T R O P P A R EL U N AN 1 Sommaire Valeurs citoyennes L a CASDEN Banque Populaire, banque coopérative, est une entreprise de l’ESS et elle porte des valeurs de solidarité, de coopération, de confiance réciproque et d’équité. Créée à l’origine par des enseignants et aujourd’hui dédiée à toute la Fonction publique, la CASDEN Banque Populaire s’attache également à défendre les valeurs républicaines et citoyennes : liberté, égalité, fraternité, laïcité et lutte contre toutes les discriminations. Comme le montre un récent sondage réalisé par l’institut BVA pour la CASDEN Banque Populaire et le Cnesco, l’apprentissage de la citoyenneté se fait principalement dans le cadre de l’école et de la famille. A son niveau, la CASDEN Banque Populaire soutient des projets qui participent au « vivre ensemble » et que vous pourrez retrouver au fil des pages de ce rapport annuel 2015. Parmi les actions de partenariat emblématiques de la CASDEN Banque Populaire, citons, entre autres, la Fondation Lilian Thuram pour la déconstruction du racisme, la série « Champions de France » diffusée sur toutes les chaînes de France Télévisions pour valoriser la diversité dans le sport, l’organisation du Prix de l’Initiative Laïque depuis 11 ans pour témoigner de l’illustration des valeurs de laïcité et de tolérance. Acteur reconnu dans la défense de la citoyenneté, la CASDEN Banque Populaire a signé un accord avec le Ministère de l’Education nationale, en octobre 2015. Ensemble, ils vont mettre en œuvre des actions qui toucheront bien entendu à la citoyenneté mais aussi à l’économie sociale et solidaire, aux relations parents-école, à la formation professionnelle des jeunes, à l’éducation au développement durable, aux métiers de l’enseignement… Vous pouvez consulter les Comptes individuels et les Comptes consolidés complets sur le site internet : www.casden.fr Ou sur mobile grâce à ce flashcode Chiffres clés 4 Événements marquants 2O15 5 Édito 8 Rapport de gestion 2015 9 Présentation de l’établissement 11 Capital social de l’établissement 14 Organes d’administration, de direction et de surveillance 17 Contexte de l’activité 23 Informations sociales, environnementales et sociétales 25 Activités et résultats de l’entité 43 Activités et résultats consolidés du Groupe 47 Fonds propres et solvabilité 51 Organisation et activité du Contrôle interne 53 Gestion des risques 57 Événements postérieurs à la clôture et perspectives 69 Éléments complémentaires 71 États financiers 2015 83 Comptes individuels 85 Comptes consolidés IFRS 119 Rapport des Commissaires aux Comptes 187 Déclaration des personnes responsables 194 Attestation du responsable des informations contenues dans le rapport 195 3 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I CHIFFRES CLÉS 2015 Chiffres clés Événements marquants VIE COOPÉRATIVE • La CASDEN Banque Populaire amorce sa transformation digitale NOS SOCIÉTAIRES RÉSULTATS FINANCIERS RÉSULTAT NET PART DU GROUPE Afin de s’adapter à l’évolution des comportements et du monde bancaire, la CASDEN Banque Populaire engage une grande réflexion sur sa transformation digitale. De nombreux projets sont lancés tant dans son organisation que vis à vis de ses Sociétaires et vont continuer dans les années à venir. Ils donnent ainsi l’opportunité à la banque de réfléchir à la façon dont elle travaille au quotidien. 1 393 879 145 000 SOCIÉTAIRES 93,6 PROJETS CONCRÉTISÉS GRÂCE À L’ÉPARGNE DES SOCIÉTAIRES 230,2 MILLIONS D’EUROS NOTRE RÉSEAU À VOTRE SERVICE UNE BANQUE RESPONSABLE 111 ENGAGEMENT SOCIÉTAL 1,4 DÉLÉGATIONS DÉPARTEMENTALES ENCOURS DE CRÉDIT 8,40 MILLIARDS D’EUROS ENCOURS D’ÉPARGNE 8,40 MILLIARDS D’EUROS MILLION D’EUROS OUTRE-MER COLLABORATEURS NOS MILITANTS 224 DÉLÉGUÉS DÉPARTEMENTAUX • La CASDEN Banque Populaire s’ouvre à toute la Fonction publique 8 104 CORRESPONDANTS DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 552 * * (CDI y compris alternants) 4 • Accord cadre avec le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche • Indicateur qualité MILLIONS D’EUROS PNB PARTENARIAT Jusqu’alors dédiée aux personnels de l’Education, de la Recherche et de la Culture, la CASDEN Banque Populaire a ouvert son périmètre à toute la Fonction publique en 2015. Cette décision adoptée par les Sociétaires en Assemblée Générale de mai 2015 est opérationnelle depuis le 1er décembre 2015. Elle s’inscrit dans le projet stratégique Groupe BPCE « Grandir Autrement » et permettra à la CASDEN et aux Banques Populaires d’accélérer leur développement sur le marché des particuliers. • Nomination de Sylvie GARCELON Sylvie GARCELON, jusqu’alors Directeur Général Adjoint, est nommée Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire. Pierre DESVERGNES, jusqu’alors Président Directeur Général, a été réélu Président du Conseil d’Administration. La CASDEN Banque Populaire mesure le taux de satisfaction de ses Sociétaires en utilisant le baromètre semestriel TNS Sofres qui questionne 1200 Sociétaires TSMT*. Au 2nd semestre 2015, le taux de Sociétaires « très satisfaits » est de 38 % et celui des « satisfaits » est de 46 % soit globalement un taux de satisfaction de 84 %. Ce score positionne la CASDEN Banque Populaire nettement audessus des standards des banques de la place (les « très satisfaits » sont plutôt autour de 20 %). La CASDEN Banque Populaire s’est fixée pour objectif d’augmenter encore le taux des « très satisfaits » par la mise en œuvre d’actions visant à faciliter et simplifier les démarches de ses Sociétaires, par exemple concernant les prêts immobiliers. *TSMT : (Sociétaires CASDEN également client Banque Populaire) • Projet Solaris La 1ère pierre du futur siège social de la CASDEN Banque Populaire a été posée le jeudi 26 novembre 2015 en présence de Sylvie GARCELON, Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire. Situé à Champs-sur-Marne, l’immeuble offrira une surface de 14 000 m². Conçu par le cabinet d’architectes CFA, le bâtiment sera exemplaire en termes de qualité environnementale et de sobriété énergétique avec la certification HQE® et le label Effinergie +. La livraison du siège est prévue à la fin du deuxième semestre 2017. La CASDEN Banque Populaire a signé un accord historique de partenariat avec le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement su périeur et de la Recherche centré notamment sur la promotion de la laïcité, la prévention des discriminations et l’éducation à la citoyenneté. Cet accord renforce le lien de proximité que la CASDEN Banque Populaire entretient au quotidien avec tous les acteurs du monde de l’éducation. • Signature d’une convention de partenariat avec la Conférence des Présidents d’Université (CPU) La CASDEN Banque Populaire, la CPU et le réseau national des ESPE (Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education) ont signé une convention de partenariat à l’occasion du 1er colloque « Printemps de la recherche en ESPE ». Au travers de cet accord, la CASDEN Banque Populaire s’engage un peu plus dans la démarche entamée en novembre 2013 via la signature d’une charte de coopération avec la CPU et les partenaires mutualistes (MGEN et MAIF). L’objectif de cette charte est de développer des actions en faveur des étudiants et des enseignants en formation continue, ainsi que de l’ensemble des personnels au sein des ESPE, écoles internes des universités. La volonté est de construire des partenariats opérationnels qui pourront être déclinés localement en fonction des besoins spécifiques des sites à travers des engagements réciproques. 5 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉVÉNEMENTS MARQUANTS SUR LE TERRAIN DÉVELOPPEMENT DURABLE OUTILS PÉDAGOGIQUES • La CASDEN Banque Populaire s’engage pour la transition énergétique A l’occasion de la COP 21, la CASDEN Banque Populaire affirme son engagement en faveur de la transition énergétique citoyenne, aux côtés de grandes entreprises de l’économie sociale et solidaire. Ces engagements s’inscrivent dans la durée et relèvent de 3 niveaux d’intervention : au sein de l’organisation (bâtiment, transport), mobilisation de la Finance et investissement dans des fonds d’énergies propres, sensibilisation des Sociétaires et salariés à devenir acteurs de la transition énergétique (outils pédagogiques, dossiers conseils…). • Rencontres CASDEN dans les établissements scolaires du 2nd degré Chaque année, la CASDEN Banque Populaire et la Banque Populaire viennent à la rencontre des personnels de l’Education au sein même des collèges et lycées afin de leur présenter les actions menées en faveur des Sociétaires et l’offre spécifique d’épargne et de prêts. Cette année, dans le contexte de la COP 21, la CASDEN Banque Populaire a choisi de mettre l’accent sur des actions autour de la thématique du changement climatique. C’est en ce sens qu’elle a offert l’ouvrage « Climat, le temps d’agir » à tous les établissements scolaires du 2nd degré ayant accueilli une Rencontre CASDEN. En 2015, près de 4 000 rencontres ont été organisées. • Journées de rentrée La CASDEN Banque Populaire a participé aux journées de rentrée des étudiants dans les ESPE de toute la France. Grâce à la mobilisation de son réseau de Délégués Départementaux, de Chargés de Relation Enseignement Supérieur et Recherche et de Conseillers des Banques Populaires Régionales, 151 journées ont été organisées, soit un taux de couverture de 100 % des ESPE. La CASDEN Banque Populaire a rencontré les étudiants et leur a présenté l’offre qu’elle réserve aux jeunes. A cette occasion, elle leur a offert l’ouvrage de Michel SERRES « Pantopie ». 6 COMPENSATION CARBONE La CASDEN Banque Populaire réalise un Bilan carbone annuel pour mesurer ses émissions de gaz à effet de serre et mène un programme de réduction de son empreinte carbone sur les achats de biens et de services, l’utilisation de l’énergie, la dématérialisation et la gestion des déchets. Afin de compenser l’ensemble des émissions incompressibles liées aux déplacements professionnels de ses collaborateurs, la CASDEN Banque Populaire contribue à un projet de réduction des émissions de carbone au Mali, en collaboration avec CO2 Solidaire. LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE La CASDEN Banque Populaire soutient le nouvel ouvrage de Bertrand DASSONVILLE sur la transition énergétique qui dresse un bilan de la situation énergétique de la France. Ce livre est téléchargeable gratuitement sur casden.fr. RÉSEAU MILITANT OFFRES ET SERVICES • Le Rendez-Vous Coopératif du Nord • Application mobile CASDEN Banque Populaire La CASDEN Banque Populaire a convié ses Correspondants du Nord à participer à un Rendez-Vous Coopératif au Musée du LouvreLens en présence de Lilian THURAM qui a présenté les actions de sa Fondation Education contre le racisme. Cet événement permet à la CASDEN Banque Populaire de renforcer ses liens avec son réseau de militants. Dans le cadre du projet de digitalisation de la CASDEN Banque Populaire, une application mobile a été développée permettant à ses Sociétaires d’effectuer des simulations de crédit consommation, de découvrir les avantages CASDEN Banque Populaire et le Programme 1, 2, 3 CASDEN Banque Populaire, son système d’épargne simple, original et équitable, d’obtenir les coordonnées de la Délégation Départementale CASDEN ou de l’agence Banque Populaire la plus proche de chez eux, de retrouver des outils pédagogiques gratuits… Elle est disponible en téléchargement gratuit sur Google Play ou Apple Store. • Convention des Délégués Départementaux CASDEN Banque Populaire • Exposition « Lumière sur la recherche » « Lumière sur la recherche » est une exposition en 13 panneaux conçue comme une animation pédagogique et culturelle. Réalisée par la CASDEN Banque Populaire avec le soutien d’Universcience, du CNES, du CEA, de l’Irstea, de l’Ifremer et de l’Inserm, elle est mise à disposition gratuitement des établissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche. Elle est accompagnée d’un livret et de cartes postales. Elle a été présentée plus de 60 fois. Les 224 Délégués Départementaux de la CASDEN Banque Populaire ont été réunis en Convention en juillet. L’ouverture du périmètre de la CASDEN Banque Populaire à l’ensemble de la Fonction publique, transformation digitale, rôle des militants ont constitué les sujets principaux des tables-rondes et ateliers de cette Convention. • Nouveaux simulateurs de prêt et de crédit en ligne Dans l’espace personnel sur casden.fr, de nouvelles fonctionnalités sont accessibles sur les simulateurs en ligne : l’ajout du coemprunteur, la sauvegarde et la comparaison de plusieurs simulations mais aussi la réalisation d’une demande de crédit en ligne à la suite de la simulation. • Mallette électricité La CASDEN Banque Populaire a développé en collaboration avec Planète Sciences, un kit pédagogique « L’Electricité… c’est quoi ? » gratuit destiné aux enseignants du 1er degré. Ce kit gratuit est destiné à sensibiliser les élèves aux pratiques expérimentales des sciences et des techniques de l’électricité. La CASDEN Banque Populaire marque ainsi son engagement pour l’éducation aux sciences. Ce kit comprend des fiches enseignant qui présentent les expériences, le matériel et les durées nécessaires et rappellent les objectifs et les notions clés et des fiches élève qui permettent de réaliser des expériences et de mesurer ses résultats de façon ludique (dessin, quizz…). • Nouveau mode de paiement par carte bancaire en cas d’impayés • Le site casden.fr fait peau neuve Toujours plus de services et d’informations au service de ses Sociétaires. La page d’accueil du site de la CASDEN Banque Populaire a été « relookée » pour faciliter l’accès à tous les services : simulations, espace personnel, contacts, informations produits… Un nouvel espace « avec vous au quotidien » permet de retrouver des dossiers complets sur les grandes thématiques de l’économie sociale et solidaire, du développement durable, de la pédagogie financière et sur les métiers de la Fonction publique. La CASDEN Banque Populaire met en place un mode de paiement par carte bancaire pour les prêts CASDEN et les PMG en cas d’impayés. Ce nouveau mode de paiement plus rapide est totalement sécurisé. La situation du Sociétaire est régularisée sous 48h. 7 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I EDITO Edito 2015 : renforcer la solidité et le développement de notre coopérative L ’année 2015 aura été marquée par un ralentissement de la croissance mondiale, venue principalement des économies émergentes comme la Chine, le Brésil, la Russie. De son côté, la croissance française à 1,1 % n’a pas suffi à amorcer les conditions d’une reprise durable. Dans ce contexte toujours incertain, la CASDEN Banque Populaire a su montrer une fois encore la solidité et l’attractivité de son modèle. En 2015, la coopérative a ainsi accueilli 55 461 nouveaux Sociétaires (en progression de 39 % par rapport à 2014) dont 81 % ont entre 18 et 45 ans. Ce résultat reflète aussi la bonne dynamique de son partenariat avec les Banques Populaires qui totalisent 95 % des nouveaux entrants. A fin 2015, la CASDEN Banque Populaire comptait ainsi 1 393 879 Sociétaires, en progression de 4 % par rapport à l’année dernière. Côté épargne, les taux historiquement bas ont profité à la CASDEN Banque Populaire : les Dépôts Solidarité ont confirmé leur atout vis-à-vis des autres placements, en établissant une collecte nette record de 371 millions d’euros. Au total, les ressources monétaires de la CASDEN Banque Populaire sont en progression de 7 %. Côté crédits, la baisse des taux a favorisé les emprunteurs qui ont choisi de renégocier leur taux ou de faire racheter leur emprunt. La production des crédits immobiliers CASDEN Banque Populaire est ainsi en hausse de 8 % par rapport à l’année dernière. Rapport de Gestion 2015 Si la CASDEN Banque Populaire a su préserver ses fondamentaux en 2015, elle a aussi montré sa capacité à se développer. Son ouverture à tous les personnels de la Fonction publique est désormais effective et déjà de nombreux collègues avec qui nous partageons les mêmes valeurs nous ont rejoints. La CASDEN Banque Populaire s’est également engagée en 2015 dans une démarche de transformation digitale qui va l’amener à revoir l’ensemble de ses méthodes et à améliorer la qualité de service pour les Sociétaires. Et ce, dans la volonté de répondre au plus près à leurs attentes. La CASDEN Banque Populaire est aujourd’hui la banque coopérative de toute la Fonction publique. Elle s’attachera à rester proche de ses Sociétaires et à l’écoute de leurs besoins, en s’appuyant sur les valeurs qui ont toujours été les nôtres. Parce que le collectif est notre moteur ! Pierre DESVERGNES, Président du Conseil d’Administration 8 Sylvie GARCELON, Directeur Général 9 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT démo cratie, 1 Présentation de l’établissement Ce qui constitue la vraie ce n’est pas de reconnaître des égaux, mais d’en faire. Léon GAMBETTA Discours à l’Assemblée (1877) 10 DÉNOMINATION, SIÈGE SOCIAL ET ADMINISTRATIF OBJET SOCIAL La CASDEN Banque Populaire est la banque coopérative des personnels de toute la Fonction publique, de leurs conjoints et des personnes morales dont l’activité est au service de ses membres. Conformément à l’article 3 des statuts, l’objet social de la CASDEN Banque Populaire est de favoriser l’effort personnel et l’initiative individuelle et collective par la pratique de l’épargne et de combattre l’usure par la coopération. En effet, depuis le 27 mai 2015, la CASDEN Banque Populaire a ouvert son périmètre à toute la Fonction publique. Jusqu’alors, elle cantonnait son activité à l’Education, la Recherche et la Culture. La banque poursuit un but autre que le seul partage des bénéfices. Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de développement de l’activité de la banque. La CASDEN Banque Populaire a essentiellemxent une activité d’épargne, de crédit et de caution. Une des particularités de son offre réside dans le fait que la tarification de ses crédits dépend directement de l’effort d’épargne préalable réalisé par le Sociétaire emprunteur. La Société a pour objet : Pour compléter et distribuer son offre, la CASDEN Banque Populaire a noué un partenariat avec les Banques Populaires. Ainsi ses Sociétaires peuvent bénéficier d’une réponse bancaire complète et cohérente avec leurs besoins. Avec 1 393 879 Sociétaires, la CASDEN Banque Populaire est la première banque en terme de sociétariat du réseau Banque Populaire. Siège social et immatriculation Le siège social est fixé au 91 Cours des Roches – 77 186 NOISIEL. La CASDEN Banque Populaire est immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro RCS Meaux B 784 275 778. FORME JURIDIQUE La CASDEN Banque Populaire est une Société Anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable régie par les articles L. 512-2 et suivants du Code Monétaire et Financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires, la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du Code de Commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du Code Monétaire et Financier, les textes pris pour leur application, ainsi que par ses statuts. Opérations de banque 1° De faire toutes opérations de banque avec toutes personnes physiques ou personnes morales relevant de l’article 11 des présents statuts. 2° De garantir aux banques partenaires la bonne fin des prêts consentis par ces dernières aux Sociétaires de la CASDEN Banque Populaire, sous condition que le dossier ait été préalablement agréé par la banque. 3° De recevoir des dépôts de ses Sociétaires et, plus généralement, d’effectuer dans le respect des limitations qui résultent des textes législatifs et réglementaires qui la régissent, toutes les opérations de banque visées au titre I du livre III du Code Monétaire et Financier. Opérations connexes, services d’investissement, et autres activités La Société peut aussi effectuer toutes les opérations visées à l’article L311-2 du Code Monétaire et Financier, fournir les services d’investissement prévus aux articles L321-1 et L321-2 du Code précité et exercer toute autre activité permise aux banques par les dispositions légales et réglementaires, sous réserve du respect des conditions prévues aux articles visés ci-dessus. A ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d’assurances et plus généralement d’intermédiation en assurance. 11 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT Opérations d’investissement, de placement et de prise de participation La Société peut effectuer tous investissements immobiliers ou mobiliers nécessaires à l’exercice de ses activités, souscrire ou acquérir pour elle-même tous titres de placements, prendre toutes participations dans toutes sociétés, tous groupements ou associations, et plus généralement, effectuer toutes opérations, de quelque nature que ce soit, se rattachant directement ou indirectement à l’objet de la Société et susceptibles d’en faciliter le développement ou la réalisation. DATE DE CONSTITUTION, DURÉE DE VIE La Société est fondée pour une durée de 99 ans à compter du 8 janvier 1964, jour de sa constitution, sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation. EXERCICE SOCIAL L’exercice social a une durée de 12 mois du 1er janvier au 31 décembre. Les documents juridiques relatifs à la CASDEN Banque Populaire (statuts, procès-verbaux d’assemblées générales, rapports des contrôleurs légaux) peuvent être consultés au greffe du tribunal de commerce de MEAUX. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. Il détermine aussi les orientations stratégiques et coordonne la politique commerciale du Groupe dont il garantit la liquidité et la solvabilité. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe. Il détient et gère les participations dans les filiales. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Banques Populaires et de réaliser toutes opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. Chiffres clés au 31 décembre 2015 du Groupe BPCE • 35 millions de clients • 8,9 millions de Sociétaires • 108 000 collaborateurs • 2e groupe bancaire en France(1) • 2e banque de particuliers(2) • 1re banque des PME(3) • 2e banque des professionnels et des entrepreneurs individuels(4) DESCRIPTION DU GROUPE BPCE ET DE LA PLACE DE L’ÉTABLISSEMENT AU SEIN DU GROUPE Le Groupe BPCE exerce tous les métiers de la banque et de l’assurance, au plus près des besoins des personnes et des territoires, en s’appuyant sur ses deux grands réseaux coopératifs, Banque Popu­ laire et Caisse d’Epargne, ainsi que sur ses filiales. Avec les 18 Banques Populaires, les 17 Caisses d’Epargne, Natixis, le Crédit Foncier, la Banque Palatine, le Groupe BPCE propose à ses clients une offre complète de produits et de services : solutions d’épargne, de placement, de trésorerie, de financement, d’assurance, d’investissement… La CASDEN Banque Populaire est affiliée à BPCE. Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constitué sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à hauteur de 50 % par les Banques Populaires. La CASDEN Banque Populaire en détient 4,79 %. INFORMATION SUR LES PARTICIPATIONS, LISTE DES FILIALES IMPORTANTES La CASDEN Banque Populaire a cédé son unique Part Sociale détenue dans la SGTI, filiale de la Banque Monétaire et Financière, à cette dernière. SGTI a par la suite été dissoute le 9 novembre 2015. Ses principales filiales sont : • Banque Monétaire et Financière • Parnasse Garanties • Parnasse Finance • FCP Capitalisation Court Terme Citoyenneté La fraternité n’est qu’une idée humaine, solida rité la est une idée universelle Victor HUGO Proses philosophiques, L’âme (1860-1865) Sondage BVA « Les Français et la citoyenneté » La CASDEN, et le Cnesco ont demandé à l’institut BVA d’interroger les Français sur leur perception de la citoyenneté et leur opinion sur son apprentissage. Les résultats de ce sondage révèlent que les Français portent une vision nouvelle et multidimensionnelle de la citoyenneté, intégrant aussi les valeurs traditionnelles civiques. D’après les résultats, le fait d’être citoyen s’apprend principalement au sein de la famille mais aussi à l’école. Découvrez les résultats de cette étude sur www.casden.fr (1) Parts de marché : 22,4 % de part de marché en épargne clientèle et 20,7 % en crédit clientèle (source : Banque de France T3-2015 - toutes clientèles non financières). (2) Parts de marché : 23,1% en épargne des ménages et 25,6 % en crédit clientèle (source : Banque de France T3-2015 - toutes clientèles non financières). (3) 1re en terme de taux de pénétration total (source : enquête TNS Sofres 2015). (4) 2e en termes de taux de pénétration professionnels et entrepreneurs individuels, relations globale et professionnelle (source : enquête Pépites CSA 2013-2014). 12 13 2 Diversité Capital social de l’établissement Champions de France La CASDEN Banque Populaire est partenaire de la série Champions de France. Diffusée pendant un an sur toutes les chaînes de France Télévisions, la série valorise les champions français issus de la diversité et vainqueurs pour la France depuis plus d’un siècle. 65 portraits de deux minutes de champions et de championnes « de France » retracent l’engagement d’hommes et de femmes qui se sont dépassés pour accéder à la victoire. Avec ce partenariat, la CASDEN Banque Populaire s’inscrit dans une démarche citoyenne forte. Vous pouvez retrouver les portraits sur la chaîne Youtube. https://www.youtube.com/user/LaChaineCASDEN En application de l’article L. 512-5 du Code Monétaire et Financier, chacun des Sociétaires ne dispose que d’une voix dans les Assemblées, par lui-même ou par mandataire, quel que soit le nombre de Parts qu’il détient. PARTS SOCIALES Jusqu’au 6 août 2013, le capital social était divisé en 36 912 000 Parts Sociales d’une valeur nominale de 8,50 euros, entièrement libérées et toutes de même catégorie, et en 9 228 000 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) d’une valeur nominale de 8,50 euros chacun, détenus en totalité par Natixis, entièrement libérés et tous de même catégorie. Depuis le 6 août 2013, date de réalisation de l’opération de rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne de l’ensemble des CCI détenus par Natixis, le capital de la CASDEN Banque Populaire est exclusivement composé de Parts Sociales. Au 31 décembre 2015, le capital social de la CASDEN Banque Populaire s’élève à 290 313 199,00 euros. Evolution et détail du capital social de la CASDEN Banque Populaire Au 31 décembre 2015 Parts Sociales détenues par les Sociétaires Parts Sociales détenues par SGTI TOTAL Au 31 décembre 2014 Parts Sociales détenues par les Sociétaires Parts Sociales détenues par SGTI TOTAL Au 31 décembre 2013 Parts Sociales détenues par les Sociétaires Parts Sociales détenues par SGTI CCI détenus par Natixis TOTAL 14 NOMBRE MONTANT EN € % EN CAPITAL 34 154 494 290 313 199,00 € 100 0 0€ 0 34 154 494 290 313 199,00 € 100 Cette limitation ne concerne pas le Président de l’Assemblée émettant un vote en conséquence des procurations reçues conformément à l’obligation légale qui résulte de l’article L. 225-106 du Code de Commerce. Le nombre de droits de vote détenus directement ou indirectement s’entend notamment de ceux qui sont attachés aux Parts qu’un Sociétaire détient, à titre personnel, aux Parts qui sont détenues par une personne morale qu’il contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de Commerce et aux Parts assimilées aux Parts possédées, telles que définies par les dispositions des articles L. 233-7 et suivants dudit code. POLITIQUE D’ÉMISSION ET DE RÉMUNÉRATION DES PARTS SOCIALES Les Parts Sociales de la CASDEN Banque Populaire sont obligatoirement nominatives et inscrites en comptes individuels tenus dans les conditions réglementaires. Elles donnent potentiellement droit à un intérêt annuel fixé par l’Assemblée Générale annuelle de la CASDEN Banque Populaire dans la limite du taux moyen des émissions obligataires du secteur privé portant statut de la coopération (TMO), plafond fixé par la loi du 10 septembre 1947. L’intérêt est calculé proportionnellement au nombre de mois entiers de possession des Parts. Par ailleurs le Sociétaire participe, dans les conditions fixées par la loi et les statuts aux Assemblées Générales et au vote des résolutions. L’Assemblée Générale peut valablement décider une opération d’échange, de regroupement, d’attribution de titres, d’augmentation ou de réduction du capital, de fusion ou autre opération sociale, nonobstant la création de rompus à l’occasion d’une telle opération ; les propriétaires de titres isolés ou en nombre inférieur à celui requis pour participer à l’opération doivent, pour exercer leurs droits, faire leur affaire personnelle du groupement et éventuellement de l’achat ou de la vente des titres ou droits nécessaires. Sont admis comme Sociétaires participant ou non aux opérations de banque et aux services de la CASDEN Banque Populaire toutes personnes physiques ou morales telles que définies à l’article 11 des statuts de la Société. Les Sociétaires ne sont responsables qu’à concurrence du montant nominal des Parts qu’ils possèdent. La propriété d’une Part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la Société et aux décisions de l’Assemblée Générale. Intérêt des Parts Sociales versé au titre des trois exercices antérieurs L’intérêt à verser aux Parts Sociales, au titre de l’exercice 2015, proposé à l’approbation de l’Assemblée Générale, est estimé à 5 114 478,36 euros, ce qui permet une rémunération des Parts Sociales à un taux de 1,80 %. NOMBRE MONTANT EN K€ % EN CAPITAL 33 206 817 282 257 944,50 € 100 0 0€ 0 33 206 817 282 257 944,50 € 100 NOMBRE MONTANT EN K€ % EN CAPITAL 32 476 292 276 048 482,00 € 87,77 4 524 463 38 457 935,50 € 12,23 2012 8 672 207,83 € 2 177 808 € 0,236 € 0,094 € 0 0€ 0 2013 8 183 297,92 € 49 030 979 € 0,223 € 0,089 € 37 000 755 314 506 417,50 € 100 2014 5 525 215,85 € 0 0,161 € 0,064 € Exercice Conformément à la loi, il est rappelé que les intérêts afférents aux trois derniers exercices sont les suivants : REVENUS DISTRIBUÉS AU TITRE DES CCI MONTANT TOTAL DES INTÉRÊTS (NON ÉLIGIBLES À LA RÉFACTION DE 40 % DISTRIBUÉS AUX PARTS CAR VERSÉS À UNE PERSONNE MORALE) INTÉRÊTS PAR PART SOCIALE ELIGIBILITÉ À L’ABATTEMENT DE 40 % 15 3 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ORGANES D'ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE culture Organes d’administration, de direction et de surveillance Le droit à la c’est purement et simplement la volonté d’y accéder André MALRAUX « Les Conquérants » (1928) CONSEIL D’ADMINISTRATION Pouvoirs Composition Au titre de l’article 19 des statuts, le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Le Conseil d’Administration de la CASDEN Banque Populaire est composé de 15 membres. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées de Sociétaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Les Administrateurs sont élus pour six ans et rééligibles par tiers, tous les deux ans. Dans les rapports avec les tiers, la Société est engagée même par les actes du Conseil d’Administration qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu de ces circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. Les Administrateurs représentent l’ensemble des Sociétaires, ils doivent donc se comporter comme tel dans l’exercice de leur mandat. Le Président du Conseil d’Administration prépare conjoin­tement avec le Directeur Général et soumet au Conseil d’Administration la définition de la politique générale et de la stratégie de la banque que le Directeur Général va mettre en œuvre sous le contrôle du Conseil d’Administration. Conformément à l’article L225-108 alinéa 3, les Sociétaires, quel que soit le nombre de Parts qu’ils possèdent, peuvent poser des questions écrites au Conseil d’Administration auquel ce dernier répond au cours de l’Assemblée, quelle que soit sa nature. Ce droit ne peut cependant pas être utilisé dans un but étranger à l’intérêt social. Les Administrateurs sont nommés par l’Assemblée Générale des Sociétaires parmi les Sociétaires possédant un crédit incontesté. Ils s’assurent du respect des règles légales relatives au cumul des mandats en matière de sociétés et s’engagent à participer objectivement et avec assiduité aux débats du Conseil. S’agissant des informations non publiques dont ils pourraient avoir connaissance dans l’exercice de leurs mandats, ils sont tenus à une obligation de confidentialité et au respect du secret professionnel. Ils doivent avoir un crédit incontesté et informer le Conseil de toute situation de conflit d’intérêt même potentiel. Plus généralement ils sont tenus à un devoir de loyauté envers la CASDEN Banque Populaire. La loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’Administration et de Surveillance et à l’égalité profession­nelle, modifiée par la loi du 4 août 2014 pour « l’égalité réelle entre les femmes et les hommes », prévoit la mise en place de proportions minimales de personnes de chaque sexe au sein des organes de gouvernance. Les Banques Populaires tiendront compte de l’émergence nécessaire de candidatures féminines dans le but d’atteindre, au plus tard en 2017, un taux de 40 %. Lors de l’Assemblée Générale du 27 mai 2015, le taux de représentation des femmes au sein du Conseil d’Admi­nistration atteignait déjà 33 %. 16 17 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ORGANES D'ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE Membres du Conseil d’Administration 5. Paul PRIGENT 10. Edgard MATHIAS 12. Thierry MONMINOUX Membre du Conseil d’Administration Secrétaire du Conseil Membre du Conseil d’Administration Membre du Conseil d’Administration •P résident : – MAE •P résident du Conseil d’Administration : – MAE Vie •M embre du Conseil de Surveillance : – Inter Mutuelle Assistance (IMA) •M embre du Conseil de Surveillance : – OFI MANDATS •V ice-Président : – MAIF •M embre du Conseil d’Administration : – FILIA MAIF – MAIF Solutions Financières – Altima Assurances •P résident : – Fonds Solidaires MAIF (Epargne solidaire) 11. Philippe MICLOT 13. Bernard PRIGENT 6. Serge BRUZI Membre du Conseil d’Administration •M embre du Conseil d’Administration : – Parnasse Garanties •R eprésentant de la CASDEN Banque Populaire au Conseil d’Administration : - Parnasse Finance - SICAV Natixis Institutions Jour •R eprésentant permanent de Parnasse Finance au Conseil d’Administration BMF •M embre du Conseil d’Administration : – Arts et Vie Association 02 7. Sylvie DRAZEK Membre du Conseil d’Administration 03 8. Carole GELLY Membre du Conseil d’Administration Membre du Conseil d’Administration •R eprésentant permanent de la CASDEN Banque Populaire : - au Conseil d’Administration de Parnasse Garanties - au Conseil de Surveillance d’UES GAIA - au Conseil de Surveillance de SAS ECLECTIQUE Membre du Conseil d’Administration 9. Françoise LHUISSIER Membre du Conseil d’Administration 01 04 2. Claude JECHOUX 3. Fabrice HENRY Président du Conseil d’Administration Vice-Président du Conseil d’Administration Vice-Président du Conseil d’Administration •P résident du Conseil d’Administration : – Parnasse Finance • Membre du Conseil de surveillance – BPCE •R eprésentant permanent de la CASDEN Banque Populaire : – Parnasse Services – SAS FINANCE •M embre du Conseil d’Administration : - BMF – Parnasse MAIF – Union Mutualiste Retraite (UMR) – Crédit Foncier de France • Administrateur et Vice-Président : – Arts et Vie Association •G érant : SARL INTERPROMO •P résident du Conseil d’Administration : – Parnasse Garanties •P résident Directeur Général : – Parnasse Services •V ice-Président du Conseil de Surveillance : – UES GAIA •R eprésentant permanent de la CASDEN Banque Populaire au Conseil d’Administration de BMF •R eprésentant permanent de SAS FINANCE à la Gérance de la SCI MONTORGUEIL •M embre du Conseil d’Administration : – Parnasse MAIF – Union Mutualiste Retraite (UMR) •G érant : SARL INTER-PROMO •P résident du Conseil d’Administration : – Union Nationale des Organismes Complémentaires d’Assurance Maladie (UNOCAM) •P résident du Conseil de Surveillance : – Union Economie Sociale GAIA •M embre du Conseil de Surveillance : – Fonds CMU •P résident : – Arts et Vie Association 18 Membre du Conseil d’Administration 15. Arianne TOLETTI Membre du Conseil d’Administration •M embre du Conseil d’Administration : – Union Mutualiste Retraite (UMR) – MGEN – MGEN Action Sanitaire et Sociale – MGEN Centre de Santé – Groupe Hospitalier de la Mutualité Française – Mutualité Fonction Publique Action Santé Social (MFPASS) 10 07 1. Pierre DESVERGNES 14. Pascale RENAUDIN 13 05 15 11 08 14 4. Jean-Baptiste LE CORRE Vice-Président •P résident d’honneur : – Arts et Vie Association •M embre du Conseil d’Administration : – Parnasse MAIF SA 06 09 12 19 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE Fonctionnement Fréquence des réunions : L’article 16 des statuts prévoit que le Conseil se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige et au moins six fois par an. Ainsi au cours de l’exercice écoulé, le Conseil d’Administration s’est réuni huit fois. Les réunions du Conseil d’Administration se déroulent au siège social. Convocation des Administrateurs : Les Administrateurs ont été convoqués au minimum 15 jours à l’avance par lettre simple. Conformément à l’article L823-17 du Code de Commerce, les Commissaires aux Comptes ont été convoqués à la réunion du Conseil qui a examiné et arrêté les comptes annuels de l’exercice 2015. Un représentant de BPCE assiste à toutes les réunions de Conseil. Décisions soumises au vote et adoptées au cours de l’exercice 2015 : Huit Conseils d’Administration se sont tenus au cours de l’exercice écoulé, et ont délibéré, entre autres, sur les points suivants : • l’examen du Bilan social de la Société, • l’examen des orientations générales de la Société, • le budget annuel de fonctionnement et le budget d’investissements, • l’arrêté des documents comptables accompagnés du rapport annuel de gestion, • la mise en œuvre des décisions de BPCE, • la nomination du Directeur Général en mai, • la nomination du 2nd Dirigeant Effectif en novembre. Comités Pour l’exercice de leurs fonctions par les Administrateurs, des Comités spécialisés sont composés de quatre membres au moins et de six au plus. Les membres émettent des avis destinés au Conseil et sont choisis par le Conseil au regard de leurs compétences et leur expérience professionnelle, sur proposition du Président pour la durée fixée lors de leur nomination. Les membres nommés par le Conseil d'Administration doivent être indépendants c'est-à-dire sans lien de subordination avec la CASDEN Banque Populaire et sans relations d'affaires (hors opérations courantes). Le Comité d’audit Conformément aux dispositions de l’article L832-19 du Code de Commerce, il assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières dont notamment : • le processus d’élaboration de l’information financière, • l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, examine leur programme d’intervention ainsi que leurs recommandations et les suites données par la Direction Générale. Il se réunit au moins quatre fois l’an. Les Commissaires aux Comptes participent aux réunions du Comité au cours desquelles sont examinés les comptes annuels et le cas échéant aux autres réunions du Comité d’audit, sur invitation du Président du Comité. compétences et expériences des membres du Conseil. DIRECTION GÉNÉRALE Il précise les missions et qualifications nécessaires à l’exercice des fonctions et évalue le temps à consacrer à ces fonctions. Mode de désignation Le Comité des risques Il examine périodiquement les politiques du Conseil en matière de sélection et de nomination des dirigeants effectifs de l’établissement de crédit et du Responsable de la fonction de gestion des risques. Il formule des avis sur la stratégie globale de la banque, l’appétence en matière de risques actuels et futurs. Il assiste la banque dans le contrôle de la mise en œuvre de cette stratégie par les dirigeants effectifs et par le Responsable de la fonction de gestion des risques. A ce titre, il examine notamment : • les grandes orientations de la politique de crédit de la banque, les limites de risques et les conditions dans lesquelles elles sont respectées, • les résultats de contrôle interne au moins deux fois par an. Il examine, en particulier dans ce cadre, les principales conclusions de l’audit interne et les mesures correctrices, ainsi que celles de l’Inspection de BPCE, de l’ACPR et des autres régulateurs, Il fixe les objectifs à atteindre en matière de représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein du Conseil et élabore une politique à cet effet. Il s’assure que le Conseil n’est pas dominé par une personne ou un petit groupe de personnes dans des conditions préjudiciables aux intérêts de la Banque. Ce Comité s’est réuni cinq fois au cours de l’année 2015. Il est composé de 5 membres qui sont : Président : Fabrice HENRY Pierre DESVERGNES Jean-Baptiste LE CORRE Pascale RENAUDIN Il doit se réunir au moins quatre fois par an. Tout Administrateur doit informer le Conseil de toute situation de conflit d’intérêt même potentiel. Président : Paul PRIGENT Claude JECHOUX Bernard PRIGENT Ariane TOLETTI Il s’est réuni trois fois au cours de l’exercice 2015. Le Comité des rémunérations Il propose au Conseil : • toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite, dans le cadre de la politique du Groupe en ce domaine, • le montant de l’enveloppe globale, à soumettre à l’Assemblée Générale, des indemnités compensatrices à allouer aux membres du Conseil et des Comités ainsi que les modalités de répartition. Il procède à un examen annuel des principes de la politique de rémunération de la banque, des mandataires sociaux, des dirigeants effectifs, du Responsable de la fonction des risques, des personnes exerçant une fonction de contrôle et de tous salariés preneurs de risques ou exerçant une fonction de contrôle. En application de l’article L512-107 du Code Monétaire et Financier, la nomination et le renouvellement du mandat du Directeur Général sont soumis à l’agrément BPCE. Pouvoirs Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil d’Administration. Il représente la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. Sylvie DRAZEK • l’évaluation du système de contrôle interne et de son efficacité. Il examine, en particulier dans ce cadre, les rapports annuels préconisés par la règlementation bancaire avant présentation au Conseil. Il est composé de quatre membres qui sont : Le Conseil d’Administration nomme, sur proposition du Président, un Directeur Général qui exerce ses fonctions pendant une durée de cinq ans. Le Directeur Général est choisi en dehors du Conseil d’Administration. Son mandat est renouvelable. Gestion des conflits d’intérêts Par ailleurs, conformément aux statuts de la CASDEN Banque Populaire, les conventions intervenant entre la Société et l’un des membres du Conseil d’Administration ou le Directeur Général et plus généralement toute personne visée à l’article L. 225-38 du Code de Commerce sont soumises à la procédure d’autorisation préalable du Conseil d’Administration puis d’approbation a posteriori par l’Assemblée Générale des Sociétaires dans les conditions légales et réglementaires. Au regard des dispositions de l’article L225-102-1 du Code de Commerce qui vise à mentionner, dans le rapport de gestion, les conventions conclues directement ou par personne interposée entre d’une part, le Directeur Général, l’un des Administrateurs ou l’un des actionnaires disposant d’une fraction de droit de vote supérieure à 10 %, d’une Société et, d’autre part une autre Société dont cette dernière possède, directement ou indirectement plus de la moitié du capital, aucune convention ne répond à ces critères pour l’exercice 2015 (V. Rapport spécial des Commissaires aux Comptes – p.XXX). Les dispositions des statuts ou les décisions du Conseil d’Admi­ nistration limitant les pouvoirs du Directeur Général sont inopposables aux tiers. Le Directeur Général assiste aux réunions du Conseil d’Administration. COMMISSAIRES AUX COMPTES Le contrôle des comptes de la Société est exercé par au moins deux Commissaires aux Comptes, titulaires et deux Commissaires suppléants, nommés pour six exercices par l’Assemblée Générale Ordinaire et exerçant leur mission dans les conditions prévues par la loi. Leur mandat viendra à échéance lors de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2017 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016. Les honoraires des Commissaires aux Comptes sont fixés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires. Les Commissaires aux Comptes sont investis des fonctions et des pouvoirs que leur confèrent les dispositions légales et réglementaires. Ils sont convoqués à toute Assemblée de Sociétaires au plus tard lors de la convocation des Sociétaires. Les Commissaires aux Comptes doivent être convoqués à la réunion du Conseil d’Administration au cours de laquelle sont arrêtés les comptes de l’exercice. Ils peuvent être convoqués à toute autre réunion du Conseil d’Administration où leur présence paraît opportune. Ce comité s’est réuni cinq fois au cours de l’année 2015. Il est composé de cinq membres qui sont : Président : Fabrice HENRY • le contrôle légal des comptes annuels et consolidés par les Commissaires aux Comptes, Pierre DESVERGNES COMMISSAIRES AUX COMPTES ADRESSE Sylvie DRAZEK Titulaire : Cabinet DELOITTE & Associés 185 Av Charles de Gaulle 92524 NEUILLY SUR SEINE CEDEX Mme Sylvie BOURGUIGNON 31/05/2011 • l’indépendance des Commissaires aux Comptes. Jean-Baptiste LE CORRE Suppléant : Cabinet BEAS 185 Av Charles de Gaulle 92524 NEUILLY SUR SEINE CEDEX Mme Mireille BERTHELOT 31/05/2011 A ce titre, il analyse les comptes ainsi que les documents financiers diffusés par la Société à l’occasion de l’arrêté des comptes et en approfondit certains éléments avant qu’ils soient présentés au Conseil. Il prend connaissance, pour la partie ayant des conséquences directes sur les comptes de la banque, des rapports d’inspection de BPCE, de l’ACPR et de la Banque Centrale Européenne (BCE). Il formule un avis sur le choix des Commissaires aux Comptes, veille à leur indépendance, Pascale RENAUDIN Titulaire : Cabinet Pricewaterhouse Coopers 63 rue de Villiers 92208 NEUILLY SUR SEINE CEDEX Mme Agnès HUSSHERR 31/05/2011 Le Comité des nominations Suppléant : M.Boris ETIENNE 63 rue de Villiers 92208 NEUILLY SUR SEINE CEDEX M.Boris ETIENNE 31/05/2011 20 ASSOCIÉ CHARGÉ DU DOSSIER DATE DE NOMINATION Il identifie et recommande au Conseil les candidats aptes à exercer des fonctions d’Administrateurs en vue de proposer leur candidature à l’Assemblée. Il évalue, tant individuellement que collectivement, les connaissances, 21 4 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I CONTEXTE DE L'ACTIVITÉ Contexte de l’activité citoyens Les d’un même État, les habitants d’une même ville ne sauraient vivre toujours seuls et séparés. MARCHÉ ET TAUX En dépit de l’impulsion que promettait la chute du cours du baril de pétrole et de politiques monétaires toujours ultra-expansionnistes, la croissance mondiale n’a pas dépassé 3 % en 2015, contre 3,3 % en 2014. L’inquiétude est principalement venue du ralentissement des économies émergentes, Chine en tête, certaines traversant même une profonde récession (Brésil, Russie). Les États-Unis et le Royaume-Uni ont continué de bénéficier d’un cycle modéré de croissance, tirée sans excès par leur solide demande interne. La zone euro, qui a vu s’éloigner le spectre de la déflation, s’est installée sur un rythme moyen de seulement 1,5 % l’an. Dans un environnement globalement désin­flationniste, le commerce mondial s’est donc nettement affaibli, sous l’effet du repli en volume des importations chinoises pour la première fois depuis 25 ans. Sur le plan de la politique monétaire après l’avoir envisagé au printemps, puis à l’automne, la Réserve Fédérale américaine (Fed) a finalement relevé ses taux directeurs d’un quart de point le 16 décembre. Proches de zéro depuis 2008, ces derniers évoluent désormais dans une fourchette de 0,25 % à 0,50 %. A l’inverse, la Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé, dès le début de l’année 2015, le rachat de dettes publiques et privées (l’assouplissement quantitatif ou QE), de 60 milliards d’euros par mois, jusqu’en mars 2017 et s’est engagée dans une politique de taux négatif de la facilité de dépôt (-0,3 %) afin de respecter son mandat d’un objectif d’inflation proche de 2 %. Ce programme a permis de faire baisser les taux d’intérêt et de déprécier l’euro face aux autres monnaies et notamment le dollar. Dans ce contexte, la croissance française s’est élevée à 1,1 %, après 0,2 % en 2014. Cette progression reste tout de même insuffisante pour réduire le taux de chômage et le déficit public (3,9 % du PIB). Elle a pourtant été portée par des circonstances extérieures exceptionnelles : baisse du prix du pétrole, faiblesse de l’euro et des taux d’intérêt. En particulier, la chute des cours de l’or noir a permis un net accroissement du pouvoir d’achat (1,7 %), avec pour conséquence un redémarrage de la consommation des ménages (1,9 %), principal soutien de l’activité, et un besoin de reconstitution des stocks. L’absence d’inflation n’a donc enclenché aucun comportement attentiste. Les exportations ont pu profiter en partie de la redynamisation du commerce intra-zone et de la baisse de l’euro. Cependant, les signes d’un véritable raffermissement de l’offre, condition d’une reprise durable, ont encore fait défaut. EVOLUTION DU CRÉDIT EN FRANCE Jean-Jacques ROUSSEAU « Du contrat social » (1762) 22 L’investissement des ménages a lui moins reculé qu’en 2014. En effet après six années de baisse, le taux de détention des crédits par les ménages s’est stabilisé en 2015 à 46,5 %, selon le dernier rapport de l’Observatoire des crédits aux ménages. C’est le rebond des crédits à la consommation (26 %, contre 25,6 % en 2014) qui a permis au taux global de détention des crédits de se stabiliser. Un pourcentage en augmentation pour la première fois depuis 2008 mais qui reste éloigné des niveaux constatés au cours de la première moitié des années 2000. « Les ménages ont retrouvé de l’appétence pour des projets de consommation durable », ajoute Michel MOUILLART, professeur d’économie à Paris Ouest. Depuis 2009, les ménages ont en effet essentiellement recours au crédit consommation pour financer l’achat d’une voiture (14 %), de biens d’équipement pour la maison (6 %) ou des travaux d’amélioration de leur intérieur (3,8 % en 2015 contre 3,5 % en 2014). Les ménages ont allégé certaines de leurs pratiques de financement antérieures : dépenses de loisirs, de consommation courante, de santé. En revanche, la détention de crédits immobiliers a de nouveau reculé en 2015 pour s’établir à 30,2 %, soit le plus bas niveau constaté depuis 2006. L’année 2015 restera donc surtout celle des taux bas records, ces derniers ayant même provoqué un afflux de rachats de crédit, et par conséquent un niveau de production inédit dans les banques depuis plus de 10 ans. Nombre d’emprunteurs ont ainsi cherché à obtenir de nouvelles conditions de crédit, plus favorables, pour un emprunt en cours de remboursement. Au cours de l’été, ces opérations ont représenté près de la moitié de la production nouvelle. Mais le mouvement s’est ralenti dès le mois d’octobre à mesure que le stock de crédit à renégocier diminuait. En fin d’année, ces opérations ne représentaient plus que 37 % de la production nouvelle. 