d’Ethnomusicologie
situé au Musée de l’Homme - devenu Centre de Recherche en Ethnomusicologie, CREM), a été l’occasion
de repenser à neuf le projet de laboratoire pour le contrat en cours en intégrant les questionnements et les
compétences de ces deux équipes, au fort prestige international. L’évolution démographique naturelle a
renforcé le processus de renouvellement et la moyenne d’âge des membres du laboratoire est actuellement
plus jeune qu’elle ne l’était en 2007.
L’unité est répartie sur trois sites : son implantation principale est la Maison de l’archéologie et de
l’ethnologie René-Ginouvès (MAE), tandis que les ethnomusicologues, qui occupaient encore jusqu’en 2009
des locaux précaires du Musée de l’Homme, ont pu intégrer des locaux, temporaires mais convenablement
équipés, au bâtiment C de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. L’autre centre spécialisé, l’EREA, a
ses bureaux et sa documentation dans le centre André-Georges Haudricourt, sur le campus de Villejuif. La
réalisation à Nanterre d’un nouveau bâtiment SHS, où le CREM et l’EREA viendraient occuper des surfaces
sensiblement égales à celles qui sont actuellement les leurs, était prévue pour le contrat en cours ; elle est
repoussée à l’horizon 2015, ce qui retarde d’autant la possibilité du rapprochement des trois composantes, en
particulier du centre EREA.
Dès sa conception, le laboratoire a été indissociable de la formation des étudiants à l’université. Les
enseignants-chercheurs de l’unité (avec l’appui de plusieurs chercheurs, ATER, et doctorants) assurent les
cours et l’encadrement à tous les niveaux, depuis la licence jusqu’au doctorat. L’une des principales missions
du laboratoire est de fournir le cadre de recherche à cette formation (voir bilan). Les doctorants en
particulier, au nombre d’une centaine, sont intégrés dans la limite des moyens matériels - à tous les aspects
de la vie de l’unité.
b. Caractérisation de la recherche
La présentation des caractéristiques de l’unité et de ses missions a été faite dans le bilan ; elles ne sont pas
appelées à se modifier dans la perspective du contrat 2014-2018. Rappelons-en les grandes lignes :
- vocation généraliste et comparatiste s’appuyant sur une multiplicité de terrains de recherche : Afrique,
Amériques Asie, Europe, Moyen-Orient, Océan Indien ; alliance entre pratique de terrain étayée par la
connaissance de la langue, et spéculations théoriques.
- construction d’objets transdisciplinaires, pratique de l’interdisciplinarité sous forme de collaborations.
- intégration entre recherche et formation.
- documentation spécialisée et politique active vis-à-vis des archives des ethnologues, considérées comme
objets scientifiques à part entière.
- communication scientifique s’appuyant sur des sites internet et sur une revue (classée AERES).
- réflexion sur le rôle de l’ethnologue dans la société, politique d’ouverture vers le milieu scolaire,
développement d’un programme de recherche-action ; pour autant, la caractérisation du laboratoire relève
avant tout de la recherche fondamentale.
c. Organigramme fonctionnel et règlement intérieur
L’organigramme est attaché à la suite du présent document. Par rapport à celui qui montrait la situation au
30 juin (voir bilan), il s’est étoffé d’un AI pour la gestion (et le secrétariat du CREM), fonction assurée
auparavant en CLD, et d’un IE en documentation (Bibliothèque Éric-de-Dampierre). Deux points, par
rapport au bilan, méritent d’être soulignés :
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- L’Assemblée générale et le Conseil de Laboratoire ont élu comme directeur pressenti Philippe Erikson.
Cette proposition sera soumise aux tutelles.
- plusieurs ITA occupant des postes cruciaux approchent de l’âge de la retraite ; la documentaliste de
l’EREA et la responsable de la bibliothèque partiront en 2014, la secrétaire de l’unité au plus tard en 2016,
l’administratrice responsable de l’ensemble de la gestion en 2016. L’organisation de leur remplacement est
d’ores et déjà une priorité : l’IE récemment recruté en documentation permettra d’assurer la continuité au
niveau de la bibliothèque ; un poste a été demandé au CNRS pour assurer le travail au sein de l’EREA,
redéfini cependant pour tenir compte de l’évolution des pratiques, d’une mutualisation possible de certaines
tâches en 2015 (si la réalisation du nouveau bâtiment SHS à Nanterre est effectivement achevée), ainsi que
des nouveaux besoins de ce centre spécialisé (traitement informatique de corpus oraux dans des langues
rares).
La réforme de la gouvernance de l’unité a fait l’objet d’une très grande attention au cours des dernières
années. Si la définition des conditions de fonctionnement des deux centres spécialisés au sein de l’unité n’ont
pas été touchées (elles sont régies par un accord énoncé et validé par une AG de 2006), plusieurs
remaniements de fond ont été opérés qui ont abouti à la réécriture du règlement intérieur (validé par le CNRS
en 2012) :
- réaffirmation de la qualité de membre du laboratoire de tous les doctorants ; « gel », puis suppression,
du statut particulier de « doctorant associé » bénéficiant (avec les doctorants allocataires) du soutien
financier du laboratoire à l’exclusion des autres doctorants ; ouverture à tous les doctorants de la possibilité
d’un financement de recherches sur le terrain, sur projet ;
- transformation du « Conseil interne », nommé, en Conseil de laboratoire, dont la moitié au moins des
membres sont élus (trois collèges : chercheurs et enseignants-chercheurs ; ITA ; doctorants).
- définition d’un statut de « chercheur affilié » pour des chercheurs membres statutaires d’autres
institutions, à leur demande.
Parallèlement, les centres spécialisés ont leurs propres règles (dans le cadre du R.I. général de l’unité)
concernant le soutien aux doctorants et les chercheurs et post-docs associés.
Les règles de renouvellement et de désignation des membres de la commission (nommée) chargée
d’arbitrer les demandes de soutien pour les missions, les colloques et les traductions, feront l’objet de
prochaines réformes, en 2013.
En matière d’hygiène et de sécurité, le règlement de l’université s’applique. Il est complété par celui de la
MAE pour la partie du laboratoire qui y est implantée. L’ensemble des dispositions est précisé dans le
règlement intérieur de l’unité. Il faut mentionner dans ce cadre la préoccupation que représente la saturation
actuelle des locaux de la bibliothèque et le peu de perspectives ouvertes par la proposition actuelle
d’extension faite par la direction de la MAE lorsque le nouveau bâtiment SHS de l’université sera réalisé.
Comme indiqué dans le bilan, les pratiques des chercheurs suivent les recommandations formulées dans
les « Ethical guidelines for good research » par l’Association of Social Anthropologists of the UK and the
Commonwealth. Nous travaillons par ailleurs à l’élaboration d’un modèle de valorisation des archives qui
soit respectueux des normes déontologiques et éthiques.
2. Analyse SWOT et objectifs scientifiques de l’unité
Le bilan (« rapport d’autoévaluation ») exposait en préliminaire une politique scientifique, et concluait au
renforcement de cette dernière selon quatre directions :
- un renforcement de sa cohésion interne de l’unipar la vitalité des discussions scientifiques, dans le
cadre d’axes thématiques dont les problématiques ont été longuement débattues (voir projet) ;
- le recours à des dispositifs techniques innovants et complexes, dans le cadre de partenariats ;
- le soutien aux domaines dans lesquels le LESC possède une expertise reconnue et unique ;
- l’inscription forte dans des réseaux de collaborations locales, nationales et internationales.
Nous revenons rapidement ici sur l’analyse de conjoncture qui justifie ces choix. C’est une question à
laquelle nous avons attentivement réfléchi, et qui a notamment fait l’objet d’une séance de séminaire général,
« Essai de prospective : l’environnement institutionnel de l’anthropologie et ses évolutions » (mars 2010,
l’enregistrement est en ligne). Parmi les intervenants figuraient le DAS anthropologie de l’INSHS, le délégué
régional du CNRS, le directeur de l’UFR SSA de Paris Ouest (où les enseignements d’ethnologie et
d’ethnomusicologie sont dispensés), et un membre du Conseil scientifique de l’European Research Council.
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Nous ne reprendrons pas ici l’ensemble des diagnostics exposés au cours de cette journée, et qui sont parfois
critiques, mais seulement ceux qui nous ont aidé à élaborer une stratégie scientifique :
- les classements liés à la mondialisation de la recherche imposent une modulation du « modèle français »
et le rapprochement EPST – universités ; une UMR doit développer une politique active de site.