23 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. Nelson MANDELA « Un long chemin vers la liberté » (1994) 5 Informations sociales, environnementales et sociétales INTRODUCTION Stratégie de responsabilité sociale et environnementale (RSE) Répartition du montant du Dividende Coopératif 2015 Banque coopérative, consciente des enjeux sociétaux actuels, la CASDEN Banque Populaire a mis en place une politique de RSE avec un plan d’action pour la période 2013-2015. Celle-ci s’articule autour de 4 axes : Gouvernance 56,1 % Engagement sociétal 37,0 % - réduire les émissions de gaz à effet de serre ; - sensibiliser les collaborateurs ; - réfléchir à une adaptation de l’offre ; Relation aux consommateurs 6,9 % - s’engager en faveur de l’éducation au développement durable. Des travaux ont été engagés fin 2015 pour un renouvellement du plan sur une nouvelle période de trois ans. Le Dividende Coopératif & RSE : reflet du « plus coopératif » des Banques Populaires Les Banques Populaires ont conçu un outil spécifique leur permettant de rendre compte auprès de leurs Sociétaires de leurs actions de responsabilité sociétale et coopérative. Fondé sur l’ISO 26 000 (norme de référence en matière de RSE), le Dividende Coopératif & RSE s’appuie sur une approche « parties prenantes ». Il recense et valorise en euros les actions mises en place au sein de chaque banque en faveur des Sociétaires et Administrateurs, des collaborateurs, des clients et de la société civile. Reflet du « plus coopératif » des Banques Populaires, cet outil ne prend en compte que les actions allant au-delà des obligations légales, dont la finalité n’est pas commerciale et allant au-delà de l’exercice a minima du métier bancaire. Cet outil se veut « traçable » et compréhensible par tous. Le Bilan Coopératif et RSE des Banques Populaires est consultable sur le site de la Fédération Nationale des Banques Populaires. En 2015, le Dividende Coopératif et RSE de la CASDEN Banque Populaire s’est élevé à 3 772 504 euros dont 56 % en faveur de la Gouvernance Coopérative, 7 % en matière de relation aux clients et 37 % en faveur de l’engagement sociétal via des actions de mécénat et des partenariats non commerciaux. La CASDEN Banque Populaire s’adosse à l’engagement de BPCE au Global Compact, dont la signature, intervenue en 2012, vient prolonger l’engagement initié par le réseau des Banques Populaires. Ce code de bonne conduite est à ce jour le plus reconnu au plan international. Les références sur lesquelles il s’appuie (ONU, OCDE, OIT…) permettent à la coopérative d’initier, de poursuivre et de développer sa politique développement durable dans le respect des standards internationaux. La charte de la diversité incite les entreprises à garantir la promotion et le respect de la diversité dans leurs effectifs. La CASDEN Banque Populaire, aux côtés du Groupe BPCE, s’engage à lutter contre toute forme de discrimination et à mettre en place une démarche en faveur de la diversité. Le suivi des actions de RSE est assuré par un référent dédié, au sein de la Direction Communication Groupe et Développement Durable de la CASDEN Banque Populaire. La mise en œuvre des actions repose, de manière plus large, sur l’ensemble des Directions de la Coopérative. Identité coopérative Le projet stratégique « Grandir Autrement » du Groupe BPCE comporte des engagements spécifiques pour faire vivre le modèle coopératif dans le métier bancaire. La CASDEN Banque Populaire est une banque coopérative et respecte les valeurs suivantes : - une rémunération limitée du capital hors de toute spéculation ; - des réserves impartageables transmises aux générations futures ; - le Sociétaire dispose d’une double qualité : il est à la fois détenteur et utilisateur de sa coopérative ; 24 25 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES - une organisation qui fonde sa performance économique sur l’efficacité collective et la gestion sur le long terme ; Principe n°3 : participation économique des membres - la primauté de l’intérêt collectif sur l’intérêt individuel ; 2015 2014 8,5 € 8,5 € 1,80 % 1,89 % Montant moyen de détention de Parts Sociales par Sociétaire 207,97 € 209,69 € Redistribution des bénéfices 37,19 % 36,41 % - un ancrage dans les territoires favorisant leur développement. Valeur de la Part Sociale Les Banques Populaires ont défini conjointement, en accord avec la Fédération Nationale des Banques Populaires, un ensemble d’indi­cateurs répondant aux 7 grands principes de l’Alliance Coopérative Internationale pour évaluer leurs pratiques coopératives. Taux de rémunération de la Part Sociale Détail des indicateurs coopératifs Principe n°1 : adhésion volontaire et ouverte à tous L’adhésion à la CASDEN Banque Populaire est un acte libre et volontaire, sans discrimination de sexe, d’origine sociale, ethnique, religieuse ou politique. Pour accéder à l’offre CASDEN Banque Populaire, il faut devenir Sociétaire (à l’exception des enfants ou cocontractants, qui peuvent être adhérents). 2015 2014 1 393 879 1 346 065 Évolution du nombre de Sociétaires +3,55 % +2,52 % Taux de Sociétaires parmi les clients 79,10 % 78,55 % Nombre de Sociétaires Évolution du taux de Sociétaires parmi les clients Taux de satisfaction des Sociétaires1 dans la qualité de la relation à leur banque Répartition du Sociétariat +0,55 pt +0,38 pt 84 % 73 % 99,76 % particuliers 0,24 % personnes morales 99,76 % particuliers 0,24 % personnes morales Principe n°2 : pouvoir démocratique exercé par les membres Les Sociétaires se réunissent chaque année pour participer à l’Assemblée Générale de la CASDEN Banque Populaire, élire les Administrateurs et voter les résolutions. Le vote s’exprime selon le principe coopératif une personne = 1 voix. Taux de vote à l'Assemblée Générale Nombre de membres du Conseil d'Administration Nombre de censeurs Taux de participation des Administrateurs aux Conseils d'Administration Taux de femmes membres du Conseil d'Administration Nombre de réunions de Comités Spécialisés issus du Conseil d'Administration 2015 2014 11,09 % 10,90 % 15 membres du CA 0 censeur 15 membres du CA 0 censeur 85 % 76 % 33,3 % 26,6 % 16 7 Concentration du capital 5,85 % des Sociétaires 5,32 % des Sociétaires détiennent 50 % détiennent 50 % du capital social de du capital social de la CASDEN Banque la CASDEN Banque Populaire Populaire Principe n°4 : autonomie et indépendance La CASDEN Banque Populaire est détenue à 100 % par ses 1 393 879 Sociétaires. Principe n°5 : éducation, formation et information 2015 2014 Comités d’audit : pourcentage des membres ayant suivi au moins une formation sur l’année 25 % 25 % Comités d’audit : nombre total d’heures de formation 6h30 6h15 Conseils d’Administration : pourcentage des membres ayant suivi au moins une formation sur l’année 26,6 % 13,3 % Conseils d’Administration : nombre total d’heures de formation 22h15 13h15 Principe n°6 : coopération entre les coopératives Par l’intermédiaire du Groupe BPCE, la CASDEN Banque Populaire est membre de Coop FR, organisme de représentation du mouvement coopératif en France, et est représentée au sein du Conseil Supérieur de la Coopération. Elle est également membre de la Chambre Régionale d’Economie Sociale et Solidaire d’Ile-de-France, et des Rencontres du Mont-Blanc (forum international des dirigeants de l’économie sociale et solidaire). Principe n°7 : engagement envers la communauté Gouvernance Information des Sociétaires 55,0 % Formation et information des Administrateurs 36,2 % Participation des Sociétaires 8,5 % 1 - Sociétaires TSMT uniquement (Sociétaires CASDEN Banque Populaire et clients d’une Banque Populaire Régionale). 26 Formation et information des collaborateurs en matière de sociétariat et de RSE 0,3 % La CASDEN Banque Populaire est dotée d’une organisation coopérative originale s’appuyant sur un réseau de 224 Délégués qui sont ses ambassadeurs. Ils sont volontaires et militants, en activité ou retraités, et fortement marqués par la culture mutualiste de la coopérative. Sociétaires CASDEN Banque Populaire, ils représentent la banque auprès de ses partenaires : les Sociétaires et les Banques Populaires, mais aussi les organisations de la Fonction publique, les pouvoirs publics. Animateurs de la vie de la CASDEN Banque Populaire dans leur département, ils sont entourés d’un réseau de 8 104 Correspondants bénévoles dans les établissements de métropole et d’outre-mer, qui relaient les informations mises à disposition par la CASDEN Banque Populaire et expriment les besoins de leurs collègues auprès de la coopérative. cas par la consultation de l’expertise de la CASDEN Banque Populaire sur les questions relatives au développement durable dans le secteur bancaire. Chaque année, la CASDEN Banque Populaire rassemble ses Correspondants à l’occasion de manifestations locales et régionales. En 2015, 132 réunions ont eu lieu réunissant quelque 4 600 participants. Ces évènements permettent aux Correspondants de se rencontrer et d’échanger, mais également d’être informés sur l’actualité de la coopérative, du monde de l’éducation, de la recherche et de la culture, de la Fonction publique et plus généralement sur l’environ­ nement économique et social. Une rencontre régionale organisée à Lens en octobre 2015 a réuni environ 180 Correspondants. La CASDEN Banque Populaire s’appuie sur un référentiel d’indicateurs RSE élaborés à l’échelle du Groupe BPCE. Ce référentiel RSE couvre les 42 thématiques du Décret du 24 avril 2012 relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale et environnementale. Il fait également référence aux indicateurs définis par la Global Reporting Initiative (GRI) et son supplément pour le secteur financier. Nombre de Correspondants Nombre de réunions de Correspondants 2015 2014 8 104 8 445 132 1232 Pour permettre aux représentants des Sociétaires d’assurer leur mission, la CASDEN Banque Populaire a organisé en 2015 quatre formations à destination de ses Délégués Départementaux, destinées à mieux les accompagner dans leur travail au quotidien. Elles avaient par exemple pour thème « l’économie sociale et solidaire », et « le sens du partenariat CASDEN Banque Populaire avec le groupe BPCE ». La CASDEN Banque Populaire a entamé une démarche de remise à plat du programme de formation de ses Délégués sur trois ans, qui sera mis en œuvre dès 2016. L’ensemble des Délégués a été réuni en convention en 2015, pour échanger en particulier sur le rôle du militant, la transformation digitale, et l’ouverture de la CASDEN Banque Populaire à la Fonction publique. Les Sociétaires de la CASDEN Banque Populaire sont également représentés dans les instances dirigeantes : élus par l’Assemblée Générale, tous les membres du Conseil d’Administration sont des Sociétaires. Ils exercent leur mission au sein du Conseil d’Administration à titre bénévole et ne reçoivent aucun jeton de présence. La CASDEN Banque Populaire a organisé en 2015 huit Conseils d’Administration. L’occasion de renforcer la gouvernance de la coopérative avec des réunions régulières. Les Administrateurs ont également bénéficié de formations dispensées par la FNBP. Méthodologie du reporting RSE La CASDEN Banque Populaire s’efforce de fournir une vision sincère et transparente de ses actions et de ses engagements en termes de responsabilité sociale et environnementale (RSE). Une table de synthèse des indicateurs RSE présents dans le rapport est disponible page 38. Choix des indicateurs Le référentiel RSE du Groupe BPCE a fait l’objet d’une actualisation en 2015, afin de prendre en compte : - les recommandations exprimées par la filière développement durable ; - les remarques formulées par les Commissaires aux Comptes dans le cadre de leur mission de vérification pour l’exercice 2014 ; - l’évolution de la réglementation. Le référentiel BPCE a fait l’objet d’un guide utilisateur sur lequel la CASDEN Banque Populaire s’est appuyée pour la réalisation du chapitre RSE du présent rapport. Elle s’est également basée, pour les données carbone, sur le guide méthodologique ad hoc fourni par BPCE. Exclusions Du fait de l’activité de la CASDEN Banque Populaire, certaines thématiques relatives au Décret du 24 avril 2012 n’ont pas été jugées pertinentes. C’est le cas pour : • les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement : enjeu peu pertinent au regard de l’activité de la CASDEN Banque Populaire, dont les seuls impacts sont liés au bâtiment et au transport de ses salariés, • les nuisances sonores et autres formes de pollution et l’utilisation des sols : du fait de ses activités de services, la CASDEN Banque Populaire n’est pas concerné par ces enjeux (en dehors du risque de nuisance lumineuse, cf. page 35). Etant donnée la configuration de ses bureaux et ses locaux commerciaux, souvent à plusieurs étages, son emprise au sol est inférieure à des activités industrielles étendues sur un même plan, • la gestion de la biodiversité : les zones d’implantation de la CASDEN Banque Populaire ne présentent pas d’enjeu au niveau de la protection de la biodiversité. Dialogue avec les parties prenantes Période du reporting La CASDEN Banque Populaire mène un dialogue permanent et constructif avec les différentes parties prenantes. Son expérience reconnue dans le domaine de l’éducation et du développement durable l’amène à coopérer avec de nombreux acteurs sur les territoires (institutions publiques, associations…), sur des chantiers sociétaux, sociaux ou environnementaux. Les données publiées couvrent la période du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015. Dans le cas où les données physiques ne sont pas exhaustives, les contributeurs ont procédé à des calculs d’ordre de grandeur pour estimer les données manquantes, à partir de ratios moyens fournis par BPCE. Pour les parties prenantes internes ou de marché, ce dialogue se matérialise par des réunions d’échanges ou d’information. Pour les parties prenantes sociétales ou métiers, ce dialogue se fait au cas par 2 - Donnée rectifiée pour prendre en compte les réunions de Correspondants universitaires. 27 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES Rectification de données Périmètre du reporting Si une donnée publiée dans le rapport de gestion en année N-1 s’avère être erronée, une rectification sera effectuée avec une note de bas de page le précisant. Pour l’exercice 2015, le périmètre de reporting pour les indicateurs RSE concerne les entités suivantes : - CASDEN Banque Populaire ; - Parnasse Finance ; - Parnasse Garanties ; - Banque Monétaire et Financière ; - Capi Court Terme n°1. OFFRE ET RELATION CLIENTS Financement de l’économie et du développement local La CASDEN Banque Populaire a procédé en 2015 dans le cadre de l’utilisation du CICE3 à différents investissements à hauteur de 615 141 € en matière de : - immobilier : 329 566 €. Le financement d’une étude préalable au nouveau siège social de la CASDEN Banque Populaire vise à améliorer la compétitivité, en favorisant le confort des collaborateurs, et en réalisant des économies d’énergie grâce à un bâtiment plus écologique, certifié HQE Effinergie+. - Projet de développement TSMT – Fonction publique : 215 168 €. Accompagnement et adaptation de l’entreprise en vue de l’ouverture de son offre à un périmètre élargi à l’ensemble de la Fonction publique. - Transformation digitale : 45 259 €. En juin 2015 a été impulsée une démarche de transformation digitale. Un premier travail d’expérimentation et d’acculturation a été amorcé, avec le lancement d’initiatives diverses. Un appel d’offres a été lancé afin de choisir un cabinet de conseils pour accompagner la coopérative dans ce processus. - Recrutement : 25 148 €. Cet investissement a permis de financer partiellement la politique d’emploi (9 recrutements en 2015, dont 5 CDI et 4 CDD). Des Délégations Départementales proches et accessibles 86,5 % des 111 Délégations Départementales CASDEN Banque Populaire remplissent l’obligation légale d’accessibilité aux personnes handicapées, contre 80,2 % en 2014. Politique qualité et satisfaction client La CASDEN Banque Populaire a placé la satisfaction de ses clients au cœur de sa stratégie, en cohérence avec la politique qualité du Groupe BPCE. Une première enquête de satisfaction Sociétaires a notamment été lancée en septembre sur la souscription de prêts immobiliers CASDEN Banque Populaire. Avec un taux de 52 % de très satisfaits, les Sociétaires CASDEN Banque Populaire soulignent leur fidélité à la coopérative. D’octobre à décembre 2015, les collaborateurs ont également pu s’exprimer au travers du nouveau réseau social d’entreprise sur le prêt immobilier. Les verbatim Sociétaires et collaborateurs ont été analysés et donneront lieu en 2016 à la priorisation de plans d’actions d’amélioration sur le prêt immobilier. fonds et de diminuer le nombre de retraitements dus à de la nonconformité. Les actions mises en place ont consisté, au travers d’une démarche participative, à rendre plus compréhensibles les supports communiqués au Sociétaire, à travailler les supports disponibles pour les équipes "front office” et ainsi renforcer l’unicité du discours, à revoir l’organisation du service de déblocage et notamment à favoriser les échanges des bonnes pratiques entre collaborateurs. Une refonte du référentiel métiers, contenant notamment les modes opératoires, a été menée en collaboration avec les métiers opérationnels des Directions de l’Audit et des Risques et Conformité. L’animation d’un Comité Qualité Sociétaires transverse, avec des représentants des différentes directions de la CASDEN Banque Populaire, permet de partager les initiatives, actions et projets innovants entrepris au sein de la banque. La mise en place d’un nouvel outil de suivi et de gestion des réclamations facilite les échanges entre le service Réclamations et les entités concernées, le suivi des réclamations en cours et des indicateurs Qualité, et la fabrication du tableau de bord. Marketing responsable Une procédure de validation des nouveaux produits et services bancaires et financiers destinés à la clientèle des deux réseaux a été mise en place par le Groupe BPCE en septembre 2010. Cette procédure vise en particulier à assurer une maîtrise satisfaisante des risques liés à la commercialisation des produits auprès de la clientèle par la prise en compte, tant dans la conception du produit, les documents promotionnels que dans l’acte de vente des produits, des diverses exigences réglementaires en la matière. Elle mobilise les différentes expertises existant au sein du Groupe (notamment juridiques, finances, risques, systèmes d’information, conformité) dont les contributions, réunies dans le cadre du Comité d'Etude et de VAlidation des NOuveaux Produits Groupe (CEVANOP), permettent de valider chaque nouveau produit avant sa mise en marché par les établissements. En 2015, la CASDEN Banque Populaire n’a pas proposé de nouveaux produits, mais a présenté et fait valider en CEVANOP l’élargissement de son offre à la Fonction publique, en particulier ses supports commerciaux. Un chantier a été ouvert afin d’améliorer les délais de déblocage des RELATIONS ET CONDITIONS DE TRAVAIL Emploi et formation Malgré un contexte tendu, la CASDEN Banque Populaire reste un employeur important en région. Avec 604 collaborateurs fin 2015, dont 92 % en CDI, elle garantit et crée des emplois parfaitement ancrés sur son territoire – 100 % des effectifs sont basés en France. La proportion de cadres en CDI continue de progresser, conséquence de la professionnalisation croissante des métiers, notamment sur le plan de l’expertise. En 2015, la part des cadres représente ainsi plus d’un tiers des embauches en CDI, tandis qu’elle représentait un peu plus de 10 % en 2014. Par ailleurs, la CASDEN Banque Populaire poursuit son engagement en faveur des étudiants en alternance en les accompagnant dans la préparation d’un diplôme et l’acquisition de compétences nécessaires à leur employabilité. En 2015, l’embauche d’étudiants en alternance connaît en effet une hausse significative de près de 50 % par rapport à 2014, résultats d’une forte mobilisation des équipes internes, en complète coordination avec le plan de relance de l’apprentissage lancé par le gouvernement fin 2015. Répartition de l’effectif par contrat, statut et sexe 2015 CDI / CDD Nombre 2014 % Nombre % CDI y compris alternance 553 92 % 541 CDD y compris alternance 51 8% 41 7% 604 100 % 582 100 % TOTAL 93 % CDI et CDD inscrits au 31 décembre 2015 NON CADRE / CADRE Nombre Nombre % 380 69 % 384 71 % Effectif cadre 173 31 % 157 29 % TOTAL 553 100 % 541 100 % CDI inscrits au 31 décembre 2015 Nombre 60 ans et plus 16 55-59 ans 18 50-54 ans Hommes 16 Femmes 43 28 56 45-49 ans 21 40-44 ans 23 65 35-39 ans 23 63 30-34 ans 25-29 ans 79 14 46 11 26 20-24 ans 1 2 moins de 20 ans 0 0 La CASDEN Banque Populaire poursuit l’ambition de rééquilibrer sa pyramide des âges et d’anticiper le remplacement progressif des nombreux départs à la retraite à venir. A ce titre, les jeunes âgés de 18 à 30 ans représentent en 2015, près de 40 % des embauches en CDI réalisées. Sa politique active en faveur du développement de l’alternance lui permet de se créer un vivier de jeunes, disposant de compétences avérées et utiles à l’entreprise, qu’elle s’efforce d’accompagner vers l’emploi durable quand les opportunités le permettent. 2014 % Effectif non cadre FEMMES / HOMMES Pyramide des âges (effectif CDI) 2014 % Nombre % Femmes 398 72 % 391 72 % Hommes 155 28 % 150 28 % TOTAL 553 100 % 541 100 % CDI inscrits au 31 décembre Répartition des embauches 2015 Nombre 2014 % Nombre CDI y compris alternance 47 44,3 % Dont cadres 17 Dont femmes 29 Dont jeunes de 18 à 30 ans CDD y compris alternance TOTAL % 38 48,7 % 36,2 % 5 13,2 % 61,7 % 28 73,7 % 19 40,4 % 12 31,6 % 59 55,7 % 40 51,3 % 106 100 % 78 100 % CDI et CDD inscrits au 31 décembre Répartition des départs CDI 2015 Nombre Départ en retraite 2014 % Nombre % 12 35,3 % 9 27,3 % Démission 8 23,5 % 9 27,3 % Mutation groupe 3 8,8 % 4 12,1 % Licenciement 5 14,7 % 3 9,1 % Rupture conventionnelle 2 5,9 % 3 9,1 % Rupture période d’essai 4 11,8 % 5 15,1 % Autres 0 0 0 0 TOTAL 34 100 % 33 100 % CDI et CDD inscrits au 31 décembre 3 - Le CICE (Crédit d'Impôt Compétitivité - Emploi) a pour objet de financer l’amélioration de la compétitivité des entreprises au travers d’efforts réalisés en matière d’investissement, de recherche, d’innovation, de formation, de recrutement, de prospection de nouveaux marchés, de transition écologique et énergétique et de reconstitution de leur fonds de roulement. 28 29 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES Emploi de personnes handicapées Formation Egalité homme-femme Au travers d’une politique de formation active, la CASDEN Banque Populaire témoigne de son ambition à garantir à ses collaborateurs employabilité et mobilité, tout au long de leur parcours professionnel. Si 72 % des effectifs sont des femmes, 51 % d’entre elles occupent des postes d’encadrement et de direction. Le taux d’encadrement féminin a très nettement progressé grâce à des actions ciblées en matière de recrutement et de gestion de carrière permettant de promouvoir une représentation plus équilibrée des femmes et des hommes à tous les niveaux de l’entreprise. En 2015, le pourcentage de la masse salariale consacré à la formation continue s’élève à 4,4 %. La CASDEN Banque Populaire se situe ainsi au-delà de la moyenne du secteur, autour de 4 %4, et de l’obligation légale de 1 %. En 2015, 8459 heures de formation ont été dispensées. 388 collaborateurs de l’entreprise ont suivi au minimum une action de formation, ce qui représente un effectif formé de près de 64 %. Répartition des stagiaires par domaine de formation Commercial 39,7 % Réglementaire 29,4 % Technologies informatiques 9,9 % Expertise 8,5 % Transverses 5,4 % Techniques Banque Assurance 3,9 % Management 2,9 % Cursus de professionalisation et diplômant 0,3 % En matière salariale, le ratio du salaire médian entre les hommes et les femmes est de 25,9 %. Cet indicateur permet de mesurer les écarts salariaux entre les femmes et les hommes pour un même emploi, ou un emploi similaire, et un même niveau, avec une formation, une ancienneté et des expériences comparables. Des actions spécifiques sont menées pour poursuivre les efforts engagés en matière d’égalité professionnelle salariale et de promotion professionnelle. Salaire de base médian de l’effectif CDI par sexe et par statut 2015 2014 Salaire médian Evolution Salaire médian Femme non cadre 31 541 € + 0,5 % 31 375 € Femme cadre 49 322 € - 2,6 % 50 664 € Total des femmes 32 908 € + 2,1 % 32 229 € Homme non cadre 31 479 € - 1,8 % 32 079 € Homme cadre 59 250 € - 0,6 % 59 646 € Total des hommes 44 436 € + 0,8 % 44 072 € CDI hors alternance inscrits au 31 décembre 2015 2014 -0,2 % 2,2 % CADRE 16,8 % 15 % TOTAL 25,9 % 26,9 % CDI hors alternance inscrits au 31 décembre L’offre de formation permet de maintenir les collaborateurs au bon niveau de compétences et profite également à leur perfectionnement continu. Ainsi, sur 8 459 heures de formation, 92 % avaient pour objet l’adaptation des salariés à leur poste de travail et le maintien de leur capacité à trouver un emploi et 8 % le développement des compétences. La forte représentation des formations commerciales témoignent du besoin constant des collaborateurs de s’adapter aux évolutions des attentes des Sociétaires. Egalité et diversité La CASDEN Banque Populaire affirme sa politique globale de lutte contre toutes les formes de discriminations fondées notamment, sur le sexe, l’état de grossesse ou la situation de famille avec la mise en œuvre de son accord collectif relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes pour la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2016. La banque est très investie sur les champs de l’égalité professionnelle et de la diversité. Consciente de cette richesse, elle poursuit ses efforts pour faire évoluer les mentalités et modifier les représentations. La CASDEN Banque Populaire, en relais des actions menées par le Groupe BPCE sur le sujet, a impulsé une dynamique forte depuis quelques années et constate aujourd’hui des résultats encourageants. 2014 Taux d’emploi direct 5% 5,9 % Nombre de recrutements 5 10 Nombre d’adaptations de postes de travail 4 6 0,9 % 0,3 % 5,9 % 6,2 % Emplois indirects Taux d’emploi indirect TOTAL Taux d’emploi global Pour favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap, la CASDEN Banque Populaire est présente sur des évènements dédiés : jobdating, salons virtuels, chats sur les réseaux sociaux… Elle accroît ainsi sa visibilité d’entreprise « handi-accueillante ». Les collaborateurs en poste bénéficient aussi d’un accompagnement individualisé dans le cadre de leur maintien dans l’emploi : démarches administratives de reconnaissance en qualité de travailleur handicapé facilitée, adaptations au poste de travail et soutien d’une équipe pluridisciplinaire (médecin du travail, assistante sociale, référente handicap…). Le Comité handicap poursuit ses actions en matière de sensibilisation pour faire changer les représentations et faire accepter la différence. Accompagnement des seniors La CASDEN Banque Populaire accompagne les seniors dans l’évolution de leur carrière professionnelle, sans discrimination relative à l’âge. Ratio H/F sur salaire médian NON CADRE 2015 Emplois directs En matière de politique salariale, la CASDEN Banque Populaire reste attentive à la réduction des inégalités. Dans l’examen des propositions d’augmentations individuelles de salaire et de changements de niveau, une attention particulière est portée sur l’égalité professionnelle salariale de telle sorte que les différences sur la base d’une même activité, d’un même métier et d’une même expérience s’amenuisent. L’ensemble de la ligne hiérarchique est associé. Emploi de personnes en situation de handicap Depuis 2007, la CASDEN Banque Populaire fait de l’intégration des travailleurs handicapés un des axes forts de sa lutte contre toutes les discriminations. En témoigne l’accord collectif national conclu pour la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2016 signé le 8 octobre 2013 en faveur de l’emploi des personnes handicapées, venu compléter et renforcer les précédents dispositifs. A fin 2015, la CASDEN Banque Populaire maintient son taux d’emploi de personnes en situation de handicap. En 2015, la CASDEN Banque Populaire a mené des actions sur plusieurs thèmes en concertation avec le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), le Responsable Sécurité des Biens et des Personnes (RSPB) et le Centre Interprofessionnel de Médecine au travail (ACMS). Après étude avec les différents acteurs concernés, l’implantation du nouveau siège social d’ici fin 2017 à Champs-sur-Marne a fait l’objet d’une consultation sur le projet d’aménagement des locaux (accès, aires de circulation, évacuation, sécurité…), l’ergonomie des espaces de travail et de vie (conditions de confort en matière d’éclairage, d’ambiance lumière, de climatisation, d’aération, de ventilation et d’acoustique…), les conditions de travail (repos, locaux sociaux et horaires de travail…). Un avis favorable a été rendu par les différentes instances consultées et la démarche participative auprès des collaborateurs a été très appréciée. Sur la sécurité des personnels, un plan d’action a été déployé au sein des Délégations Départementales concernées par des problématiques d’incivilités, d’extension des horaires en soirée ou le samedi matin ou de travail isolé. Un dispositif de système de filtrage et/ou de vidéosurveillance a été progressivement installé dans une trentaine d’établissements. A l’heure actuelle où la question de la qualité de vie au travail est un enjeu important pour la banque et les collaborateurs, les travaux initiés en matière de prévention des risques psychosociaux devraient aboutir à un plan d’action concret et réalisable. L’objectif est de favoriser le partage de bonnes pratiques notamment sur les sujets de l’accom­pagnement des transformations, la conduite du changement, la santé au travail, l’équilibre vie professionnelle et privée. Conciliation vie professionnelle/vie personnelle L’accord relatif au contrat de génération, signé le 25 septembre 2013, et applicable jusqu’au 31 décembre 2015 a contribué à renforcer les précédents plans d’action en faveur de l’emploi des seniors. Grâce à ces efforts, la CASDEN Banque Populaire a pu maintenir en emploi la part des salariés âgés de 55 ans et plus à 17,2 % en portant une attention particulière à l’aménagement des fins de carrières et à la transition entre activité et retraite. La CASDEN Banque Populaire est soucieuse de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée de ses salariés. De manière générale, les collaborateurs ont la possibilité d’exercer leur activité à temps partiel : en 2015, 26 % des collaborateurs en CDI, dont 35 % de femmes, ont opté pour un temps partiel. Par ailleurs, la CASDEN Banque Populaire accompagne ses collaborateurs dans leurs contraintes parentales en leur proposant divers services et prestations sociales. Ces engagements seront maintenus dans le cadre de l’accord de Branche BP signé le 20 janvier 2015. Dialogue social Dialogue social et qualité de vie au travail En concertation avec le CHSCT et les partenaires sociaux, la CASDEN Banque Populaire s’attache à fournir à l’ensemble de ses collaborateurs des conditions de vie et de santé au travail garantissant la qualité de leur environnement professionnel et la sécurité de leur personne. La CASDEN Banque Populaire n’a cependant pas signé d’accord spécifique en matière de santé et de sécurité au travail. La moyenne hebdomadaire du temps de travail rapportée à une base annuelle est de 1 567 heures, avec des mesures compensatoires portant sur l’attribution de jours de RTT complémentaires aux collaborateurs. Santé et sécurité Absentéisme et accidents du travail 2015 Taux d’absentéisme Nombre d’accidents du travail 2014 7,33 % 8,53 % 7 12 100 % des collaborateurs sont couverts par la convention collective de la Branche des Banques Populaires effective depuis le 1er juillet 2015. Plusieurs accords ont également été signés au niveau de la Branche professionnelle : un avenant à l’accord relatif à la désignation de l’organisme assureur régime de prévoyance et régime de retraite supplémentaire collective du 20 mai 2015. Au sein de la CASDEN Banque Populaire, trois accords collectifs sont venus compléter ce socle conventionnel. Un protocole d’application de l’accord relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail a été signé le 9 décembre 2015 pour la mise en place du calendrier des jours fériés, chômés pour 2016. Des réunions de Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) ont eu lieu courant novembre et décembre 2015 pour examiner les volets de la négociation salariale (augmentations, primes, changements de niveaux) en regard des revendications des organisations syndicales mais également des points de veille particuliers, notamment l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Les avantages sociaux relevant également de cette négociation annuelle ont fait l’objet d’un examen et d’évolutions quant à leur prise en charge par l’employeur. 4 - http://www.fbf.fr/web/Internet2010/Content.nsf/DocumentsByIDWeb/3ACB4716C7126C18C125784500561D20?OpenDocument 30 31 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES A l’issue de ces négociations, un protocole d’accord a été signé le 11 décembre 2015 pour une mise en œuvre en 2016. Le renouvellement des instances représentatives du personnel en 2016 constitue également un événement important dans la vie de l’entreprise dès la fin de l’année. En raison de l’éloignement géographique de nos collaborateurs du Réseau, la Direction et les Organisations Syndicales ont étudié l’opportunité de recourir au vote électronique afin d’améliorer et de simplifier le processus électoral. La concertation avec les Organisations Syndicales représentatives de l’entreprise a permis d’aboutir à la signature, le 16 décembre 2015, d’un accord unanime sur la mise en place du vote électronique. Il reflète la vitalité du dialogue social et à ce titre, il convient de saluer le travail de ces dernières qui s’impliquent dans l’évolution de notre banque. Un dialogue social spécifique est également noué avec l’encadrement pour renforcer son rôle en matière de gestion des activités et de dynamique managériale. Des réunions régulières sont initiées par la Direction pour décliner les axes stratégiques du Plan Moyen Terme et impliquer l’ensemble du corps managérial dans la conduite du changement. Respect des conventions de l’OIT • Respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective. Contribuer à la diffusion de la culture • Elimination des discriminations en matière d’emploi et de profession. (cf. partie « diversité » de ce rapport) La CASDEN Banque Populaire, souhaitant favoriser l’accès de la culture au plus grand nombre, est partenaire de plusieurs évènements, comme par exemple « Les Rendez-vous de l’histoire » à Blois, le festival « Jazz in Marciac », ou encore le festival des cultures africaines Africajarc. Elle propose par ailleurs des animations pédagogiques pour les enseignants et leur classe autour de ces évènements. Dans le cadre de ses activités à l’international, chaque entité du Groupe veille au respect des règles relatives à la liberté d’association et aux conditions de travail. • Elimination du travail forcé ou obligatoire et abolition effective du travail des enfants. Conformément à la signature et aux engagements pris dans le cadre du Global Compact, la CASDEN Banque Populaire s’interdit de recourir au travail forcé, au travail obligatoire ou au travail des enfants au sens des Conventions de l’Organisation Internationale du Travail, même si la législation locale l’autorise. Par ailleurs, dans le cadre de sa politique achat, le Groupe BPCE fait référence à sa politique Développement Durable et à son adhésion au Global Compact ainsi qu’aux textes fondateurs que sont la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et les conventions internationales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Les fournisseurs s’engagent à respecter ces textes dans les pays où ils opèrent, en signant les contrats comportant une clause spécifique s’y référant. Dans le cadre de ses activités, la CASDEN Banque Populaire s’attache au respect des stipulations des conventions de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) : ENGAGEMENT SOCIÉTAL La CASDEN Banque Populaire, banque coopérative de toute la Fonction publique, est fortement engagée auprès du monde de l’éducation, mais aussi dans les domaines de la recherche, de la culture, de l’environnement, de la santé, de l’économie sociale et solidaire, etc. En 2015 elle a consacré 1 397 206 euros à ses actions d’engagement sociétal, dont 422 533 euros au titre du mécénat. Engagement sociétal Partenariats 70 % Mécénat 30 % Mécénat Education et recherche 44 % Culture et patimoine 24 % Environnement 9% Promotion de l’économie sociale et solidaire 7% Santé 6% Insertion, emploi et solidarité 5% Solidarité internationale 3% Aide à la création d’entreprise 2% La CASDEN Banque Populaire a également mis en place des congés solidaires à destination de ses collaborateurs, en partenariat avec l’association Planète Urgence, afin de développer le mécénat de compétences dans le cadre de missions de solidarité internationale. Trois de ses collaborateurs se sont investis, en 2015, dans des missions de formation d’adultes et d’éducation des enfants à Madagascar. Egalement investie dans le domaine de l’art et de la découverte d’autres cultures, la CASDEN Banque Populaire soutient les outils pédagogiques du musée du quai Branly, mis à disposition des enseignants et des encadrants. Elle a lancé avec le Centre Pompidou « Mon Œil », une web-série gratuite pour les enfants dès 5 ans. Sous forme de programme hebdomadaire d’une dizaine de minutes environ, elle permet de découvrir et d’étudier, de façon ludique, une sélection d’œuvres d’art contemporain issues du fonds du Centre Pompidou. Laïcité et citoyenneté La CASDEN Banque Populaire s’inscrit dans une démarche citoyenne forte et la porte concrètement dans ses actions de partenariat. Avec la Fondation Lilian THURAM, elle s’engage pour la déconstruction du racisme, en soutenant en particulier le concours Africa’Quiz, en région Midi-Pyrénées. Les classes participantes (de la maternelle à la 5ème) abordent le thème du racisme sous un mode ludique et pédagogique avec le DVD offert « Nous Autres, Education contre le racisme ». Chaque classe réalise ensuite une production plastique illustrant le thème « déconstruire le racisme ». Lancé à l’échelle départementale, ce projet a pris une dimension régionale en 2015 et deviendra national en 2016. La série de 45 films courts « Champions de France », diffusée chaque semaine sur les chaînes de France Télévisions depuis le 6 juin 2015 et dont la CASDEN Banque Populaire est partenaire, vise à valoriser les sportifs issus de la diversité et vainqueurs pour la France depuis plus d’un siècle. Des panneaux d’exposition pédagogiques complémen­taires sont à télécharger gratuitement. A travers le Prix de l’Initiative laïque, la CASDEN Banque Populaire, la MAIF et la MGEN récompensent les initiatives en faveur de la laïcité. Le 11ème Prix a été remis en 2015 à Véronique RIEU, Professeur d’histoiregéographie, pour son ouvrage « L’anticléricalisme féministe sous la IIIe République (1875-1914) ». Réalisé avec le soutien de la CASDEN Banque Populaire, l’édition renouvelée du guide « La laïcité dans l’enseignement supérieur » de la Conférence des Présidents d’Université (CPU) a été présentée le 17 septembre 2015. L’objectif de ce guide est d’apporter aux acteurs des universités des réponses aux interrogations relatives à la mise en œuvre du principe de laïcité dans leurs établissements. Cadre institutionnel, conditions d’enseignement, conditions de vie étudiante… autant de thèmes auxquels le guide apporte un éclairage concret et opérationnel. Les initiatives portées par la CASDEN Banque Populaire sur les thématiques de citoyenneté et de laïcité, valeurs chères à l’école de la République, ont été notamment valorisées dans le cadre du partenariat noué avec le ministère de l’Education nationale, en octobre 2015. Favoriser l’éducation au développement durable Depuis de nombreuses années, la CASDEN Banque Populaire a fait de l’éducation au développement durable (EDD) un axe d’engagement sociétal fort. Cela se traduit par la mise en place de partenariats pérennes aux côtés d’acteurs de référence dans ce domaine, afin de proposer des outils pédagogiques aux enseignants et aux familles. La CASDEN Banque Populaire est partenaire du Forum des Ressources 32 pour l’Éducation au Développement Durable (FOREDD) depuis sa première édition en 2009. Ce forum organisé par le Canopé de l’Académie d’Amiens, pôle national de compétences pour l’EDD, réunit chaque année enseignants et professionnels autour d’un sujet lié à l’éducation au développement durable. En 2015, la thématique était « Climat et Société(s) ». La CASDEN Banque Populaire a également financé la réalisation de deux jeux sérieux d’éducation au développement durable, en partenariat avec Strass Productions. Ils proposent aux 7-12 ans de découvrir les gestes responsables et les énergies renouvelables, en classe ou chez soi. Ces jeux multiplateformes sont accessibles gratuitement en ligne. La coopérative a aussi soutenu la numérisation du jeu de société écoresponsable Terrabilis, lancé en 2011. Ce projet a obtenu le label officiel « COP 21 » du ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie. La CASDEN Banque Populaire a par ailleurs proposé des contenus pédagogiques, en rapport avec l’économie sociale et solidaire et l’éducation au développement durable, intégrés sous forme de liens dans le jeu. En 2015, la CASDEN Banque Populaire est partenaire de la série animée « Climax » créée par l’association Surfrider Foundation Europe. Cette web-série présente l’impact du changement climatique sur les océans à travers le regard de différents personnages (un maire, un cuisinier, un entrepreneur, une enseignante…). La série a été diffusée en ligne de façon hebdomadaire, du jeudi 29 octobre au jeudi 26 novembre 2015, puis présentée au Bourget lors de la COP 21. Un web documentaire complète le dispositif pédagogique. La CASDEN Banque Populaire a également soutenu deux livres sur des défis sociétaux d’actualité : « Climat - Le temps d’agir », sous la direction de Michel PETIT, membre de l’Académie des Sciences ; et « La transition énergétique à venir », de Bertrand DASSONVILLE, proposé gratuitement en version électronique. Encourager la recherche scientifique La CASDEN Banque Populaire a participé au jury de « Ma thèse en 180 secondes », pour la finale nationale du 3 juin 2015 à Nancy, et la finale internationale du 1er octobre à Paris. Ce concours favorise la vulgarisation de la recherche auprès du grand public, en imposant à des chercheurs un temps de parole limité pour présenter leurs travaux de façon claire et ludique. La coopérative soutient également des évènements comme le « Festival du film [pas trop] scientifique » à l’Université de la Rochelle, ou encore le festival Pariscience, qui offre un regard croisé science/ cinéma sur plusieurs disciplines scientifiques. La CASDEN Banque Populaire et la Fondation de l’Avenir ont également remis le 5 février 2015 la Bourse du Jeune Chercheur 2014 au Docteur Cédric LE MAY, pour ses recherches sur les impacts de la chirurgie bariatrique et sur le métabolisme intestinal du cholestérol. Depuis 2009, la Bourse CASDEN Banque Populaire du Jeune Chercheur est remise au chercheur le plus jeune, choisi parmi l’ensemble des projets retenus dans le cadre de l’appel d’offres « recherche médicale appliquée » de la Fondation de l’Avenir. Promouvoir l’économie sociale et solidaire Banque coopérative, la CASDEN Banque Populaire souhaite montrer son engagement pour le rayonnement de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Partenaire de la Chaire de l’Économie sociale et solidaire de l’Université de Paris Est Marne-la-Vallée, elle finance les prix du jury et du public, remis aux lauréats du festival Vidéos Solidaires. En juin 2015, la CASDEN Banque Populaire et Sciences Po Paris ont par ailleurs lancé une plateforme d’économie sociale et solidaire au 33 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES sein de l’Ecole des affaires internationales (PSIA). La CASDEN Banque Populaire soutient le développement de ce projet pilote d’innovation pédagogique sur l’ESS, au travers d’un enseignement transversal, ouvert à tous les étudiants de Sciences Po. La coopérative contribuera également à l’organisation de conférences thématiques pour le grand public. Dans le cadre de la Charte de coopération signée en 2013 avec la Conférence des Présidents d’Université (CPU), la CASDEN Banque Populaire s’est notamment engagée à contribuer à la formation des futurs enseignants au sein des Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE). Un module de formation a été conçu sur le thème de l’économie sociale et solidaire, pour permettre aux Délégués Départementaux d’intervenir dans les ESPE dès 2016. Partenariats nationaux de la FNBP En cohérence avec les actions des Banques Populaires sur leur territoire, la Fédération Nationale des Banques Populaires insuffle et porte une politique de partenariats et de mécénat qui se décline autour de l’axe « Libérer l’envie d’entreprendre ». Elle a pour priorités d’actions la microfinance, l’éducation et l’emploi-insertion. A la demande des Banques Populaires, la FNBP a créé un fonds de dotation afin de financer les projets éligibles au mécénat dans le cadre de la politique de partenariats et de mécénat qu’elle porte pour les Banques Populaires. Les principaux partenaires sont l’Adie, la Chaire Banques Populaires Vulnérabilité Financière et Microfinance à Audencia, la Chaire de Banque Populaire en Microfinance à l’ESC Dijon et Entreprendre pour Apprendre. La FNBP est également membre du Réseau Européen de Microfinance et de Finances et Pédagogie. La Fondation d’entreprise Banque Populaire La CASDEN Banque Populaire soutient la Fondation Banque Populaire, qui est l’instrument de mécénat des 18 Banques Populaires. Intégrée à la Fédération Nationale des Banques Populaires, elle a pour objet de soutenir des parcours de vie de jeunes instrumentistes et de jeunes compositeurs de musique classique, de personnes en situation de handicap, et de jeunes artisans d’art. En novembre 2015, la CASDEN Banque Populaire s’est engagée aux côtés d’autres grandes entreprises de l’économie sociale et solidaire en faveur de la transition énergétique citoyenne. Un plan d’action sera déployé à travers trois axes : mettre en place la transition énergétique dans son organisation, mobiliser la finance pour développer cette transition, et inciter ses Sociétaires et collaborateurs à devenir acteurs de la transition énergétique citoyenne. Financement de la croissance verte La CASDEN Banque Populaire distribue des prêts éco-PTZ, des prêts réglementés destinés à financer des travaux améliorant la consommation énergétique des logements. En 2015, la coopérative détient un stock de 123 prêts éco-PTZ, pour un encours de 1 323 557 euros. Elle détient également un stock de 24 Livrets de Développement Durable (LDD), pour un encours de 174 755 euros. Crédits verts : production en nombre et en montant 2015 Encours (M€) Eco-PTZ 2014 Nombre 1,323 Encours (M€) 123 1,259 Nombre 112 2015 (TONNES EQ CO2) 2014* (TONNES EQ CO2) Achats et services 2266 1838 Déplacements de personnes 2109 1799 Immobilisations 906 816 Energie 250 243 Autres 396 382 * Les données 2014 ont été recalculées suite à la mise à jour des facteurs d’émission par l’ADEME. 