- le resserrement général des finances publiques conduit à diminution durable du soutien de base ; la
LOLF induit une logique de projet ; les ressources d’un laboratoire sont donc largement à trouver dans des
financements sur programmes.
- le développement de réseaux nationaux et internationaux est non seulement lié à l’expertise reconnue
des chercheurs d’un laboratoire, mais également au financement d’échanges : outre le recours aux ressources
sur contrats qui vient d’être mentionné, il est important de développer, au moyen des programmes d’échange
disponibles, l’accueil de chercheurs étrangers.
- l’évolution des formations vers la professionnalisation correspond à une volonté politique qui n’affecte
pas seulement l’enseignement universitaire ; le laboratoire a une responsabilité à cet égard, et doit assurer
une information et une réflexion sur les débouchés professionnels.
- la prospective menée au niveau du Comité national et de la CNU souligne l’importance de maintenir
une expertise sur des domaines ou des aires culturelles particulièrement menacés ; le renforcement de la
position du laboratoire dans les réseaux « aires culturelles », et de son soutien à des spécialités peu
représentées en France et où les compétences de ses chercheurs sont particulièrement reconnues
(anthropologie linguistique, ethnomusicologie), est une priorité.
- il existe au niveau du CNRS une volonté croissante de promouvoir des programmes de recherche
interdisciplinaires, et d’élaborer de nouveaux objets de recherche à la croisée de domaines disciplinaires
différents.
La définition du projet scientifique a été orientée par cette analyse, et par les orientations ainsi dégagées.
- Le renforcement de la cohésion scientifique interne, objectif découlant de l’intégration de deux équipes
en 2006 et 2007, d’une recommandation formulée par l’AERES en 2008, et de l’autoévaluation effectuée
aujourd’hui (voir bilan), a été assurée par des discussions collectives sur près d’une année, par le
resserrement des thématiques, et par l’ancrage de la grande majorité des propositions dans des programmes
de travail communs. L’équilibre entre axes thématiques et centres spécialisés, lesquels animent plusieurs des
recherches dans les axes, a été maintenu et nous semble à l’expérience - très efficace : la structuration par
axes assure la cohésion de l’unité et le renouvellement des questionnements ; les centres spécialisés
conservent leur expertise particulière et leur fonctionnement selon des réseaux professionnels internationaux.
- l’élaboration de nouveaux objets à la frontière de plusieurs disciplines est fortement encouragée (cf.
projet scientifique) et, s’accompagne dans plusieurs cas, comme il a été dit, du recours à des dispositifs
techniques innovants et complexes.
- le laboratoire est engagé dans une politique active de partenariats et de réseaux, que ce soit au niveau
local de l’université (« politique de site »), ou au niveau national et international (cf. bilan).
L’analyse SWOT que l’on peut faire du projet de l’unité (cf. partie suivante, et annexe scientifique)
découle des constats et des choix précédents :
Points forts (éléments internes) : réflexion avancée sur la conjoncture et réalisme de la stratégie ;
réussite du processus d’intégration des centres CREM et EREA ; forte production, notamment à
l’international (cf.bilan) ; équilibre entre approfondissement des thématiques et invention de nouveaux
objets ; expérience ancienne de collaboration avec d’autres disciplines ; capacité à monter des projets
financés, dans le cadre des thématiques retenues ; qualité de l’équipe des ingénieurs et techniciens ; solidité
des partenariats et des réseaux nationaux et internationaux ; qualité reconnue de l’enseignemeent et de
l’encadrement ; dynamisme des doctorants.
Points faibles (éléments internes) : les prochains départs à la retraite ou les fins d’éméritat
menacent certains domaines (Asie, Amériques), vont affecter l’anthropologie linguistique (en pointe au
niveau international), et poseront de graves difficutlés si certains postes-clé ITA ne sont pas pourvus à
temps ; le renouvellement au niveau de la direction (direction-adjointe, sous-directeurs pour les centres
spécialisés) devra être réglé avant le début de contrat ; certains aspects de la gouvernance (commission des
missions) doivent être améliorés afin d’impliquer davantage les jeunes chercheurs dans la gestion du
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laboratoire ; le niveau d’anglais personnel de nombreux chercheurs ne leur permet pas d’écrire des textes
directement publiables dans cette langue (et le soutien financier du laboratoire aux traductions est
nécessairement limité) ; il manque enfin un ingénieur pour le traitement des bases de données audio et vidéo
de l’EREA (langues rares ou en voie de disparition).