2015 Encours (M€) Livret de Développement Durable 2014 Nombre 0,175 Encours (M€) 24 0,172 Les transports professionnels sont l’un des postes les plus importants en matière d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie. Au total, en 2015, les déplacements professionnels en voiture ont représenté 15 132 litres de carburant. Par ailleurs, le gramme de CO2 moyen par km (étiquette constructeur) des voitures de fonction et de service est de 140. Dans le cadre des déplacements professionnels, la coopérative encourage ses salariés à faire l’usage de moyens de transports plus propres. Les collaborateurs sont par exemple incités à prendre le train pour les distances le permettant plutôt que le recours à l’avion. Epargne : production en nombre et en montant Nombre 25 Changement climatique Bilan des émissions de gaz à effet de serre La CASDEN Banque Populaire réalise depuis 2010 un bilan de ses émissions de gaz à effet de serre grâce à un outil sectoriel dédié. Cet outil permet de réaliser le bilan des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) selon une méthodologie compatible avec celle de l’ADEME, de la norme ISO 14 064 et du GHG (Green House Gaz) Protocol. L’outil permet d’estimer les émissions de GES du fonctionnement des Délégations et du siège de la banque. Le résultat obtenu est donc celui de la « vie de bureau » de la coopérative. Les émissions induites par les produits bancaires sont exclues du périmètre de l’analyse. La méthodologie permet de fournir : • une cartographie de ces émissions : - par poste : énergie, achats de biens et services, déplacement de personnes, immobilisations et autres - par scope5 Consommation de matières premières Les principaux postes de consommation de la CASDEN Banque Populaire sont le papier et le matériel bureautique. La CASDEN Banque Populaire a généralisé courant 2015 l’utilisation de ramettes de papier 75 grammes labellisé PEFC (gestion durable des forêts) pour ses imprimantes. La coopérative est équipée d’imprimantes partagées avec impression par défaut en noir et blanc recto-verso, ce qui permet de limiter la consommation de papier et d’encre. Consommation de papier 2015 Consommation totale de papier 342,3 tonnes 362 tonnes Consommation totale de papier vierge 21,2 tonnes 27 tonnes Tonnes de ramettes de papier vierge (A4) achetées par ETP 0,054 tonne 0,054 tonne 183 312 Quantité de cartouches d'encre et de toners recyclés Consommation d’eau La coopérative n’a pas à proprement parler un impact important sur les consommations et rejets d’eau hors des usages domestiques. La consommation d’eau, issue du réseau public, s’est élevée en 2015 à 3 834 m3. Pollution et gestion des déchets La CASDEN Banque Populaire respecte la réglementation relative au recyclage et sous-traite l’élimination des déchets en matière : - de déchets issus de travaux sur ses bâtiments ; - de déchets électroniques et électriques (DEEE) ; - d’ampoules ; - de gestion des fluides frigorigènes ; - de consommables bureautiques (papiers, imprimés, cartouches d’encre…). Consommation d’énergie 2015 Consciente des enjeux inhérents au changement climatique et à la pénurie énergétique, la CASDEN Banque Populaire poursuit la mise en œuvre de différentes actions visant à : - inciter ses collaborateurs à limiter leurs consommations d’énergie sur ses principaux sites ; - réduire sa consommation d’énergie et améliorer l’efficacité énergétique de ses bâtiments. La CASDEN Banque Populaire ne fait pas usage d’énergies renouvelables en dehors de l’offre proposée par son fournisseur d’énergie, mais ses investissements dans des fonds d’énergie verte de Mirova ont financé la production de 71 200 MWh d’origine éolienne, photovoltaïque et hydraulique en 2015. Consommation d’énergie (bâtiments) Consommation totale d’énergie par m² 2014 Déchets Utilisation durable des ressources • une estimation des émissions de gaz à effet de serre par entreprise ; 5 - Le GHG Protocol divise le périmètre opérationnel des émissions de GES d’une entité comme suit : - scope 1 (obligatoire) : somme des émissions directes induites par la combustion d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon, tourbe..) de ressources possédées ou contrôlées par l’entreprise. - scope 2 (obligatoire) : somme des émissions indirectes induites par l’achat ou la production d’électricité. - scope 3 (encore facultatif) : somme de toutes les autres émissions indirectes (de la chaîne logistique, étendue au transport des biens et des personnes) 34 Emissions de gaz à effet de serre, par poste d’émission Transports professionnels Cette démarche est portée par le chargé de développement durable, qui est notamment chargé de réaliser le bilan des gaz à effet de serre. La Semaine du développement durable est l’occasion pour la CASDEN Banque Populaire de sensibiliser ses collaborateurs à ces enjeux. En 2015, elle a proposé un quiz sur le changement climatique, des conférences sur les congés solidaires et la démarche de construction Haute Qualité Énergétique (HQE). A défaut d’actions de formation sur des thématiques environnementales, elle a proposé une initiation à l’éco-conduite sur simulateur. En ce qui concerne les émissions de GES, le poste le plus significatif pour la CASDEN Banque Populaire est celui des achats et services, qui représentent 38 % du total des émissions de GES émises par l’entité. Suite à ce bilan, la CASDEN Banque Populaire poursuivra son programme de réduction de son empreinte carbone, notamment autour des projets suivants : politique d’achats responsables, engagements forts en faveur de la transition énergétique, réflexion sur un plan de déplacements, gestion des déchets. Le nouveau siège social qui sera livré en 2017, aux dernières normes environnementales, répondra également à cet objectif. ENVIRONNEMENT Outre les impacts indirects de ses activités de financement, la CASDEN Banque Populaire génère, dans son activité quotidienne, des impacts directs sur l’environnement. En tant que banque disposant d’un réseau commercial, les enjeux portent principalement sur les déplacements, les bâtiments et les consommables : réduire les postes de consommation, augmenter la part des ressources renouvelables et améliorer le recyclage en aval sont les objectifs majeurs. Cet outil permet de connaître annuellement le niveau et l’évolution de leurs émissions et d’établir un plan de réduction local. 2015 2014 119,25 KwH 114,62 KwH Quantité de déchets électriques ou électroniques (D3E) 2014 85 kg 19 kg Quantité de déchets de tubes fluorescents/ néons et ampoules fluo compactes 27,6 kg 20,5 kg Quantité de déchets Industriels banals (DIB) 136,2 tonnes 141 tonnes En matière de risque de nuisances lumineuses, la CASDEN Banque Populaire se réfère à la réglementation qui limite depuis le 1er juillet 2013 les nuisances lumineuses et la consommation d’énergie, l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels, tels que les commerces et les bureaux6. Lors des rénovations des Délégations Départementales, des améliorations sont régulièrement apportées en matière d’économie d’énergie et de réduction des émissions lumineuses. Dans le cadre des 4 rénovations complètes réalisées en 2015, les spots des porteaffiches en vitrine ont été supprimés, pour être remplacés par des LED. Des éclairages LED ont été mis en place dans les sanitaires et dans les circulations. Les locaux d’archives sont équipés de détecteurs de présence, et d’un interrupteur général à clef qui sectionne les circuits d’éclairage (dernier sortant). Le vitrage des vitrines extérieures est isolant phonique, mais aussi thermique. Les climatisations réversibles ont un Coefficient de Performance (COP) supérieur à 4. 6 - Cf. arrêté du 25 janvier 2013 qui est venu encadrer le fonctionnement des éclairages non résidentiels provenant notamment des bureaux, commerces, façades et vitrines. Source : http://www.legifrance.gouv.fr/ 35 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES Nouveau siège social Suite à l’audit énergétique réalisé en 2012, la CASDEN Banque Populaire a pris la décision de construire un nouveau siège social plus respectueux de l’environnement et plus adapté en termes d’espace de travail. Le 26 novembre 2015, la première pierre a été posée par Sylvie GARCELON, Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire. L’immeuble de 14 000 m² sera livré au second semestre 2017. Il sera situé à Champs-sur-Marne, à proximité immédiate de la gare NoisyChamps, futur nœud ferroviaire du « Grand Paris ». Le bâtiment répondra en effet aux derniers standards de haute qualité environnementale (démarche HQE, labellisé Effinergie+). La CASDEN Banque Populaire applique les principes de la charte Achats Responsables qu’elle a adoptée en 2014. Elle privilégie les produits éco-responsables, et encourage le développement local (44,8 % de ses fournisseurs sont localisés dans la région d’implantation du siège). Un questionnaire RSE est progressivement diffusé auprès de tous les fournisseurs de la CASDEN Banque Populaire, afin d’évaluer leurs bonnes pratiques en matière de gouvernance, de conditions de travail, de protection de l’environnement et de satisfaction clients. Ses principaux fournisseurs enregistrent en moyenne 74 % de réponses positives sur les critères d’évaluation de leurs pratiques commerciales, et 84 % en ce qui concerne les relations et conditions de travail. La CASDEN Banque Populaire met tout en œuvre afin de limiter le délai de paiement de ses fournisseurs. L’objectif affiché est de limiter ce délai à 30 jours à partir de la date d’émission de la facture. La CASDEN Banque Populaire a également voulu s’inscrire dans les engagements pris par la charte « PHARE » (Politique Handicap et Achats Responsables) du Groupe BPCE qui vise à concilier achats et Secteur Adapté et Protégé (SAP). Elle s’engage en effet à intégrer dans la mesure du possible (selon le secteur), la candidature d’une entreprise du SAP pour chaque appel d’offres. En 2015, la CASDEN Banque Populaire confirme cet engagement avec plus de 89 milliers d’euros de dépenses effectuées auprès du SAP. Les achats confiés par la CASDEN Banque Populaire contribuent à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap puisqu’ils correspondent à 4,67 Equivalents Temps Plein (ETP). Achats au secteur adapté et protégé 2015 Montant d'achats auprès du Secteur Adapté et Protégé (estimation 2015) Nombre d'Equivalents Temps Plein (ETP) développés auprès du Secteur Adapté et Protégé (estimation 2015) La prévention de la corruption est partie intégrante d’un dispositif de sécurisation financière qui traduit l’engagement du Groupe, adhérent au Pacte mondial des Nations Unies. La cartographie des procédures et dispositifs applicatifs existants, relevant en tout ou partie de la prévention de la corruption et incluant les sources documentaires dans lesquels ils sont formalisés, englobe notamment : ACHATS ET RELATIONS FOURNISSEURS Politique achats responsables LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LA FRAUDE • la sécurité financière (lutte contre le blanchiment de capitaux, gestion des embargos, prise en compte de listes de personnes politiquement exposées) ; • la lutte contre la fraude ; • la prévention des conflits d’intérêts ; • la déontologie et plus spécifiquement la politique des cadeaux, avantages et invitations ; • la vigilance apportée aux contributions politiques ou à des agents publics, les donations, le mécénat et le sponsoring, le lobbying, l’encadrement des intermédiaires et des apporteurs d’affaires ; 2014 89 645,75 € 24 242,41 € • les principes de confidentialité et de secret professionnel, les modules de formation et de sensibilisation des collaborateurs ; 4,67 1,27 • un dispositif lanceur d’alerte, ainsi que des dispositifs associés de contrôles, de suivi et de reporting. La CASDEN Banque Populaire dépasse ainsi l’objectif fixé de 40 000 euros d’achats au SAP d’ici 2016. Dans le cadre de la politique d’achats responsables, les fournisseurs de la CASDEN Banque Populaire s’engagent à se conformer aux normes et réglementations en vigueur en matière de RSE et à promouvoir ces engagements auprès de leurs fournisseurs et soustraitants. La CASDEN Banque Populaire accorde une attention particulière à la formation et à la sensibilisation de ses collaborateurs en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. En 2015, les personnels dont l’activité est exposée à ce risque et qui se trouvent en relation directe avec la clientèle et le traitement des opérations clientèle, ainsi que les collaborateurs en charge du dispositif de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme - LCB-FT, ont suivi une formation ciblée à leurs activités et au niveau d’exposition correspondant. Ainsi, 41 %7 de ses collaborateurs ont été formés en 2015 soit 2498 personnes. L’année 2015 a également été marquée par la réalisation de travaux de fonds visant à optimiser le dispositif LCB-FT. Le déploiement des solutions optimisées sera finalisé au cours du prochain exercice. La charte de déontologie a été complétée par une charte d’utilisation des ressources informatiques, numériques et technologiques. La sensibilisation aux conflits d’intérêts de même que la politique des cadeaux et avantages a été renforcée, notamment auprès des nouveaux entrants. Les risques de fraudes internes et externes sont identifiés dans les cartographies et maîtrisés par les métiers. Le dispositif actuel de prévention et de détection de la fraude fera l’objet de travaux d’optimisation et de renforcement en 2016. Les collaborateurs sont régulièrement appelés à la plus grande vigilance au regard des sollicitations et pressions dont ils peuvent être l’objet, ou des situations révélant notamment des commissions anormalement élevées ou surfacturées, ainsi que des rencontres informelles et privées avec des entreprises publiques. En outre, dans le cadre du contrôle interne et en application de la Charte de Conformité du Groupe, la Direction Conformité et Sécurité a mis en place en 2014, une procédure cadre et les dispositifs applicatifs associés en matière de prévention et de traitement de la fraude interne. Une autorisation des traitements a été obtenue à cet égard auprès de la CNIL. Solidarité PESI Créée par des organisations liées à l’enseignement public, dont la CASDEN Banque Populaire, Solidarité Laïque place au cœur de son action et partage avec ses membres une valeur forte : la laïcité. Membre de Solidarité Laïque, la CASDEN soutient le PESI (Partenariat Educatif de Solidarité Internationale) qui accompagne et soutient les échanges Sud/Nord/Sud à caractère pédagogique, professionnel et solidaire entre futurs et nouveaux enseignants. Le PESI participe à leur « professionnalisation » en offrant une interaction entre théorie et pratique, pendant leurs années de formation. 7 - Pourcentage calculé par rapport au nombre de collaborateurs formés et sur l’effectif inscrit au 31/12/2015 . 8 - Nombre de collaborateurs (CDI / CDD / ALTERNANTS) ayant reçu la formation lutte anti-blanchiment en 2015. 36 37 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES TABLE DE CONCORDANCE ENTRE LES DONNÉES RSE PRODUITES ET LES OBLIGATIONS RÉGLEMENTAIRES NATIONALES (ART. 2259) Informations sociales DOMAINE ARTICLE 225 SOUS DOMAINE ARTICLE 225 L’effectif total et la répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique A) EMPLOI Les embauches et les licenciements Informations environnementales INDICATEURS RAPPORT ANNUEL PAGE Répartition des effectifs inscrits au 31/12 : - par contrat (CDI, CDD, Alternance) - par statut (cadre, non cadre) - par sexe Répartition géographique 29 Répartition des effectifs inscrits au 31/12 par tranche d’âge et par sexe (pyramide des âges) 29 Embauches : - par contrat (CDI, CDD, Alternance) - par statut (cadre, non cadre) - par sexe 29 Structure des départs CDI par motif 29 DOMAINE ARTICLE 225 A) POLITIQUE GÉNÉRALE EN MATIÈRE ENVIRONNE­ MENTALE Salaire de base médian de l’effectif CDI par statut et par sexe et ratio H/F salaire médian Les rémunérations et leur évolution B) ORGANISATION DU TRAVAIL C) RELATIONS SOCIALES D) SANTÉ ET SÉCURITÉ L’organisation du temps de travail Evolution du salaire de base médian de l’effectif CDI par statut et par sexe % de collaborateurs à temps partiel (CDI uniquement), dont % de femmes Moyenne hebdomadaire du temps de travail rapportée à une base annuelle (heures) 30 30 L’absentéisme Taux d’absentéisme 31 L'organisation du dialogue social, notamment les procédures d'information et de consultation du personnel et de négociation avec celui-ci % des collaborateurs couverts par une convention collective 31 Le bilan des accords collectifs Texte descriptif 32 Les conditions de santé et de sécurité au travail Texte descriptif relatif aux conditions de santé et sécurité au travail Le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en Bilan de l’accord santé et sécurité matière de santé et de sécurité au travail Les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles B) POLLUTION ET GESTION DES DÉCHETS 31 Nombre d'accidents du travail % de l'effectif formé Répartition des formations selon le type (adaptation au poste de travail / développement des compétences) Nombre total d'heures de formation Les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes Description de la politique mixité La politique de lutte contre les discriminations G) PROMOTION ET RESPECT DES STIPULATIONS DES CONVENTIONS FONDAMENTALES DE L’OIT RELATIVES 30 Description des actions de formation et d’information des salariés en matière de protection de l’environnement Les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions Soutien à la croissance verte (risques indirects) : détail des actions Réduction de l’empreinte environnementale (risques directs) : détail des actions Existence d’un responsable DD en charge du sujet et d’actions de formation éventuelles à destination des collaborateurs (en spécifiant qu’il n’y en a pas si c’est le cas) Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours Non pertinent car applicable aux sociétés admises à négociation sur un marché réglementé NA Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement Non pertinent au regard de notre activité Concernant l’émission des GES, se référer à la partie changement climatique NA C) UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES Voir tous les indicateurs par sexe, notamment : salaire médian H / F ; pyramide des âges 34 Quantité de déchets électriques ou électroniques (D3E) Total de Déchets Industriels Banals (DIB) Quantité de déchets de tubes fluorescents/néons et ampoules fluo compactes 35 Risque de nuisances lumineuses voir partie Pollution et gestion des déchets Description des actions Consommation totale de papier vierge 35 Consommation totale d’énergie par m² Description des produits et services en matière de performance énergétique des bâtiments Total des déplacements professionnels en voiture Description des actions visant à réduire les consommations d'énergie et les émissions de GES Consommation de carburant (essence et gazole) des voitures de fonction et de service L’utilisation des sols 31 Nombre de recrutements et d'adaptations de poste Description de la politique de lutte contre les discriminations Consommation totale de papier Quantité de cartouches d'encre et de toners recyclés 30 Description de la politique handicap Taux d'emploi de personnes handicapées (direct et indirect) La consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables 30 Au respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective À l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession Les actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de l’environnement Tonnes de ramettes de papier vierge (A4) achetées par ETP Le nombre total d’heures de formation Les mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées PAGE Consommation totale d’eau La consommation d’eau et l’approvisionnement en Il n’y a pas de contraintes locales d’approvisionnement en eau du fait de notre localisation eau en fonction des contraintes locales en France Répartition des formations selon le domaine F) EGALITÉ DE TRAITEMENT Description de la politique environnementale La prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité Montant des dépenses de formation (euros) E) FORMATION INDICATEURS RAPPORT ANNUEL L’organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement Les mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets % de la masse salariale consacrée à la formation Les politiques mises en œuvre en matière de formation SOUS DOMAINE ARTICLE 225 31/32 Non pertinent au regard de notre activité NA Emissions directes et indirectes de gaz à effet de serre, par poste D) CHANGEMENT CLIMATIQUE E) PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ Les rejets de gaz à effet de serre Gramme de CO2 moyen par km (étiquette constructeur) des voitures de fonction et de service L’adaptation aux conséquences du changement climatique Description des mesures prises Les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité Non pertinent au regard de notre activité 35 NA À l’élimination du travail forcé ou obligatoire À l’abolition effective du travail des enfants 9 - L’article L.225-102-1 du Code de Commerce (codification de l’article 225 de la loi dite Grenelle 2) impose aux entreprises de faire figurer des « informations sur les conséquences sociales et environnementales de leur activité et sur les engagements sociétaux en faveur du développement durable » dans leur rapport annuel de gestion afin de faire connaître leurs agissements en matière de RSE, sur le périmètre financier consolidé (Groupe) ; ces données RSE doivent être contrôlées par un organisme tiers indépendant. 38 39 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES Indicateurs sociétaux DOMAINE ARTICLE 225 A) IMPACT TERRITORIAL, ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE L’ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ B) RELATIONS ENTRETENUES AVEC LES PER­ SONNES OU LES ORGANISATIONS INTÉRESSÉES PAR L’ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ, NOTAMMENT LES ASSOCIATIONS D’INSERTION, LES ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT, LES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DE L’ENVIRONNEMENT, LES ASSOCIATIONS DE CONSOMMA­ TEURS ET LES POPULATIONS RIVERAINES SOUS DOMAINE ARTICLE 225 INDICATEURS RAPPORT ANNUEL Utilisation du CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité et Emploi) au titre de l’exercice En matière d’emploi et de développement régional Montant du CICE au titre de l’exercice Part des fournisseurs qui ont leur adresse de facturation dans la région d’implantation du siège PAGE 28 35 Nombre de Délégations Départementales Sur les populations riveraines ou locales Part de Délégations Départementales accessibles loi handicap 2005 sur la totalité des agences Les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations Description des principales parties prenantes et de la manière dont elles sont prises en compte 28 Répartition du montant des actions de mécénat par catégorie 30 Les actions de partenariat ou de mécénat La prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux D) LOYAUTÉ DES PRATIQUES Exercice clos le 31 décembre 2015 Nature et étendue des travaux Aux actionnaires, Nous avons conduit les travaux suivants conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission : En notre qualité de Commissaire aux Comptes de la société CASDEN Banque Populaire désigné organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-10601, nous avons établi la présente attestation sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2015, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de Commerce. Responsabilité de la société Montant des dons décaissés sur l’exercice au profit d’organismes éligibles au régime fiscal du mécénat Nombre d'Equivalents Temps Plein (ETP) développés auprès du Secteur Adapté et Protégé Description de la politique d'Achats Responsables Délai moyen de paiement des fournisseurs L’importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale Les actions engagées pour prévenir la corruption Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs 36 Description des mesures prises % de salariés (cadre et non cadre) formés aux politiques anti-blanchiment Description de la politique et des dispositifs actuels en matière de fraude interne et externe Description de l'analyse RSE des nouveaux produits et services CEVANOP Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R.225-105-1 du Code de Commerce, préparées conformément au référentiel utilisé par la société (ci-après le « Référentiel »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion. Indépendance et contrôle qualité Montant d'achats auprès du Secteur Adapté et Protégé C) SOUS-TRAITANCE ET FOURNISSEURS ATTESTATION DE PRÉSENCE DE L’UN DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, DÉSIGNÉ ORGANISME TIERS INDÉPENDANT, SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION 37 28 - nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent ; - nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R.225-105-1 du Code de Commerce ; - en cas d’absence de certaines informations [le cas échéant : consolidées], nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du Code de Commerce ; Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L.822-11 du Code de Commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d’exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables. - nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’article L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de Commerce avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée au paragraphe « Méthodologie du reporting RSE » du rapport de gestion. Responsabilité du Commissaire aux Comptes Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises. Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R.225-105 du Code de Commerce. Il ne nous appartient pas de vérifier la pertinence et la sincérité des Informations RSE. Conclusion Nos travaux ont mobilisé les compétences de trois personnes et se sont déroulés entre février et mars 2016 sur une durée totale d’intervention d’environ deux semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE. Neuilly-sur-Seine, le 11 avril 2016 L’un des Commissaires aux Comptes Indicateurs métiers DOMAINE ARTICLE 225 SOUS DOMAINE ARTICLE 225 INDICATEURS RAPPORT ANNUEL PRODUITS ET SERVICES RESPONSABLES Crédits verts Eco-PTZ : production annuelle (en nombre et en montant) Épargne Livrets de Développement Durable (LDD) : production annuelle (en nombre et en montants) PAGE 34 Pricewaterhouse Coopers Audit Agnès HUSSHERR Associée Sylvain LAMBERT Associé département Développement Durable 1 - Dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr 40 41 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ACTIVITÉS ET RÉSULATATS DE L'ENTITÉ 6 Activités et résultats de l’entité confiance inébranlable pour l'avenir. Jean JAURÈS « Rallumer tous les soleils » (1859-1914) LE SOCIÉTARIAT L’effectif de l’Education nationale est resté stable en 2015 (source INSEE). Pourtant, 2015 est une année record, avec 55 461 nouveaux Sociétaires (en progression de 39 % par rapport à 2014) dont 81 % ont entre 18 et 45 ans. Ce résultat reflète la bonne dynamique de notre partenariat avec les Banques Populaires qui totalisent 95 % des nouveaux entrants. Portée par la vague importante de rachats de crédits, l’entrée en relation s’est fréquemment faite au travers des Prêts Mutualistes Garantis. L’effectif total des Sociétaires CASDEN Banque Populaire ressort à 1 393 879, en progression de 4 % par rapport à l’année dernière. L’ÉPARGNE DES SOCIÉTAIRES Structure des ressources monétaires au bilan CASDEN Banque Populaire Dans un contexte de taux d’épargne historiquement bas, les épargnants ont continué à se détourner du Livret A et du LDD. Les Dépôts Solidarité ont bénéficié de cet environnement de taux bas, en établissant une collecte nette record de 371 M€ (+59 % par rapport à 2014). Ainsi l’encours des Dépôts Solidarité a progressé de 14 % et celui des Comptes Sur Livret est resté quasiment stable, soit une progression globale de 6 %. Les Dépôts Solidarité et les Comptes Sur Livret représentent un encours de 5,2 milliards d’euros en fin d’année, soit 62 % du total des ressources issues de nos Sociétaires. Les ressources provenant du partage des dépôts de nos Sociétaires TSMT s’établissent à 3,2 milliards d’euros fin 2015, dont 91 % proviennent des Banques Populaires et 9 % des banques du Pacifique (SGCB, BDP, BCI et SOCREDO), soit une progression de 150 M€ contre 8 M€ l’an dernier. Cette progression résulte d’une évolution du montant des ressources collectées sur notre sociétariat en Banques Populaires supérieure à celle des ressources directes de la CASDEN Banque Populaire. Au total, les ressources monétaires de la CASDEN Banque Populaire s’élèvent à 8,4 milliards d’euros fin 2015, en progression de 7 %. 42 100% DS 80% Montant encours fin de mois Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une 40 % 39 % 38 % CSL Remontées 60% 29 % 29 % 27 % 31 % 33 % 35 % Décembre 2013 Décembre 2014 Décembre 2015 40% 20% 0% 43 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ACTIVITÉS ET RÉSULTATS DE L’ENTITÉ LES CRÉDITS AUX SOCIÉTAIRES L’année 2015 a été marquée par des taux historiquement bas qui ont favorisé les emprunteurs pour leur projet immobilier, mais leur ont surtout permis soit de renégocier leur taux de crédits soit de se faire racheter leur crédit par un autre établissement. Ainsi, les banques ont accordé 200 milliards d’euros de crédits immobiliers en 2015, un niveau jamais vu à ce jour. Deux phénomènes expliquent cette forte progression de la production. Premièrement, la part des ménages ayant renégocié leur crédit à des conditions plus favorables est en forte progression et représente 37 % de la production 2015 (75 milliards d’euros), contre 21 % en 2014. Puis le volume de transactions qui, en augmentant de façon continue et rapide depuis juin, atteint le niveau élevé de 800 000 ventes en 2015. Le rendement de la production de crédits immobiliers CASDEN Banque Populaire a encore diminué de 68 points de base pour s’établir à un niveau bas jamais constaté de 2,23 %. La production des crédits immobiliers est en hausse de 8 % par rapport à l’année dernière. Cette hausse provient exclusivement des prêts substitutifs qui ont progressé de 180 %, à mettre en parallèle à la forte augmentation des remboursements anticipés qui représentent 88 % de la production de crédits immobiliers. A l’inverse, les prêts STARDEN Immobilier, destinés aux jeunes collègues, et les prêts classiques sont en baisse respectivement de 29 % et 12 % par rapport à 2014. La production de prêts immobiliers des autres particuliers en Banques Populaires a, quant à elle, fortement augmenté (+63 %). La production des crédits à la consommation CASDEN Banque Populaire a diminué de 2 %, pour s’établir à 501 M€, provenant d’une baisse des Prêts Personnels. A l’inverse, dans un marché automobile favorable, les Prêts Auto sont en progression de 4 %. Les Prêts Travaux sont, quant à eux, stables. Au global, les crédits distribués par la CASDEN Banque Populaire progressent de 5 % par rapport à 2014. Compte tenu de la progression de l’épargne de nos Sociétaires et de la diminution de nos encours de crédits, notre coefficient Emplois/ Ressources est désormais de 100 % (contre 108 % en 2014). La CASDEN Banque Populaire n’a plus besoin de faire appel au marché pour se refinancer alors que les ressources de marché sont moins coûteuses que nos ressources propres. Evolution de la production des crédits aux particuliers 2000 1 898 M€ 1 774 M€ 520 M€ 1 862 M€ 501 M€ 512 M€ 1500 Consommation Immobiliers 1000 1 378 M€ 1 262 M€ 1 361 M€ 2014 2015 500 0 2013 Les Prêts Mutualistes Garantis, prêts effectués en Banques Populaires par nos Sociétaires et garantis par la CASDEN Banque Populaire, sont en très forte hausse par rapport à l’année dernière (+118 %). LE RÉSULTAT SOCIAL Les niveaux de taux des crédits clientèle historiquement bas ont été particulièrement favorables aux renégociations de crédits qui ont fortement impacté à la baisse les produits d’intérêts de notre portefeuille. Cette évolution n’a été que très partiellement compensée par une diminution du coût des ressources clientèle et une hausse des produits de participations. Dans le même temps, les commissions ont plus que doublé, conséquence des indemnités de remboursements anticipés reçues. Ainsi, le Produit Net Bancaire a diminué de 6 % en 2015, après une progression de 4 % en 2014. Avec le lancement du projet d’ouverture à la Fonction publique et les frais d’acquisition du futur siège social, les frais généraux de la CASDEN Banque Populaire (charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements) ont augmenté de 9 % par rapport à 2014. 44 Le coût du risque de la CASDEN Banque Populaire est constitué de dotations aux provisions sur les créances douteuses des particuliers. Il intégrait, en 2014, des reprises de provisions sur les opérations de « Crédit Default Swap ». Le résultat net sur actifs immobilisés présente une marge positive liée essentiellement à des reprises de provisions sur les titres BMF (11 M€ en 2015 contre 14 M€ en 2014) en partie compensées par une dotation aux provisions sur le GIE Ponthieu (GIE fiscal destiné à financer des logements sociaux). La capacité bénéficiaire de la CASDEN Banque Populaire s’établit à 78 M€, en recul de 29 %. Cette capacité bénéficiaire a permis de doter le FRBG, à hauteur de 64 M€, pour afficher un résultat net comptable de 14 M€. Solidarité Le Grand Jour Après « Sur le Chemin de l’école » en 2013, la CASDEN Banque Populaire s’est associée en 2015 à Aide et Action pour le lancement du film “Le Grand Jour”. Ce documentaire de Pascal PLISSON nous fait découvrir 4 enfants, leur courage et leur volonté d’atteindre leurs rêves. La CASDEN Banque Populaire a choisi d’accompagner ce film car il porte des valeurs de persévérance, d’entraide et de solidarité qui lui sont proches. Ce film prouve aussi que, malgré des conditions quelquefois difficiles, l’éducation est le moyen incontournable pour atteindre ses rêves. 45 7 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CONSOLIDÉS DU GROUPE Activités et résultats consolidés du Groupe Toute pensée qui renonce à l’unité exalte la diversité Albert CAMUS « Le Mythe de Sisyphe » (1942) LE PÉRIMÈTRE La consolidation est une technique comptable qui consiste à transcrire, dans des comptes uniques, la situation d’un ensemble de sociétés apparentées ayant des liaisons d’intérêt commun, mais ayant chacune une personnalité autonome. L’objectif est d’obtenir une image financière d’un Groupe, à l’instar de celle que l’on aurait avec la comptabilité ordinaire, s’il n’existait qu’une seule entreprise. Les comptes consolidés du Groupe CASDEN Banque Populaire sont établis en normes comptables internationales d’informations financières (IFRS) depuis 2011. • CASDEN Banque Populaire (société mère) • BMF • Parnasse Finance • FCP Capitalisation CT • Parnasse Garanties (MEE à 80 %) En 2015, SGTI est sortie du périmètre de consolidation du Groupe CASDEN Banque Populaire et une transmission universelle de patrimoine (TUP) a été réalisée au bénéfice de BMF. LES RÉSULTATS SOCIAUX DES FILIALES BMF BMF a développé une activité de prêts immobiliers et consommation aux ascendants ou descendants des Sociétaires CASDEN Banque Populaire (gamme Alter Ego), jusqu’en octobre 2015, l’activité a ensuite été transférée à sa maison-mère. BMF poursuit la gestion extinctive des contrats de location financière, de crédit-bail ou de cession de créances. BMF représente 3 % du bilan consolidé du Groupe CASDEN Banque Populaire au 31 décembre 2015. La production des crédits 2015 atteint 83 M€ (-8 %), au taux de rendement de 2,05 %, avec 79 M€ de prêts immobiliers et 4 M€ de prêts à la consommation. En prenant en compte 67 M€ de remboursements anticipés (+237 %), l’encours moyen des prêts BMF reste stable en 2015, soit 423 M€. Compte tenu de la gestion extinctive de la location financière, l’encours moyen annuel financier diminue de 42 % et s’établit à 11 M€ sur l’année 2015. Le produit net bancaire comptable s’affiche à 8 M€ en 2015, contre 15 M€ en 2014. Cet écart est essentiellement lié à la diminution de la marge sur le financement de location de matériels. Le produit net bancaire financier, véritable mesure des résultats et intégré aux comptes consolidés du Groupe CASDEN Banque Populaire, atteint 20 M€ en 2015 contre 17 M€ en 2014. Cet écart s’explique 46 Le périmètre de consolidation du Groupe CASDEN Banque Populaire est : principalement par une légère hausse de la marge sur le financement de location de matériels et une baisse du coût des ressources marché. Le résultat net comptable 2015 s’élève donc à 35 M€. Ces résultats intègrent 19 M€ de gain suite à la TUP de SGTI (neutralisés dans le résultat consolidé). BMF contribue à hauteur de 13 M€ au résultat consolidé du Groupe CASDEN Banque Populaire, contre 8 M€ en 2014. Parnasse Finance Parnasse Finance, créée en 1987 par la CASDEN Banque Populaire dans le but de prendre des participations significatives dans ses filiales, se consacre aussi depuis 1995 à une activité de capital investissement. En outre, elle est régulièrement utilisée à des fins d’optimisation financière (titrisation, levée de TSDI…). Le bilan comptable au 31 décembre 2015 affiche un total de 291 M€, contre 338 M€ en 2014. Le résultat net 2015 de Parnasse Finance est bénéficiaire de 4 M€ contre 11 M€ en 2014. Soit une baisse de 7 M€ qui s’explique principalement par le produit net relatif à l’opération ARISE inférieur de -11 M€ à l’an dernier. Parnasse Finance contribue à hauteur de 10 M€ au résultat consolidé du Groupe CASDEN Banque Populaire, contre 3 M€ en 2014. 47 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CONSOLIDÉS DU GROUPE FCP Capitalisation court terme Capitalisation court terme est un Fonds Commun de Placements détenu par les Banques Populaires. Il est intégré aux comptes consolidés du fait de la détention majoritaire de la CASDEN Banque Populaire (75,69 %). Sa contribution aux résultats est de 0,3 M€, dont 0,1 M€ appartient aux autres Banques Populaires. Parnasse Garanties La CASDEN Banque Populaire et la MGEN se sont associées pour créer une société d’assurance caution. Parnasse Garanties a pour vocation d’apporter sa caution aux crédits immobiliers consentis par la CASDEN Banque Populaire ou par le réseau des Banques Populaires, aux Sociétaires CASDEN Banque Populaire, mais également de réassurer les cautions délivrées par la MGEN à ses adhérents. Depuis son lancement en juin 2014, tous les nouveaux prêts immobiliers sont soumis à un score d’acceptation, mis en place par Parnasse Garanties, et ceux pour lesquels la réponse est favorable sont garantis par celle-ci. En 2015, le nominal des nouveaux prêts acceptés en garantie s’établit à 3,2 milliards d’euros et l’encours total des crédits cautionnés représente 19,8 milliards d’euros : soit 5 milliards d’euros pour les cautions civiles (prêts CASDEN Banque Populaire), 10,4 milliards d’euros pour les cautions assurancielles (PMG) et 4,4 milliards d’euros pour les réassurances (prêts MGEN). Le résultat net 2015 de Parnasse Garanties est bénéficiaire de 5,3 M€ et sa contribution aux résultats du Groupe CASDEN Banque Populaire est de 4,2 M€. LE RÉSULTAT COMPTABLE CONSOLIDÉ Bilan Consolidé Le total bilan est resté relativement stable entre 2014 et 2015 et le poids de la société mère CASDEN Banque Populaire s’établit à 96 % contre 95 % l’an passé. CASDEN 96 % BMF 3% Autres 1% Résultat Consolidé En tenant compte de l’activité des filiales de la CASDEN Banque Populaire, le résultat consolidé IFRS s’établit à 93,5 M€ pour 96,4 M€ l’an dernier. La société mère contribue pour 65,9 M€ au résultat consolidé. L’apport le plus important au résultat provient ensuite de BMF pour 13,2 M€ et de Parnasse Finance pour 10 M€. 48 L’évolution du total bilan, à l’actif, est liée à une augmentation des prêts interbancaires de 47 %. Cette hausse est compensée par la baisse de l’encours de crédits, liée principalement aux forts remboursements anticipés enregistrés cette année. Ainsi, cet encours représente 70 % du total de l’actif consolidé contre 73 % l’année précédente. L’évolution du passif provient d’une hausse de 6 % des dépôts avec une progression des Dépôts Solidarité. Les dépôts directs ou indirects des Sociétaires représentent 70 % du total du passif, contre 65 % en 2014. Les dettes subordonnées sont en baisse de 7 % par rapport à l’année dernière, correspondant en particulier à la gestion de notre ratio de solvabilité. Les capitaux propres part du Groupe sont en progression de 6 % par rapport à 2014. Coopération Lancement d'une plateforme d’ESS avec Sciences Po La CASDEN Banque Populaire et Sciences Po ont lancé une plateforme d’ESS au sein de l’Ecole des affaires internationales (PSIA). La banque s’engage ainsi à accompagner le développement de ce projet pilote d’innovation pédagogique sur l’Economie Sociale et Solidaire au travers d’un enseignement transversal ouvert à tous les étudiants de Sciences Po, à contribuer à la réalisation de projets collectifs pour les étudiants, à favoriser la venue d’enseignants extérieurs spécialisés, mais aussi à participer à l’organisation de conférences thématiques pour le grand public. 49 8 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I FONDS PROPRES ET SOLVABILITÉ La seule voie qui offre quelque espoir d’un avenir meilleur pour toute l’humanité est celle de la coopé ration et du partenariat. Kofi ANNAN «D iscours à l'Assemblée Générale de l'ONU » (2001) Fonds propres et solvabilité GESTION DES FONDS PROPRES Au 31 décembre 2015, les fonds propres du Groupe CASDEN Banque Populaire sont constitués : • des Parts Sociales souscrites par les Sociétaires à l’occasion de leur adhésion à la coopérative, lors de leurs opérations d’emprunts, ou à titre volontaire, Compte tenu de la nature de son activité et des contraintes réglementaires pesant sur cette activité, le Groupe CASDEN Banque Populaire pratique une politique de mise en réserve importante afin d’assurer la croissance régulière de ses fonds propres lui permettant de nourrir son développement. • des réserves accumulées au sein de la coopérative et de ses participations, • des résultats de la période. COMPOSITION DES FONDS PROPRES Les fonds propres du Groupe CASDEN Banque Populaire ont évolué selon la typologie présentée ci-dessous : Montants en K€ Parts Sociales Prime d’émission Réserves consolidées Autres éléments (1) DÉCEMBRE 2014 DÉCEMBRE 2015 282 258 290 313 544 544 1 090 047 1 181 629 118 682 122 096 Résultat net part du Groupe 96 380 93 534 Capitaux propres détenus par des minoritaires 35 019 35 054 1 622 930 1 723 170 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS (1) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux. EXIGENCE DES FONDS PROPRES Ratio de solvabilité Après la crise des Subprimes et pour faire face à l’ampleur systémique des risques (interdépendance des banques), les accords de Bâle III proposent d’augmenter fortement la qualité des fonds propres avec des fonds propres Tier One à 6,00 % en 2015. A terme le ratio de fonds propres sur engagement passera de 8 % à 10,5 % en 2019. Les risques pondérés portés par le Groupe CASDEN Banque Populaire, suivant la réglementation en vigueur, s’élèvent à 4,4 milliards d’euros fin 2015. Les risques sont couverts par 1,8 milliard d’euros de fonds propres réglementaires. Sur ces nouvelles bases, le ratio Tier One atteint 25,20 % fin 2015, contre 23,56 % en 2014, et le ratio de solvabilité 40,47 % contre 37,78 % fin 2014. Le niveau élevé de ce ratio s’explique par l’exigence transitoire de fonds propres minimum, calculée à partir de l’ancien ratio Bâle I flooré à 80 %, qui s’établit à 8,47 % proche du seuil minimal des 8 %. Cette exigence est à respecter jusqu’en 2017. Ratio de levier Le ratio de levier fait l’objet d’une publication obligatoire depuis le 1er janvier 2015. Une intégration au dispositif d’exigences de Pilier I est prévue à compter du 1er janvier 2018. L’article 429 du règlement CRR (Capital Requirements Regulation), précisant les modalités de calcul relatives au ratio de levier, a été modifié par le règlement délégué (UE) 2015/62 de la commission du 10 octobre 2014. Le ratio, présenté ci-dessous, ne reprend pas les dispositions de ce règlement modificatif, puisque les déclaratifs envoyés à l’autorité compétente sont toujours fondés sur les dispositions antérieures du CRR. Le ratio présenté est donc conforme à celui transmis à l’autorité compétente. Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et les expositions, qui correspondent aux éléments d’actifs et de hors-bilan, après retraitements des instruments dérivés, des opérations de financement sur titres et des éléments déduits des fonds propres. Le ratio de levier de la CASDEN Banque Populaire calculé selon les règles initialement prévues dans le CRR, s’élève à 3,75 % au 31 décembre 2015 sur la base des fonds propres de catégorie 1 phasés. Sans l’application des mesures transitoires, le ratio s’élèverait à 3,20 %. Le ratio de levier a pour objectif principal de servir de mesure de risque complémentaire aux exigences en fonds propres. 50 51 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ORGANISATION ET ACTIVITÉ DU CONTRÔLE INTERNE égaux Tous les citoyens doivent être 9 Organisation et activité du Contrôle interne Trois niveaux de contrôle Conformément à la réglementation bancaire, aux bonnes pratiques et aux normes du Groupe BPCE, le dispositif de contrôle de l’établissement repose sur trois niveaux de contrôle : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique. Ces liens ont été formalisés au travers de chartes couvrant chacune des filières. L’ensemble de ce dispositif a été approuvé par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et présenté au Comité d’Audit du 16 décembre 2009 et au Conseil de Surveillance de BPCE. La charte Risques Groupe a été mise à jour en 2015. Ce dispositif fonctionne en filières, intégrées à l’établissement. Ces filières sont principalement animées par trois directions de l’organe central : Une organisation adaptée aux spécificités de l’établissement • la direction des Risques Groupe ; Au niveau de la CASDEN Banque Populaire, le Directeur Général définit la structure organisationnelle. Il répartit les responsabilités et les moyens de manière optimale pour assurer, conformément aux orientations définies par le Conseil d’Administration, la couverture des risques, leur évaluation et leur gestion. • la direction de la Conformité et de la Sécurité Groupe, en charge du contrôle permanent ; • la Direction de l’Inspection Générale Groupe, en charge du contrôle périodique. Un lien fonctionnel fort entre la CASDEN Banque Populaire et l’Organe central BPCE Les fonctions de contrôle permanent et périodique localisées au sein de l’établissement sont rattachées, dans le cadre de filières de contrôle intégrées par un lien fonctionnel fort, aux directions centrales de BPCE correspondantes. Ce lien recouvre en particulier : • un avis conforme sur les nominations et retraits des responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique dans l’établissement ; La responsabilité du contrôle permanent de premier niveau incombe au premier chef aux directions opérationnelles ou fonctionnelles ; les contrôles permanents de deuxième niveau et l’Audit Interne sont assurés par des directions fonctionnelles centrales indépendantes. Conformément à l’article 30 de l’arrêté A - 2014-11-03 sur le contrôle interne, il est admis que le Responsable du contrôle de la conformité puisse être rattaché au Directeur des Risques, dénommé alors Directeur Risques et Conformité, ce qui est le cas à la CASDEN Banque Populaire. • des obligations de reporting, d’information et d’alerte ; ARISTOTE • l’édiction de normes par l’organe central consignées dans des chartes ; « La politique » (-384 – -322) • la définition ou l’approbation des plans de contrôle. PRÉSENTATION DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE PERMANENT Contrôle permanent hiérarchique (Niveau 1) Contrôle permanent par des entités dédiées (Niveau 2) Le contrôle permanent hiérarchique (dit contrôle de niveau 1), est le premier maillon du contrôle interne. Il est assuré par les services opérationnels ou fonctionnels sous la supervision de leur hiérarchie. Ces services sont notamment responsables de : Le contrôle permanent de niveau 2 au sens de l’article 13 de l’arrêté A-2014-11-03 sur le contrôle interne est assuré par la Direction des Risques et Conformité. D’autres fonctions centrales sont des acteurs essentiels du dispositif de contrôle permanent : en particulier la Direction Centrale Finances en charge du contrôle comptable, la Direction Juridique et Vie Sociale et la Direction des Ressources Humaines pour les aspects touchant à la politique de rémunération. • la vérification du respect des limites de risques, des procédures de traitement des opérations et de leur conformité ; • la déclaration des incidents de risques opérationnels constatés et l’élaboration des indicateurs d’activité nécessaires à l’évaluation de ce type de risques ; • la justification des soldes comptables résultant des mouvements des comptes concernés par les opérations initiées dans ces services. Ces contrôles de premier niveau sont réalisés soit par une unité de contrôle ad hoc de middle office, soit par les opérateurs eux-mêmes. Les contrôles de niveau 1 font l’objet d’un reporting formalisé aux fonctions de contrôle permanent concernées. 52 Comité de coordination du contrôle interne Le Directeur Général est chargé d’assurer la cohérence et l’efficacité du contrôle permanent. Un Comité de coordination du contrôle interne se réunit périodiquement une à deux fois par an, sous la présidence du Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire. Ce Comité a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne de l’établissement, ainsi que les résultats issus des travaux de maîtrise des risques et de contrôle interne et des suites qui leur sont données. 53 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I RAPPORT DE GESTION I ORGANISATION ET ACTIVITÉ DU CONTRÔLE INTERNE Il a notamment pour objet : Focus sur la filière risques • d’informer régulièrement l’exécutif sur l’évolution du dispositif de contrôle de l’établissement ; Avec le Directeur des Risques et de la Conformité, l’effectif total de la filière Risques de la CASDEN Banque Populaire est de 9,7 ETP au 31 décembre 2015. • de mettre en évidence les zones de risques émergents ou récurrents, qu’elles aient pour origine l’évolution de l’activité, les mutations de l’environnement ou l’état des dispositifs de contrôle ; • de remonter au niveau de l’exécutif les dysfonctionnements significatifs observés ; • d’examiner les modalités de mise en œuvre des principales évolutions réglementaires et leurs éventuelles implications sur le dispositif et les outils de contrôle ; • de s’assurer de la bonne prise en compte des conclusions des travaux de contrôle, d’examiner les mesures correctrices décidées, de les prioriser et de suivre leur réalisation ; • de décider des mesures à mettre en place afin de renforcer le niveau de sécurité de l’établissement et d’assurer, en tant que de besoin, la coordination des actions développées par les fonctions de contrôle permanent. Participent à ce Comité : le Directeur Général, le Directeur Général Adjoint en charge du Secrétariat Général, le Directeur de l’Audit Interne, le Directeur des Risques et Conformité, le Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information, le Responsable de la Sécurité des Personnes et des Biens, le Responsable de la révision comptable. Ce Comité est aussi l’instance officielle de suivi du contrôle permanent de la CASDEN Banque Populaire depuis fin 2014. Cette filière veille à l’efficacité et à l’homogénéité du dispositif de maîtrise des risques et à la cohérence du niveau de risque avec les moyens financiers, humains et informatiques ainsi que ses objectifs. GOUVERNANCE Le mode de gouvernance CASDEN Banque Populaire a changé depuis la dernière Assemblée Générale Extraordinaire du 27 mai 2015. Les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général ont été dissociées. La gouvernance actuelle du dispositif de contrôle interne repose sur : Les missions menées par la Direction des Risques et Conformité de la CASDEN Banque Populaire sont en lien avec la Direction des Risques Groupe de BPCE qui assure la cohérence, l’homogénéité, l’efficacité et l’exhaustivité de la mesure, de la surveillance et de la maîtrise des risques. Elle est aussi en charge du pilotage consolidé des risques du Groupe. Le Directeur Général, assisté d’un Directeur Général Adjoint second dirigeant effectif, qui définit et met en œuvre les organisations et moyens permettant d’assurer de manière exhaustive et optimale la correcte évaluation et gestion des risques, et de disposer d’un pilotage adapté à la situation financière et à la stratégie de l’établissement et du Groupe BPCE. Focus sur la filière conformité Le Conseil d’Administration qui veille, conformément au dispositif réglementaire, à la maîtrise des principaux risques encourus, approuve les principales limites et évalue le dispositif de contrôle interne. À cette fin, le Conseil prend appui sur un Comité d’Audit et des Risques. La filière Conformité de la CASDEN Banque Populaire dispose d’un effectif au 31 décembre 2015 de 6,5 ETP (avec l’activité de continuité des activités mais hors risques opérationnels, dont l’effectif est comptabilisé avec les risques). Le département Conformité et Risques Opérationnels / Plan de Continuité d’Activité (RO/PCA) est notamment chargé de s’assurer de la cohérence de l’ensemble des contrôles de conformité des opérations réalisées au sein de la Banque, dans le respect constant de l’intérêt de ses Sociétaires, de ses collaborateurs et de ses partenaires. Il mène ses missions en lien avec la Direction de la Conformité et de la Sécurité Financière de BPCE. Les Comités d’Audit et des Risques qui assistent l’organe délibérant et, dans ce cadre, veillent à la qualité de l’information délivrée et, plus généralement, assurent les missions prévues par l’arrêté du 3 novembre 2014. Ces deux Comités sont distincts mais peuvent se réunir ensemble afin de traiter des sujets communs, notamment ceux relevant de la politique des risques et de provisionnement de la société. En matière de contrôle permanent, la CASDEN Banque Populaire dispose des référentiels de contrôles homologués par le Groupe à travers l’outil PILCOP, qu’elle a déployé depuis novembre 2014. PRÉSENTATION DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE PÉRIODIQUE Le contrôle périodique est assuré par la Direction de l’Audit Interne sur toutes les activités, y compris le contrôle permanent. Son périmètre d’intervention couvre tous les risques et toutes les activités de l’établissement, en incluant celles qui sont externalisées. Il s’étend également à ses filiales bancaires et non bancaires à l’exception de Parnasse Garanties qui possède sa propre direction de l’audit interne. Rattaché directement au Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire, l’Audit Interne exerce ses missions de manière indépendante des Directions Opérationnelles et de Contrôle Permanent. Ses modalités de fonctionnement sont précisées dans la Charte d’Audit Groupe et dans les normes approuvées par le Directoire de BPCE. Un plan d’audit annuel et pluriannuel sur quatre ans est arrêté en accord avec l’Inspection Générale Groupe. Il est priorisé par l’organe exécutif et validé par le Comité d’Audit et des Risques qui a toute latitude pour formuler des recommandations. La Direction de l’Audit Interne dispose d’un effectif de 6,9 ETP, Directeur compris. L’Audit Interne a accès à toute l’information requise pour le bon déroulement de ses missions, dans le respect de la Charte de la Filière de l’Audit Interne. À ce titre, aucun secret professionnel ou domaine réservé ne peut lui être opposé ; il s’engage à observer une discrétion irréprochable et à conduire ses travaux dans le respect du Référentiel International des Pratiques Professionnelles (RIPP) et de la Charte Groupe de la Filière Audit. Chaque collaborateur signe le code de déontologie. L’Audit Interne matérialise son action par la rédaction de rapports synthétiques normalisés qu’il diffuse auprès des audités, de la hiérarchie, de la Direction Générale et de l’Inspection Générale de BPCE. Il met en exergue, selon une méthodologie et un formalisme appliqués par l’ensemble du Groupe BPCE (Tableau Référentiel Cadre et/ou Guide d’Audit), les points forts et les points faibles des thèmes audités. Les faiblesses significatives aboutissent à la production de recommandations 54 qui sont présentées et validées avec les Responsables des entités concernées en réunion dite de « conclusions orales ». Le rapport définitif intègre la réponse des audités à chaque recommandation : celle-ci inclut des plans d’action et des engagements sur des dates de mise en œuvre. L’Audit Interne veille à la mise en œuvre de ses recommandations dans les délais retenus dans les plans d’action et réalise ses suivis de missions au moyen de l’outil Groupe « RECO ! ». Il s’assure également de la mise en œuvre des recommandations qui émanent des audits externes, ACPR, BCE, Inspection Générale de BPCE, etc. et en rend compte à ces différentes instances ainsi qu’au Comité d’Audit. Il participe à la constitution et réalise des référentiels d’audit pour ses propres besoins et dans le cadre de groupes de travail qui associent plusieurs banques du Groupe sous la direction de BPCE. Globalement, l’Audit Interne évalue, en conformité avec la réglementation : - la qualité des systèmes d’information ; - le respect, la pertinence et l’efficacité des procédures ; - la validité du fonctionnement comptable ; - les moyens mis en œuvre pour la maîtrise des risques. L’Audit Interne agit dans le respect de sa charte élaborée par BPCE, conforme aux RIPP (Référentiel International des Pratiques Professionnelles – IIA – IFACI), validée par le Directoire de BPCE du 7 décembre 2009. Les contrôles permanents et périodiques sont réalisés par le Groupe CASDEN Banque Populaire pour toutes les entités du Groupe, bancaires et non bancaires. Les résultats produits par ces différents niveaux de contrôle permettent de donner une assurance raisonnable sur la qualité globale du système de contrôle interne, lui-même défini par la Charte du Contrôle Interne Groupe validé par le Directoire de BPCE le 7 avril 2010. Egalité Faire le lien entre l’éducation et la culture Pour la CASDEN Banque Populaire, devenir mécène du musée du quai Branly et faire le choix de soutenir les outils de médiation en faveur des enseignants et des encadrants de groupes d’enfants correspond pleinement à sa politique d’engagement sociétal : contribuer à l’accès du plus grand nombre à la culture, accompagner ses Sociétaires dans leur métier et défendre des valeurs humanistes comme la citoyenneté, l’éducation contre le racisme… Avec ce projet, la CASDEN Banque Populaire fait le lien entre l’éducation et la culture, entre la pédagogie et l’art, entre l’école et le musée. 55 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I GESTION DES RISQUES 10 Gestion des risques l’équité La première égalité, c’est LE DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES Le dispositif Groupe BPCE La fonction de gestion des risques assure, entre autres missions, le contrôle permanent des risques. Au 31 décembre 2015, la Direction Risques et Conformité comprend 19 collaborateurs représentant 17,8 ETP répartis dans des unités distinctes dédiées à la maîtrise du risque : La Direction des Risques et Conformité veille à l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques. Elle assure l’évaluation et la prévention des risques, l’élaboration de la politique risque intégrée aux politiques de gestion des activités opérationnelles et la surveillance permanente des risques. - la maîtrise du risque de crédit encouru en cas de défaillance ou d’insolvabilité d’une contrepartie ou d’un groupe de contreparties ; Au sein de l’organe central BPCE, la Direction des Risques Groupe assure la cohérence, l’homogénéité, l’efficacité et l’exhaustivité de la mesure, de la surveillance et de la maîtrise des risques. Elle est en charge du pilotage consolidé des risques du Groupe. La mission de la Direction des Risques Groupe est conduite de manière indépendante des directions opérationnelles. Ses modalités de fonctionnement sont précisées dans la Charte des Risques Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et dont la dernière mise à jour date de 2015, en lien avec l’Arrêté du 3 novembre 2014 dédié au contrôle interne. La Direction des Risques et Conformité de la CASDEN Banque Populaire lui est rattachée par un lien fonctionnel. La Direction des Risques et Conformité Victor HUGO « Les Misérables » (1862) La Direction des Risques et Conformité couvre l’ensemble des risques : risques de crédit, risques financiers, risques opérationnels ainsi que des activités transverses de pilotage et de contrôle des risques. Elle assure conformément à l’article 75 de l’Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne, la mesure, la surveillance et la maîtrise des risques. Pour assurer son indépendance, la fonction risque, distincte des autres filières de contrôle interne, est une fonction indépendante de toutes les fonctions effectuant des opérations commerciales, financières ou comptables. Elle est rattachée de manière directe au Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire, conformément aux normes du secteur financier. Dans le cadre de la fonction de gestion des risques, les principes définis dans la Charte des Risques Groupe, actualisée en 2015, sont tous déclinés au sein de l’établissement. Ainsi de manière indépendante, la Direction des Risques et Conformité contrôle la bonne application des normes et méthodes de mesure des risques, notamment les dispositifs de limites et les schémas délégataires. Elle s’assure que les principes de la politique des risques sont respectés dans le cadre de ses contrôles permanents de deuxième niveau. Les deux dirigeants effectifs veillent à ce que les systèmes de gestion des risques mis en place soient appropriés au profil de risque et à la stratégie commerciale de l’établissement, conformément à l’article 435 1e) du Règlement (UE) n°575/2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement (CRR). 56 1 - Le Département Risques de Crédit et Risques Financiers a pour objectif la couverture du périmètre de contrôle suivant : - la maîtrise des risques financiers, comprenant plusieurs types de risques, essentiellement ceux liés à la structure du bilan : risques de taux d’intérêt global et risque de liquidité. Par ailleurs, ce département prend également en charge l’ensemble du processus Mac Donough « Bâle II/Bâle III » comprenant les fonctions suivantes : • Monitoring : fiabilisation des systèmes d’informations et segmentation de la clientèle ; • Notation : pilotage et contrôle des notes attribuées à la clientèle ; • Reporting sur états réglementaires Risques : recensement et déclaration de tous les actifs du Groupe CASDEN Banque Populaire ; • Calcul du ratio et production du reporting COREP et FINREP : calcul des risques pondérés, contrôles des allocations de fonds propres, calcul du ratio de solvabilité… ; • Pertes : déclaration et suivi de tous les événements de défaut intervenus sur la clientèle du Groupe CASDEN Banque Populaire pour la modélisation des notes et des probabilités de défaut ; • Vérification du calcul et suivi du ratio réglementaire de liquidité LCR (Liquidity Coverage Ratio). 2 - L’entité Risques Opérationnels, rattachée au Département Conformité & Risques Opérationnels a pour objectif la maîtrise du risque de perte résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des événements extérieurs. La mise en œuvre du Plan d’Urgence et de Poursuite d’Activité (PUPA), nouvelle appellation du Plan de Continuité d’Activité (PCA), se situe également dans le périmètre de cette entité. D’autres fonctions centrales sont des acteurs essentiels du dispositif de contrôle permanent, en particulier la Direction Centrale Finances en charge de la Révision Comptable, la Direction Juridique, la Direction Epargne et Crédit dont une entité dédiée est en charge d’une partie significative des contrôles de premier niveau. La Direction des Risques et Conformité est également directement en charge de la Sécurité des Systèmes d’Information depuis le 1er janvier 2015. Enfin, l’activité Révision Comptable lui est rattachée sur un plan fonctionnel. 57 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I GESTION DES RISQUES Principales attributions de la fonction de gestion des risques de la CASDEN Banque Populaire La Direction des Risques et Conformité : - est force de proposition de la politique des risques de l’établissement, dans le respect de la politique des risques du Groupe (limites, plafonds…) ; - identifie les risques et en établit la cartographie ; - contribue à l’élaboration des dispositifs de maîtrise des risques des politiques de gestion des activités opérationnelles (limites quantitatives, schéma délégataire, analyse a priori des nouveaux produits ou des nouvelles activités) ; - valide et assure le contrôle de second niveau des risques (normes de valorisation des opérations, provisionnement ; élaboration, gestion et contrôle des dispositifs de maîtrise des risques) ; - contribue à la définition des normes de contrôle permanent de premier niveau des risques (hors conformité) et veille à leur bonne application (la définition des normes et méthodes Groupe étant une mission de BPCE) ; - assure la surveillance des risques, notamment la fiabilité du système de détection des dépassements de limites, le suivi et le contrôle de leur résolution ; - évalue et contrôle le niveau des risques (dans le cadre de stress scenarii) ; - élabore les reportings risques à destination des instances dirigeantes (les dirigeants effectifs et le Conseil d’Administration), contribue aux rapports légaux ou réglementaires et alerte les dirigeants effectifs et le Conseil d’Administration en cas d’incident significatif (art. 98 de l’Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne). Les décisions structurantes en matière de risques sont prises par le Comité exécutif des risques. Il est responsable de la définition des grandes orientations de l’établissement en matière de risques (limites, politiques de risques, schéma délégataire, règles spécifiques…). Il examine régulièrement les principaux risques de crédit, opérationnels et financiers de l’établissement. Principaux risques de l’année 2015 Le profil global de risque de la CASDEN Banque Populaire correspond à celui d’un établissement bancaire qui distribue des produits d’épargne, de crédit et de caution en grande partie par l’intermédiaire du réseau Banque Populaire. Les principaux risques sont donc concentrés essentiellement sur l’activité de crédit. Culture risques La Charte des Risques du Groupe précise que les dirigeants effectifs de chaque établissement encouragent la culture du risque à tous les niveaux de leur organisation et que la fonction de gestion des risques coordonne la diffusion de cette culture auprès de l’ensemble des collaborateurs, en coordination avec l’ensemble des autres filières métiers. D’une manière globale, la Direction des Risques et Conformité : • participe à des journées d’animation des fonctions de gestion des risques, moments privilégiés d’échanges sur les problématiques de risques, de présentation des travaux menés par les différentes fonctions, de formation et de partage de bonnes pratiques qui se déclinent également par domaines : crédits, financiers, opérationnels, associant tous les établissements du Groupe. Des groupes de travail dédiés viennent compléter ce dispositif ; • enrichit son expertise réglementaire, notamment via la réception et la diffusion de documents règlementaires pédagogiques et sa participation à des interventions régulières dans les différentes filières de l’établissement (avec les fonctions commerciales ou les fonctions support) ; 58 • est représentée, par son Directeur des Risques, à des audio-conférences ou des réunions régionales réunissant les Directeurs des Risques des réseaux et des filiales du Groupe BPCE, autour de sujets d’actualité ; La CASDEN Banque Populaire s’inscrit dans le dispositif mis en œuvre au niveau du Groupe dédié au Plan de Rétablissement et de Réorganisation (PRR), qui concerne l’ensemble des établissements financiers de BPCE. De par sa nature mutualiste, la CASDEN Banque Populaire a pour objectif d’apporter le meilleur service à ses Sociétaires, dans la durée, tout en dégageant un résultat pérenne. • contribue, via ses dirigeants ou son Directeur des Risques, aux décisions prises dans les Comités ou groupes de travail dédiés à la fonction de gestion des risques au niveau Groupe ; La CASDEN Banque Populaire est un établissement bancaire effectuant des opérations de banque et proposant des produits d’épargne et de crédit à des clientèles issues des personnels de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Culture et, depuis fin 2015, de toute la Fonction publique. La CASDEN Banque Populaire est responsable de la gestion de son risque de liquidité, dans son périmètre de gestion dans le cadre des allocations Groupe et à partir d’une ressource de marché qui est centralisée et de ressources clientèle qu’elle collecte auprès de ses Sociétaires, directement ou par l’intermédiaire des Banques Populaires Régionales. Elle est aussi responsable de la gestion de sa réserve de liquidité. • bénéficie, pour le compte de ses collaborateurs, d’un programme de formation annuel diffusé par la Direction des Ressources Humaines du Groupe BPCE et les complète de formations internes ou externes, en collaboration avec la DRH de la CASDEN Banque Populaire ; • s’attache à la diffusion de la culture risques et la mise en commun des meilleures pratiques avec les autres établissements du Groupe BPCE. Plus spécifiquement, pour coordonner les chantiers transverses, la Direction des Risques et Conformité de la CASDEN Banque Populaire s’appuie sur la Direction des Risques de BPCE qui contribue à la bonne coordination de la fonction de gestion des risques et pilote la surveillance globale des risques au sein du Groupe. Le dispositif d’appétit au risque L’appétit au risque de la CASDEN Banque Populaire correspond au niveau de risque qu’elle est prête à accepter dans le but d’accroître sa rentabilité. Celui-ci doit être cohérent avec l’environnement opérationnel de l’établissement, sa stratégie et son modèle d’affaires, tout en tenant compte des intérêts de ses Sociétaires. Le dispositif s’inscrit dans le cadre général de l’appétit au risque du Groupe BPCE, validé par le Conseil de Surveillance de BPCE et présenté au superviseur européen en juillet 2015. Ce cadre général repose sur un document faîtier présentant de manière qualitative et quantitative les risques que l’établissement accepte de prendre. Il décrit les principes de gouvernance et de fonctionnement en vigueur et a vocation à être actualisé annuellement, notamment pour tenir compte des évolutions réglementaires. Le dispositif opérationnel de l’appétit au risque repose, quant à lui, sur des indicateurs ventilés par grande nature de risques, y compris les nouveaux risques déclinables à la CASDEN Banque Populaire, inhérents à l’Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne et s’articule autour de seuils successifs associés à des niveaux de délégation respectifs distincts, à savoir : • la limite opérationnelle ou seuil de tolérance pour lesquels les Dirigeants effectifs peuvent décider, en direct ou via les Comités dont ils assurent la présidence, soit un retour sous la limite, soit la mise en place d’une exception ; • le seuil de résilience, dont le dépassement peut faire peser un risque sur la continuité ou la stabilité de l’activité de la banque. Tout dépassement nécessite une communication et un plan d’actions auprès du Conseil d’Administration. De par son modèle d’affaires, la CASDEN Banque Populaire porte les principaux risques suivants : • le risque de crédit et de contrepartie (articles 106 à 121 de l’Arrêté du 03/11/2014) ; La CASDEN Banque Populaire s’adresse aussi aux personnes morales dont l’activité est au service de la Fonction publique ou de ses membres. À ce titre, la banque s’interdit toute opération pour compte propre et déploie l’ensemble du dispositif lié à la protection de la clientèle ou aux lois, règlements, arrêtés et bonnes pratiques qui s’appliquent aux banques françaises. FACTEURS DE RISQUES L’environnement bancaire et financier dans lequel la CASDEN Banque Populaire et plus largement le Groupe BPCE évoluent les exposent à de nombreux risques et les contraignent à la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse. Certains des risques auxquels est confrontée la CASDEN Banque Populaire sont identifiés ci-dessous. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques de l’établissement, ni de ceux du Groupe BPCE pris dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement : les risques présentés ci-dessous pourraient avoir une incidence défavorable sur l’activité, la situation financière ou les résultats de la CASDEN Banque Populaire. Des variations de taux d’intérêt pourraient impacter défavorablement le produit net bancaire et les résultats. Le montant des revenus net d’intérêts encaissés au cours d’une période donnée influe de manière significative sur le produit net bancaire et la rentabilité. En outre, des changements dans les « spreads » de crédit, tels que l’élargissement des écarts observés récemment, peuvent influer sur les résultats d’exploitation. Les variations des taux d’intérêt du marché peuvent affecter les taux pratiqués sur les actifs productifs d’intérêts, inversement à celles des taux payés sur les passifs portants intérêts. Toute évolution défavorable de la courbe des rendements pourrait entraîner une baisse des revenus d’intérêts nets provenant des activités de prêt. Le Groupe BPCE est soumis à une importante réglementation en France et dans plusieurs autres pays où il opère ; les mesures réglementaires et leur évolution sont susceptibles d’impacter négativement l’activité et les résultats. Des textes législatifs et réglementaires sont promulgués ou proposés en vue d’introduire plusieurs changements dans le cadre financier mondial. Même si ces nouvelles mesures ont vocation à éviter une nouvelle crise financière, elles sont susceptibles de modifier considérablement l’environnement dans lequel la CASDEN Banque Populaire et le Groupe BPCE évoluent. Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques peut engendrer des pertes. Comme la plupart de ses concurrents, la CASDEN Banque Populaire et le Groupe BPCE dépendent étroitement des systèmes de communication et d’information, leurs activités exigeant de traiter un grand nombre d’opérations de plus en plus complexes. Toute panne, interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de transactions ou de traitement des prêts. Ainsi, une panne temporaire des systèmes d’information, en dépit des systèmes de sauvegarde et des plans de continuité des activités, pourrait avoir comme conséquence des coûts importants en termes de récupération et de vérification d’information. Les pertes pouvant résulter des risques susmentionnés pourraient peser sur les résultats de la CASDEN Banque Populaire et du Groupe BPCE. Toute augmentation des provisions ou toute perte dépassant le niveau de provisions déjà comptabilisé, pourrait affecter défavorablement les résultats ou la situation financière. Dans le cadre des activités de prêt, la CASDEN Banque Populaire et les entités du Groupe BPCE constituent périodiquement des provisions pour créances douteuses, qui sont comptabilisées dans leur compte de résultat au poste « coût du risque ». Bien que la CASDEN Banque Populaire et les entités du Groupe BPCE s’efforcent de constituer un niveau suffisant de provisions, leurs activités de crédit pourraient les conduire à augmenter à l’avenir ces provisions pour risques avérés ou pertes sur prêts en cas d’augmentation des actifs non performants, de détérioration des conditions économiques, entraînant une augmentation des défauts de contrepartie. Cette tendance pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats. • le risque opérationnel y compris le risque de non-conformité, le risque lié aux modèles et le risque juridique (articles 214 et 215 de l’Arrêté du 03/11/2014) ; • le risque de liquidité (articles 148 à 186 de l’Arrêté du 03/11/2014) ; • le risque de taux (articles 134 à 139 de l’Arrêté du 03/11/2014). En complément de ces risques et conformément aux dispositions de l’Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne, la CASDEN Banque Populaire est aussi exposée au risque de levier excessif. 59 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I GESTION DES RISQUES RISQUES DE CRÉDIT ET DE CONTREPARTIE • Le risque de crédit est le risque encouru en cas de défaillance d’un débiteur ou d’une contrepartie, ou de débiteurs ou de contreparties considérés comme un même groupe de clients liés conformément au point 39 du paragraphe 1 de l’article 4 du Règlement (UE) n° 575/2013 ; ce risque peut également se traduire par la perte de valeur de titres émis par la contrepartie défaillante. • Le risque de contrepartie se définit comme le risque que la contrepartie d’une opération fasse défaut avant le règlement définitif de l’ensemble des flux de trésorerie liés à l’opération. Organisation de la sélection des opérations Le Comité des Risques exécutif et le Comité des Risques faîtier de la CASDEN Banque Populaire, en lien avec la définition de l’appétit au risque de l’établissement, valident la politique de l’établissement en matière de risque de crédit, statuent sur les plafonds internes et les limites de crédit, valident le cadre délégataire de l’établissement, examinent les expositions importantes et les résultats de la mesure des risques. Au niveau de l’Organe Central BPCE, la Direction des Risques Groupe réalise pour le Comité des Risques Groupe la mesure et le contrôle du respect des plafonds réglementaires. Le dispositif de plafonds internes des établissements, qui se situe à un niveau inférieur aux plafonds réglementaires, est appliqué pour l’ensemble des entités du Groupe. Un dispositif de limites Groupe est également mis en place sur les principales classes d’actifs et sur les principaux groupes de contrepartie dans chaque classe d’actif. Les dispositifs de plafonds internes et de limites groupe font l’objet de reportings réguliers aux instances. Organisation de la surveillance des risques de crédit Au niveau des instances décisionnelles, la fonction Risques de Crédit participe systématiquement : • au Comité Organisations dans le cadre de l’octroi des prêts aux Personnes Morales ; • au Comité d’Investissement pour la mise en place d’opérations de diversification relevant du compartiment « placement moyen long terme ». Le Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire préside le Comité d’Investissement lorsque les opérations proposées sont d’un montant supérieur à 5 M€ ou au-delà du 5ème rang dans l’échelle de notation ; • à la Commission des Prêts dans le cadre de l’octroi de prêts « hors normes » à la clientèle de particuliers uniquement. Pour tous les dossiers présentés dans ces Comités, la fonction Risques de Crédit émet une fiche avis formalisée précisant sa position (avis favorable, défavorable, très défavorable). Elle dispose également d’un droit de veto qui peut être levé par le Directeur Général uniquement. En matière d’opérations présentant un risque de crédit, des limites annuelles sont arrêtées selon la nature des opérations (prêt à la consommation, prêt habitat) et des contreparties (opérations clientèle, opérations interbancaires, opérations financières de diversification entrant dans le compartiment des placements à moyen ou long terme). L’ensemble du dispositif de limites fait l’objet d’une validation en Comité des Risques de Crédit et Financiers présidé par le Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire. Au niveau du suivi et de la surveillance des risques, les contrôles sont réalisés en fonction du segment de clientèle. 60 Encours totalité des prêts CASDEN et prêts mutualistes garantis par Note Probabilité de Défaut - 4e trimestre 2015 NOTES PROBABILITÉ DÉFAUT NOTES TAUX DÉFAUT ENCOURS PRÊTS PAR NOTE PROBABILITÉ DE DÉFAUT % % CUMULÉ VARIATION MENSUELLE ENCOURS PRÊTS PAR NOTE PROBABILITÉ DE DÉFAUT OCTOBRE 2015 % % CUMULÉ VARIATION MENSUELLE NOVEMBRE 2015 ENCOURS PRÊTS PAR NOTE PROBABILITÉ DE DÉFAUT % % CUMULÉ VARIATION MENSUELLE VARIATION TRIMESTRIELLE DÉCEMBRE 2015 NORME 001 0,05 5 497 756 672 22,62 22,62 -2,88% 5 642 201 696 22,85 22,85 1,03% 5 642 201 696 22,85 22,85 0,00% -1,88% 002 0,11 4 770 955 660 19,63 42,25 -0,17% 4 812 296 491 19,49 42,34 -0,71% 4 812 296 491 19,49 42,34 0,00% -0,88% 003 0,23 7 476 101 931 30,76 73,01 1,99% 7 545 124 118 30,56 72,90 -0,65% 7 545 124 118 30,56 72,90 0,00% 1,33% 004 0,51 3 550 682 798 14,61 87,61 0,65% 3 641 606 982 14,75 87,65 0,96% 3 641 606 982 14,75 87,65 0,00% 1,62% 005 1,11 1 175 171 687 4,83 92,45 -1,30% 1 242 796 924 5,03 92,68 4,11% 1 242 796 924 5,03 92,68 0,00% 2,75% 006 2,43 1 390 734 462 5,72 98,17 1,57% 1 357 333 782 5,50 98,18 -3,92% 1 357 333 782 5,50 98,18 0,00% -2,42% 007 5,31 178 766 946 0,74 98,91 -1,46% 187 492 336 0,76 98,94 3,25% 187 492 336 0,76 98,94 0,00% 1,74% 008 11,59 74 532 774 0,31 99,21 5,11% 71 467 841 0,29 99,23 -5,61% 71 467 841 0,29 99,23 0,00% -0,78% 009 25,31 6 005 830 0,02 99,24 10,76% 6 055 599 0,02 99,25 -0,74% 6 055 599 0,02 99,25 0,00% 9,94% 010 67,96 17 336 811 0,07 99,31 -19,63% 19 871 969 0,08 99,33 12,84% 19 871 969 0,08 99,33 0,00% -9,31% CX 100 73 849 784 0,30 99,61 -1,22% 75 205 371 0,30 99,64 0,25% 75 211 918 0,30 99,64 0,01% -0,97% DX 100 76 092 264 0,31 99,93 1,12% 70 727 555 0,29 99,92 -8,50% 70 727 555 0,29 99,92 0,00% -7,47% RX 100 17 791 983 0,07 100,00 -4,22% 18 637 150 0,08 100,00 3,12% 18 637 150 0,08 100,00 0,00% -1,24% 24 305 779 602 100 24 690 817 812 100 24 690 824 361 100 HORS NORME 24 138 045 571 TOTAL La note moyenne est calculée sur les Clients «Sains» (Notés de 1 à 10) 24 526 247 736 24 526 247 738 NOTE MOYENNE : 2,82 NOTE MOYENNE : 2,81 NOTE MOYENNE : 2,81 TAUX DE RISQUE «PROBABILITÉ DÉFAUT» : 0,21% TAUX DE RISQUE «PROBABILITÉ DÉFAUT» : 0,23% TAUX DE RISQUE «PROBABILITÉ DÉFAUT» : 0,23% Parmi les différents types de risques et les rapports de contrôles associés, on distingue : • le risque de crédit à la clientèle ; • le risque de marché ; • les risques financiers de gestion de bilan. Suivi du risque de crédit Ce risque concerne le portefeuille de prêts octroyés aux Sociétaires et aux clients personnes physiques et personnes morales du Groupe CASDEN Banque Populaire, y compris pour sa filiale la Banque Monétaire et Financière (BMF) au travers des prêts parentaux « Alter Ego » aux ayants droit des Sociétaires de la CASDEN Banque Populaire et des Prêts aux Organisations (personnes morales). La clientèle de particuliers Tous les Sociétaires de la CASDEN Banque Populaire appartenant au segment « Retail Particuliers » (particuliers personnes physiques) sont notés dans le cadre du processus réglementaire Mac Donough sur la base d’un modèle de notation interne. La note Mac Donough moyenne sur ce segment de clientèle permet de suivre l’évolution du risque de crédit. Ce taux traduit la probabilité que le client fasse défaut dans les 12 mois à hauteur d’une partie de son exposition. Des seuils d’alerte ont également été mis en place sur différents axes d’analyse : type de prêts, âge, catégorie socio-professionnelle (CSP), localisation géographique, ceci afin de prévenir toute dégradation des notations. Par ailleurs, la prise en compte de la note Mac Donough pour l’octroi des financements est intégrée dans les différents applicatifs d’instruction de crédits depuis 2006 (tous les clients avec une note supérieure à 8 font l’objet d’un traitement spécifique au siège de la CASDEN Banque Populaire). Le processus de notation de la clientèle a connu de profondes modifications depuis 2007 : les scores de notation actuellement appliqués aux clients ont été sensiblement enrichis en nombre de variables. Par ailleurs, les taux de probabilité de défaut associés aux notes ont été minorés suite aux opérations de backtesting et aux travaux de recalibrage des moteurs de notation, réalisés par BPCE. Plusieurs rapports relatifs au suivi du risque de crédit sur ce segment ont été mis en place et font l’objet d’une diffusion trimestrielle à destination des responsables de la filière engagements, de l’audit interne et du Conseil d’Administration : • rapport trimestriel sur la notation Bâle 2 des Sociétaires de la CASDEN Banque Populaire, qui analyse l’évolution de la notation Bâle 2 de la clientèle sur différents axes ; sur une période de plusieurs trimestres ; • rapport trimestriel sur les encours douteux et provisions constituées : ce rapport est intégré à l’avis émis par la Direction des Risques et Conformité en matière de couverture des risques ; • rapport trimestriel sur les pertes constatées sur le portefeuille de crédits (suivi des pertes par type de concours ou par zone géographique) ; • tableau de bord trimestriel de suivi de la sinistralité dans son ensemble : impayés par strate (pour les encours sains), douteux, contentieux (déchus) ; • des études spécifiques sont également réalisées et portent sur certaines zones ou types de concours : DOM/TOM, zooms géogra­phiques sur des territoires présentant une sinistralité élevée, approche par CSP, approches croisées. 61 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I GESTION DES RISQUES La clientèle de Personnes Morales Toutes les demandes de concours ou de garanties aux personnes morales (organisations de l’Éducation nationale, associations, syndicats,...) sont présentées en Comité Organisations présidé par le Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire et donnent lieu à un avis formalisé par la Direction des Risques. Tous les dossiers octroyés aux personnes morales pour un montant supérieur à 100.000 euros sont revus au moins une fois par an lors des Comités dédiés aux Organisations. Tous les dossiers de client en défaut appartenant aux segments Corporate font l’objet d’un suivi individuel. Un reporting spécifique reprenant les principaux dossiers douteux ou douteux compromis est adressé chaque trimestre à l’exécutif, en Comité des Risques exécutif, aux membres de l’État-major et aux entités opérationnelles concernées. Ce reporting correspond à la Watch List (WL) interne du Groupe CASDEN Banque Populaire, suivant un format normé dans le Groupe BPCE. Le résultat du suivi des expositions douteuses supérieures à 1 M€ est également présenté en Conseil d’Administration, au moins trois fois par an. Suivi des dépassements éventuels des limites En matière de suivi des engagements, l’ensemble des limites de risques de crédit fait l’objet d’un contrôle permanent. Des rapports trimestriels, constatant le respect des diverses limites sont adressés aux membres de l’État-Major concernés et aux dirigeants effectifs. À noter que les limites déclinées au sein du Groupe CASDEN Banque Populaire sont plus restrictives que les limites du Groupe BPCE. Prévention du risque de crédit La prise en compte des garanties (ou techniques de réduction de risques) constitue un des facteurs importants de réduction de l’exigence en fonds propres. Depuis 2014, le Groupe CASDEN Banque Populaire utilise sa filiale d’assurance Parnasse Garanties, structure de cautionnement conjointe avec la MGEN, pour la couverture des prêts immobiliers CASDEN Banque Populaire et des Prêts Mutualistes Garantis (PMG) octroyés par les Banques Populaires Régionales. Par ailleurs, compte tenu de leur très faible impact sur l’allocation de fonds propres, le Groupe CASDEN Banque Populaire ne valorise pas les sûretés réelles (hypothèque, IPPD) pour minorer son risque de crédit dans le cadre du processus Bâle 2, les encours de crédit assortis d’une garantie de cette nature représentant environ 1 % du portefeuille retail particuliers. Toutefois, sous l’impulsion de BPCE, des projets organisationnels et informatiques ont été initiés en 2015 pour faire évoluer cette situation, en cohérence avec les recommandations du superviseur européen. Aussi, la CASDEN Banque Populaire mettra en œuvre en 2016 un projet visant à mieux identifier et valoriser les garanties réelles sur les prêts immobiliers, en particulier les crédits hypothécaires, dans le cadre d’une méthodologie approuvée par le Groupe. Par ailleurs, toutes les opérations relevant du risque de crédit font l’objet : • le risque de taux d’intérêt global est le risque encouru en cas de variation des taux d’intérêt du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché (cf. Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne) ; • d’un suivi particulier quant à leur exécution : une fiche avis de la Direction des Risques et Conformité préalable à toute mise en place d’opérations et une fiche de contrôle permanent de 2ème niveau sont rédigées dans le cadre du suivi de ces opérations ; • le risque de change est le risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises, dû aux variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale. Ce risque est pratiquement inexistant à la CASDEN Banque Populaire. • de rapports spécifiques et détaillés adressés chaque trimestre aux dirigeants effectifs dans le cadre du Comité Exécutif des Risques ou du suivi permanent en matière de respect des limites autorisées en encours et en consommation de fonds propres ; Suivi du risque de gestion de bilan • d’une limite dite de « volumétrie » applicable à tous les établissements du Groupe BPCE suite à la mise en place en 2012 par le Groupe de nouveaux compartiments du bilan : clientèle, placement moyen long terme (ex : fonds propres) et comptes propres. Elle encadre les investissements éligibles au compartiment placement moyen long terme en fonction des fonds propres nets disponibles de chaque établissement. À noter que depuis 2008, la Direction des Risques et Conformité a mis en place des limites calculées en pourcentage d’allocation de fonds propres, plus contraignantes que la limite de volumétrie, applicables aux différentes classes d’actifs constituant le compartiment Placement Moyen Long Terme. Travaux réalisés en 2015 En 2015, la Direction des Risques et Conformité a conduit ou intensifié de nombreux travaux et projets dans le cadre de ses missions de prévention, de contrôle et de reporting, en lien direct avec les filières métier de BPCE. Compte tenu de son activité, la CASDEN Banque Populaire n’est pas concernée par les risques de marché, n’ayant pas développé d’activité relevant de la gestion pour compte propre. Risques de gestion de bilan Les risques structurels de bilan se traduisent par un risque de perte, immédiat ou futur, lié aux variations des paramètres commerciaux ou financiers et à la structure du bilan sur les activités de portefeuille bancaire, hors opérations pour compte propre. Ces derniers sont directement liés aux activités de gestion actif passif (GAP, aussi appelé 62 A ce titre, elle est notamment en charge des missions suivantes : • l’instruction des demandes de limites ALM internes, en respectant les limites définies au niveau du Groupe ; • la définition des stress scenarii complémentaires aux stress scenarii Groupe le cas échéant ; • le contrôle des indicateurs calculés aux normes du référentiel GAP Groupe ; • le contrôle du respect des limites à partir des remontées d’informations prescrites ; • le contrôle de la mise en œuvre de plans d’action de retour dans les limites le cas échéant. La CASDEN Banque Populaire formalise ses contrôles dans un référentiel national de contrôles des risques de second niveau, géré dans l’outil PILCOP. Il comprend des données qualitatives sur le dispositif d’encadrement des risques, le respect des limites et le suivi du retour dans les limites si nécessaire, ainsi que l’analyse de l’évolution de bilan et des indicateurs de risques. Parmi les réalisations les plus marquantes, on retiendra dans le domaine des risques de crédit la mise en œuvre du nouveau système d’information risques (Datamart Risques) ainsi que la définition du futur système d’octroi fondé sur des scores prédictifs pour les prêts immobiliers et consommation, dans le cadre de l’ouverture de la banque à toute la Fonction publique. Ces missions sont menées en lien avec la Direction des Risques Groupe qui est, avec la Direction Financière de BPCE, en charge de la revue critique ou de la validation : Des efforts particuliers ont également été déployés pour mettre à jour ou élaborer des documents de référence. Ainsi, des chartes de déontologie, des actualisations et simplifications de procédures ont été réalisées, notamment dans le domaine du crédit. • des indicateurs de suivi, des règles et périodicités de reporting au Comité de gestion de bilan ; Enfin, les premiers tableaux de bord de suivi de l’activité de la filiale d’assurance caution Parnasse Garanties ont été produits en fin d’année. • des conventions d’ALM soumises au Comité de gestion de bilan (lois d’écoulement, séparation trading / banking books, définition des instruments admis en couverture des risques de bilan) ; • des conventions et processus de remontées d’informations ; • des normes de contrôle portant sur la fiabilité des systèmes d’évaluation, sur les procédures de fixation des limites et de gestion des dépassements, sur le suivi des plans d’action de retour dans les limites ; • du choix du modèle retenu pour l’évaluation des besoins de fonds propres économiques du Groupe concernant les risques structurels de bilan. RISQUES FINANCIERS Risque de marché La fonction risques financiers assure le contrôle de second niveau des risques structurels de bilan. ALM « Asset and Liabilities Management »). Les risques structurels de bilan ont trois composantes principales : • le risque de liquidité est le risque pour l’établissement de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs idiosyncratiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable (aux termes de l’Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne) ; Prévention des risques de gestion de bilan (taux et liquidité) La Direction des Risques de la CASDEN Banque Populaire est étroitement associée au Comité Gestion Actif / Passif : elle émet systématiquement un avis formalisé sur les opérations proposées dans ce Comité afin de réduire l’exposition au risque de taux d’intérêt global. Elle rend également compte des contrôles qu’elle effectue sur les activités ALM, une fois par trimestre. En matière d’opérations de couverture du risque de taux d’intérêt global ou d’investissement, des limites ont été formalisées selon la destination des opérations (gestion de la liquidité en mode dynamique, opération de diversification via l’Ingénierie Financière,...) et validées en Comité des Risques présidé par le Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire. Un référentiel Groupe des points de contrôles, portant sur la gestion du risque de taux d’intérêt global, est appliqué semestriellement par le Département Gestion Actif / Passif et adressé à l’organe central. Le service Risques Financiers a mis en place un dispositif de surveillance du respect des limites fixées et validées en Comité des Risques. Ce rapport est communiqué trimestriellement aux dirigeants exécutifs en Comité des Risques exécutif. Les limites globales de risque sont fixées et revues, autant que nécessaire et au moins une fois par an, par les dirigeants effectifs, qui en informent le Conseil d’Administration. Elles sont exprimées en pourcentage d’allocation de fonds propres consolidés du Groupe CASDEN Banque Populaire et adaptées aux risques encourus. La mise en place fin 2014 de l’outil PILCOP de contrôle permanent du Groupe BPCE a permis de renforcer le dispositif de contrôle de deuxième niveau et de pouvoir le consolider au niveau de BPCE. La banque est autonome dans sa gestion de bilan dans le cadre normalisé du référentiel Gestion Actif Passif (GAP) du Groupe, validé par le Comité des Risques Groupe. L’élaboration de stress scénarii est effectuée tous les trimestres. Elle est nécessaire à la bonne évaluation des risques de taux et de liquidité encourus par la banque. Au sein de la CASDEN Banque Populaire, les limites sont définies en vision statique ou dynamique en conformité avec les recommandations du Groupe. Elles font l’objet de contrôles réguliers par la Direction Risques et Conformité et d’un reporting spécifique dans le cadre du Comité GAP, qui se tient trois fois par an. Travaux réalisés en 2015 En matière de risque financier, l’année 2015 a vu des améliorations significatives mises en œuvre dans le domaine des états réglementaires « Bâle II / Bâle III », permettant désormais de produire ceux-ci dans de meilleures conditions de fiabilité, de sécurité et de ponctualité. Le suivi du Liquidity Coverage Ratio (LCR) s’est intensifié, dans le cadre des obligations réglementaires et du respect de la trajectoire définie par le Groupe BPCE. Enfin, une étude a été lancée sur des limites de risque d’investissement en titres souverains, sur la base de la méthodologie du Groupe, fondée sur des quotes-parts de l’engagement maximum de celui-ci. Cette approche s’inscrit aussi dans le cadre des bonnes pratiques recommandées par l’ACPR. Elle aboutit en 2016 à un document de référence sur la gestion de la réserve de liquidité de la CASDEN Banque Populaire. Le risque de liquidité est également associé à l’incapacité de transformer des avoirs illiquides en avoirs liquides. 