Risques liés au contexte : tous les frais de fonctionnement ne peuvent être pris sur les ressources
propres, ce qui lie une partie de la performance du laboratoire au niveau du soutien de base ; le retard dans la
construction d’un nouveau bâtiment SHS freine les possibiités d’interaction entre composantes ; la saturation
actuelle des locaux de la bibliothèque Éric-de-Dampierre et l’absence de perspective sérieuse d’extension
hypothèque la bonne intégration future de la documention de l’EREA ou de celle du CREM au sein d’une
bibliothèque commune.
Possibilités liées au contexte : l’unité est soutenue par les tutelles et présente de l’attractivité pour
les jeunes chercheurs ; elle bénéficie de conventions avantageuses (MCC, MNHN, MQB) et collabore avec
de nombreuses institutions de prestige en France et à l’étranger ; sa volonté de lancer des projets innovants à
la rencontre d’autres disciplines rencontre un intérêt identique chez nos partenaires ce sont parfois eux les
premiers demandeurs ; le soutien apporté par le CNRS aux aires culturelles est une opportunité pour le
laboratoire de s’intégrer à de nouveaux réseaux spécialisés ; les financements assurés par les contrats de
recherche savèrent être des chances exceptionnelles dès lors qu’ils sont intégrés par avance à des
problématiques de recherche de l’unité ; le développement de l’internet procure des outils de recherche, de
développement, et de communication inédits, et souvent peu coûteux.
Dans l’ensemble, l’unité paraît être dans de bonnes conditions pour mener à bien le programme qu’elle
s’est fixé sous réserve de la résolution des difficultés mentionnées. Elle vise clairement à se positionner au
sein de la recherche française et internationale comme un laboratoire innovant, fortement appuyé sur les
nouvelles technologies, internationalement en pointe sur des domaines précis, et présent autant au niveau
local de l’université qu’au plan des grands réseaux de recherche.
3. Mise en œuvre du projet
Le projet scientifique proprement dit, élabocollectivement sur près d’une année, se répartit en 6 axes,
chacun composé de 2 à 4 Ateliers thématiques. Chaque niveau est cordonné par un ou plusieurs responsables
(nous n’indiquerons ici que les noms des coordinateurs de l’ensemble d’un axe). La plupart comportent des
indications de programmes financés, acquis ou à soumettre, destinés à dynamiser les recherches
correspondantes, ainsi que des projets de séminaires les projets de publication vont sans dire. Ces six axes
sont les suivants (voir l’argumentation scientifique et le détail des projets en annexe) :
- Axe 1 : Epistémologie et exercices de l’anthropologie
- Axe 2 : Espaces sociaux, espaces sensibles
- Axe 3 : Cognition, communication, savoirs
- Axe 4 : Temporalités, mémoire, historicités
- Axe 5 : Religion et rituel
- Axe 6 : Genre et parenté
Axe 1 : Épistémologie et exercices de l’anthropologie (Responsables : B. Buob, E. Grimaud, S. Houdart,
V. Manceron)
La nature et le spectre de l'enquête ethnographique sont en constante redéfinition, soit en raison des objets
que l’enquête se donne, soit des outils auxquels elle recourt ou des contextes dans lesquels elle a lieu.
L’objectif de ce programme de travail est de prendre acte de cette hétérogénéité des formes d’enquête et des
dispositifs et de l’accompagner par des relais techniques et réflexifs appropriés, à toutes les étapes du
processus de recherche. Il comportera, entre autre, la conception d’objets collaboratifs qui mêlent le terrain
au sens classique et l’élaboration de véritables dispositifs de captation, ainsi que des ateliers visant à ancrer
la discussion épistémologique dans une réflexion pratique sur les techniques de l’enquête et de l’expérience
anthropologique. Cet axe devrait déboucher sur la constitution d’un pôle de réflexion épistémologique, non
pas de manière purement théorique mais en favorisant et encourageant de manière pragmatique l’émergence
de nouveaux dispositifs. Quatre ateliers thématiques :
Les changements d’échelle dans les pratiques de savoir (collaboration institutionnelle avec F93 - Centre
de Culture Scientifique Technique et Industrielle de la Seine-Saint-Denis). Cet atelier thématique fédèrera le
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