63 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I GESTION DES RISQUES RISQUES OPÉRATIONNELS La règlementation bancaire définit le risque opérationnel comme étant le risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel ou des systèmes internes ou d’événements extérieurs y compris le risque juridique. Il inclut notamment les risques liés à des événements de faible probabilité d’occurrence mais à fort impact, les risques de fraude interne et externe définis à l’article 324 du règlement (UE) n° 575/2013, et les risques liés au modèle. Le dispositif de pilotage des risques opérationnels au sein du Groupe CASDEN Banque Populaire est conforme à la réglementation Bâle II et aux normes du Groupe BPCE. Les risques sont identifiés et cotés à dire d’expert. Des plans d’actions sont mis en place pour la maîtrise des risques répondant aux critères de pilotage fixés par la banque. Organisation du suivi des risques opérationnels • il effectue une revue périodique de la base d’incidents, de la résolution des incidents, de l’état d’avancement des plans d’actions, de la formalisation des procédures de gestion et de contrôle correspondantes ; • il veille à ce que les différents métiers et fonctions s’engagent et s’inscrivent dans le cadre défini et réalisent chacun concrètement les plans d’actions de maîtrise de ces risques ; • il participe au Comité de pilotage Risques Opérationnels et de NonConformité qui se tient deux fois par an. Sur ces sujets, il est l’interlocuteur de la Direction des Risques Groupe. Il produit les reportings de risques opérationnels au niveau de l’établissement. A noter que le contrôle des prestations de services externalisées est du ressort de la fonction Conformité. L’entité Risques Opérationnels, par son action et son organisation, contribue à la performance financière et à la réduction des pertes en s’assurant que le dispositif de maîtrise des risques opérationnels est fiable et efficace. Enfin, dans le cadre du calcul des exigences en fonds propres, le Groupe BPCE applique la méthode standard Bâle II. Au sein du Groupe CASDEN Banque Populaire, les lignes directrices et règles de pilotage des risques opérationnels ont été déclinées conformément à la Charte des risques opérationnels du Groupe BPCE. L’équipe Risques Opérationnels est en charge de la rédaction et de la publication des procédures cadres et rédige ses propres procédures internes. Elle sensibilise les métiers à la prise en compte des risques opérationnels dans leurs procédures internes. La CASDEN Banque Populaire dispose d’un outil Intranet qui permet à tout collaborateur de déclarer les incidents opérationnels dont il a connaissance, à l’aide d’un formulaire électronique dédié. Le service risques opérationnels réalise un contrôle au fil de l’eau de cette base d’incidents pour en assurer la fiabilité et le bon formalisme méthodologique. Dans le cadre de la convergence au sein du Groupe BPCE, l’établissement utilise l’outil PARO afin d’appliquer les méthodologies diffusées par la Direction des Risques Groupe et de collecter les informations nécessaires à la bonne gestion des risques opérationnels. Cet outil permet : Système de mesure des risques opérationnels Le dispositif de gestion et de maîtrise des risques opérationnels intervient : • sur l’ensemble des structures consolidées ou contrôlées par notre établissement (bancaires, financières, assurances) ; • sur l’ensemble des activités comportant des risques opérationnels, y compris les activités externalisées. L’entité Risques Opérationnels assure le contrôle permanent de second niveau de la filière Risques Opérationnels. Sur le cœur de métier, les principaux risques 2015 sont les suivants : • l’identification et l’évaluation au fil de l’eau des risques opérationnels, permettant de définir le profil de risque de l’établissement • perte d’offres ou de documents ; • la collecte et la gestion au quotidien des incidents générant ou susceptibles de générer une perte • déclaration FICP omise ; • la mise à jour des cotations des risques dans la cartographie et le suivi des plans d’actions • étude réalisée sur dossier incomplet. Avec cet outil, la CASDEN Banque Populaire dispose également d’éléments de reporting et d’un tableau de bord Risques Opérationnels généré trimestriellement sur la base des données collectées. Ces missions sont menées en lien avec le Département Risques Opérationnels de la Direction des Risques Groupe, qui veille à l’efficacité des dispositifs déployés au sein du Groupe et analyse les principaux risques avérés et potentiels identifiés dans les établissements. Le Responsable Risques Opérationnels est rattaché au Département Conformité et Risques Opérationnels au sein de la Direction Risques / Conformité de la CASDEN Banque Populaire. Il est en charge de piloter l’ensemble du dispositif : cartographie, base incidents, indicateurs, plans d’actions, reporting, au sein de son périmètre. • délai de traitement important dans la mise en place de prêts ; • dysfonctionnement du crédit en ligne ; Travaux réalisés en 2015 En 2015, plus de 260 incidents ont été déclarés par les métiers (incidents survenus en 2015). Certains incidents ayant entraîné des provisions et/ou des pertes directes (antérieurs à 2015 et réévalués en 2015) ne sont pas encore comptablement clôturés. L’actualisation 2015 de l’exposition aux risques opérationnels du Groupe CASDEN Banque Populaire s’élève à 2 333 991 € de pertes nettes (pertes brutes + provisions - récupérations). • collecter les dysfonctionnements au fil de l’eau sur leur périmètre d’intervention ; Tous les contrôles permanents de second niveau de la fonction ont été réalisés et formalisés dans l’outil PILCOP. • participer aux réunions d’amélioration continue suite à publication du tableau de bord réclamations ; En 2015, des travaux ont été initiés pour mettre en place un réseau de correspondants Risques Opérationnels et Qualité. • suivre les actions correctives si nécessaire ; Leurs missions : • contribuer au maintien du référentiel des procédures QUALIDOC ; • diffuser et relayer les informations en provenance de l’Equipe RO/ PCA et de la Direction Qualité. RISQUES JURIDIQUES / FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES Maîtrise des risques juridiques Au sein du Secrétariat Général, la Direction Juridique et Vie Sociale assume la responsabilité de la prévention et de la maîtrise des risques juridiques du Groupe CASDEN Banque Populaire. En 2015, la Direction Juridique a contribué à la mise en place au sein de la CASDEN Banque Populaire de grandes réformes touchant le droit bancaire, telles la loi n° 2014-617 du 13 juin 2014 (Loi Eckert) dans le domaine des comptes et des avoirs en déshérence, l’Ordonnance n° 2015-1024 du 20 août 2015 transposant en droit interne la Directive européenne 2014/49/UE du 16 avril 2014 relative aux obligations d’information des banques à l’égard des déposants en matière de garantie des dépôts. Suite à la publication de l’Ordonnance n° 2015-1033 du 20 août 2015 relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation qui achève la transposition de la Directive 2013/11/UE du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013, la CASDEN Banque Populaire a fait le choix d’adhérer au service de médiation proposé par la Fédération Bancaire Française. Cette adhésion sera effective dès le 1er janvier 2016. Au sein du Secrétariat Général et en lien avec les dirigeants de la CASDEN Banque Populaire et de ses filiales, le pôle Vie Sociale est quant à lui, en charge de la préparation et du bon déroulement des différentes instances (Conseils d’Administration, Assemblées Générales, Comités...), à l’issue desquelles, il assure la rédaction des procès-verbaux et procède aux formalités ad hoc. Dans le cadre de la règlementation concernant l’échange automatique d’informations relatif aux comptes en matière fiscale visant d’une part, la loi n° 2014-1098 du 29 septembre 2014 ratifiant l’Accord intergouvernemental entre la France et les États-Unis d’Amérique en vue d’améliorer le respect des obligations fiscales à l’échelle internationale et de mettre en œuvre la loi relative au respect des obligations fiscales concernant les comptes étrangers (dite « Loi FATCA ») et d’autre part, l’accord multilatéral entre autorités compétentes concernant l’échange automatique de renseignements relatif aux comptes financiers signé par la France le 29 octobre 2014 et la Norme commune de déclaration approuvée par le Conseil de l’OCDE le 15 juillet 2014, les procédures de la CASDEN Banque Populaire prévoient le recueil, dès le 1er janvier 2016, d’une auto-certification à l’adhésion de tout nouveau Sociétaire afin de recueillir leur(s) pays de résidence fiscale. Les premières déclarations en application de la loi « FATCA » ont été effectuées le 22 juillet 2015 auprès de la Direction Générale des Finances Publiques. Elles interviendront en 2017 en application de la Norme commune de déclaration. Dans le cadre de l’ouverture de la CASDEN Banque Populaire à l’ensemble de la Fonction publique, la Direction Juridique et Vie Sociale a fait procéder -après enquête d’usage- au dépôt des deux marques suivantes : « CASDEN, la banque coopérative de toute la Fonction publique » et « La banque coopérative de la Fonction publique ». Faits exceptionnels et litiges Les principaux litiges en cours concernent deux assignations devant le Tribunal de Commerce de Paris intervenues dans le cadre de la gestion extinctive de l’activité de location financière du Groupe CASDEN Banque Populaire. Les litiges en cours au 31 décembre 2015 susceptibles d’avoir une influence négative sur le patrimoine de la CASDEN Banque Populaire ont fait l’objet de provisions sur la base des informations dont elle dispose. A l’exception des litiges ou procédures mentionnés ci-dessus, il n’existe actuellement aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont la CASDEN Banque Populaire a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée) qui pourrait avoir ou a eu récemment des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la banque. Répartition, dans les catégories Bâloises, des incidents avec un impact financier : Catégories Bâloises Total Exécution, livraison et gestion des processus............................ 74 % Clients, produits et pratiques commerciales............................... 13 % Pour ce faire : Fraude externe......................................................................... 12 % • il assure le déploiement, auprès des utilisateurs, des méthodologies et outils du Groupe, nonobstant les adaptations nécessaires liées aux caractéristiques propres de la CASDEN Banque Populaire ; Interruptions d’activité et dysfonctionnements des systèmes............................................................................. 1 % • il veille à la qualité des données produites et à l’exhaustivité des données collectées ; 64 65 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I GESTION DES RISQUES RISQUES DE NON-CONFORMITÉ Déontologie Le risque de non-conformité est défini à l’article 10p de l’Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne comme le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance. En 2015, le Groupe CASDEN Banque Populaire a mené des travaux de fond afin d’optimiser son dispositif LCB-FT comprenant notamment la refonte et le traitement des alertes relatives à la surveillance des opérations. Le déploiement des solutions optimisées sera finalisé au cours du prochain exercice. L’entité Conformité mène les actions de prévention et de surveillance des risques de non-conformité sur le périmètre des activités du Groupe CASDEN Banque Populaire notamment au travers des missions suivantes : Ce domaine recouvre la totalité des problématiques de conformité quel que soit le domaine réglementaire ou législatif, la communication des normes professionnelles ainsi que les processus de validation de supports commerciaux, des nouveaux produits et processus. • veiller au respect des règles professionnelles et de déontologie ; Le dispositif de veille réglementaire et juridique est pleinement opérationnel. La Conformité collecte, analyse et diffuse l’information dans le cadre de la filière métier animée par BPCE. Elle suit l’application des nouvelles réglementations et assiste les métiers dans leur transposition opérationnelle. • sensibiliser, former et conseiller les opérationnels aux problématiques de conformité ; • exercer une vigilance générale et permanente sur toute question pouvant porter atteinte à la réputation du Groupe CASDEN et de ses filiales. Sécurité financière (LCB-LFT, lutte contre la fraude) La sécurité financière couvre la prévention et la surveillance de la délinquance financière, notamment la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT), le respect des embargos et la lutte contre la fraude. Le dispositif LCB-FT du Groupe CASDEN Banque Populaire répond aux obligations réglementaires ainsi qu’aux normes du Groupe BPCE. Il repose sur les trois piliers fondamentaux que sont : • la Connaissance Client (KYC) ; Le dispositif actuel de prévention et de détection de la fraude (interne et externe) fera l’objet de travaux d’optimisation en 2016. Conformité bancaire Un avis de Conformité est formulé pour chaque nouveau produit ou processus, ou en cas de modification significative. La totalité des supports publicitaires fait également l’objet d’un avis systématique de la Conformité. En 2015, la Conformité a collaboré à divers projets de développement du Groupe CASDEN Banque Populaire et notamment l’élargissement du périmètre CASDEN à la Fonction publique, la proposition de nouveaux services tel que la simulation des prêts à la consommation via le canal « mobile » ou encore la refonte de l’outil d’instruction des prêts implémenté dans les Banques Populaires Régionales, afin d’optimiser le parcours client. • la vigilance constante des opérations ; Conformité assurance • la prise en compte du profil risque du sociétariat et de la clientèle. La conformité assurance s’attache au respect des obligations réglementaires en matière d’immatriculation à l’ORIAS mais également à celles relatives à la commercialisation des produits d’assurance. Les opérationnels sont en première ligne de ce dispositif. Les procédures métiers intègrent ces aspects et font l’objet de contrôles permanents de la part du service Conformité. La Conformité œuvre à la diffusion d’une culture « LCB-FT » au sein du Groupe CASDEN Banque Populaire notamment grâce aux actions de formation sur cette thématique (formation présentielle dispensée à tout nouvel embauché, e-learning dans le cadre du renouvellement bisannuel à l’ensemble des personnels), à la veille réglementaire ainsi qu’à la transposition des évolutions réglementaires dans les procédures et processus concernés. Dans ses actions de lutte contre le financement du terrorisme, le Groupe CASDEN Banque Populaire a recours à l’outil du Groupe BPCE pour réaliser le filtrage des fichiers clients permettant ainsi de détecter les personnes, pays ou activités faisant l’objet de sanctions (exemple : mesures de gel des avoirs) et d’embargos. Le filtrage des virements internationaux est réalisé par l’un des prestataires du Groupe. Dans le cadre de la vigilance constante des opérations, la Conformité : • conduit les investigations suite aux alertes reçues des opérationnels ou de systèmes automatisés ; • effectue un suivi régulier des dossiers faisant l’objet d’une surveillance particulière ; • réalise, si nécessaire, les déclarations à TRACFIN (Traitement du Renseignement et de l’Action contre les Circuits Financiers clandestins) et répond à ses demandes d’information. 66 À l’heure actuelle, le seul produit d’assurance commercialisé par la CASDEN Banque Populaire est l’assurance des emprunteurs dans le cadre de son activité de crédit. La Conformité, en collaboration avec la Direction des Ressources Humaines et les Directions opérationnelles concernées, veille à ce que les personnels proposant ce produit répondent aux conditions d’honorabilité et de capacités professionnelles requises. De plus, elle s’assure que les dispositions réglementaires relatives à ce produit soient mises en œuvre au sein de l’établissement. De par son activité, la CASDEN Banque Populaire est déclarée à l’ORIAS en tant que « mandataire d’assurance » au titre de la distribution des contrats Groupe « CASDEN / CNP » et de « mandataire d’intermédiaire en assurance » au titre des contrats alternatifs proposés via le cabinet CBP. Le service Conformité, en charge de ce domaine, veille annuellement à ce que l’actualisation et/ou le renouvellement des immatriculations soient effectués dans les délais légaux. Ces actions sont menées chaque année en janvier. En 2015, la CASDEN Banque Populaire a notamment mis en œuvre la nouvelle norme professionnelle FBF relative au traitement des équivalences des garanties dans le cadre de l’assurance emprunteur des prêts immobiliers aux particuliers. La déontologie couvre l’ensemble des règles et normes dont la finalité est de garantir la primauté des intérêts de la clientèle, la prévention des conflits d’intérêt et plus généralement un comportement responsable et respectueux vis-à-vis des intérêts de la banque. Ces règles de conduites, individuelles ou collectives, visent à asseoir l’image du Groupe CASDEN Banque Populaire et la confiance durable de sa clientèle et de ses partenaires. La Charte de Déontologie du Groupe CASDEN Banque Populaire traite notamment du secret professionnel, du devoir de réserve, des conflits d’intérêts, des cadeaux et avantages, des personnes initiées ainsi que de l’alerte professionnelle. Une procédure de déclaration des dysfonctionnements dans la mise en œuvre des obligations de Conformité est en place au sein du Groupe CASDEN Banque Populaire (alerte professionnelle). Cette procédure n’a donné lieu à aucune déclaration de la part des collaborateurs en 2015. En 2015, la Charte de Déontologie a été complétée par une Charte d’utilisation des ressources informatiques, numériques et technologiques entrée en vigueur au second semestre. Attentif aux respects de ces principes, le Groupe CASDEN Banque Populaire a mis en œuvre diverses actions de sensibilisation notamment à destination des nouveaux collaborateurs ainsi que ceux en relation directe avec la clientèle. GESTION DE LA CONTINUITÉ D’ACTIVITÉ Dispositif en place Travaux menés en 2015 La règlementation bancaire définit le Plan d’Urgence et de Poursuite de l’Activité (PUPA, communément appelé PCA) comme un ensemble de mesures visant à assurer, selon divers scénarios de crise y compris face à des chocs extrêmes, le maintien, le cas échéant, de façon temporaire selon un mode dégradé, des prestations de services ou d’autres tâches opérationnelles essentielles ou importantes de l’établissement, puis la reprise planifiée des activités et à limiter ses pertes. L’ensemble de la documentation nécessaire en cas de déclenchement du PCA a été revue avec les métiers pour figurer dans un nouvel outil de gestion du PCA. Les travaux de reprise du dispositif de gestion de crise, dans l’outil, vont se poursuivre en 2016. Le Groupe CASDEN Banque Populaire dispose d’un PCA en conformité avec la règlementation bancaire et les normes Groupe BPCE. Le PCA est maintenu opérationnel grâce à la révision périodique des procédures ainsi que la réalisation d’exercices. L’équipe PCA est en charge de la mise en place des référentiels de continuité d’activité en accord avec les normes Groupe BPCE. Elle pilote le maintien en condition opérationnelle du dispositif de continuité des activités. Elle définit, avec les Directions métiers, le plan annuel d’exercices et pilote sa mise en œuvre. Elle réalise des actions de sensibilisation et de formation des collaborateurs et plus particulièrement des acteurs clés de la continuité d’activité (en premier lieu membres de cellules de crise). Sur un plan organisationnel, la responsabilité du PCA a été confiée en septembre 2014 au Responsable des Risques Opérationnels, au sein d’une même entité rattachée au Département Conformité et Risques Opérationnels, afin de mieux assurer la cohérence et la transversalité entre ces différentes activités qui présentent des caractéristiques communes. Cette année, le Groupe CASDEN Banque Populaire a réalisé les tests suivants : • exercice de gestion de crise : - scénario d’indisponibilité du personnel ; • scénario d’indisponibilité des Systèmes d’informations : - restauration d’une application comptable et de ses données à partir des sauvegardes quotidiennes ; - bascule des données de l’Informationnel sur le serveur de back up. Les exercices se sont déroulés selon l’attendu et les plannings préalablement établis. L’année 2015 a été marquée par l’exercice de gestion de crise dont les conclusions vont permettre l’avancée du scénario d’indisponibilité des compétences ainsi que la révision de la gestion des alertes et des crises. En 2016, la CASDEN Banque Populaire poursuivra la mise en œuvre du scénario d’indisponibilité majeure d’un partenaire ou fournisseur essentiel. Dans le cadre de la construction du nouveau Siège Social de la CASDEN Banque Populaire, un groupe de travail a été mis en place afin de revoir les solutions de continuité sur le scénario d’indisponibilité des locaux. Culture Web TV « Mon Œil » avec Le Centre Pompidou Mécène du Centre Pompidou, la CASDEN Banque Populaire soutient un nouveau projet du Musée : la web TV « Mon Oeil » destinée à faire découvrir l’art moderne aux enfants de 5 à 12 ans. Ce projet a été lancé lors du Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil. 67 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE ET PERSPECTIVES 11 Événements postérieurs à la clôture et perspectives LES ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE fraternité Ce commencement de qui s’appelle la tolérance. Victor HUGO « Discours pour Voltaire » (1878) Il n’existe pas d’évènements postérieurs à la clôture de l’exercice susceptibles d’affecter de façon significative la situation financière du Groupe CASDEN Banque Populaire. LES PERSPECTIVES ET ÉVOLUTIONS PRÉVISIBLES Perspectives économiques Perspectives Groupe CASDEN Banque Populaire En 2016, la croissance mondiale progresserait d’environ 3 %. Les Etats-Unis, soutenus par leur demande privée, tireraient toujours l’activité mondiale. Tout comme le Japon, la zone euro bénéficierait d’une monnaie dépréciée et du niveau encore incroyablement faible des taux d’intérêt, que l’intensification de la politique quantitative ultraaccommodante d’achat d’actifs et de taux négatifs de la facilité de dépôt de la BCE a provoqué. L’année 2016 sera marquée par l’ouverture à la Fonction publique qui sera effective avec l’ensemble de nos partenaires Banques Populaires en février 2016 et qui s’accompagnera d’un plan de communication d’envergure avec le Groupe BPCE. Avec l’Allemagne et l’Espagne comme principales locomotives, la croissance de la zone euro (1,5 % l’an) se situerait en dessous de celle des États-Unis (2,4 %) et du Royaume-Uni (2,1 %), mais supérieure à celle de la France (1,2 %). La France profiterait encore mécaniquement de circonstances extérieures exceptionnelles, tout en maintenant un retard relatif vis-à-vis de l’Europe. Le taux de chômage se stabiliserait à un niveau élevé de 10 % pour la métropole, du fait d’une croissance limitée. L’investissement productif ne reprendrait que timidement, en dépit de l’amélioration des perspectives de demande et des conditions favorables de financement, avec la hausse des marges des entreprises et un accès au crédit facilité par les mesures de politique monétaire. Les exportations et la consommation, pourtant en moindre progression qu’en 2015, seraient les moteurs essentiels. La hausse du pouvoir d’achat serait freinée par celle de l’inflation, qui remonterait à environ 0,7 % en moyenne annuelle. Le déficit public ne reculerait que modérément à 3,6 % du PIB. En Europe, le maintien de la facilité de dépôt à -0,3 % et les rachats mensuels d’actifs par la BCE limiteraient aussi d’autant plus la hausse des taux longs que l’inflation ne progresserait que très faiblement et que la croissance ne s’accélèrerait pas. Cependant, à l’exemple du passé récent, la volatilité resterait importante, du fait du risque de surréaction avec des taux d’intérêt encore particulièrement bas. Afin d’améliorer notre processus d’instruction et de gestion de crédits, le processus d’instruction multicanal s’étoffera avec la mise à disposition de notre nouvel outil d’instruction des crédits consommation en Banques Populaires et la montée de version de notre chaine de gestion des crédits. La CASDEN Banque Populaire s’est également lancée dans un processus de transformation digitale permettant de fluidifier le parcours du Sociétaire avec, en 2016, la signature électronique sur les crédits consommation et l’amélioration des accès aux sites internet et mobile ainsi qu’un suivi personnalisé des demandes du Sociétaire… A cela s’ajoute l’amélioration du parcours du Sociétaire dans l’accès au crédit immobilier avec notamment l’accès en ligne à des simulations et la dématérialisation des pièces justificatives. Dans le même temps, l’outil de gestion des contacts avec nos Sociétaires sera remplacé à la Direction Relation Sociétaires et dans nos Délégations. L’année 2016 sera une nouvelle fois marquée par d’importants projets réglementaires : le renforcement de l’efficacité des dispositifs de gestion et de contrôle de l’ensemble des risques des banques systémiques, dont fait partie le Groupe BPCE (BCBS239) et qui impacte à la fois la filière risques, finances et les systèmes d’informations, aura pour conséquence la création d’un socle de données et de référentiels communs. A ce nouveau dispositif, s’ajoutent la mise en œuvre de la loi Eckert et des nouvelles normes comptables IFRS9 qui doivent s’appliquer en janvier 2018 et dont la migration de notre plateforme de gestion des actifs financiers vers l’outil BPCE SF fait partie. Concernant l’immobilier résidentiel, si l’année 2015 a connu un léger rebond, qui n’est qu’un effet d’aubaine suite à la baisse des taux d’intérêts, 2016 devrait être celle de la stabilisation voire d’un léger repli, avec un marché de l’ancien en baisse et un marché du neuf en reprise. L’envolée des renégociations de prêts qui a eu lieu en 2015 devrait donc s’atténuer en 2016, car les prêts ont pour la plupart été renégociés. 68 69 12 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES laïcité La est une valeur essentielle, avec ce souci de la liberté de conscience et de l’égalité de tous les hommes, qu’ils soient croyants, athées ou agnostiques. Éléments complémentaires TABLEAU FINANCIER DES 5 DERNIERS EXERCICES EN EUROS 2011 2012 2013 2014 2015 392 190 000 392 190 000 314 506 418 282 257 945 290 313 199 36 912 000 36 912 000 37 000 755 33 206 817 34 154 494 9 228 000 9 228 000 0 0 0 0 0 0 0 0 A) Chiffre d'Affaires HT 476 326 243 458 739 863 432 376 554 424 121 160 406 905 865 B) Résultat avant impôts/dotations aux amortissements & provisions 100 971 171 72 637 080 95 227 290 113 938 458 99 180 266 C) Impôts sur les bénéfices 34 211 874 47 981 952 30 893 426 39 104 444 17 787 258 D) Résultat après impôts/ Dotations aux amortissements & provisions (1) 14 278 161 11 339 776 66 002 912 15 173 001 13 753 999 E1) Intérêts distribués aux Sociétaires 9 991 030 8 672 208 8 183 298 5 525 216 5 114 478 E2) Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement (2) 2 510 016 2 177 808 49 030 979 A) Résultat après impôts mais avant dotations aux amort. & provisions 1,45 0,53 1,74 2,25 2,38 B) Résultat après impôts/Dotations aux amortissements & provisions 0,31 0,25 1,78 0,46 0,40 C1) Intérêts aux Parts Sociales 0,272 0,236 0,223 0,161 0,153 C2) Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement 0,272 0,236 I - Situation financière en fin d’exercice : A) Capital Social B1) Nombre de Parts Sociales B2) Nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement C) Nombre d'obligations convertibles en actions II - Résultat global des opérations effectives : III - Résultat des opérations réduit à une seule part de capital (3) : IV - Personnel : A) Nombre moyen de salariés (4) B) Montant de la masse salariale Henri PENA-RUIZ « La Laïcité » (2003) 70 C) Montant des sommes versées au titre des avantanges sociaux 484 482 489 490 511 19 821 036 19 938 217 21 096 428 21 726 521 22 797 163 2 928 404 3 163 753 3 246 402 3 238 421 3 306 331 Le résultat indiqué ici s'entend après dotation/reprise de provisions pour risques bancaires généraux 2011= - 20 717 718,52 2012= 90 725 881 2013= -15 328 591,76 2014= 95 180 363,51 2015= 64 333 937,95 (2) 2013 : revenu distribué au sens fiscal de l’opération YANNE (3) Reprend le nombre de Parts Sociales et de Certificats Coopératifs d'Investissement (4) Nouvel indicateur « effectif ETP moyen mensuel » à partir de 2014. L'antériorité a été retraitée afin de permettre la comparabilité des données (1) 71 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES TABLEAU DES DÉLÉGATIONS ACCORDÉES POUR LES AUGMENTATIONS DE CAPITAL ET LEUR UTILISATION SOURCE (N° RÉSOLUTION / ANNÉE) AGE 2013 / résolution n°2 AGE 2013 / résolution n°4 DURÉE DE L’AUTORISATION 5 ans 26 mois DÉCOMPOSITION DU SOLDE DES DETTES FOURNISSEURS PAR DATE D'ÉCHÉANCE MONTANT NOMINAL MAXIMUM D’AUGMENTATION DE CAPITAL EN EUROS CARACTÉRISTIQUES 600 millions Le montant maximum de la partie variable du capital social peut librement varier à la hausse par émission de Parts Sociales nouvelles dans la limite du plafond ainsi défini. L’Assemblée Générale Extraordinaire donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration avec l’autorisation préalable de la BPCE, de porter la partie variable du capital social à ce montant maximum en une ou plusieurs fois, selon les modalités et dans les délais qu’il jugera Néant opportun. Ces augmentations de capital pourront se faire, soit par émission de Parts Sociales nouvelles en numéraire, soit par incorporation de réserves dans les conditions et limites fixées par la réglementation propre aux Banques Populaires, ces opérations pouvant être réalisées par élévation de la valeur nominale des Parts Sociales, par création et distribution gratuite de Parts Sociales nouvelles, ou par emploi simultané et combiné de ces divers procédés. 1 168 750 DETTES FOURNISSEUR 2015 Délégation de compétence faite au Conseil d’Administration, en application des dispositions des articles L. 225-129-2 et L 225.129.6 du Code de Commerce, pour décider ou non, d’une augmentation de capital en numéraire en faveur des salariés de la société, aux conditions prévues à l’article L. 3332-18 du Code du travail. UTILISATION SUR L’EXERCICE 2015 A l’occasion de sa tenue en date du 3 juillet 2014, le Conseil a décidé, à l’unanimité, de ne pas réserver une augmentation de capital en faveur des salariés. Cette résolution est de nouveau soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale Extraordinaire 2016. AGESSA DOS:160862 ÉCHUES ÉCHÉANCES À - 30 JOURS 48,00 AGT COMPT UNIVERSITE DE LIMOGES 4 000,00 AURALIA 1 980,00 BROCA & WERNICKE 40 500,00 CAP GEMINI TECHNOLOGY 2 226,00 CEGOS S A 10 801,20 CITIZEN PRESS 336,00 COMITE D'ACTION SOCIALE DE L'INSA LYON 1 500,00 COMPUTACENTER SERVICES & SOLUTIO 27 491,76 ECONOCOM 1 380,00 ECONOCOM OSIATIS FRANCE 11 760,00 ECRANS & MEDIA 7 133,48 FRANCO BELGE ELECTRICITE 322,84 HELLIN 544,97 HERA 1 494,90 INTEGRALE IP 5 429,59 ITG CONSEIL 12 408,00 JMB 102,00 KACYONET 6 744,00 LES ATELIERS DE MONTGUICHET 456,00 NATIXIS ALTAIR IT SHARED SERVICE 894,48 ORANGE PRELEVEMENT DELEGATIONS 16 615,69 ORANGE PRELEVEMENT SIEGE 7 950,33 ORSYS 1 697,28 OXIANE 837,60 PRELEVEMENT AUTOMATIQUE SIEGE 35,42 PROSODIE 6 275,70 SCC TECHNOLOGY SOLUTIONS PROVIDER 758,50 SCEV CHAMPAGNE VOIRIN JUMEL 2 196,00 SOFAG 830,40 SPIE COMMUNICATIONS 336,00 STAND 3D 1 626,84 TEXTUEL LA MINE 1 440,00 UNIVERSITE DE ROUEN 2 000,00 UNIVERSITE PARIS-SORBONNE 5 000,00 48,00 72 ÉCHÉANCES À - 60 JOURS 185 104,98 73 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES RÉSOLUTIONS SOUMISES A L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE ET À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE QUATRIÈME RÉSOLUTION : Conventions réglementées PREMIERE RÉSOLUTION : Approbation des comptes sociaux L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées à l’article L.225-38 du Code de Commerce et statuant sur ce rapport, en approuve les conclusions et ratifie l’autorisation donnée par le Conseil d’Administration à l’effet de passer les conventions qui y sont mentionnées. L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir pris connaissance : - des comptes sociaux de l’exercice 2015, - du rapport de gestion du Conseil d’Administration, - du rapport général des Commissaires aux comptes, Approuve les comptes sociaux, à savoir le bilan, le compte de résultat, l’annexe, arrêtés au 31 décembre 2015 tels qu’ils lui ont été présentés. En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé. À la clôture de chaque exercice, le Conseil d’Administration est tenu d’établir des comptes sociaux, c’est-à-dire un bilan, un compte de résultat et une annexe. Il revient à l’Assemblée Générale Ordinaire de statuer annuellement sur l’approbation des comptes de l’exercice écoulé, soit du 1er janvier au 31 décembre 2015. Les comptes sociaux représentent les comptes de la maison mère, à savoir la société coopérative bancaire CASDEN Banque Populaire. DEUXIÈME RÉSOLUTION : Capital social L’Assemblée Générale, prenant acte des comptes sociaux de l’exercice 2015, arrête le capital social, au 31 décembre 2015, à la somme de 290 313 199 euros. Le Conseil d’Administration demande à l’Assemblée Générale Ordinaire, après étude des comptes de l’exercice écoulé, d’arrêter le capital social de la Société, la CASDEN Banque Populaire étant une société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable. Pour rappel, le capital de la CASDEN Banque Populaire est exclusivement composé de Parts Sociales, propriété des Sociétaires. TROISIÈME RÉSOLUTION : Approbation des comptes consolidés L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir pris connaissance : - des comptes consolidés de l’exercice 2015, - du rapport de gestion du Conseil d’Administration correspondant, - du rapport sur les comptes consolidés des Commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés tels qu’ils lui ont été présentés. Les comptes consolidés représentent les comptes d’une société mère et de l’ensemble de ses filiales (entreprises qu’elle contrôle ou sur lesquelles elle exerce une influence notable). Cette obligation légale permet de présenter la situation financière d’un groupe de sociétés comme si celles-ci ne formaient qu’une seule et même entité. Sont ainsi intégrés aux comptes de la CASDEN Banque Populaire, les comptes de la Banque Monétaire et Financière (BMF), de Parnasse Finance, de Parnasse Garanties ainsi que ceux du Fonds Commun de Placement « Capitalisation CT ». Il faut entendre par conventions réglementées, les conventions intervenues, directement ou indirectement ou par personne interposée, entre d’une part, le Directeur Général, l’un de ses Directeurs Généraux Adjoints, l’un des Administrateurs de la CASDEN et d’autre part, une Société contrôlée directement ou indirectement par la CASDEN. L’Assemblée Générale Ordinaire décide, sur proposition du Conseil d’Administration, la mise en distribution de l’intérêt aux Parts Sociales, pour un montant de 5 114 478,36 € au taux de 1.80 % au titre de l’exercice 2015 (soit 0,153 € avant prélèvements sociaux) pour une Part de 8,50 €. Il est rappelé que l’intérêt des Parts Sociales est calculé proportionnellement au nombre de mois entiers de possession de parts. Sur décision du Conseil d’Administration, le paiement des intérêts aux Parts Sociales sera effectué à compter du 15 juin 2016 et réalisé comme suit : - pour les intérêts aux Parts Sociales d’un montant supérieur ou égal à 10 euros le règlement sera effectué uniquement par virement bancaire ; - pour les intérêts inférieurs à 10 euros, ou n’ayant pu être payés faute de domiciliation bancaire, les sommes correspondantes seront conservées sur un compte ouvert à cet effet. Elles pourront être débloquées sur simple demande du Sociétaire. Conformément à la loi, il est rappelé que les intérêts afférents aux trois exercices précédents ont été les suivants : Sont exclues de cette définition les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales. Les Commissaires aux Comptes ont pour rôle de vérifier que ces conventions ne donnent pas lieu à des conflits d’intérêts. Au travers de leur rapport spécial, ils décrivent ces conventions. CINQUIÈME RÉSOLUTION : Dépenses non déductibles des impôts L’Assemblée Générale Ordinaire prend acte que les comptes de l’exercice écoulé prennent en charge des dépenses non déductibles du résultat fiscal, visées à l’article 39-4 du Code Général des Impôts, à hauteur de 28 034,13 €, entraînant une imposition supplémentaire de 10 652,96 €. Il s’agit de charges non déductibles fiscalement. L’article 39-4 du Code Général des Impôts en dresse la liste. En l’espèce, il s’agit pour la CASDEN de l’amortissement des véhicules particuliers dont le prix de revient est supérieur à 18 300 €. SIXIÈME RÉSOLUTION : Affectation du résultat de l’exercice 2015 L’Assemblée Générale Ordinaire constate que l’exercice 2015 présente : un résultat bénéficiaire de qui, augmenté du report à nouveau de l’exercice précédent forme un total de 13 753 998.52 € (+ 6 402 243,27 €) 20 156 241,79 € et décide de l’affecter comme suit, conformément à la proposition du Conseil d’Administration : réserve légale réserve générale intérêts aux Parts Sociales report à nouveau 687 699,93 € 13 375 399,85 € 5 114 478,36 € 978 663,65 € EXERCICE Montant total des intérêts distribués aux Parts Revenus distribués au titre des CCI (non éligibles à la réfaction de 40 % car versés à une personne morale) Intérêt par Part Sociale Éligible à l’abattement de 40% * 2012 8 672 207,83 € 2 177 808 € 0,236 € 0,094 € 2013 8 183 297,92 € 49 030 979 € 0,223 € 0,089 € 2014 5 525 215,85 € - 0,161 € 0,064 € SEPTIÈME RÉSOLUTION : Consultation sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées aux dirigeants et catégories de personnel visés à l’article L 511-71 du Code Monétaire et Financier, durant l’exercice 2015 L’Assemblée Générale Ordinaire consultée en application de l’article L 511-73 du Code Monétaire et Financier, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, émet un avis favorable sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées durant l’exercice clos le 31 décembre 2015 aux catégories de personnel visées à l’article L511-71 du Code Monétaire et Financier, s’élevant à 4 003 052,00 euros. La Loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 (article 23) a introduit une consultation de l’Assemblée Générale Ordinaire, selon le principe « Say on Pay », sur la rémunération des dirigeants responsables, et des catégories de personnel visées à l’article L511-71 du Code Monétaire et Financier (celles dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque de l’entreprise ou du Groupe, notamment les preneurs de risques, les personnes exerçant une fonction de contrôle et les salariés qui, au vu de leurs revenus globaux, se trouvent dans la même tranche de rémunération). Cela représente une population de 60 personnes. HUITIÈME RÉSOLUTION : Pouvoirs en vue des formalités L’Assemblée Générale Ordinaire confie tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait certifié conforme des présentes résolutions, en vue de l’accomplissement de toutes les formalités légales de droit. Cette résolution usuelle et purement formelle permet à une autre personne que le Président d’effectuer les formalités légales faisant suite à l’Assemblée Générale Ordinaire. * Pour les personnes physiques domiciliées en France Il revient aux Sociétaires, propriétaires de leur banque coopérative, de statuer sur la répartition du résultat. La réserve légale est un compte de réserve dans lequel les coopératives sont légalement tenues d’affecter une partie de leurs bénéfices. Toutefois, les statuts de la Société peuvent prévoir l’établissement d’une réserve complémentaire. La réserve légale contribue à l’augmentation des capitaux propres de la coopérative et permet ainsi de renforcer ses garanties auprès des créanciers et de prévoir d’éventuelles pertes. De ce fait, elle est inscrite au passif du bilan de l’entreprise. La rémunération des Parts Sociales est plafonnée au Taux Moyen de rendement des Obligations des sociétés privées publié par le ministère de l’Économie et des Finances. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE PREMIÈRE RÉSOLUTION : Délégation de pouvoirs au Conseil d’Administration, pour procéder ou non à une augmentation de capital en faveur des salariés L’Assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport des Commissaires aux Comptes, délègue son pouvoir au Conseil d’Administration, en application des dispositions des articles L. 225-129-2 et L 225-129-6 du Code de Commerce, pour décider ou non, d’une augmentation de capital en numéraire en faveur des salariés de la Société, aux conditions prévues à l’article L. 3332-18 du Code du travail. Dans un délai maximum de 26 mois à compter de ce jour, et pour un montant maximum de 1 168 750 € . Quand le personnel détient moins de 3 % du capital de la Société, l’Assemblée Générale doit se prononcer tous les trois ans sur un projet de résolution destiné à l’augmentation de capital réservée aux salariés. L’Assemblée Générale délègue le pouvoir au Conseil d’Administration d’en décider ou non. DEUXIÈME RÉSOLUTION : Introduction d’un nouveau cas de perte de la qualité de Sociétaire L’Assemblée Générale Extraordinaire, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, décide de modifier les articles 12, 19 et 32. Elle adopte, article par article, le texte des nouveaux statuts qui régiront 74 75 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES désormais la CASDEN Banque Populaire et décide qu’ils entreront en vigueur à compter de ce jour. QUATRIÉME RÉSOLUTION : Adjonction d’un article relatif à la révision coopérative En conséquence, L’Assemblée Générale Extraordinaire, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, décide : • A l’article 12, un nouveau point a été inséré relatif au nombre des cas de perte de la qualité de sociétaire « 4° Par la constatation du Conseil d’Administration de la perte des qualités requises ou de la disparition de l’engagement coopératif du Sociétaire, tel que défini par le Conseil d’Administration conformément à l’article 19 ». Le point anciennement « 4° » a été renuméroté en point « 5° ». Ce changement de numérotation entraîne également une modification de l’article 33, devenu 35, comme suit « L’exclusion de Sociétaires dans les conditions prévues à l’article 12-5° ». • A l’article 19 - II, introduction d’un 2ème paragraphe au 1°, attribuant un nouveau pouvoir au profit du Conseil d’Administration, rédigé comme suit : « Il détermine les critères objectifs de disparition de l’engagement coopératif et prononce la radiation ». • A l’article 32, devenu 34, adjonction du pouvoir suivant au profit de l’Assemblée Générale Ordinaire : « Ratifier les radiations prononcées par le Conseil pour cause de disparition de l’engagement coopératif ». Il s’agit pour le Conseil d’Administration de pouvoir constater qu’un Sociétaire a perdu les qualités requises ou son engagement coopératif selon des critères objectifs qu’il devra déterminer. Lorsque les conditions seront réunies, le Conseil pourra prononcer la radiation du Sociétaire sous réserve de ratification par la prochaine Assemblée Générale Ordinaire. TROISIÈME RÉSOLUTION : Adjonction d’un article relatif aux censeurs L’Assemblée Générale Extraordinaire, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, décide : • D’introduire un nouvel article dans ses statuts relatif aux censeurs : - Article 24, « Censeurs » : « Trois censeurs au plus peuvent être nommés par l’Assemblée Générale ou par le Conseil d’Administration sous réserve de ratification par la plus prochaine Assemblée Générale. Les censeurs sont obligatoirement choisis parmi les Sociétaires. Ils sont nommés pour une durée de six ans au plus, prenant fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des Sociétaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé. Les censeurs sont rééligibles. Les censeurs participent, avec voix consultative uniquement, aux réunions du Conseil d’Administration. Le Conseil d’Administration peut allouer aux censeurs une indemnité compensatrice du temps passé à l’exercice de leurs fonctions par prélèvement sur le montant global de l’enveloppe votée chaque année par l’Assemblée pour les membres du Conseil d’Administration ». • De procéder à la renumérotation des articles subséquents rendue nécessaire par cette adjonction y compris dans le corps des différents articles lorsque des renvois sont prévus. • D’introduire un nouvel article dans ses statuts relatif à la révision coopérative : - Article 26 « Révision coopérative » : « La Société se soumettra tous les cinq ans, dans les conditions fixées par la loi du 10 septembre 1947 et ses textes d’application, à un contrôle de révision coopérative destiné à vérifier la conformité de l’organisation et du fonctionnement aux principes et règles de la coopération et à proposer éventuellement des mesures correctives ». - « Prendre acte du rapport établi par le réviseur coopératif ». • Modification de l’article 26, devenu 28, relatif aux conventions réglementées désormais rédigé de la manière suivante « Sauf dérogations prévues à l’article L225-39 du Code de Commerce, toutes les conventions intervenant entre la Société et l’un des membres du Conseil d’Administration ou le Directeur Général et plus généralement toute personne visée à l’article L. 225-38 du Code de Commerce sont soumises à la procédure d’autorisation préalable par le Conseil d’Administration puis d’approbation a posteriori par l’Assemblée Générale des Sociétaires dans les conditions légales et réglementaires ». • De procéder à la renumérotation des articles subséquents rendue nécessaire par cette adjonction y compris dans le corps des différents articles lorsque des renvois sont prévus. • A l’article 31, devenu 33, adjonction de la mention suivante au 4ème alinéa « L’émargement peut être réalisé par tous moyens y compris électronique ». Elle adopte, article par article, le texte des nouveaux statuts qui régiront désormais la CASDEN Banque Populaire et décide qu’ils entreront en vigueur à compter de ce jour. • A l’article 32, devenu 34, ajout de la mention « annuellement » pour la fixation de la somme globale à verser aux administrateurs au titre des indemnités compensatrices. • De modifier en conséquence l’article 32 et d’ajouter les deux pouvoirs suivants au profit de l’Assemblée Générale Ordinaire : - « Nommer le réviseur coopératif », La loi relative à l’Economie Sociale et Solidaire du 31 juillet 2014 a rendu obligatoire le contrôle de révision coopérative. La procédure de révision coopérative a pour objet l’examen critique et analytique de la situation et du fonctionnement de la coopérative au vu des comptes annuels. Elle garantit le bon respect des principes de la coopération et de l’intérêt des adhérents. Le contrôle du réviseur peut déboucher sur des mesures correctives qui, si elles ne sont pas suivies d’effets, peuvent conduire à des astreintes, voire à la perte de la qualité de coopérative. CINQUIÈME RÉSOLUTION : Modifications de forme des statuts de la CASDEN Banque Populaire L’Assemblée Générale Extraordinaire, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration, décide de modifier les articles 14,15, 21, 22, 23, 26, 28, 31, 32, 37, 38 et 39. Elle adopte, article par article, le texte des nouveaux statuts qui régiront désormais la CASDEN Banque Populaire et décide qu’ils entreront en vigueur à compter de ce jour. En conséquence, • A l’article 14, la première phrase du I est complétée par les termes « dans le respect des règles de parité ainsi que des conditions posées par l’article L511-52 du Code Monétaire et Financier ». • A l’article 15, le dernier alinéa est supprimé. L'élection et le renouvellement du mandat du Président ne sont plus soumis à l'agrément de BPCE. • Aux articles 21 et 28, remplacement du terme « actionnaire » par celui de « sociétaire ». Elle adopte le nouveau texte des nouveaux statuts qui régiront désormais la CASDEN Banque Populaire et décide qu’ils entreront en vigueur à compter de ce jour. • A l’article 22, la mention « du Président du Conseil d’Administration » est supprimée et la mention « sont fixées » est remplacée par « est fixée ». Les censeurs n’ont pas la qualité d’administrateurs et n’ont donc pas de droit de vote. Ce sont des personnalités extérieures ayant pour rôle, entre autres, d’apporter leur éclairage et de présenter des observations au Conseil d’Administration. • A l’article 23, le paragraphe suivant a été rajouté « En application des dispositions de l’article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée, les fonctions des membres du Conseil d’Administration sont gratuites, toutefois, les membres du Conseil ont droit, sur justification, au remboursement de leurs frais ». 76 Le paragraphe existant a été modifié comme suit « Le Président ainsi que les administrateurs peuvent également recevoir des indemnités compensatrices du temps consacré à l’administration de la société dont l’enveloppe globale est votée chaque année par l’Assemblée Générale. Sur la base de cette enveloppe, le Conseil d’Administration répartit, dans le respect des règles édictées par BPCE, en fonction de critères objectifs tenant à la prise en compte notamment du temps de formation et de la présence aux Comités, cette indemnité entre les membres du Conseil d’Administration ». • A l’article 37, devenu 39, remplacement du terme « dividendes » par celui « d’intérêts ». • A l’article 38, devenu 40, introduction du mot « calendaires » après ceux de « mois entiers ». • A l’article 39 devenu 41, suppression des références aux articles L512-8 et L512-9 du Code Monétaire et Financier, remplacées par le terme « dispositions ». Il s’agit de modifications de pure forme. Réglementairement, toute modification des statuts est soumise à l’approbation des Sociétaires dans le cadre d’une Assemblée Générale Extraordinaire. SIXIÈME RÉSOLUTION : Pouvoirs en vue des formalités L’Assemblée Générale Extraordinaire confie tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait certifié conforme des présentes résolutions, en vue de l’accomplissement de toutes les formalités légales de droit. Cette résolution usuelle et purement formelle permet à une autre personne que le Président d’effectuer les formalités légales faisant suite à l’Assemblée Générale Extraordinaire. LISTE DES CONVENTIONS REGLEMENTÉES CASDEN BANQUE POPULAIRE 1 – Conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de Commerce conclues au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2015 NEANT 2 – Conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de Commerce conclues antérieurement mais dont les effets se sont poursuivis au cours de l’exercice écoulé • Pacte d’actionnaires dans le cadre de constitution de la SA Parnasse Garanties CASDEN Banque Populaire et MGEN ont décidé de se rapprocher et de développer ensemble un partenariat prenant la forme d’une société commune, Parnasse Garanties. Ce protocole a été autorisé par le Conseil d’Administration en date du 4 juillet 2012 et signé le 9 avril 2014. L’agrément relatif à cette activité a été donné par l’ACPR en date du 29 avril 2014 ; l’activité ayant par conséquent débuté le 16 juin 2014. Personnes intéressées : Madame Ariane TOLETTI et Monsieur Fabrice HENRY, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration MGEN et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire. • Convention d’Intermédiation en Assurance Banque Populaire pour son compte et celui de BMF, afin de garantir l’ensemble des prêts immobiliers et consommation accordés par ces dernières, en cas de décès, Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA) et Incapacité Totale de Travail (ITT) de leurs emprunteurs ; - encaisser auprès des assurés, pour le compte de la MGEN, ellemême gestionnaire de l’encaissement des primes d’assurances pour le compte de l’Assureur, les cotisations mensuelles exigibles au titre des contrats d’assurance collectif de CNP Assurances et CNP IAM. Ce protocole a été autorisé par le Conseil d’Administration en date du 3 juillet 2014 et signé le 11 juillet 2014. Personnes intéressées : Madame Ariane TOLETTI et Monsieur Fabrice HENRY, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration MGEN et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire. • Convention de prestations de services entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties Parnasse Garanties constituée entre MGEN et CASDEN Banque Populaire a pour activité la caution de prêts bancaires et la réassurance. Parnasse Garanties a des besoins en conseils et en prestations notamment dans les domaines administratif, comptable, juridique et social et en matière de traitement des contentieux. CASDEN Banque Populaire dispose de l’expérience et de la compétence nécessaire lui permettant de rendre des prestations de services de qualité en s’appuyant sur ses propres ressources. Cette convention a pour objet la délivrance par la MGEN (elle-même mandatée par CNP Assurances et CNP IAM) à la CASDEN Banque Populaire et sa filiale BMF, d’un mandat afin d’autoriser ces dernières à : CASDEN Banque Populaire propose de réaliser les prestations pour le compte de Parnasse Garanties ce que cette dernière accepte. Ces prestations seront réalisées par CASDEN Banque Populaire conformément à l’intérêt de Parnasse Garanties. - présenter, proposer et aider à la conclusion des adhésions aux contrats d’assurance collectifs de CNP Assurances et CNP IAM souscrits, soit par la MGEN et MGEN Filia, soit par la CASDEN Dans ce contexte, les Parties se sont rapprochées pour définir et arrêter les termes et conditions de leur collaboration dans le cadre de cette Convention. 77 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES Cette convention a été autorisée par le Conseil d’Administration en date du 3 juillet 2014 et est actuellement en cours de signature. JECHOUX Président du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et Vice-Président de la CASDEN Banque Populaire. Personnes intéressées : Madame Pascale RENAUDIN et Messieurs Serge BRUZI et Philippe MICLOT, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire et Monsieur Claude JECHOUX Président du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et Vice-Président de la CASDEN Banque Populaire. • Convention cadre, entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties, relative aux modalités de rémunération et de remboursement des cautions des prêts mutualistes garantis • Convention de cautionnement entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties CASDEN Banque Populaire, banque coopérative dédiée aux personnels de toute la Fonction publique a notamment pour activité de financer les projets immobiliers de ses Sociétaires en leur octroyant des prêts à cet effet. Pour se garantir contre la défaillance de ses Emprunteurs dans le remboursement de leur Prêt, CASDEN Banque Populaire souhaite obtenir de Parnasse Garanties un engagement de caution solidaire sur les prêts existants et les prêts futurs. Les prêts garantis au titre de la convention sont susceptibles d’être transférés, ainsi que le présent cautionnement, au profit de la société de financement pour l’habitat du Groupe BPCE. Aussi, Parnasse Garanties accepte de consentir le présent cautionnement au profit de la CASDEN Banque Populaire dans les conditions décrites dans cette convention. Cette convention a été autorisée par le Conseil d’Administration en date du 3 juillet 2014 et signée le 30 décembre 2014. Personnes intéressées : Madame Pascale RENAUDIN et Monsieur Serge BRUZI et Monsieur Philippe MICLOT, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire et Monsieur Claude JECHOUX Président du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et Vice-Président de la CASDEN Banque Populaire. • Convention de cautionnement solidaire entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties CASDEN Banque Populaire, banque coopérative dédiée aux personnels de toute la Fonction publique a notamment pour activité de proposer à ses Sociétaires une offre globale d’épargne, de crédits et de caution. CASDEN Banque Populaire consent également des cautions solidaires au bénéfice des Banques Populaires pour les prêts accordés par ces dernières aux Sociétaires CASDEN. Afin de conforter la qualité de sa caution solidaire à l’égard des Banques Populaires, CASDEN Banque Populaire souhaite les faire bénéficier de la caution solidaire de Parnasse Garanties leur permettant d’obtenir l’éligibilité des prêts mutualistes garantis à des mécanismes de refinancement. En sa qualité de correspondant historique des Banques Populaires, la caution solidaire de CASDEN Banque Populaire sera appelée en premier lieu pour la totalité de la dette des Sociétaires CASDEN, la caution solidaire de Parnasse Garanties étant de second rang. Dans ce contexte, la CASDEN Banque Populaire souscrit la convention au bénéfice des Banques Populaires qui y adhèreront ultérieurement par la signature d’un bulletin d’adhésion. Cette convention a été autorisée par le Conseil d’Administration en date du 3 juillet 2014 et signée le 30 décembre 2014. Personnes intéressées : Madame Pascale RENAUDIN et Monsieur Serge BRUZI et Monsieur Philippe MICLOT, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire et Monsieur Claude 78 CASDEN Banque Populaire et MGEN ont conclu le 20 décembre 2012 un protocole d’accord relatif à la mise en place d’un partenariat concernant la création de Parnasse Garanties, une structure commune d’assurance caution. Parnasse Garanties a pour activité la caution de prêts bancaires et la réassurance. CASDEN Banque Populaire, banque coopérative dédiée aux personnels de toute la Fonction publique a notamment pour activité de proposer à ses Sociétaires une offre globale d’épargne, de crédits et de caution. Dans le cadre de cette activité, CASDEN Banque Populaire consent des cautions solidaires au bénéfice des Banques Populaires pour les prêts accordés par ces dernières aux Sociétaires CASDEN. Afin de conforter la qualité de sa caution solidaire à l’égard des Banques Populaires, CASDEN Banque Populaire souhaite les faire bénéficier de la caution solidaire de Parnasse Garanties leur permettant d’obtenir l’éligibilité des prêts à des mécanismes de refinancement. En sa qualité de correspondant historique des Banques Populaires, la caution CASDEN sera appelée en premier lieu pour la totalité de la dette des Sociétaires CASDEN, la caution solidaire de Parnasse Garanties étant de second rang. En conséquence, CASDEN Banque Populaire souscrit une convention de caution solidaire au bénéfice des Banques Populaires qui y adhèreront ultérieurement par la signature d’un bulletin d’adhésion. Dans ce contexte, les Parties ont souhaité organiser leur relation concernant les modalités de rémunération des cautionnements délivrées par Parnasse Garanties et de remboursement de CASDEN Banque Populaire en cas d’appel de la Caution CASDEN Banque Populaire par les Banques Populaires à travers l’établissement de cette convention. Cette convention a été autorisée par le Conseil d’Administration en date du 3 juillet 2014 et signée le 30 décembre 2014. Personnes intéressées : Madame Pascale RENAUDIN et Monsieur Serge BRUZI et Monsieur Philippe MICLOT, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration de Parnasse Garanties et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire et Monsieur Claude JECHOUX Président du Conseil de Parnasse Garanties et VicePrésident de la CASDEN Banque Populaire. • Avenant à la convention-cadre du Programme Banques Populaires Covered Bonds La CASDEN Banque Populaire participe à un programme d’obligations dites « sécurisées » organisé autour de l’émetteur BANQUES POPULAIRES Covered Bonds, signé le 14 décembre 2007. Un Avenant à cette convention a été autorisé le 30 janvier 2013 et signé le 14 mars 2013. Il n’est pas de nature à rompre l’équilibre des engagements de la CASDEN Banque Populaire sur le plan économique et financier, mais lui permettra de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard and Poor’s afin de maintenir la notation AAA du Programme Banques Populaires Covered Bonds. Personne intéressée : M. Pierre DESVERGNES, Président du Conseil d’Administration de la CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. • Avenant à la convention-cadre du Programme BPCE SFH La CASDEN Banque Populaire participe à un programme d’obligations dites « sécurisées » organisé autour de l’émetteur BPCE SFH, autorisé le 14 septembre 2010 et signé le 19 avril 2011. Un Avenant à la Convention-Cadre a été autorisé le 30 janvier 2013 et signé le 30 avril 2013. Il n’est pas de nature à rompre l’équilibre des engagements de la CASDEN Banque Populaire sur le plan économique et financier, mais le rendra plus flexible et lui permettra de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard and Poor’s et de maintenir ainsi la notation AAA du Programme BPCE SFH. Personne intéressée : M. Pierre DESVERGNES, Président du Conseil d’Administration de la CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. • Convention relative à la recapitalisation des fonds propres de BMF – filiale bancaire du Groupe CASDEN Banque Populaire Le Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 4 juillet 2012, la signature d’une convention portant sur l’abandon de créance de CASDEN Banque Populaire au profit de sa filiale BMF pour un montant de 18,5 millions d’euros, afin de restructurer le capital de celle-ci. Elle a été signée le 5 juillet 2012. Une clause de retour à meilleure fortune, expirant le 18 juin 2017, a été établie. Personnes intéressées : Messieurs Claude JECHOUX et Pierre DESVERGNES, Administrateurs communs de CASDEN Banque Populaire et BMF. • Convention portant sur le dispositif présenté par BPCE, relatif au principe de rémunération des excédents de collecte des Parts Sociales des établissements du Groupe BPCE Cette convention règlementée, portant sur le nouveau dispositif de rémunération des excédents de collectes de Parts Sociales, a été autorisée par le Conseil d’Administration en date du 20 novembre 2012 et signée le 21 décembre 2012. L’objectif de collecte de Parts Sociales étant établi pour chacun des établissements du Groupe BPCE, un seuil de déclenchement a été défini. Pour CASDEN Banque Populaire, le seuil de déclenchement s’établit à 32 millions d’euros. Ce dispositif était encore en vigueur au 31 décembre 2014. Personne intéressée : M. Pierre DESVERGNES, Président du Conseil d’Administration de la CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. • Convention relative au programme HOME LOANS FCT entre CASDEN Banque Populaire, BPCE et NATIXIS L’autorisation donnée par le Conseil d’Administration en date du 16 mars 2011 portait sur l’autorisation au principe de participation de la CASDEN Banque Populaire au programme BPCE Home Loans FCT et l’autorisation de la conclusion par la CASDEN Banque Populaire de la convention financière et de la constitution de la garantie et du mandat. Ce programme BPCE Home Loans FCT consiste en la création d’un fond commun de titrisation de prêts immobiliers (en euro) détenus par les entités Banques Populaires et Caisses d’Épargnes du Groupe BPCE. La participation au programme Home Loans FCT implique l’établissement d’une convention de garantie financière, par laquelle la CASDEN Banque Populaire affecte certaines de ses créances de prêts à l’habitat, en garantie des obligations de BPCE, au titre des créances au profit de Natixis, bénéficiaire de la garantie financière. La Convention HOME LOANS FCT, dénommée Collateral Security Agreement, avait été signée entre les parties, BPCE, NATIXIS, et les entités collatérales du Groupe dont CASDEN Banque Populaire, en date du 24 mars 2011. Le dispositif HOME LOANS a été arrêté fin du 1er Trimestre 2015. Personne intéressée : M. Pierre DESVERGNES, Président du Conseil d’Administration de la CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. • Avenant à la convention portant sur le programme HOME LOANS FCT dans le cadre d’une nouvelle enveloppe Le Conseil d’Administration de CASDEN Banque Populaire en date du 28 septembre 2011, avait autorisé la conclusion de l’avenant à la convention de garantie financière, de la constitution de la garantie et du mandat. Cet avenant à la convention HOME LOANS FCT, dénommée Amendment to the Collateral Security Agreement, avait été signé entre les parties, BPCE, NATIXIS, et les entités collatérales du Groupe, dont CASDEN Banque Populaire, en date du 21 octobre 2011. Le dispositif HOME LOANS a été arrêté fin du 1er Trimestre 2015. Personne intéressée : M. Pierre DESVERGNES, Président du Conseil d’Administration de la CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. • Convention portant sur le dispositif de contribution aux fonds propres du Groupe BPCE La convention règlementée, portant sur le dispositif de contribution aux fonds propres du Groupe BPCE, a été autorisée par le Conseil d’Administration en date du 13 décembre 2012 et signée le 28 février 2013. Le dispositif présenté par BPCE est destiné à rémunérer les établissements qui sont en excédent de fonds propres par rapport au ratio cible Groupe et à appeler une contribution des établissements qui seraient en deçà du ratio réglementaire Groupe. Le mécanisme repose sur la mesure de 3 ratios : le ratio dit contributif, le ratio réglementaire Groupe, le ratio cible Groupe. Personne intéressée : M. Pierre DESVERGNES, Président du Conseil d’Administration de la CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. 79 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES INFORMATIONS RELATIVES À LA POLITIQUE ET AUX PRATIQUES DE RÉMUNÉRATION (ARTICLE L.511-102 DU CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER) La politique de rémunération en vigueur à la CASDEN Banque Populaire La politique de rémunération s’inscrit dans le cadre stratégique de la CASDEN Banque Populaire et de ses valeurs coopératives. Elle est également empreinte des éléments apportés par le Groupe BPCE au travers des accords de branche complétés des accords locaux. Elle est présentée en détail au Comité de rémunération. Ainsi, la part fixe des rémunérations est largement prépondérante pour tous les métiers, matérialisant à la fois, l’expérience, la compétence et la prise de responsabilité de chaque métier. Une attention particulière est apportée aux différences qui pourraient exister historiquement et ainsi gommer toute discrimination liée au sexe ou au handicap par exemple. Un suivi annuel de l’égalité professionnelle est spécifiquement réalisé avec les représentants du personnel. Par ailleurs, un salaire minimum d’embauche est instauré et supérieur aux minimums légaux. Cette pratique vise à fidéliser et à inscrire la recherche d’une performance dans la durée. S’agissant des éléments variables, ils sont exclusivement collectifs au travers de l’intéressement et de la participation assis sur les mises en réserves pour l’un et sur le résultat fiscal pour l’autre. S’agissant de l’intéressement, la notion de risque est prise en compte ; l’assiette de calcul étant les mises en réserves. La pondération du calcul intègre des éléments de productivité. Le calcul de la participation, dérogatoire aux règles de droit commun, prend en compte les fonds propres normatifs, variabilisant ainsi le résultat en fonction de la réalité de l’activité bancaire. Afin de garantir la qualité du conseil à nos clients, le commissionnement à l’acte pour les commerciaux est exclu et prohibé. Seuls nos Chargés de Relation Enseignement Supérieur ont une prime qui porte sur les entrées en relation. Sur la base des engagements prévus jusqu’à aujourd’hui dans les accords salariaux une dotation concerne une prime de nature collective répartie entre les salariés sur la base de leur investissement collectif aux résultats de la banque au titre de l’exercice précédent. Par ailleurs, une autre dotation, hors accord salarial, permet d’attribuer une prime de nature individuelle répartie entre les salariés concernés sur la base de leur performance individuelle. Le Comité des rémunérations de la CASDEN Banque Populaire, dans sa nouvelle configuration, a été mis en place le 27 mai 2015. Il est composé de 5 membres permanents : • M. Fabrice HENRY (Président) • M. Pierre DESVERGNES • Mme Sylvie DRAZEK La CASDEN Banque Populaire n’a attribué aucune rémunération variable au cours de l’exercice 2015 (hors intéressement et participation). Les autres personnes répondant aux critères du dispositif MRT (Material Risk Takers, Preneurs de risques) Informations quantitatives agrégées concernant les rémunérations de la population régulée La rémunération fixe est fixée par rapport au métier, à l’expérience et à la compétence. Informations quantitatives agrégées sur les rémunérations, ventilées par domaine d’activité (article 450-g du Règlement UE 575/2013). En 2015, il s’est réuni 5 fois. Effectifs Rémunération fixe Organe de Direction Fonction Exécutive 8 1 506 004 € Les principaux sujets traités ont été les suivants : Organe de Direction Fonction de Surveillance 12 • les missions du Comité des rémunérations en application de l’Arrêté du 3 novembre 2014 Banque d’investissement 0 0€ Banque de détail 20 897 676 € 897 676 € Gestion d’actifs 3 166 214 € 166 214 € Fonctions Support 8 711 570 € 711 570 € Fonction indépendante de contrôle 5 393 660 € 393 660 € Autre 4 327 928 € 327 928 € Total 60 4 003 052 € 4 003 052 € • la rémunération du Directeur Général • la rémunération du second Dirigeant effectif • les politiques de rémunération de l’organe exécutif, des fonctions de contrôle, de la population régulée, des salariés. Description de la politique de rémunération pour la population régulée En 2015, la population régulée est composée des personnes suivantes : • les membres de l’organe délibérant ; Rémunération variable* Rémunération totale 1 506 004 € 0€ 0€ 0€ Informations quantitatives agrégées sur les rémunérations, ventilées pour le personnel de Direction et les membres du personnel dont les activités ont un impact significatif sur le profil de risque de l’établissement (article 450-h du Règlement UE 575/2013). • le Directeur Général et le second Dirigeant effectif ; • les membres de la Direction Générale (Comité de Direction) ; • les responsables des risques, conformité, audit, juridique, ainsi que leurs principaux adjoints ; • les membres exerçant une responsabilité managériale dans une unité opérationnelle importante ; • et les autres personnes répondant aux critères qualitatifs et quantitatifs du dispositif MRT (Material Risk Takers) tels que définis dans le règlement délégué (UE) n° 604/2014 de la commission du 4 mars 2014 complétant la Directive 2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil. En 2015, la population régulée comporte 60 personnes. Pour la population régulée, la politique de rémunération répond aux mêmes principes et aux mêmes procédés. La rémunération fixe annuelle du Directeur Général, se situe dans une fourchette qui prend en compte l’expérience du Dirigeant et la taille de la banque (exprimée par son PNB). Il ne perçoit pas de rémunération variable. 80 Politique en matière de paiement des rémunérations variables de la population régulée Le niveau de rémunération est suffisant pour disposer de personnels qualifiés et expérimentés. Ils ne perçoivent pas de rémunération variable (hors intéressement et participation). • Mme Pascale RENAUDIN Principes généraux de la politique de rémunération En application des dispositions de l’article L.511-102 du Code Monétaire et Financier, le Conseil d’Administration a mis en place un Comité des rémunérations pour l’assister dans l’examen de la politique de rémunération de l’entreprise et des rémunérations accordés aux personnes mentionnées à l’article L. 511-71 du Code Monétaire et Financier. Leur rémunération fixe est fondée sur des objectifs propres et en aucun cas directement sur les performances des professionnels contrôlés ou sur les profits de l’activité contrôlée. Ils ne perçoivent pas de rémunération variable (hors intéressement et participation). • M. Jean-Baptiste LE CORRE La mise en œuvre est supervisée par la Direction des Ressources Humaines et par le Comité de Direction Générale. Des éléments de comparaison par métier et ancienneté sont communiqués aux managers pour bâtir leur proposition. Une vérification de la cohérence des primes et des salaires est installée en premier niveau par l’encadrement intermédiaire et en second niveau par la Direction des Ressources Humaines et le cas échéant par le Comité de Direction Générale. Processus décisionnel Les fonctions Risques, Conformité, Audit et autres personnes Le Président du Conseil d’Administration Le Président ne perçoit aucune rémunération. Les Administrateurs En 2015, les Administrateurs n’ont reçu aucune rémunération. Le Directeur Général - premier Dirigeant effectif Le second Dirigeant effectif La rémunération fixe annuelle du Directeur Général adjoint en charge des Finances - second Dirigeant effectif, se situe dans une fourchette qui prend en compte l’expérience du Dirigeant et la taille de la banque (exprimée par son PNB). Il ne perçoit pas de rémunération variable. Education Climax de Surfrider Foundation : La CASDEN Banque Populaire est partenaire de la série animée « Climax » créée par l’association Surfrider Foundation Europe en 2015 qui œuvre pour la protection des mers et des océans. « Climax » présente l’impact du changement climatique sur les océans au travers du regard de différents personnages (un maire, un cuisinier, une grand-mère, un entrepreneur…). La série a été diffusée dans son intégralité sur le web de façon hebdomadaire, puis présentée lors de la COP 21. Un web documentaire complémentaire de la série accompagne le dispositif. La série « Climax » est disponible sur http://www.surfrider.eu/climax/ 81 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT DE GESTION I ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES Organe de direction Autres Total 20 40 60 Rémunération totale 1 506 004 € 2 497 048 € 4 003 052 € - dont rémunération fixe 1 506 004 € 2 497 048 € 4 003 052 € - dont actions et instruments liés 0€ 0€ 0€ - dont autres instruments 0€ 0€ 0€ Effectifs - dont rémunération variable - dont non différé - dont espèces - dont différé - dont espèces - dont actions et instruments liés - dont autres instruments Encours des rémunérations variables attribuées au titre d'exercices antérieurs et non encore acquises Montant des rémunérations variables attribuées au titre d'exercices antérieurs et acquises (après réduction) - Montant des réductions opérées Indemnités de rupture accordées Nombre de bénéficiaires d'indemnités de rupture 0 Montant le plus élevé des indemnités de rupture accordées 0 Sommes payées pour le recrutement 0 Nombre de bénéficiaires de sommes payées pour le recrutement 0 Laïcité États Financiers 2015 Prix de l’initiative laïque Depuis de nombreuses années, la CASDEN Banque Populaire est partenaire des Rendez-vous de l’Histoire de Blois. Dans le cadre de cet événement, la CASDEN Banque Populaire organise conjointement avec la MAIF et la MGEN le Prix de l’initiative laïque passée/présente depuis 11 ans. Il distingue des initiatives ou actions témoignant d’une « défense et illustration », des valeurs humanistes de laïcité et de tolérance, attachées à l’esprit de la loi de 1905. En 2015, la lauréate est Véronique RIEU, Professeur d’Histoire-géographie en lycée professionnel, pour son ouvrage « L’anticléricalisme féministe sous la IIIème République » (1875-1914). 82 83 1 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT ÉTATS FINANCIERS DE GESTION I COMPTES I PRÉSENTATION INDIVIDUELS DE L’ÉTABLISSEMENT Comptes individuels Le respect de la personne humaine se fonde sur son caractère irremplaçable. COMPTES INDIVIDUELS AU 31 DÉCEMBRE 2015 1. BILAN ET HORS BILAN En milliers d'euros ACTIF NOTES CAISSES, BANQUES CENTRALES 31/12/2015 31/12/2014 17 811 17 547 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES 3.3 70 992 50 489 CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 3.1 2 003 045 1 583 025 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 3.2 7 960 775 8 439 462 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE 3.3 101 671 93 481 ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE 3.3 87 782 116 313 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME 3.4 827 665 828 357 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES 3.4 198 955 187 736 OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 3.5 0 0 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3.6 1 985 2 223 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3.6 33 555 23 731 AUTRES ACTIFS 3.8 71 335 51 661 COMPTES DE RÉGULARISATION 3.9 118 889 125 985 11 494 460 11 520 010 NOTES 31/12/2015 31/12/2014 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT 4.1 401 279 495 033 ENGAGEMENTS DE GARANTIE 4.1 17 634 639 15 505 527 0 0 TOTAL DE L'ACTIF En milliers d’euros HORS BILAN ENGAGEMENTS DONNÉS ENGAGEMENTS SUR TITRES 84 85 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS 2.COMPTE DE RÉSULTAT En milliers d’euros PASSIF NOTES BANQUES CENTRALES 31/12/2015 31/12/2014 0 0 DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 3.1 3 458 615 3 866 557 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 3.2 5 342 002 5 011 741 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 3.7 30 001 30 003 AUTRES PASSIFS 3.8 20 451 112 673 COMPTES DE RÉGULARISATION 3.9 90 487 95 266 PROVISIONS 3.10 27 856 30 375 DETTES SUBORDONNÉES 3.11 1 364 763 1 293 090 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX (FRBG) 3.12 643 524 579 190 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 3.13 516 761 501 115 290 313 282 258 544 544 204 615 202 339 0 0 Provisions réglementées et subventions d’investissement 1 133 1 771 Report à nouveau 6 402 -970 Capital souscrit Primes d’émission Réserves Ecart de réévaluation Résultat de l’exercice (+/-) TOTAL DU PASSIF 13 754 15 173 11 494 460 11 520 010 NOTES 31/12/2015 31/12/2014 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS 5.1 327 671 372 755 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES 5.1 -197 836 -207 181 PRODUITS SUR OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 5.2 0 0 CHARGES SUR OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 5.2 0 0 REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE 5.3 20 134 16 491 COMMISSIONS (PRODUITS) 5.4 56 705 35 016 COMMISSIONS (CHARGES) 5.4 -15 974 -13 099 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION 5.5 0 0 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILÉS 5.6 2 019 536 AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 5.7 581 277 AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 5.7 -4 460 -4 472 188 840 200 323 -90 944 -83 087 -4 038 -3 863 93 858 113 373 -454 21 437 93 404 134 810 En milliers d’euros PRODUIT NET BANCAIRE CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 5.8 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX DÉPRÉCIATIONS SUR IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION COÛT DU RISQUE 5.9 RÉSULTAT D’EXPLOITATION GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS En milliers d’euros HORS BILAN NOTES 31/12/2015 31/12/2014 ENGAGEMENTS REÇUS ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT 4.1 0 640 000 ENGAGEMENTS DE GARANTIE 4.1 11 372 1 200 003 0 0 ENGAGEMENTS SUR TITRES 86 5.10 RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT 1 782 13 742 95 186 148 552 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL 5.11 51 127 IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES 5.12 -17 787 -39 104 -63 696 -94 402 13 754 15 173 DOTATIONS / REPRISES DE FRBG ET PROVISIONS RÉGLEMENTÉES RÉSULTAT NET 87 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS NOTES ANNEXES AUX COMPTES INDIVIDUELS ANNUELS NOTE 1. CADRE GÉNÉRAL 1.1 Le Groupe BPCE sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. 1.2. Mécanisme de garantie Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne Le Groupe BPCE est un Groupe coopératif dont les Sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs Sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les Sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles : •Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés. Le pourcentage de détention s’élève à 71,20 % y compris actions propres détenues par Natixis. •la banque commerciale et assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer). •les filiales et participations financières. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de 88 La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Épargne et de Prévoyance dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107 6 du Code Monétaire et Financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. 1.3. Evénements significatifs 2.3.1. Opérations en devises Fin des Protocoles avec BMF portant sur les garanties données et reçues. CASDEN Banque Populaire n’a aucune activité en devises. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. Néant. Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d’acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d’Épargne d’un dépôt donne lieu à l’affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d’un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code Monétaire et Financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la caisse à la Banque Populaire d’adossement. NOTE 2. PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES 2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées Les comptes individuels annuels de CASDEN Banque Populaire sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptables Les entreprises n’ont pas l’obligation d’appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais CASDEN Banque Populaire a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l’origine des règles comptables françaises sur les passifs. Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date. Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière. Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice). 2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : •continuité de l’exploitation ; •permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; •indépendance des exercices ; 2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d’acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit. Créances restructurées Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait 89 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif. L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales. 2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasitotalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension CASDEN Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de pension. Dépréciation Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l’analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des 90 Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l’objet d’une reprise. CASDEN Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple. 2.3.4. Titres Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement Titres de l’activité de portefeuille Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. L’activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l’objet d’une dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l’exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moinsvalues latentes font obligatoirement l’objet d’une dépréciation. Les plusvalues latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers CASDEN Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers. 91 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS 2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC. étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Immobilisations incorporelles 2.3.7. Dettes subordonnées Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. Immobilisations corporelles 2.3.8. Provisions Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé au-delà de l’exercice en cours. Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l’article L311-1 du Code Monétaire et Financier et des opérations connexes définies à l’article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : COMPOSANTS DURÉE D’UTILITÉ TERRAIN NA FAÇADES NON DESTRUCTIBLES NA FAÇADES / COUVERTURE / ÉTANCHÉITÉ 20-40 ANS FONDATIONS / OSSATURES 30-60 ANS RAVALEMENT 10-20 ANS EQUIPEMENTS TECHNIQUES 10-20 ANS AMÉNAGEMENTS TECHNIQUES 10-20 ANS AMÉNAGEMENTS INTÉRIEURS 8-15 ANS Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.6. Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou 92 A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06. Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes Comptables. Ils sont classés en 4 catégories : •Avantages à court terme Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. •Avantages à long terme Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). •Indemnités de fin de contrat de travail Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF. •Avantages postérieurs à l’emploi La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. •Principales hypothèses actuarielles RÉGIMES CARBP en pourcentage TAUX D'ACTUALISATION RETRAITES AUTRES ENGAGEMENTS 31/12/2015 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2014 1,83 1,57 1,44 0,90 1,50 et 1,22 1,28 et 1,08 RENDEMENT ATTENDU DES ACTIFS DE COUVERTURE RENDEMENT ATTENDU DES DROITS À REMBOURSEMENT Provisions épargne logement Les Comptes Épargne Logement (CEL) et les Plans Épargne Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : •l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; •l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de Plans d’Épargne Logement d’une part et pour l’ensemble des Comptes Épargne Logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : •l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; •l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. Autres provisions Les autres provisions affectées à des engagements hors bilan, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan. 2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 2.3.10. Instruments financiers à terme Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l’origine. 93 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS Opérations fermes Les contrats d’échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l’intention initiale dans les catégories suivantes : •pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l’élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. •microcouverture (couverture affectée) ; Opérations conditionnelles •macrocouverture (gestion globale de bilan) ; Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché. •positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; •gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente. A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moinsvalues font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l’exercice ou à l’expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. 2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plusvalues latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit : •pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; 94 Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les commissions et coûts liées à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux. 2.3.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 4 397 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 103 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 489 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de Surveillance Unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 162 milliers d’euros dont 113 milliers d’euros comptabilisés en charge et 49 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan. Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : •commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; •commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.12. Revenus des titres Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice. 2.3.13. Impôt sur les bénéfices Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). CASDEN Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une Convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses 95 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS NOTE 3. INFORMATIONS SUR LE BILAN 3.2. OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d’amortissements et de dépréciations. 3.2.1. Opérations avec la clientèle Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les Commissaires aux Comptes. En milliers d’euros ACTIF 3.1. OPÉRATIONS INTERBANCAIRES COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 31/12/2015 31/12/2014 12 225 13 284 0 0 CRÉANCES COMMERCIALES En milliers d’euros Crédits à l’exportation ACTIF Crédits de trésorerie et de consommation CRÉANCES À VUE Comptes ordinaires 31/12/2015 31/12/2014 389 858 32 940 Crédits à l’équipement Crédits à l’habitat 389 858 32 940 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Autres crédits à la clientèle Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 1 611 987 1 548 970 Valeurs non imputées CRÉANCES À TERME Comptes et prêts à terme Prêts subordonnés et participatifs Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 10 035 0 0 7 489 7 489 140 70 7 848 206 8 324 656 50 000 CRÉANCES RATTACHÉES 18 322 21 875 CRÉANCES DOUTEUSES 138 019 135 138 DÉPRÉCIATIONS DES CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE -55 996 -55 492 7 960 775 8 439 461 31/12/2015 31/12/2014 0 0 0 1 115 CRÉANCES DOUTEUSES 0 0 0 0 0 0 TOTAL 0 7 182 876 1 498 970 0 dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 6 782 523 50 000 1 200 DÉPRÉCIATIONS DES CRÉANCES INTERBANCAIRES 0 1 124 186 1 561 987 CRÉANCES RATTACHÉES dont créances douteuses compromises Autres AUTRES CONCOURS À LA CLIENTÈLE 0 1 058 053 0 0 2 003 045 1 583 025 TOTAL Dettes vis-à-vis de la clientèle En milliers d’euros Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 389,9 millions d’euros à vue et 1 592,5 millions d’euros à terme. PASSIF Livret A PEL / CEL Autres comptes d’épargne à régime spécial En milliers d’euros 1 883 4 827 525 5 191 774 4 829 408 99 088 124 926 0 0 31/12/2015 31/12/2014 108 443 66 767 AUTRES COMPTES ET EMPRUNTS AUPRÈS DE LA CLIENTÈLE(1) 108 443 66 767 DÉPÔTS DE GARANTIE Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 AUTRES SOMMES DUES 39 562 38 264 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 DETTES RATTACHÉES 11 578 19 143 5 342 002 5 011 741 PASSIF DETTES À VUE Comptes ordinaires créditeurs Autres sommes dues DETTES À TERME Comptes et emprunts à terme Valeurs et titres donnés en pension à terme DETTES RATTACHÉES TOTAL 0 0 3 330 476 3 776 801 3 330 476 3 776 801 0 0 19 696 22 989 3 458 615 3 866 557 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 97,9 millions d’euros à vue et 2 976,4 millions d’euros à terme. COMPTES D’ÉPARGNE À RÉGIME SPÉCIAL TOTAL (1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle 31/12/2015 En milliers d’euros COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS A VUE A TERME 31/12/2014 TOTAL A VUE A TERME TOTAL 93 749 0 93 749 108 136 0 108 136 EMPRUNTS AUPRÈS DE LA CLIENTÈLE FINANCIÈRE 0 0 0 0 11 427 11 427 VALEURS ET TITRES DONNÉS EN PENSION LIVRÉE 0 0 0 0 0 0 0 5 339 5 339 0 5 363 5 363 93 749 5 339 99 088 108 136 16 790 124 926 AUTRES COMPTES ET EMPRUNTS TOTAL 96 1 701 5 190 073 97 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe 3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique CRÉANCES SAINES DÉPRÉCIATION INDIVIDUELLE BRUT En milliers d’euros SOCIÉTÉS NON FINANCIÈRES 31/12/2015 DONT CRÉANCES DOUTEUSES COMPROMISES CRÉANCES DOUTEUSES En milliers d'euros DÉPRÉCIATION INDIVIDUELLE BRUT TRAN­ SACTION PLACE­ MENT INVESTIS­ SEMENT TOTAL 85 704 0 85 704 0 10 000 0 10 000 14 590 0 14 590 0 19 853 0 19 853 TITRES PRÊTÉS 0 0 0 0 0 62 693 0 62 693 TITRES EMPRUNTÉS 0 0 0 0 0 0 0 0 CRÉANCES DOUTEUSES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 CRÉANCES RATTACHÉES 0 1 377 0 1 377 0 935 0 935 0 0 TOTAL 0 101 671 0 101 671 0 93 481 0 93 481 (55 996) 65 997 (33 950) 0 6 900 0 6 900 0 14 590 0 14 590 (55 492) 63 474 (34 460) -48 0 0 0 0 0 7 839 257 136 957 -54 934 65 949 -33 902 2 161 0 0 0 0 0 0 0 0 25 489 1 014 -1 014 TOTAL AU 31/12/2015 7 878 754 138 019 TOTAL AU 31/12/2014 8 359 814 135 139 AUTRES TOTAL 0 48 ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET SÉCURITÉ SOCIALE INVESTIS­ SEMENT 0 -48 ADMINISTRATIONS PRIVÉES PLACE­ MENT TITRES COTÉS 48 PARTICULIERS TRAN­ SACTION TITRES NON COTÉS 11 847 ENTREPRENEURS INDIVIDUELS 31/12/2014 dont titres subordonnés Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 0,34 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 0,07 millions d’euros au 31 décembre 2014. 3.2.3. Titrisation Amaren II Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2,44 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 4,71 millions d’euros au 31 décembre 2014. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s’élève à 70 millions d’euros au 31 décembre 2015. Le fond a été liquidé au cours de l’exercice 2015. Actions et autres titres à revenu variable 3.3. EFFETS PUBLICS, OBLIGATIONS, ACTIONS, AUTRES TITRES À REVENU FIXE ET VARIABLE 31/12/2015 3.3.1. Portefeuille titres En milliers d'euros 31/12/2015 31/12/2014 En milliers d’euros TRANSAC­ TION PLACE­ MENT INVESTIS­ SEMENT TAP TRANSAC­ TION PLACE­ MENT INVESTIS­ SEMENT TAP TOTAL VALEURS BRUTES 0 70 000 0 0 70 000 0 50 000 0 0 50 000 CRÉANCES RATTACHÉES 0 1 035 0 DÉPRÉCIATIONS 0 -43 0 0 1 035 0 521 0 0 521 0 -43 0 -32 0 0 -32 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES 0 70 992 0 0 70 992 0 50 489 0 0 50 489 VALEURS BRUTES 0 100 590 0 0 100 590 0 92 587 0 0 92 587 CRÉANCES RATTACHÉES DÉPRÉCIATIONS 0 1 377 0 0 1 377 0 935 0 0 935 0 -296 0 0 -296 0 -41 0 0 -41 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE 0 101 671 0 0 101 671 0 93 481 0 0 93 481 MONTANTS BRUTS 0 87 703 0 0 87 703 0 116 229 0 0 116 229 CRÉANCES RATTACHÉES 0 82 0 0 82 0 87 0 0 87 DÉPRÉCIATIONS 0 -3 0 0 -3 0 -3 0 0 -3 ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE 0 87 782 0 0 87 782 0 116 313 0 0 116 313 TOTAL 0 260 445 0 0 260 445 0 260 283 0 0 260 283 98 TOTAL TRANSAC­ TION 31/12/2014 PLACE­ MENT TAP TOTAL TRANSAC­ TION PLACE­ MENT TAP TOTAL TITRES COTÉS 0 0 0 0 0 0 0 0 TITRES NON COTÉS 0 87 700 0 87 700 0 116 226 0 116 226 CRÉANCES RATTACHÉES 0 82 0 82 0 87 0 87 TOTAL 0 87 782 0 87 782 0 116 313 0 116 313 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 82,3 millions d’euros d’OPCVM dont 82,3 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2015 (contre 110,8 millions d’euros d’OPCVM dont 105,4 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2014). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 0,002 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 0,003 millions d’euros au 31 décembre 2014. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 74,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 81,4 millions au 31 décembre 2014. 3.3.2. Évolution des titres d’investissement CASDEN ne détient aucun titre d’investissement. 3.3.3. Reclassements d’actifs L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 99 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS 3.4. PARTICIPATIONS, PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES, AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME 3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme 01/01/2015 AUGMENTATION DIMINUTION CONVERSION AUTRES VARIATIONS 31/12/2015 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME 859 461 9 389 -8 0 0 868 842 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES 198 955 0 -0 0 0 198 955 En milliers d’euros VALEURS BRUTES 1 058 416 9 389 -8 0 0 1 067 797 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES À LONG TERME -31 104 10 560 -488 0 0 -41 177 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES -11 219 0 -11 219 0 0 0 DÉPRÉCIATIONS -42 323 10 560 -11 707 0 0 -41 177 1 016 093 19 949 -11 715 0 0 1 026 620 IMMOBILISATIONS FINANCIERES NETTES Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 2,1 millions d’euros au 31 décembre 2014. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts et de résolution de (1,3 millions d’euros), et depuis 2015 les certificats d’associés (1,2 millions d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2015, la plus-value latente s’élève à 90,3 millions d’euros pour les titres BPCE comme au 31 décembre 2014. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend 100 101 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS 3.4.2. Tableau des filiales et participations Les montants sont exprimés en millions d’euros. Désignation de la valeur CAPITAUX PROPRES 31/12/2014 RÉSULTAT EXERCICE 31/12/2014 % CAPITAL DÉTENU PAR LE GROUPE CASDEN % CAPITAL DÉTENU PAR CASDEN 93 419 PARNASSE SERVICES INTER PROMO SAS FINANCE PARNASSE FINANCE SCI MONTORGUEIL PARNASSE GARANTIES 14 314 100,00 PROVISIONS DÉBUT EXERCICE FIN EXERCICE 198 955 198 955 99,87 104 516 104 516 11 219 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES BMF MONTANTS (EN MILLIERS D'EUROS) VALEUR BRUTE COMPTABLE DÉBUT EXERCICE DOTATION 11 219 FIN EXERCICE DÉBUT EXERCICE FIN EXERCICE 187 735 198 955 0 93 296 104 516 810 -8 99,90 248 248 0 0 248 248 -20 45,00 99 99 0 0 99 99 240 -877 278 210 10 965 2 684 543 70 309 2 679 90,00 1 834 1 834 0 0 1 834 1 834 100,00 100,00 38 111 38 111 0 0 38 111 38 111 0,25 2 2 0 0 2 2 100,00 80,00 54 145 54 145 0 0 54 145 54 145 829 040 829 039 826 452 824 593 0 744 819 744 819 0 20 647 20 647 1 798 8 798 7 000 0 5 714 5 714 24 359 BPCE 13 678 000 1 146 000 4,79 744 819 744 819 SGCB 119 150 28 262 9,90 20 647 20 647 9,90 8 798 8 798 FILIA MAIF 236 196 11 367 5,00 5 714 5 714 PARNASSE MAIF 337 277 7 231 19,97 24 359 24 359 0 7 303 -533 28,57 4 438 4 438 2 351 525 633 474 32 451 3,08 19 809 19 809 0 22 237 BDP BP DEVELOPPEMENT REPRISE 1 082 TITRES DE PARTICIPATION SCI TREVINS IMMOBILIER VALEUR NETTE COMPTABLE DIVERS < 1000 K € 0 1 798 0 487 0 24 359 2 389 2 087 2 049 22 19 809 19 787 456 455 30 421 39 804 GIE PMT 15 437 15 437 15 437 15 437 0 GIE GNIFI 5 801 5 801 5 801 5 801 0 0 GIE KONIAMBO T1 3 038 3 038 3 038 3 038 0 -0 GIE KONIAMBO T2 4 238 4 238 4 238 4 238 0 0 DIVERS 1 907 3 121 2 46 48 1 905 3 073 1 058 416 1 067 798 42 323 10 560 41 177 1 016 092 1 026 621 AUTRES TITRES DÉTENUS A LONG TERME > 1500 K € SNC PONTHIEU 5 8 169 237 8 169 219 218 1 905 3 073 8 169 0 0 AVANCES EN COMPTE COURANT TOTAL GÉNÉRAL 11 706 3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable DÉNOMINATION SIÈGE FORME JURIDIQUE SCI MONTORGUEIL 91 COURS DES ROCHES 77186 NOISIEL SCI SCI TREVINS IMMOBILIER 40 RUE DE LA BOËTIE 75008 PARIS SCI SNC KONIAMBO POWER 16 ROUTE DU VÉLODROME 98807 NOUMEA SNC GIE GNIFI 37 AVE HENRI LAFLEUR 98849 NOUMEA CEDEX GIE SNC PMT FINANCEMENT 1200 AVE DU DOCTEUR MAURICE DONAT 06250 MOUGINS SNC SNC PONTHIEU 5 ETANG Z'ABRICOTS IMMEUBLE AGORA 97200 FORT DE FRANCE SNC 102 103 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS 3.4.4. Opérations avec les entreprises liées En milliers d’euros 3.6.2. Immobilisations corporelles ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT CRÉANCES dont subordonnées DETTES dont subordonnées ENGAGEMENTS DONNÉS Engagements de financement AUTRES ENTREPRISES 31/12/2015 31/12/2014 344 993 43 286 388 279 557 604 50 045 0 50 045 50 043 86 422 284 242 370 664 417 693 0 192 660 192 660 192 718 0 655 655 145 973 0 655 655 131 749 Engagements de garantie 0 0 0 14 224 Autres engagements donnés 0 0 0 0 TOTAL 759 599 1 121 270 Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 01/01/2015 AUGMENTATION DIMINUTION AUTRES MOUVEMENTS 31/12/2015 VALEURS BRUTES 55 302 15 567 -4 040 0 66 829 IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 55 302 15 567 -4 040 0 66 829 2 303 50 -31 0 2 322 17 895 450 -277 0 18 068 En milliers d’euros Terrains Constructions Parts de SCI Autres(1) 0 0 0 -3 732 0 46 439 0 0 0 0 0 AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS -31 571 -3 233 1 278 252 -33 274 IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION(2) -31 571 -3 233 1 278 252 -33 274 0 0 0 0 0 -10 320 -714 236 252 -10 546 Constructions Parts de SCI Autres IMMOBILISATIONS HORS EXPLOITATION TOTAL VALEURS NETTES CASDEN Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple. 0 15 067 IMMOBILISATIONS HORS EXPLOITATION Terrains 3.5. OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 0 35 104 0 0 0 0 0 -21 251 -2 519 1 042 0 -22 728 0 0 0 0 0 23 731 12 334 -2 762 252 33 555 (1) Dont immobilisation en cours : 10,241 millions d’euros, construction du nouveau siège. (2) Dont une dépréciation de l’immeuble d’exploitation de 0,502 millions d’euros. Un amortissement dérogatoire a été pratiqué sur l’immeuble d’exploitation pour un montant de 0,336 million d’euros. 3.6. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES 3.6.1. Immobilisations incorporelles et corporelles 3.7. DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 01/01/2015 AUGMENTATION DIMINUTION AUTRES MOUVEMENTS 31/12/2015 23 372 818 -2 077 0 22 113 92 0 0 0 92 22 603 260 -1 826 0 21 037 677 558 -251 0 984 AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS -21 149 -805 1 826 0 -20 128 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 0 0 0 -21 149 -805 1 826 0 -20 128 En milliers d’euros VALEURS BRUTES Droits au bail et fonds commerciaux Logiciels Autres Logiciels Autres TOTAL VALEURS NETTES 0 0 0 0 0 2 223 13 -251 0 1 985 31/12/2015 En milliers d’euros BONS DE CAISSE ET BONS D’ÉPARGNE 31/12/2014 0 0 30 000 30 000 EMPRUNTS OBLIGATAIRES 0 0 AUTRES DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 0 0 TITRES DU MARCHÉ INTERBANCAIRE ET DE CRÉANCES NÉGOCIABLES DETTES RATTACHÉES TOTAL 1 3 30 001 30 003 3.8. AUTRES ACTIFS ET AUTRES PASSIFS 31/12/2015 En milliers d'euros COMPTES DE RÈGLEMENT SUR OPÉRATIONS SUR TITRES PRIMES SUR INSTRUMENTS CONDITIONNELS ACHETÉS ET VENDUS DETTES SUR TITRES EMPRUNTÉS ET AUTRES DETTES DE TITRES 31/12/2014 PASSIF ACTIF PASSIF 0 0 0 0 227 69 134 0 0 0 0 5 375 CRÉANCES ET DETTES SOCIALES ET FISCALES 42 375 10 925 32 628 21 426 DÉPÔTS DE GARANTIE REÇUS ET VERSÉS 28 205 4 18 032 78 449 AUTRES DÉBITEURS DIVERS, AUTRES CRÉDITEURS DIVERS TOTAL 104 ACTIF 528 9 453 867 7 423 71 335 20 451 51 661 112 673 105 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS 3.9. COMPTES DE RÉGULARISATION 3.11. DETTES SUBORDONNÉES 31/12/2015 En milliers d’euros 31/12/2014 ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF 0 0 0 0 DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE DÉTERMINÉE DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE ENGAGEMENTS SUR DEVISES GAINS ET PERTES DIFFÉRÉS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME DE COUVERTURE En milliers d'euros 0 0 0 0 CHARGES ET PRODUITS CONSTATÉS D’AVANCE 42 443 50 009 46 236 51 921 DÉPÔTS DE GARANTIE À CARACTÈRE MUTUEL PRODUITS À RECEVOIR/CHARGES À PAYER 22 271 37 497 23 329 39 416 DETTES RATTACHÉES 0 0 0 0 VALEURS À L’ENCAISSEMENT AUTRES 54 175 2 981 56 420 3 929 TOTAL 118 889 90 487 125 985 95 266 TOTAL 31/12/2015 31/12/2014 1 051 000 979 000 310 996 310 996 720 917 2 047 2 177 1 364 763 1 293 090 CASDEN Banque Populaire a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : 3.10. PROVISIONS En milliers d’euros 3.10.1. Tableau de variations des provisions MONTANT DEVISE DATE D’ÉMISSION PRIX D’ÉMISSION TAUX MAJORATION D’INTÉRÊTS EN POINTS DE BASE DATE D’OPTION DE REMBOURSEMENT OU DE MAJORATION D’INTÉRÊTS CAS DE PAIEMENT OBLIGATOIRE DATE D’ÉCHÉANCE SI NON INDÉTERMINÉE 01/01/2015 DOTATIONS UTILISATIONS REPRISES 31/12/2015 PROVISIONS POUR RISQUES DE CONTREPARTIE 5 963 5 765 -2 228 -4 916 4 584 PROVISIONS POUR ENGAGEMENTS SOCIAUX 6 202 7 613 0 -6 413 7 402 250 016 43 44 0 -48 39 192 016 EUR 31/12/1998 100% E3M 1,4500 06/01/2009 INDETERMINEE Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 35 000 EUR 31/12/1998 100% E3M 1,4500 06/01/2009 INDETERMINEE Immobilisations financières 0 0 0 0 0 23 000 EUR 31/12/1998 100% E3M 1,4500 06/01/2009 INDETERMINEE En milliers d’euros PROVISIONS POUR PEL/CEL TITRES SUBORDONNÉS À DURÉE INDÉTERMINÉE Promotion immobilière 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 8 575 9 004 -1 211 -10 847 5 521 Autres 9 592 19 947 -330 -18 899 10 310 60 980 18 167 28 951 -1 541 -29 746 15 831 30 490 EUR 19/05/1998 100,43% E3M 2,1000 27/06/2008 INDETERMINEE 0 0 0 0 0 30 490 EUR 16/07/1998 100% E3M 2,1400 16/07/2008 INDETERMINEE 20 000 EUR 12/12/2005 100% E3M 0,2750 05/01/2016 17 000 EUR 23/05/2006 100% E3M 0,1800 22/07/2016 35 000 EUR 19/02/2007 100% E3M 0,1950 13/03/2017 AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES Provisions pour restructurations informatiques Autres provisions exceptionnelles PROVISIONS EXCEPTIONNELLES TOTAL 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 30 375 42 373 -3 769 -41 123 27 856 La liquidation du FCC AMAREN II a donné lieu à une reprise de provision de 2,6 millions d’euros. EMPRUNTS SUBORDONNÉS À DURÉE INDETERMINÉE EMPRUNTS SUBORDONNÉS À TERME 1 051 000 40 000 EUR 25/06/2007 99,67% E3M 0,1550 3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie 10 000 EUR 27/06/2007 100% E3M 0,8350 27/09/2012 10/07/2017 27/06/2017 Pour les établissements qui comptabilisent des dépréciations sur base de portefeuilles dans leurs comptes individuels. 50 000 EUR 27/06/2007 100% E3M 0,8350 27/09/2012 27/06/2017 30 000 EUR 27/06/2007 100% E3M 0,8350 27/09/2012 27/06/2017 35 000 EUR 07/11/2007 100% E3M 0,1950 07/12/2017 01/01/2015 DOTATIONS UTILISATIONS REPRISES 31/12/2015 DÉPRÉCIATIONS SUR CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE 55 494 70 375 -915 -68 958 55 996 39 000 EUR 28/12/2007 100% E3M 0,2950 29/01/2018 DÉPRÉCIATIONS SUR AUTRES CRÉANCES 42 399 11 436 0 -12 316 41 519 100 000 EUR 21/12/2010 100% E3M 1,7000 13/02/2019 DÉPRÉCIATIONS INSCRITES EN DÉDUCTION DES ÉLÉMENTS D’ACTIFS 97 893 81 811 -915 -81 274 97 515 100 000 EUR 27/12/2011 100% E3M 2,4000 13/02/2019 377 1 023 0 -1 368 32 275 000 EUR 17/12/2013 100% E3M 2,5200 18/12/2023 0 0 0 0 0 100 000 EUR 27/06/2014 100% E3M 1,9400 27/06/2024 PROVISIONS POUR RISQUES DE CONTREPARTIE CLIENTÈLE(2) 2 965 4 742 0 -3 155 4 552 100 000 EUR 12/12/2014 100% E3M 2,0900 12/12/2024 AUTRES PROVISIONS 2 621 0 -2 228 -393 0 100 000 EUR 18/12/2015 100% E3M 2,3500 18/12/2025 PROVISIONS POUR RISQUES DE CONTREPARTIE INSCRITES AU PASSIF 5 963 5 765 -2 228 -4 916 4 584 103 856 87 576 -3 143 -86 190 102 099 En milliers d’euros PROVISIONS SUR ENGAGEMENTS HORS BILAN(1) PROVISIONS POUR RISQUES PAYS TOTAL (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. 106 DÉPOTS DE GARANTIE À CARACTÈRE MUTUEL 720 EUR 107 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS NOTE 4. INFORMATIONS SUR LE HORS BILAN ET OPÉRATIONS ASSIMILÉES 3.12. FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX 01/01/2015 AUGMENTATION FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX 579 190 TOTAL 579 190 En milliers d’euros DIMINUTION AUTRES VARIATIONS 31/12/2015 646 162 -581 828 0 643 524 646 162 -581 828 0 643 524 Au 31 décembre 2015, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 19,6 millions d’euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire et 7,9 millions d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle. 4.1. ENGAGEMENTS REÇUS ET DONNÉS 4.1.1. Engagements de financement En milliers d'euros EN FAVEUR DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE Ouverture de crédits documentaires 3.13. CAPITAUX PROPRES RÉSULTAT CAPITAL PRIMES D’ÉMISSION TOTAL AU 31/12/2013 314 506 544 147 069 66 003 528 122 MOUVEMENTS DE L’EXERCICE -32 248 0 56 071 -50 830 -27 007 TOTAL AU 31/12/2014 282 258 544 203 140 15 173 501 115 VARIATION DE CAPITAL En milliers d’euros 8 055 0 0 0 8 055 RÉSULTAT DE LA PÉRIODE 0 0 0 13 754 13 754 DISTRIBUTION DE DIVIDENDES 0 0 0 -5 525 -5 525 CHANGEMENT DE MÉTHODE 0 0 0 0 0 AUTRES MOUVEMENTS 0 0 9 010 -9 648 -638 TOTAL AU 31/12/2015 290 313 544 212 150 13 754 516 761 Le capital social de CASDEN Banque Populaire s’élève à 290,31 millions d’euros et est composé de 34 154 494 Parts Sociales de nominal 8,50 euros détenues par les Sociétaires. 3.14. DURÉE RÉSIDUELLE DES EMPLOIS ET RESSOURCES 0 0 401 279 495 033 d'établissements de crédit 0 640 000 de la clientèle 0 0 0 640 000 31/12/2015 31/12/2014 2 240 2 241 0 0 DE 1 AN À 5 ANS PLUS DE 5 ANS INDÉTERMINÉ 31/12/2015 1 031 334 1 338 979 3 250 998 4 507 482 7 690 10 136 483 1 035 0 39 957 30 000 0 70 992 CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 600 599 550 000 377 446 475 000 0 2 003 045 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 428 323 752 979 2 803 809 3 975 664 0 7 960 775 1 376 36 000 29 786 26 818 7 690 101 671 0 0 0 0 0 0 TOTAL DES RESSOURCES 8 666 089 56 564 536 732 625 000 310 996 10 195 381 DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 3 308 487 39 564 60 564 50 000 0 3 458 615 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 5 334 834 0 7 168 0 0 5 342 002 TOTAL DES EMPLOIS EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE DETTES SUBORDONNÉES 108 TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REÇUS TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REÇUS 4.1.2. Engagements de garantie En milliers d'euros ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS D'ORDRE D'ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT - confirmation d'ouverture de crédits documentaires - autres garanties 2 240 2 241 D'ORDRE DE LA CLIENTÈLE 17 632 399 15 503 286 - cautions immobilières 0 0 - cautions administratives et fiscales 0 0 17 606 051 15 468 799 - autres garanties données DE 3 MOIS À 1 AN 1 0 30 000 0 0 30 001 22 767 17 000 439 000 575 000 310 996 1 364 763 370 033 0 26 348 34 487 17 634 639 15 505 527 ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS D'ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 11 372 1 200 003 TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS 11 372 1 200 003 TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS MOINS DE 3 MOIS En milliers d’euros 125 000 370 033 - autres cautions et avals donnés Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. 0 401 279 0 Autres engagements TOTAL CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 31/12/2014 401 279 Autres ouvertures de crédits confirmés RÉSERVES/ AUTRES 31/12/2015 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS 109 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS 4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan 31/12/2015 ENGAGEMENTS DONNÉS En milliers d’euros 31/12/2014 ENGAGEMENTS REÇUS ENGAGEMENTS DONNÉS ENGAGEMENTS REÇUS AUTRES VALEURS AFFECTÉES EN GARANTIE DONNÉES AUX ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 3 362 660 AUTRES VALEURS AFFECTÉES EN GARANTIE REÇUES DE LA CLIENTÈLE 0 16 276 976 1 857 480 17 604 725 3 362 660 16 276 976 3 172 826 17 604 725 TOTAL 1 315 346 Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : Les autres engagements concernent : •22,2 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 3 millions d’euros au 31 décembre 2014, •Un engagement de garantie reçu de Parnasse Garanties s’élevant à 16 277 millions d’euros contre 17 605 millions d’euros au 31 décembre 2014 (Parnasse Garantie est destinée, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par CASDEN Banque Populaire et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies). •3 340,5 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE EBCE Immo contre 1 132,4 millions d’euros au 31 décembre 2014. •Il n’y a plus de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans. Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de CASDEN Banque Populaire sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. 4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré 31/12/2015 Engagements reçus : En milliers d'euros OPÉRATIONS FERMES 4.2. OPÉRATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME 4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme En milliers d'euros 31/12/2014 COUVERTURE AUTRES OPÉRATIONS TOTAL JUSTE VALEUR COUVERTURE AUTRES OPÉRATIONS TOTAL JUSTE VALEUR 0 0 0 0 0 0 0 0 MICRO COUVER­ TURE 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 2 118 616 0 2 118 616 -23 658 2 480 138 0 2 480 138 -15 764 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 2 118 616 0 2 118 616 -23 658 2 480 138 0 2 480 138 -15 764 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 2 118 616 0 2 118 616 -23 658 2 480 138 0 2 480 138 -15 764 TOTAL OPÉRATIONS FERMES Opérations conditionnelles OPÉRATIONS SUR MARCHÉS ORGANISÉS 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 OPÉRATIONS DE GRÉ À GRÉ 1 350 000 0 1 350 000 -6 137 550 000 0 550 000 -6 511 Options de taux d'intérêt 1 350 000 0 1 350 000 -6 137 550 000 0 550 000 -6 511 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options MACRO COUVER­ TURE 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL OPÉRATIONS CONDITIONNELLES 1 350 000 0 1 350 000 -6 137 550 000 0 550 000 -6 511 TOTAL INSTRUMENTS FINANCIERS ET CHANGE À TERME 3 468 616 0 3 468 616 -29 795 3 030 138 0 3 030 138 -22 275 POSITION OUVERTE ISOLÉE GESTION SPÉCIALI­ SÉE TOTAL 0 0 2 118 616 743 616 1 736 522 0 0 2 480 138 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 718 616 1 400 000 0 0 2 118 616 743 616 1 736 522 0 0 2 480 138 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 OPÉRATIONS CONDITIONNELLES 0 1 350 000 0 0 1 350 000 0 550 000 0 0 550 000 Options de taux d'intérêt 0 1 350 000 0 0 1 350 000 0 550 000 0 0 550 000 718 616 2 750 000 0 0 3 468 616 743 616 2 286 522 0 0 3 030 138 Accords de taux futurs (FRA) TOTAL JUSTE VALEUR 31/12/2014 MICRO COUVER­ TURE MACRO COUVER­ TURE POSITION OUVERTE ISOLÉE GESTION SPÉCIALI­ SÉE -6 430 -17 180 -6 185 0 TOTAL MICRO COUVER­ TURE MACRO COUVER­ TURE POSITION OUVERTE ISOLÉE GESTION SPÉCIALI­ SÉE TOTAL -29 795 -1 413 -15 156 -5 706 0 -22 275 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme En milliers d'euros DE 0 À 1 AN DE 1 À 5 ANS PLUS DE 5 ANS 31/12/2015 275 000 1 191 000 652 616 2 118 616 OPÉRATIONS FERMES 0 Options de change MICRO COUVER­ TURE TOTAL 31/12/2015 Contrats de taux d'intérêt OPÉRATIONS DE GRÉ À GRÉ GESTION SPÉCIALI­ SÉE 1 400 000 Opérations fermes OPÉRATIONS SUR MARCHÉS ORGANISÉS POSI­ TION OUVERTE ISOLÉE MACRO COU­ VERTURE 31/12/2014 718 616 Swaps de taux d'intérêt 31/12/2015 Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. OPÉRATIONS SUR MARCHÉS ORGANISÉS 0 0 0 0 275 000 1 191 000 652 616 2 118 616 OPÉRATIONS CONDITIONNELLES 0 1 350 000 0 1 350 000 OPÉRATIONS SUR MARCHÉS ORGANISÉS 0 0 0 0 0 1 350 000 0 1 350 000 275 000 2 541 000 652 616 3 468 616 OPÉRATIONS DE GRÉ À GRÉ OPÉRATIONS DE GRÉ À GRÉ TOTAL 4.3. VENTILATION DU BILAN PAR DEVISE CASDEN Banque Populaire n’effectue pas d’opérations en devises. 110 111 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS NOTE 5. INFORMATIONS SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT 5.6. GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILÉS EXERCICE 2015 5.1. INTÉRÊTS, PRODUITS ET CHARGES ASSIMILÉS EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 PRODUITS CHARGES NET PRODUITS CHARGES NET 9 288 -122 673 -113 385 41 114 -142 531 -101 417 282 445 -17 474 264 971 317 789 -28 886 288 903 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE 5 388 -3 093 2 295 3 796 -1 338 2 458 DETTES SUBORDONNÉES 1 618 -21 647 -20 029 1 893 -21 312 -19 419 AUTRES 28 932 -32 949 -4 017 8 163 -13 114 -4 951 TOTAL 327 671 -197 836 129 835 372 755 -207 181 165 574 En milliers d’euros OPÉRATIONS AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE EXERCICE 2014 PLACEMENT TAP TOTAL PLACEMENT TAP TOTAL DÉPRÉCIATIONS -265 0 -265 536 0 536 DOTATIONS -875 0 -875 -61 0 -61 En milliers d'euros REPRISES RÉSULTAT DE CESSION AUTRES ÉLÉMENTS TOTAL 610 0 610 597 0 597 2 284 0 2 284 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 019 0 2 019 536 0 536 TOTAL PRODUITS 5.7. AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 5.2. PRODUITS ET CHARGES SUR OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET LOCATIONS ASSIMILÉES EXERCICE 2015 En milliers d'euros CASDEN Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail. 5.3. REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 310 274 19 824 16 217 ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES TOTAL 0 0 20 134 16 491 5.4. COMMISSIONS CHARGES EXERCICE 2014 CHARGES TOTAL QUOTE-PART D'OPÉRATIONS FAITES EN COMMUN 0 0 0 0 0 0 REFACTURATIONS DE CHARGES ET PRODUITS BANCAIRES 0 -3 969 -3 969 0 -3 851 -3 851 ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES 0 0 0 0 0 0 PRESTATIONS DE SERVICES INFORMATIQUES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES PRODUITS ET CHARGES ACCESSOIRES 581 -491 90 277 -621 -344 TOTAL 581 -4 460 -3 879 277 -4 472 -4 195 AUTRES ACTIVITÉS DIVERSES En milliers d’euros PRODUITS 5.8. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 -22 251 -21 137 CHARGES DE RETRAITE ET ASSIMILÉES -3 505 -3 409 AUTRES CHARGES SOCIALES -9 489 -7 282 INTÉRESSEMENT DES SALARIÉS -1 268 -1 705 PARTICIPATION DES SALARIÉS -2 433 -2 457 IMPÔTS ET TAXES LIÉS AUX RÉMUNÉRATIONS -3 041 -3 012 -41 987 -39 002 En milliers d'euros FRAIS DE PERSONNEL EXERCICE 2015 En milliers d’euros OPÉRATIONS DE TRÉSORERIE ET INTERBANCAIRE OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE SALAIRES ET TRAITEMENTS EXERCICE 2014 PRODUITS CHARGES NET PRODUITS CHARGES NET 0 -2 270 -2 270 0 -2 282 -2 282 37 830 17 201 -2 17 199 37 831 0 0 0 0 0 0 29 -42 -13 31 -38 -7 0 0 0 0 0 0 17 513 -13 661 3 852 16 627 -10 777 5 850 1 332 0 1 332 1 157 0 1 157 ACTIVITÉS DE CONSEIL 0 0 0 0 0 0 AUTRES COMMISSIONS 0 0 0 0 0 0 56 705 -15 974 40 731 35 016 -13 099 21 917 OPÉRATIONS SUR TITRES MOYENS DE PAIEMENT OPÉRATIONS DE CHANGE ENGAGEMENTS HORS-BILAN PRESTATIONS DE SERVICES FINANCIERS TOTAL TOTAL DES FRAIS DE PERSONNEL AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION IMPÔTS ET TAXES AUTRES CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION -5 058 -6 170 -43 899 -37 915 TOTAL DES AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION -48 957 -44 085 TOTAL -90 944 -83 087 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 161 cadres et 350 non cadres, soit un total de 511 salariés. 5.5. GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. CASDEN Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation. 112 113 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS 5.9. COÛT DU RISQUE 5.11. RÉSULTAT EXCEPTIONNEL EXERCICE 2015 DOTA­ TIONS REPRISES NETTES PERTES NON COU­ VERTES En milliers d’euros EXERCICE 2014 RÉCUPÉ­ RATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES TOTAL DOTA­ TIONS REPRISES NETTES PERTES NON COU­ VERTES TOTAL Dépréciations d’actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -69 928 68 448 -8 256 10 131 395 -66 388 62 785 -579 619 -3 563 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ENGAGEMENTS HORS-BILAN -1 024 1 368 0 0 344 -401 24 698 0 0 24 297 PROVISIONS POUR RISQUE CLIENTÈLE -4 741 3 548 0 0 -1 193 -563 1 266 0 0 703 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -75 693 73 364 -8 256 10 131 -454 -67 352 88 749 -579 619 21 437 INTERBANCAIRES CLIENTÈLE TITRES ET DÉBITEURS DIVERS TOTAL EXERCICE 2014 53 127 RÉGULARISATION TVA 52 52 1 75 CHARGES EXCEPTIONNELLES -2 0 DIVERS -2 DIVERS 5.12. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES PROVISIONS AUTRES EXERCICE 2015 PRODUITS EXCEPTIONNELS En milliers d'euros RÉCUPÉ­ RATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES La CASDEN Banque Populaire est membre du Groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de Groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : En milliers d'euros BASES IMPOSABLES AUX TAUX DE dont: REPRISES DE DÉPRÉCIATIONS DEVENUES SANS OBJET 0 0 REPRISES DE DÉPRÉCIATIONS UTILISÉES 915 630 AU TITRE DU RÉSULTAT COURANT AU TITRE DU RÉSULTAT EXCEPTIONNEL 0 0 REPRISES DE PROVISIONS UTILISÉES 2 228 0 TOTAL REPRISES NETTES 3 143 630 BASES IMPOSABLES BASE EFFET INTÉGRATION FISCALE IS DE BASE CASDEN + CONTRIBUTIONS 3,3 % + MAJORATION DE 10,70 % (LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2012) - DÉDUCTIONS AU TITRE DES CRÉDITS D'IMPÔTS* En milliers d’euros IMMOBILISA­ TIONS COR­ PORELLES ET INCORPO­ RELLES 1 147 0 251 1 398 686 0 -753 -67 -10 560 0 0 -10 560 -13 731 0 -753 -14 484 Reprises 11 707 0 251 11 958 14 417 0 0 14 417 47 0 337 384 13 077 0 732 13 809 1 194 0 588 1 782 13 763 0 -21 13 742 RÉSULTAT DE CESSION TOTAL • les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 10,56 millions d’euros, dont 8,17 millions d’euros relatifs à l’investissement réalisé en 2015 dans le GIE PONTHIEU 5 déprécié à 100 %. -261 -39 -428 -1 -1 470 -4 0 IMPÔT DES TERRITOIRES OUTRE MER -6 289 -122 -8 102 4 027 -17 743 -45 TOTAL Dotations DÉPRÉCIATIONS 114 TOTAL TITRES D’INVESTIS­ SEMENT 5 699 -13 734 * La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 0,232 millions d’euros, celle relative au crédit d’impôt PTZ+ à 6,581 millions d’euros et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 0,652 millions d’euros. EXERCICE 2014 PARTICI­ PATIONS ET AUTRES TITRES À LONG TERME 35 503 -45 TOTAL IMMOBILISA­ TIONS COR­ PORELLES ET INCORPO­ RELLES 0 8 374 PROVISIONS POUR IMPÔTS DIVERS 5.10. GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS TITRES D’INVESTIS­ SEMENT 0 -7 258 RÉINTÉGRATION CRÉDITS D'IMPÔTS NON COMPTABILISÉS PARTICI­ PATIONS ET AUTRES TITRES À LONG TERME 35 503 IMPÔT COMPTABILISÉ TAXE SUR LES DISTRIBUTIONS EXERCICE 2015 15,00 % 35 503 IMPUTATIONS DES DÉFICITS REPRISES DE PROVISIONS DEVENUES SANS OBJET 33,33 % • les reprises de dépréciations sur titres de participation : 11,71 millions d’euros dont 0,248 millions d’euros de reprise sur l’immeuble d’exploitation. 115 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES INDIVIDUELS NOTE 6. AUTRES INFORMATIONS 6.1. CONSOLIDATION En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), en application de l’article 1 er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, CASDEN Banque Populaire établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. RÉMUNÉRATIONS, AVANCES, CRÉDITS ET ENGAGEMENTS Les rémunérations versées en 2015 aux organes de direction s’élèvent à 747 milliers d’euros. 6.3. IMPLANTATIONS DANS LES PAYS NON COOPÉRATIFS L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de Convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2015, CASDEN Banque Populaire n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 116 117 2 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I RAPPORT ÉTATS FINANCIERS DE GESTION I COMPTES I PRÉSENTATION CONSOLIDÉS DE L’ÉTABLISSEMENT IFRS Comptes consolidés IFRS Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l’édu cation COMPTES CONSOLIDÉS IFRS DU GROUPE CASDEN BANQUE POPULAIRE AU 31 DÉCEMBRE 2015 1. BILAN CONSOLIDÉ ACTIF en milliers d'euros CAISSE, BANQUES CENTRALES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT NOTES 31/12/2014 5.1 18 759 18 499 5.2.1 187 496 212 535 INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE 5.3 5 457 8 264 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 5.4 1 419 084 1 494 889 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 5.6.1 1 683 182 1 147 981 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE 5.6.2 8 371 853 8 840 123 0 0 ECART DE RÉÉVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU'À L'ÉCHÉANCE 5.7 ACTIFS D'IMPÔTS COURANTS ACTIFS D'IMPÔTS DIFFÉRÉS 0 0 23 857 9 492 5.9 50 683 62 858 COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 5.10 147 850 150 319 ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS 5.11 0 0 PARTICIPATION AUX BÉNÉFICES DIFFÉRÉE 5.12 0 0 8.1 59 852 56 618 PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE IMMEUBLES DE PLACEMENT 5.13 0 19 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 5.14 33 554 23 796 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 5.14 1 985 3 039 ECARTS D'ACQUISITION 5.15 0 0 12 003 612 12 028 432 TOTAL DES ACTIFS 118 31/12/2015 119 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS PASSIF 2. COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ 31/12/2015 31/12/2014 0 0 5.2.2 187 009 210 986 5.3 36 123 32 442 DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 5.16.1 3 376 573 3 830 499 DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE 5.16.2 5 281 968 4 985 256 5.17 30 001 30 003 0 0 en milliers d'euros NOTES BANQUES CENTRALES PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE ECART DE RÉÉVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX PASSIFS D'IMPÔTS COURANTS 5.9 3 823 3 242 PASSIFS D'IMPÔTS DIFFÉRÉS 5.18 53 894 50 020 COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS 5.19 109 676 127 663 DETTES LIÉES AUX ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS 0 0 PROVISIONS TECHNIQUES DES CONTRATS D'ASSURANCE 0 0 PROVISIONS 5.20 29 270 35 018 DETTES SUBORDONNÉES 5.21 NOTES EXERCICE 2015 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS 6.1 314 745 369 206 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES 6.1 -170 061 -182 410 COMMISSIONS (PRODUITS) 6.2 57 863 34 684 COMMISSIONS (CHARGES) 6.2 -11 944 -7 287 GAINS OU PERTES NETS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 6.3 2 988 16 915 GAINS OU PERTES NETS SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 6.4 36 363 24 457 PRODUITS DES AUTRES ACTIVITÉS 6.5 1 009 583 CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS 6.5 -775 -13 969 230 188 242 179 -95 143 -88 025 -3 961 -7 276 131 084 146 878 en milliers d'euros PRODUIT NET BANCAIRE CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION 1 172 104 1 100 373 RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION CAPITAUX PROPRES 1 723 170 1 622 930 COÛT DU RISQUE CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 1 688 116 1 587 911 RÉSULTAT D'EXPLOITATION Capital et primes liées 290 857 282 802 Réserves consolidées 1 181 629 1 090 047 122 096 118 682 93 534 96 380 VARIATIONS DE VALEUR DES ÉCARTS D'ACQUISITION 35 054 35 019 RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 12 003 612 12 028 432 IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat de la période PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE TOTAL DES PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES 5.23 6.6 DOTATIONS NETTES AUX AMORTISSEMENTS ET AUX DÉPRÉCIATIONS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES 6.7 2 022 -1 524 133 106 145 354 QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE 8.2 4 258 2 121 GAINS OU PERTES SUR AUTRES ACTIFS 6.8 264 732 0 0 RÉSULTAT NET D'IMPÔTS DES ACTIVITÉS ARRÊTÉES OU EN COURS DE CESSION 6.10 RÉSULTAT NET PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE RESULTAT NET PART DU GROUPE 120 EXERCICE 2014 5.23 0 0 137 628 148 207 -44 015 -50 833 93 613 97 374 -79 -994 93 534 96 380 121 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 3. RÉSULTAT GLOBAL en milliers d’euros RÉSULTAT NET ECARTS DE RÉÉVALUATION SUR RÉGIME À PRESTATIONS DÉFINIES EFFET D’IMPÔT DES ÉCARTS DE RÉÉVALUATION SUR RÉGIMES À PRESTATIONS DÉFINIES EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 93 613 97 374 1 146 -1 440 -395 496 0 0 751 -944 QUOTE-PART DE GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE NON RECYCLABLE EN RÉSULTAT ELÉMENTS NON RECYCLABLES EN RÉSULTAT ECARTS DE CONVERSION 0 0 15 880 6 634 -11 061 -11 431 IMPÔTS -1 175 698 QUOTE-PART DE GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE RECYCLABLE EN RÉSULTAT -1 025 353 2 619 -3 746 VARIATIONS DE VALEUR DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE VARIATIONS DE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE ELÉMENTS RECYCLABLES EN RÉSULTAT GAINS ET PERTES COMPTABILISÉES DIRECTEMENT EN AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL (NETS D’IMPÔTS) 3 370 -4 690 RESULTAT GLOBAL 96 983 92 684 PART DU GROUPE 96 948 91 631 35 1 053 PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE 4. TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CAPITAL ET PRIMES LIÉES GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES VARIATION DE JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS CAPITAL PRIMES 281 241 544 RÉSERVES CONSOLIDÉES RÉSERVES DE CONVERSION en milliers d'euros CAPITAUX PROPRES AU 1ER JANVIER 2014 DISTRIBUTION AUGMENTATION DE CAPITAL 1 097 313 0 ECART DE RÉÉVALUATION SUR PASSIFS SOCIAUX ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE -700 122 668 1 464 -945 AUTRES VARIATIONS 544 3 690 -7 495 1 090 047 0 -1 645 126 358 -6 031 96 380 IMPACT DE L'APPLICATION D'IFRIC 21 282 258 544 1 186 907 -1 645 126 358 -6 031 752 9 915 AUTRES VARIATIONS 122 544 1 181 629 1 017 57 -4 693 97 374 -9 -6 815 -6 824 96 380 1 587 911 35 019 1 622 930 -0 -7 253 0 0 480 480 1 588 391 35 019 -5 276 -5 276 8 055 8 055 3 414 -44 3 370 93 534 79 93 613 93 534 1 688 116 35 054 1 723 170 -2 0 -893 136 273 -13 284 1 623 410 93 534 -2 290 313 -7 257 1 017 994 -5 276 RÉSULTAT 1 543 313 -7 257 -4 750 8 055 GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 40 783 TOTAL CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS 96 380 -96 380 0 CAPITAUX PROPRES PART DES MINORITAIRES 96 380 480 DISTRIBUTION CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2015 1 502 530 -9 282 258 AFFECTATION DU RÉSULTAT DE L'EXERCICE 2014 AUGMENTATION DE CAPITAL -0 1 017 RÉSULTAT CAPITAUX PROPRES AU 1ER JANVIER 2015 TOTAL CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE -7 257 GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2014 RÉSULTAT NET PART DU GROUPE -2 123 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS ANNEXE AUX ÉTATS FINANCIERS DU GROUPE CASDEN BANQUE POPULAIRE 5. TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE en milliers d’euros RÉSULTAT AVANT IMPÔTS DOTATIONS NETTES AUX AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES DÉPRÉCIATION DES ÉCARTS D’ACQUISITION DOTATIONS NETTES AUX PROVISIONS ET AUX DÉPRÉCIATIONS (Y COMPRIS PROVISIONS TECHNIQUES D’ASSURANCE) QUOTE-PART DE RÉSULTAT DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 137 628 148 207 4 281 5 011 0 0 -42 931 -170 408 -4 258 -2 121 -20 202 -19 159 0 0 AUTRES MOUVEMENTS -15 840 -30 094 TOTAL DES ÉLÉMENTS NON MONÉTAIRES INCLUS DANS LE RÉSULTAT NET AVANT IMPÔTS -78 950 -216 771 -596 532 -299 230 749 056 136 886 48 998 -36 097 PERTES NETTES/GAINS NETS SUR ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT PRODUITS/CHARGES DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT FLUX LIÉS AUX OPÉRATIONS AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT FLUX LIÉS AUX OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE FLUX LIÉS AUX AUTRES OPÉRATIONS AFFECTANT DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS FLUX LIÉS AUX AUTRES OPÉRATIONS AFFECTANT DES ACTIFS ET PASSIFS NON FINANCIERS NOTE 1. CADRE GÉNÉRAL 1.1. Le Groupe BPCE sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. 1.2. Mécanisme de garantie Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne Le Groupe BPCE est un Groupe coopératif dont les Sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs Sociétaires. -7 267 94 170 IMPÔTS VERSÉS -35 407 -36 959 AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DES ACTIFS ET PASSIFS PROVENANT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES 158 848 -141 230 FLUX NETS DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉS PAR L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE (A) 217 526 -209 794 75 123 28 947 77 0 -12 387 -4 416 Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les Sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE FLUX LIÉS AUX ACTIFS FINANCIERS ET AUX PARTICIPATIONS FLUX LIÉS AUX IMMEUBLES DE PLACEMENT FLUX LIÉS AUX IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES FLUX NETS DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (B) 62 813 24 531 FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT OU À DESTINATION DES ACTIONNAIRES 3 997 -46 316 FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT 71 731 114 924 FLUX NETS DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (C) 75 728 68 608 EFFET DE LA VARIATION DES TAUX DE CHANGE (D) FLUX NETS DE TRESORERIE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE (A+B+C+D) 0 0 356 067 -116 655 CAISSE ET BANQUES CENTRALES CAISSE ET BANQUES CENTRALES (ACTIF) BANQUES CENTRALES (PASSIF) 168 346 18 499 OPÉRATIONS À VUE AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS COMPTES ET PRÊTS À VUE COMPTES CRÉDITEURS À VUE OPÉRATIONS DE PENSION À VUE 168 346 0 -14 029 43 050 44 113 0 -23 887 -58 142 0 TRÉSORERIE À L’OUVERTURE 37 662 154 317 CAISSE ET BANQUES CENTRALES 18 759 18 499 CAISSE ET BANQUES CENTRALES (ACTIF) 18 759 18 499 BANQUES CENTRALES (PASSIF) 0 OPÉRATIONS À VUE AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 396 991 19 163 COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 396 991 43 050 COMPTES ET PRÊTS À VUE COMPTES CRÉDITEURS À VUE OPÉRATIONS DE PENSION À VUE 0 -22 021 -23 887 0 TRÉSORERIE À LA CLÔTURE 393 729 37 662 VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE 356 067 -116 655 124 Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles : •Natixis, société cotée détenue à 71,25 % qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés. . Le pourcentage de détention s’élève à 71,20 % y compris actions propres détenues par Natixis ; Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code Monétaire et Financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code Monétaire et Financier. •les filiales et Participations financières. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la caisse à la Banque Populaire d’adossement. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. •la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ; 125 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs BMF a demandé son retrait d’agrément en tant qu’établissement de crédit auprès de l’ACPR. 1.4. Événements postérieurs à la clôture NÉANT NOTE 2. NORMES COMPTABLES APPLICABLES ET COMPARABILITÉ 2.1. Cadre réglementaire Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement : Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ». Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date. En date de première application, soit au 1 janvier 2014, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante : er •la Contribution Sociale de Solidarité (CSS) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2013 par la contrepartie des capitaux propres impacte le bilan d’ouverture au 1er janvier 2014 ; •la charge de CSS impacte le résultat de l’exercice 2014. •Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2014 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du Groupe pour un montant net d’impôt différé de 480 milliers d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe. 126 Nouvelle norme IFRS 9 : •les impôts différés (note 4.12) ; L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39. Cette nouvelle norme introduit : •les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3). •pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres) ; En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. •pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti/ Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels. Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ; •pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une nonconcordance comptable au niveau du résultat net) ; •un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ; •un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques. Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme. 2.3. Recours à des estimations La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : •la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ; •le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ; •les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ; •les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ; 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 17 mars 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 31 mai 2016. NOTE 3. PRINCIPES ET MÉTHODES DE CONSOLIDATION 3.1. Entité consolidante L’entité consolidante du Groupe CASDEN Banque Populaire est constituée de la CASDEN et de 4 filiales. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation Les états financiers du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPCE figure en note 18 – Périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le Groupe Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle Le contrôle existe lorsque le Groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le Groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l’ensemble des caractéristiques suivantes : –des activités bien circonscrites ; –un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l’entité structurée ; –des capitaux propres insuffisants pour permettre à l’entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; –un financement par l’émission, auprès d’investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d’autres risques (« tranches »). Le Groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du Groupe. Exclusion du périmètre de consolidation Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 18.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du Groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s’applique ni aux régimes d’avantages postérieurs à l’emploi, ni aux autres régimes d’avantages à long terme du personnel auxquels s’applique IAS 19 - Avantages du personnel. De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées. 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises Définitions Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir 127 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du Groupe. Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du Groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs. Exception à la méthode de mise en équivalence Mode de comptabilisation des activités conjointes Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c’està-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle. 3.3. RÈGLES DE CONSOLIDATION Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : • de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; • de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au Groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques L’effet des opérations internes au Groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moinsvalues de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d’investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu’un fonds d’investissement d’actifs d’assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l’investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39. 3.3.3. Regroupements d’entreprises Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition. 3.2.3. Participations dans des activités conjointes Définition Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. 128 Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3. Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition. L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif. Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise. Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture. À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité. Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur. Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou Groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité. La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés. Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat. Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées : •les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; •les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; •les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39). •en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres : •en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le Groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; •lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le Groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. 3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre. NOTE 4. PRINCIPES COMPTABLES ET MÉTHODES D’ÉVALUATION 4.1. Actifs et passifs financiers 4.1.1. Prêts et créances Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2). Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée 129 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ; Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. •un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ; Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. •un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ; •une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres. Date d’enregistrement des titres Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Règles appliquées en cas de cession partielle Parts Sociales En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : 4.1.2. Titres Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. •l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 : •actifs financiers à la juste valeur par résultat ; •actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; •prêts et créances ; •actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers à la juste valeur par résultat Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Cette catégorie comprend : Prêts et créances •les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. •les actifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. 4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du Groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du Groupe ». Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. Passifs financiers à la juste valeur par résultat L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales. Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Actifs financiers disponibles à la vente Dettes émises Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. •une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ; En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. 130 En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les Parts Sociales émises par les entités concernées dans le Groupe sont classées en capitaux propres. L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6. •un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements •si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants : •une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ; •sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des Parts Sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Dettes subordonnées Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. 131 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : •sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; •il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; •il est réglé à une date future. •Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : Dérivés de transaction Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dérivés de couverture Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. COUVERTURE DE JUSTE VALEUR La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, 132 non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. •un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sousjacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. COUVERTURE DE FLUX DE TRÉSORERIE Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sousjacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. CAS PARTICULIERS DE COUVERTURE DE PORTEFEUILLES (MACROCOUVERTURE) Documentation en couverture de flux de trésorerie Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : •des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; •des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. COUVERTURE D’UN INVESTISSEMENT NET LIBELLÉ EN DEVISES L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Documentation en couverture de juste valeur 4.1.6. Détermination de la juste valeur Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out). Principes généraux La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le Groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le Groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution n’avait pas généré d’impact significatif sur les comptes du Groupe au 31 décembre 2014. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le Groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur Deux tests d’efficacité sont réalisés : JUSTE VALEUR DE NIVEAU 1 ET NOTION DE MARCHÉ ACTIF •un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. 133 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. Seront en particulier classés dans cette catégorie : La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : –les accords de taux futurs (FRA) ; •une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; –les caps et floors standards ; •une baisse significative du volume des transactions ; •une faible fréquence de mise à jour des cotations ; •une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; •une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; •une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; •des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. JUSTE VALEUR DE NIVEAU 2 En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : •les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; •les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : –les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, –les volatilités implicites, –les « spreads » de crédit ; •les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) •Instruments dérivés de niveau 2 134 –les swaps de taux standards ou CMS ; –les swaptions standards ; Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement (à supprimer le cas échéant) : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. •les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, •des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; –les swaps et options de change sur devises liquides ; •certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d’illiquidité, en cas de liquidation…) et qu’il n’existe pas de prix pour étayer cette valeur ; –les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... •les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; –les achats et ventes à terme de devises liquides ; •Instruments non dérivés de niveau 2 Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : –le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; –le paramètre est alimenté périodiquement ; –le paramètre est représentatif de transactions récentes ; –les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : –les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; –les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; –les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). JUSTE VALEUR DE NIVEAU 3 Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. •des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; •les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers JUSTE VALEUR DES TITRES DE BPCE La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 835 084 milliers d’euros pour les titres BPCE. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS COMPTABILISÉS AU COÛT AMORTI Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. Il s’agit notamment : •des passifs exigibles à vue ; •des prêts et emprunts à taux variable ; •des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte 4.1.7. Dépréciation des actifs financiers Dépréciation des titres Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Le Groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis 135 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le Groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié. •reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ». financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». DÉPRÉCIATION SUR BASE DE PORTEFEUILLES Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du Groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat. La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. 4.1.8. Reclassements d’actifs financiers Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies : Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ». Dépréciation des prêts et créances •il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ; •ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses). Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque : •les dépréciations sur base individuelle ; •les dépréciations sur base de portefeuilles. DÉPRÉCIATION SUR BASE INDIVIDUELLE Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des 136 Plusieurs reclassements sont autorisés : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité. Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) : •reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ; Opérations de prêts de titres secs Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. 4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : •les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; •des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 4.2. Immeubles de placement Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du Groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. 137 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». 4.3. Immobilisations Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : •il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; •le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires : •façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; •fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; •ravalements : 10 à 20 ans ; •équipements techniques : 10 à 20 ans ; •aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 138 4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39. 4.5. Provisions Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : •l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; •l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : •l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; •l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. 4.6. Produits et charges d’intérêts Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le Groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : •lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; •lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. 4.7. Commissions sur prestations de services Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : •les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; •les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; •les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. 4.8. Opérations en devises Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : •seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »; •les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 4.9. Opérations de location-financement et assimilées Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. 4.9.1. Contrats de location-financement Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasitotalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : •le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ; •le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ; •la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ; 139 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS •à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; •la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure. Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement : •si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ; •les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; •le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances. Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de locationfinancement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : •la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; •et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. 4.9.2. Contrats de location simple Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur. Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location. Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location. 4.10. Avantages au personnel Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories : 140 4.10.1. Avantages à court terme 4.12. Impôts différés Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible. 4.10.2. Avantages à long terme Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). 4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : •aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; •aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ; •aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. 4.14. Activités de promotion immobilière Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services. Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture. sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice. Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées. 4.15. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 4 433 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 124 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 528 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de Surveillance Unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n°2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 223 milliers d’euros dont 156 milliers d’euros comptabilisés en charge et 67 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan. Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables. Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats : •l’acquisition des terrains ; •les travaux d’aménagement et de construction ; •les taxes d’urbanisme ; •les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ; •les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ; •les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.) ; •les frais financiers affectés aux opérations. Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks. Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération 141 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 5. NOTES RELATIVES AU BILAN Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option NON-CONCORDANCE COMPTABLE GESTION EN JUSTE VALEUR DÉRIVÉS INCOR­ PORÉS ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR SUR OPTION TITRES À REVENU FIXE 0 0 7 691 7 691 ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE 0 0 0 0 PRÊTS ET OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 0 0 TOTAL 0 0 7 691 7 691 5.1. CAISSE, BANQUES CENTRALES en milliers d'euros 31/12/2015 31/12/2014 0 0 BANQUES CENTRALES 18 759 18 499 TOTAL CAISSE, BANQUES CENTRALES 18 759 18 499 en milliers d'euros CAISSE 5.2. ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les instruments financiers dérivés. A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève 187 009 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (210 986 milliers d’euros au 31 décembre 2014), le Groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. 5.2.3. Instruments dérivés de transaction Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. Au passif, le portefeuille de transaction est composé des instruments financiers dérivés. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat 31/12/2015 Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe. NOTIONNEL JUSTE VALEUR POSITIVE JUSTE VALEUR NÉGATIVE NOTIONNEL JUSTE VALEUR POSITIVE JUSTE VALEUR NÉGATIVE en milliers d'euros 31/12/2015 INSTRUMENTS DE TAUX 31/12/2014 632 616 179 798 180 271 849 138 204 844 204 113 INSTRUMENTS SUR ACTIONS 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DE CHANGE 0 0 0 0 0 0 TRANSACTION SUR OPTION TOTAL TRANSACTION SUR OPTION TOTAL EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES 0 0 0 0 0 0 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE 0 7 691 7 691 0 7 691 7 691 AUTRES INSTRUMENTS TITRES À REVENU FIXE 0 7 691 7 691 0 7 691 7 691 OPÉRATIONS FERMES ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DE TAUX PRÊTS AUX ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS SUR ACTIONS PRÊTS À LA CLIENTÈLE 0 0 0 0 0 0 PRÊTS 0 0 0 0 0 0 OPÉRATIONS DE PENSION (1) 0 0 0 0 0 0 OPÉRATIONS CONDITIONNELLES 179 805 204 844 187 496 204 844 en milliers d'euros DÉRIVÉS DE TRANSACTION (1) 179 805 TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT 179 805 7 691 204 844 7 691 212 535 31/12/2014 0 0 0 0 0 0 632 616 179 798 180 271 849 138 204 844 204 113 1 350 000 7 6 738 550 000 0 6 873 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DE CHANGE 0 0 0 0 0 0 AUTRES INSTRUMENTS 0 0 0 0 0 0 1 350 000 7 6 738 550 000 0 6 873 1 982 616 179 805 187 009 1 399 138 204 844 210 986 DÉRIVÉS DE CRÉDIT TOTAL DES INSTRUMENTS DERIVES DE TRANSACTION (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (voir note 14). Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : - des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement). 142 143 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 5.3. INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE 5.4. ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. en milliers d'euros Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE 31/12/2014 JUSTE VALEUR POSITIVE JUSTE VALEUR NÉGATIVE JUSTE VALEUR POSITIVE JUSTE VALEUR NÉGATIVE NOTIONNEL 168 000 5 457 12 553 172 000 8 264 9 008 INSTRUMENTS SUR ACTIONS 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DE CHANGE 0 0 0 0 0 0 AUTRES INSTRUMENTS 0 0 0 0 0 0 168 000 5 457 12 553 172 000 8 264 9 008 INSTRUMENTS DE TAUX 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS SUR ACTIONS 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DE CHANGE 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DE TAUX OPÉRATIONS FERMES NOTIONNEL AUTRES INSTRUMENTS 0 0 0 0 0 0 OPÉRATIONS CONDITIONNELLES 0 0 0 0 0 0 COUVERTURE DE JUSTE VALEUR 168 000 5 457 12 553 172 000 8 264 9 008 1 570 000 0 23 570 1 750 000 0 22 828 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DE TAUX INSTRUMENTS SUR ACTIONS INSTRUMENTS DE CHANGE 0 0 0 60 954 0 606 AUTRES INSTRUMENTS 0 0 0 0 0 0 23 434 OPÉRATIONS FERMES 1 570 000 0 23 570 1 810 954 0 INSTRUMENTS DE TAUX 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS SUR ACTIONS 0 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DE CHANGE 0 0 0 0 0 0 AUTRES INSTRUMENTS 0 0 0 0 0 0 OPÉRATIONS CONDITIONNELLES COUVERTURE DE FLUX DE TRÉSORERIE DÉRIVÉS DE CRÉDIT TOTAL DES INSTRUMENTS DERIVES DE COUVERTURE 144 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES TITRES DÉPRÉCIÉS TITRES À REVENU FIXE 0 0 0 0 0 0 1 570 000 0 23 570 1 810 954 0 23 434 0 0 0 0 0 0 1 738 000 5 457 36 123 1 982 954 8 264 32 442 31/12/2015 31/12/2014 80 394 58 057 217 647 240 124 0 0 298 041 298 181 1 141 716 1 219 448 PRÊTS AUX ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 0 0 PRÊTS À LA CLIENTÈLE 0 0 ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE 31/12/2015 en milliers d'euros Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »). PRÊTS MONTANT BRUT DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE DÉPRÉCIATION DES TITRES À REVENU FIXE ET DES PRÊTS DÉPRÉCIATION DURABLE SUR ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE (AVANT IMPÔT) 0 0 1 439 757 1 517 629 0 0 -20 673 -22 740 1 419 084 1 494 889 165 263 149 316 Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le Groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur. 145 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 5.5. JUSTE VALEUR DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS 5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : en milliers d'euros ACTIFS FINANCIERS TITRES Titres à revenu fixe Titres à revenu variable INSTRUMENTS DÉRIVÉS Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés AUTRES ACTIFS FINANCIERS ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION TITRES Titres à revenu fixe Titres à revenu variable AUTRES ACTIFS FINANCIERS ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR SUR OPTION PAR RÉSULTAT Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE TITRES DE PARTICIPATION AUTRES TITRES Titres à revenu fixe Titres à revenu variable AUTRES ACTIFS FINANCIERS ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE PASSIFS FINANCIERS TITRES INSTRUMENTS DÉRIVÉS Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés AUTRES PASSIFS FINANCIERS PASSIFS FINANCIERS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION TITRES COTATION SUR UN MARCHÉ ACTIF (NIVEAU 1) 31/12/2015 TECHNIQUES DE VALORISATION TECHNIQUES DE VALORISATION UTILISANT DES DONNÉES OBSER­ UTILISANT DES DONNÉES NON VABLES (NIVEAU 2) OBSERVABLES (NIVEAU 3) TOTAL COTATION SUR UN MARCHÉ ACTIF (NIVEAU 1) 31/12/2014 TECHNIQUES DE VALORISATION TECHNIQUES DE VALORISATION UTILISANT DES DONNÉES OBSER­ UTILISANT DES DONNÉES NON VABLES (NIVEAU 2) OBSERVABLES (NIVEAU 3) TOTAL 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 206 068 170 491 35 577 0 206 068 0 0 0 179 805 179 805 0 0 0 0 0 179 805 0 0 0 0 0 5 457 0 0 0 0 5 457 0 165 995 124 657 41 338 0 165 995 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 691 7 691 0 0 7 691 0 0 0 0 0 0 1 015 512 31 509 2 893 28 616 0 1 047 021 0 0 0 179 805 179 805 0 0 0 0 0 179 805 7 691 7 691 0 0 7 691 5 457 0 0 0 0 5 457 1 015 512 403 572 298 041 105 531 0 1 419 084 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 167 989 131 705 36 284 0 167 989 0 0 0 204 844 204 844 0 0 0 0 0 204 844 0 0 0 0 0 8 264 0 0 0 0 8 264 61 863 187 043 109 986 77 057 0 248 906 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 691 7 691 0 0 7 691 0 0 0 0 0 0 987 491 90 503 56 490 34 013 0 1 077 994 0 0 0 204 844 204 844 0 0 0 0 0 204 844 7 691 7 691 0 0 7 691 8 264 0 0 0 0 8 264 1 049 354 445 535 298 181 147 354 0 1 494 889 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 187 009 187 009 0 0 0 0 0 187 009 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 187 009 187 009 0 0 0 0 0 187 009 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 210 986 210 986 0 0 0 0 0 210 986 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 210 986 210 986 0 0 0 0 0 210 986 0 AUTRES PASSIFS FINANCIERS 0 0 0 0 0 0 0 0 PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR SUR OPTION PAR RÉSULTAT Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE 0 0 0 0 0 0 0 0 36 123 0 0 0 0 36 123 0 0 0 0 0 0 0 0 36 123 0 0 0 0 36 123 0 0 0 0 0 0 0 0 31 836 0 606 0 0 32 442 0 0 0 0 0 0 0 0 31 836 0 606 0 0 32 442 146 147 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS AU COURS DE LA PÉRIODE EVÉNEMENTS DE GESTION DE LA PÉRIODE TRANSFERTS DE LA PÉRIODE AU COMPTE DE RÉSULTAT en milliers d'euros ACTIFS FINANCIERS TITRES Titres à revenu fixe Titres à revenu variable INSTRUMENTS DÉRIVÉS Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés AUTRES ACTIFS FINANCIERS ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION TITRES Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Autres actifs financiers ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR SUR OPTION PAR RÉSULTAT Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE TITRES DE PARTICIPATION AUTRES TITRES Titres à revenu fixe Titres à revenu variable AUTRES ACTIFS FINANCIERS ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE PASSIFS FINANCIERS TITRES INSTRUMENTS DÉRIVÉS Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés AUTRES PASSIFS FINANCIERS PASSIFS FINANCIERS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION TITRES AUTRES PASSIFS FINANCIERS PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR SUR OPTION PAR RÉSULTAT Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE 01/01/2015 RECLASSEMENTS SUR LES OPÉRATIONS EN VIE À LA CLÔTURE SUR LES OPÉRATIONS SORTIES DU BILAN À LA CLÔTURE EN CAPITAUX PROPRES ACHATS / EMISSIONS VENTES / REMBOURSE­ MENTS VERS UNE AUTRE CATÉ­ GORIE COMPTABLE DE ET VERS UN AUTRE NIVEAU AUTRES VARIATIONS EXERCICE 2015 0 7 691 7 691 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 691 7 691 7 691 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 691 0 987 491 90 503 56 490 34 013 0 0 0 0 0 0 -5 208 -103 -103 0 0 0 -11 -11 0 0 32 236 417 485 -68 0 1 000 6 032 2 807 3 225 0 -7 -65 329 -56 775 -8 554 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 015 512 31 509 2 893 28 616 1 077 994 0 -5 311 -11 32 653 7 032 -65 336 0 0 0 1 047 021 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations. 148 Au cours de l’exercice, 5 322 de milliers d’euros de pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 5 311 de milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2015. Ces pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 5 322 milliers d’euros. 149 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur Il n’y a pas eu de transfert entre les niveaux de hiérarchie de juste valeur au cours de l’exercice 2015. 5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe CASDEN Banque Populaire est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 9 037 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 9 675 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 27 733 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15. Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 25 929 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Le Groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3. 31/12/2015 31/12/2014 8 445 329 8 946 351 DÉPRÉCIATIONS INDIVIDUELLES -61 413 -103 219 DÉPRÉCIATIONS SUR BASE DE PORTEFEUILLES -12 063 -3 009 8 371 853 8 840 123 31/12/2015 31/12/2014 COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 12 225 13 291 PRÊTS À LA CLIENTÈLE FINANCIÈRE 0 10 035 1 070 748 1 089 440 en milliers d'euros PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle en milliers d'euros CRÉDITS DE TRÉSORERIE CRÉDITS À L'ÉQUIPEMENT 146 193 7 199 115 7 620 285 CRÉDITS À L'EXPORTATION 0 0 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 CRÉDITS AU LOGEMENT OPÉRATIONS DE LOCATION-FINANCEMENT 5.6. PRÊTS ET CRÉANCES 0 0 PRÊTS SUBORDONNÉS 7 489 7 490 AUTRES CRÉDITS 9 195 14 418 8 286 693 8 741 861 0 0 AUTRES CONCOURS À LA CLIENTÈLE Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1. TITRES ASSIMILÉS À DES PRÊTS ET CRÉANCES AUTRES PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE 0 0 146 411 191 199 8 445 329 8 946 351 PRÊTS ET CRÉANCES DÉPRÉCIÉS TOTAL DES PRETS ET CREANCES BRUTS SUR LA CLIENTELE 5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit en milliers d'euros PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 31/12/2015 31/12/2014 1 683 182 1 147 981 DÉPRÉCIATIONS INDIVIDUELLES 0 0 DÉPRÉCIATIONS SUR BASE DE PORTEFEUILLES 0 0 1 683 182 1 147 981 TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15. Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit en milliers d'euros COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS OPÉRATIONS DE PENSION 31/12/2015 31/12/2014 397 116 43 050 0 0 1 286 066 1 104 931 TITRES ASSIMILÉS À DES PRÊTS ET CRÉANCES 0 0 AUTRES PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 0 0 COMPTES ET PRÊTS PRÊTS ET CRÉANCES DÉPRÉCIÉS TOTAL DES PRETS ET CREANCES BRUTS SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 0 0 1 683 182 1 147 981 Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 643 689 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (1 108 317 milliers d’euros au 31 décembre 2014). 150 Détail des opérations de location-financement 31/12/2015 31/12/2014 IMMOBILIER MOBILIER TOTAL IMMOBILIER MOBILIER TOTAL ENCOURS SAINS 0 0 0 0 0 0 ENCOURS DÉPRÉCIÉS NETS en milliers d’euros 0 0 0 0 4 000 4 000 Encours avant dépréciations 0 0 0 0 44 348 44 348 Dépréciations 0 0 0 0 -40 348 -40 348 0 0 0 0 4 000 4 000 TOTAL DES OPERATIONS DE LOCATION-FINANCEMENT 5.7. ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU’À L’ÉCHÉANCE Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance. Le Groupe CASDEN Banque Populaire ne détient aucun actif financier détenu jusqu’à échéance au 31/12/2015. 151 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 5.8. RECLASSEMENTS D’ACTIFS FINANCIERS 5.11. IMMEUBLES DE PLACEMENT 31/12/2015 Aucun reclassement d’Actifs financiers en application de l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A). VALEUR BRUTE VALEUR NETTE IMMEUBLES COMPTABILISÉS À LA JUSTE VALEUR 0 0 IMMEUBLES COMPTABILISÉS AU COÛT HISTORIQUE 0 0 5.9. IMPÔTS DIFFÉRÉS en milliers d'euros Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : 31/12/2015 31/12/2014 21 957 24 130 GIE FISCAUX 1 079 2 498 PROVISIONS POUR PASSIFS SOCIAUX 1 494 1 545 14 16 PROVISIONS SUR BASE DE PORTEFEUILLES 5 727 9 586 AUTRES PROVISIONS NON DÉDUCTIBLES 2 897 3 613 -21 040 -19 490 en milliers d'euros PLUS-VALUES LATENTES SUR OPCVM PROVISIONS POUR ACTIVITÉ D'ÉPARGNE-LOGEMENT JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS DONT LA VARIATION EST INSCRITE EN RÉSERVES AUTRES SOURCES DE DIFFÉRENCES TEMPORELLES 19 779 24 611 IMPÔTS DIFFÉRÉS LIÉS AUX DÉCALAGES TEMPORELS 31 907 46 509 0 0 -35 118 -33 671 -3 211 12 838 IMPÔTS DIFFÉRÉS LIÉS À L'ACTIVATION DES PERTES FISCALES REPORTABLES IMPÔTS DIFFÉRÉS SUR RETRAITEMENTS ET ÉLIMINATIONS DE CONSOLIDATION IMPÔTS DIFFÉRÉS NON CONSTATÉS IMPOTS DIFFERES NETS COMPTABILISÉS A L'ACTIF DU BILAN 50 683 62 858 AU PASSIF DU BILAN -53 894 -50 020 31/12/2014 CUMUL DES AMORTIS­ SEMENTS ET PERTES DE VALEUR TOTAL DES IMMEUBLES DE PLACEMENT COMPTES D'ENCAISSEMENT 0 0 31 792 36 511 PRODUITS À RECEVOIR 12 233 11 934 AUTRES COMPTES DE RÉGULARISATION 55 584 58 750 COMPTES DE RÉGULARISATION - ACTIF 99 609 107 195 DÉPÔTS DE GARANTIE VERSÉS 13 700 13 300 0 0 COMPTES DE RÈGLEMENT DÉBITEURS SUR OPÉRATIONS SUR TITRES PARTS DES RÉASSUREURS DANS LES PROVISIONS TECHNIQUES 0 0 DÉBITEURS DIVERS 34 541 29 824 ACTIFS DIVERS 48 241 43 124 147 850 150 319 TOTAL DES COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 152 0 0 45 -26 19 0 45 -26 19 31/12/2014 VALEUR BRUTE CUMUL DES AMORTIS­ SEMENTS ET PERTES DE VALEUR VALEUR BRUTE CUMUL DES AMORTIS­ SEMENTS ET PERTES DE VALEUR VALEUR NETTE VALEUR NETTE 24 205 -14 815 0 0 9 390 24 013 -14 649 9 364 0 0 0 0 53 476 -29 312 24 164 42 319 -27 887 14 432 77 681 -44 127 33 554 66 332 -42 536 23 796 92 0 92 92 0 92 21 072 -20 162 910 25 511 -23 240 2 271 983 0 983 981 -305 676 22 147 -20 162 1 985 26 584 -23 545 3 039 en milliers d'euros - Terrains et constructions - Biens mobiliers donnés en location - Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles (1) TOTAL DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES TOTAL DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES CHARGES CONSTATÉES D'AVANCE 0 IMMOBILISATIONS CORPORELLES - Logiciels 31/12/2014 0 31/12/2015 - Autres immobilisations incorporelles 31/12/2015 0 5.12. IMMOBILISATIONS - Droit au bail en milliers d'euros VALEUR NETTE La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 5.10. COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS VALEUR BRUTE CUMUL DES AMORTIS­ SEMENTS ET PERTES DE VALEUR 0 0 (1) dont immobilisations en cours : versement d’un acompte de 10 241 milliers d’euros pour la construction du futur siège de la CASDEN. 153 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 5.13. DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET LA CLIENTÈLE 5.14. DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». 31/12/2015 en milliers d'euros 5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit EMPRUNTS OBLIGATAIRES 31/12/2015 31/12/2014 22 021 23 887 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 DETTES RATTACHÉES 0 1 22 021 23 888 3 334 856 3 783 623 0 0 en milliers d'euros COMPTES À VUE DETTES À VUE ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT EMPRUNTS ET COMPTES À TERME OPÉRATIONS DE PENSION 19 696 22 988 DETTES À TERMES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT DETTES RATTACHÉES 3 354 552 3 806 611 TOTAL DES DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 3 376 573 3 830 499 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 15. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 004 004 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (3 320 377 milliers d’euros au 31 décembre 2014). 5.13.2. Dettes envers la clientèle en milliers d'euros COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS LIVRET A PLANS ET COMPTES ÉPARGNE-LOGEMENT AUTRES COMPTES D'ÉPARGNE À RÉGIME SPÉCIAL DETTES RATTACHÉES COMPTES D'ÉPARGNE À RÉGIME SPÉCIAL COMPTES ET EMPRUNTS À VUE COMPTES ET EMPRUNTS À TERME DETTES RATTACHÉES AUTRES COMPTES DE LA CLIENTÈLE 31/12/2015 31/12/2014 30 099 76 529 0 0 1 702 1 884 5 190 071 4 827 524 11 340 18 859 5 203 113 4 848 267 43 179 39 725 5 339 20 492 238 243 48 756 60 460 A VUE 0 0 A TERME 0 0 DETTES RATTACHÉES 0 0 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 AUTRES DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE 0 0 5 281 968 4 985 256 TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 15. TITRES DU MARCHÉ INTERBANCAIRE ET TITRES DE CRÉANCES NÉGOCIABLES AUTRES DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE TOTAL DETTES RATTACHÉES TOTAL DES DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 31/12/2014 0 0 30 000 30 000 0 0 30 000 30 000 1 3 30 001 30 003 31/12/2015 31/12/2014 0 0 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 15. 5.15. COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS en milliers d'euros COMPTES D'ENCAISSEMENT PRODUITS CONSTATÉS D'AVANCE 8 535 8 836 CHARGES À PAYER 28 892 28 516 AUTRES COMPTES DE RÉGULARISATION CRÉDITEURS 47 040 51 703 COMPTES DE RÉGULARISATION - PASSIF 84 467 89 055 8 717 14 332 COMPTES DE RÈGLEMENT CRÉDITEURS SUR OPÉRATIONS SUR TITRES DÉPÔTS DE GARANTIE REÇUS CRÉDITEURS DIVERS PASSIFS DIVERS LIÉS À L'ASSURANCE PASSIFS DIVERS TOTAL DES COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS 0 0 16 492 24 276 0 0 25 209 38 608 109 676 127 663 5.16. PROVISIONS en milliers d'euros PROVISIONS POUR ENGAGEMENTS SOCIAUX PROVISIONS POUR RESTRUCTURATIONS 31/12/2014 AUGMENTATION UTILISATION REPRISES NON UTILISÉES AUTRES MOUVE­ MENTS (1) 31/12/2015 7 638 7 619 0 -6 470 -1 152 7 635 0 0 0 0 0 0 RISQUES LÉGAUX ET FISCAUX 12 793 23 497 -20 -22 598 0 13 672 ENGAGEMENTS DE PRÊTS ET GARANTIS, AUTRES 14 233 7 937 -2 228 -8 017 -4 001 7 924 43 44 0 -48 0 39 311 0 -311 0 0 0 35 018 39 097 -2 559 -37 133 -5 153 29 270 PROVISIONS POUR ACTIVITÉ D'ÉPARGNE-LOGEMENT AUTRES PROVISIONS D'EXPLOITATION TOTAL DES PROVISIONS (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (X millions d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. 154 155 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 5.17. DETTES SUBORDONNÉES 5.19. PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires. Le montant des participations ne donnant pas le contrôle, considéré comme non significatif, représente 35 054 milliers d’euros. en milliers d'euros DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE DÉTERMINÉE DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE 31/12/2015 31/12/2014 1 051 000 979 000 118 980 118 980 DETTES SUPERSUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE 0 0 ACTIONS DE PRÉFÉRENCE 0 0 DÉPÔTS DE GARANTIE À CARACTÈRE MUTUEL DETTES SUBORDONNÉES ET ASSIMILÉS DETTES RATTACHÉES RÉÉVALUATION DE LA COMPOSANTE COUVERTE TOTAL DES DETTES SUBORDONNEES 720 917 1 170 700 1 098 897 1 404 1 476 0 0 1 172 104 1 100 373 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 15. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme. Les dettes subordonnées et supersubordonnées à durée indéterminée comprennent pour l’essentiel des titres et des emprunts. Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la BPCE, la BP Occitane, la BRED, la BP Provence et Corse, la BP Bourgogne Franche‑Comté, la MGEN. 01/01/2015 en milliers d'euros EMISSION REMBOURSEMENT 979 000 100 000 -28 000 0 1 051 000 DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE 118 980 0 0 0 118 980 DETTES SUPERSUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE 0 0 0 0 0 ACTIONS DE PRÉFÉRENCE 0 0 0 0 0 DÉPÔTS DE GARANTIE À CARACTÈRE MUTUEL IMPÔT NET BRUT IMPÔT NET ECARTS DE RÉÉVALUATION SUR RÉGIME À PRESTATIONS DÉFINIES 1 146 -395 751 -1 440 496 -944 QUOTE-PART DE GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE NON RECYCLABLE EN RÉSULTAT ELÉMENTS NON RECYCLABLES EN RÉSULTAT ECARTS DE CONVERSION QUOTE-PART DE GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE RECYCLABLE EN RÉSULTAT 31/12/2015 917 0 -197 0 720 1 098 897 100 000 -28 197 0 1 170 700 EXERCICE 2014 BRUT VARIATIONS DE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE DÉTERMINÉE DETTES SUBORDONNÉES ET ASSIMILÉS EXERCICE 2015 en milliers d’euros VARIATIONS DE VALEUR DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice AUTRES MOUVE­ MENTS 5.20. VARIATION DES GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN AUTRES ÉLEMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL 0 0 751 -944 0 0 15 880 -4 983 10 897 6 634 -3 238 3 396 -11 061 3 808 -7 253 -11 431 3 936 -7 495 -1 025 353 ELÉMENTS RECYCLABLES EN RÉSULTAT 2 619 -3 746 TOTAL DES GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL (NETS D’IMPOTS) 3 370 -4 690 PART DU GROUPE 3 414 -4 749 -44 59 PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE 5.18. ACTIONS ORDINAIRES ET INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ÉMIS 5.18.1. Parts Sociales 31/12/2015 en euros 31/12/2014 NOMBRE NOMINAL CAPITAL NOMBRE NOMINAL CAPITAL 33 206 815 8,5 282 257 928 33 087 237 8,5 281 241 515 947 679 8,5 8 055 272 119 578 8,5 1 016 413 -2 8,5 PARTS SOCIALES VALEUR À L'OUVERTURE AUGMENTATION DE CAPITAL RÉDUCTION DE CAPITAL AUTRES VARIATIONS VALEUR À LA CLÔTURE 156 34 154 492 -17 290 313 182 33 206 815 282 257 928 157 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 6. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT 6.3. GAINS OU PERTES NETS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 6.1. INTÉRÊTS, PRODUITS ET CHARGES ASSIMILÉS Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. EXERCICE 2015 en milliers d'euros PRÊTS ET CRÉANCES AVEC LA CLIENTÈLE PRÊTS ET CRÉANCES AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT OPÉRATIONS DE LOCATION-FINANCEMENT EXERCICE 2014 CHARGES NET PRODUITS CHARGES NET 296 814 -17 445 279 369 334 251 -28 922 305 329 7 654 -122 674 -115 020 8 925 -115 763 -106 838 934 11 128 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE ET DETTES SUBORDONNÉES -18 917 -18 917 -11 025 -7 408 6 809 11 128 -18 232 -18 232 -19 493 -12 684 INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE 3 617 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 5 329 5 329 6 223 6 223 0 0 0 0 ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU'À L'ÉCHÉANCE ACTIFS FINANCIERS DÉPRÉCIÉS AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'INTÉRÊTS TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D'INTERETS 64 réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 -2 011 16 213 500 293 4 567 409 46 33 -5 017 -7 914 5 063 7 947 4 521 376 0 0 -68 0 2 988 16 915 EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 MARGE NON AMORTIE EN DÉBUT DE PÉRIODE 0 0 MARGE DIFFÉRÉE SUR LES NOUVELLES OPÉRATIONS 0 0 MARGE COMPTABILISÉE EN RÉSULTAT AU COURS DE L'EXERCICE 0 0 AUTRES VARIATIONS 0 0 MARGE NON AMORTIE EN FIN DE PÉRIODE 0 0 en milliers d'euros RÉSULTATS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS DE TRANSACTION (1) RÉSULTATS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT SUR OPTION PRODUITS 934 Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la 64 262 333 0 333 1 608 0 1 608 314 745 -170 061 144 684 369 206 -182 410 186 796 RÉSULTATS SUR OPÉRATIONS DE COUVERTURE Inefficacité de la couverture de juste valeur * Variation de juste valeur de l'instrument de couverture * Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises RÉSULTATS SUR OPÉRATIONS DE CHANGE TOTAL DES GAINS OU PERTES NETS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT (1) y compris couverture économique de change. 262 Marge initiale (day one profit) en milliers d'euros 6.2. PRODUITS ET CHARGES DE COMMISSIONS Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. EXERCICE 2015 en milliers d'euros OPÉRATIONS INTERBANCAIRES ET DE TRÉSORERIE OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE PRODUITS CHARGES 0 -2 270 21 318 PRESTATION DE SERVICES FINANCIERS 18 VENTE DE PRODUITS D'ASSURANCE VIE 17 719 MOYENS DE PAIEMENT OPÉRATIONS SUR TITRES ACTIVITÉS DE FIDUCIE OPÉRATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS ET DE HORS-BILAN AUTRES COMMISSIONS TOTAL DES COMMISSIONS 158 -2 EXERCICE 2014 NET PRODUITS CHARGES NET -2 270 0 -2 282 -2 282 21 317 27 -2 25 16 51 -2 49 17 719 17 279 17 279 12 -42 -30 13 -38 -25 1 267 -39 1 228 1 054 0 1 054 31 0 31 36 0 36 17 498 -9 590 7 908 16 224 -4 963 11 261 0 0 0 0 0 0 57 863 -11 944 45 919 34 684 -7 287 27 397 6.4. GAINS OU PERTES NETS SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable. en milliers d'euros EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 RÉSULTATS DE CESSION 14 281 378 DIVIDENDES REÇUS 27 395 24 079 DÉPRÉCIATION DURABLE DES TITRES À REVENU VARIABLE (1) -5 313 0 TOTAL DES GAINS OU PERTES NETS SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 36 363 24 457 (1) Une dépréciation durable a été constatée sur les titres de participations de la Banque de Polynésie pour 5 204 milliers d’euros. L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2015. 159 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 6.5. PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS 6.6. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION Figurent notamment dans ce poste : Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. •les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; •les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ; •les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; •les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). IMPÔTS ET TAXES EXERCICE 2015 en milliers d'euros PRODUITS CHARGES SERVICES EXTÉRIEURS ET AUTRES CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION EXERCICE 2014 NET PRODUITS CHARGES NET PRIMES ACQUISES 0 0 0 0 0 0 CHARGES DE PRESTATIONS 0 0 0 0 0 0 VARIATION DE PROVISIONS POUR PARTICIPATION AUX BÉNÉFICES 0 0 0 0 0 0 VARIATION DES AUTRES PROVISIONS 0 0 0 0 0 0 AUTRES PRODUITS ET CHARGES TECHNIQUES 0 0 0 0 0 0 PRODUITS ET CHARGES DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE 0 0 0 0 0 0 REVENUS 0 0 0 0 ACHATS CONSOMMÉS 0 0 0 0 0 0 PRODUITS ET CHARGES SUR ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES 0 0 0 0 0 0 RÉSULTAT DE CESSION 0 0 0 0 0 DOTATIONS ET REPRISES POUR DÉPRÉCIATION D'ACTIFS 0 0 0 0 0 0 AUTRES PRODUITS ET CHARGES 0 0 0 0 0 0 PRODUITS ET CHARGES SUR OPÉRATIONS DE LOCATION 0 0 0 0 0 0 58 0 RÉSULTAT DE CESSION D'IMMEUBLES DE PLACEMENT en milliers d'euros CHARGES DE PERSONNEL 58 EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 -44 134 -41 013 -6 026 -6 379 -44 983 -40 633 AUTRES FRAIS ADMINISTRATIFS -51 009 -47 012 TOTAL DES CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION -95 143 -88 025 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9.1. 6.7. COÛT DU RISQUE 0 0 Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Coût du risque de la période en milliers d'euros EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 738 3 364 DOTATIONS ET REPRISE D'AMORTISSEMENTS ET DE DÉPRÉCIATIONS SUR IMMEUBLES DE PLACEMENT 0 0 0 0 0 0 DOTATIONS NETTES AUX DÉPRÉCIATIONS ET AUX PROVISIONS REVENUS ET CHARGES SUR IMMEUBLES DE PLACEMENT 0 0 0 0 0 0 RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 10 132 644 -8 848 -5 532 2 022 -1 524 EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 PRODUITS ET CHARGES SUR IMMEUBLES DE PLACEMENT QUOTE-PART RÉALISÉE SUR OPÉRATIONS FAITES EN COMMUN CHARGES REFACTURÉES ET PRODUITS RÉTROCÉDÉS AUTRES PRODUITS ET CHARGES DIVERS D'EXPLOITATION DOTATIONS ET REPRISES DE PROVISIONS AUX AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS 58 0 58 0 0 0 CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES NON COUVERTES PAR DES DÉPRÉCIATIONS 0 0 0 0 0 0 TOTAL COÛT DU RISQUE 46 0 46 160 0 160 905 -1 087 -182 423 -13 656 -13 233 0 312 312 0 -312 -312 951 -775 176 583 -13 968 -13 385 OPÉRATIONS INTERBANCAIRES 1 009 -775 234 583 -13 969 -13 386 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE Coût du risque de la période par nature d’actifs en milliers d'euros 0 0 980 -4 057 AUTRES ACTIFS FINANCIERS 1 042 2 533 TOTAL COÛT DU RISQUE 2 022 -1 524 6.8. GAINS ET PERTES SUR AUTRES ACTIFS Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 GAINS OU PERTES SUR CESSIONS D'IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES D'EXPLOITATION 277 732 GAINS OU PERTES SUR CESSIONS DES PARTICIPATIONS CONSOLIDÉES -13 0 TOTAL DES GAINS OU PERTES SUR AUTRES ACTIFS 264 732 en milliers d'euros 160 161 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 7. EXPOSITIONS AUX RISQUES 6.9. VARIATIONS DE VALEUR DES ÉCARTS D’ACQUISITION L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. Le Groupe CASDEN Banque Populaire n’a aucun écart d’acquisition. 7.1. RISQUE DE CRÉDIT ET RISQUE DE CONTREPARTIE 6.10. IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT en milliers d'euros EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 -29 787 -39 658 IMPÔTS COURANTS IMPÔTS DIFFÉRÉS -14 228 -11 175 IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT -44 015 -50 833 EN MILLIERS D'EUROS EN MILLIERS D'EUROS 96 380 0 0 79 994 QUOTE-PART DANS LE RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE -4 258 -2 121 IMPÔTS 44 015 50 833 133 370 146 086 RÉSULTAT COMPTABLE AVANT IMPÔTS ET VARIATIONS DE VALEUR DES ÉCARTS D'ACQUISITION (A) TAUX D'IMPOSITION DE DROIT COMMUN FRANÇAIS (B) CHARGE (PRODUIT) D'IMPÔTS THÉORIQUE AU TAUX EN VIGUEUR EN FRANCE (A*B) 34,43% TAUX D'IMPÔT -50 297 6 720 5 266 88 403 DIFFÉRENCE DE TAUX D'IMPÔTS SUR LES REVENUS TAXÉS À L'ÉTRANGER -2 025 -1 153 MAJORATION TEMPORAIRE DE L'IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS -1 261 -3 154 IMPÔTS SUR EXERCICES ANTÉRIEURS, CRÉDITS D'IMPÔTS ET AUTRES IMPÔTS -1 547 -423 -71 -1 475 -44 015 -50 833 AUTRES ÉLÉMENTS CHARGE (PRODUIT) D'IMPÔTS COMPTABILISÉE TAUX EFFECTIF D'IMPÔT (CHARGE D'IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT RAPPORTÉE AU RÉSULTAT TAXABLE) 33,0% Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux Comptes. Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe CASDEN Banque Populaire au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. en millions d’euros ENCOURS NET 31/12/2015 ENCOURS NET 31/12/2014 187 496 212 535 ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT (HORS TITRES À REVENU VARIABLE) INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE 5 457 8 264 298 041 298 181 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 1 683 182 1 147 981 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE 8 371 853 8 840 123 ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU’À L’ÉCHÉANCE 0 0 ACTIFS DIVERS LIÉS AUX ACTIVITÉS D’ASSURANCE 0 0 EXPOSITION DES ENGAGEMENTS AU BILAN 10 546 029 10 507 084 GARANTIES FINANCIÈRES DONNÉES 17 635 031 15 476 929 413 224 384 740 EXPOSITION DES ENGAGEMENTS AU HORS BILAN 18 048 255 15 861 669 EXPOSITION GLOBALE AU RISQUE DE CRÉDIT ET AU RISQUE DE CONTREPARTIE 28 594 284 26 368 753 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE (HORS TITRES À REVENU VARIABLE) EFFET DE LA VARIATION DES IMPÔTS DIFFÉRÉS NON CONSTATÉS IMPÔTS À TAUX RÉDUIT ET ACTIVITÉS EXONÉRÉES Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie 34,43% -45 919 EFFET DES DIFFÉRENCES PERMANENTES Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. •la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; •la répartition des expositions par qualité de crédit. EXERCICE 2014 TAUX D'IMPÔT 93 534 PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE •la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ; •la concentration du risque de crédit par emprunteur ; EXERCICE 2015 VARIATIONS DE VALEUR DES ÉCARTS D'ACQUISITION Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. •la répartition des expositions brutes par zone géographique ; Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : ENGAGEMENTS PAR SIGNATURE 34,80% 7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit en milliers d'euros ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE OPÉRATIONS INTERBANCAIRES OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU'À ÉCHÉANCE AUTRES ACTIFS FINANCIERS DÉPRÉCIATIONS DÉDUITES DE L'ACTIF PROVISIONS SUR ENGAGEMENTS HORS BILAN TOTAL DES DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS POUR RISQUE DE CRÉDIT 162 01/01/2015 DOTATIONS REPRISES AUTRES VARIA­ TIONS 31/12/2015 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 106 228 91 580 -128 332 4 000 73 476 0 0 0 0 0 10 717 8 991 -19 565 0 143 116 945 100 571 -147 897 4 000 73 619 2 733 437 -2 746 0 424 119 678 101 008 -150 643 4 000 74 043 163 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS 7.2. RISQUE DE MARCHÉ 7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. À titre d’exemple : •un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ; •un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ; •un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté. Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante : en milliers d'euros > 1 AN 0 0 0 0 0 0 20 030 4 910 0 0 84 998 109 938 0 0 0 0 0 0 20 030 4 910 0 0 84 998 109 938 TOTAL AU 31/12/2015 ENCOURS NON DÉPRÉCIÉS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS ENCOURS DÉPRÉCIÉS (VALEUR NETTE) > 180 JOURS ET <=1 AN > 1 AN 0 0 0 0 0 0 26 347 7 914 0 0 87 980 122 241 0 0 0 0 0 0 26 347 7 914 0 0 87 980 122 241 PRÊTS ET AVANCES AUTRES ACTIFS FINANCIERS TOTAL AU 31/12/2014 •et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT GLOBAL ET RISQUE DE CHANGE Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. Pas de risque de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. TOTAL DES ENCOURS < OU = 90 JOURS > 90 JOURS ET <=180 JOURS INSTRUMENTS DE DETTES •les cours de change ; émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; TOTAL DES ENCOURS < OU = 90 JOURS > 180 JOURS ET <=1 AN AUTRES ACTIFS FINANCIERS en milliers d'euros ENCOURS DÉPRÉCIÉS (VALEUR NETTE) > 90 JOURS ET <=180 JOURS PRÊTS ET AVANCES •les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; •les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son ENCOURS NON DÉPRÉCIÉS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS INSTRUMENTS DE DETTES Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : 7.1.5 Réaménagements en présence de difficultés financières Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l’objet d’une modification des termes du contrat initial ou d’un refinancement constitutifs d’une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »). 31/12/2015 en milliers d'euros BILAN RÉAMÉNAGEMENTS DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS GARANTIES REÇUES RÉAMÉNAGEMENTS DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS GARANTIES REÇUES 141 034 -20 418 9 611 68 542 -47 650 866 146 0 0 144 0 0 141 180 -20 418 9 611 68 686 -47 650 866 HORS-BILAN TOTAL 31/12/2014 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. en milliers d'euros EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 ACTIFS NON COURANTS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE 0 0 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 0 0 IMMEUBLES DE PLACEMENT 0 0 INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ET DE DETTES 0 0 AUTRES 0 0 TOTAL DES ACTIFS OBTENUS PAR PRISE DE POSSESSION DE GARANTIE 0 0 164 165 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 8. PARTENARIATS ET ENTREPRISES ASSOCIÉES 7.4. RISQUE DE LIQUIDITÉ Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. •soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. •soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; •soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont en milliers d'euros CAISSE, BANQUES CENTRALES 31/12/2014 59 852 56 618 Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». SOCIÉTÉS FINANCIÈRES 59 852 56 618 Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. TOTAL PARTICIPATION DANS LES ENTREPRISES MISES EN EQUIVALENCE DE 1 MOIS À 3 MOIS DE 3 MOIS À 1 AN DE 1 AN À 5 ANS PLUS DE 5 ANS NON DÉTERMINÉ TOTAL AU 31/12/2015 18 759 - 18 759 - 179 805 179 805 7 690 7 691 INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE - 5 457 5 457 17 264 84 409 123 569 56 900 41 353 1 095 589 1 419 084 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 447 116 20 610 513 007 227 447 475 000 2 1 683 182 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE 173 310 185 887 778 186 2 920 075 4 231 318 83 077 8 371 853 - - - - - 0 ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU'A L'ÉCHÉANCE 0 656 450 290 906 1 414 762 3 204 422 4 747 671 BANQUES CENTRALES 187 009 PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT - SUR OPTION DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE DETTES SUBORDONNÉES 1 371 620 SOCIÉTÉS NON FINANCIÈRES 0 0 59 852 56 618 - - - - 36 123 36 123 41 717 3 180 348 39 564 60 564 50 000 4 380 3 376 573 - 5 281 968 7 369 21 210 17 000 439 000 575 000 119 894 1 172 104 - 30 001 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 1 30 000 - - - - - - 5 337 527 3 210 348 56 564 506 933 625 000 347 406 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS EN FAVEUR DES ETS DE CRÉDIT COENTREPRISES PARNASSE GARANTIES Méthode d'évaluation 31/12/2015 31/12/2014 MEE MEE 115 122 112 800 2 415 1 787 8 112 4 022 -2 787 -1 343 5 325 2 679 75 655 70 309 80% 80% 60 524 56 247 DIVIDENDES RECUS PRINCIPAUX AGREGATS TOTAL ACTIF TOTAL DETTES COMPTE DE RÉSULTAT Résultat d'exploitation ou PNB Résultat net RAPPROCHEMENT AVEC LA VALEUR AU BILAN DES ENTREPRISES MISES EN EQUIVALENCE 5 274 599 Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable significatives sont les suivantes : Impôt sur le résultat 187 009 - ECART DE RÉEVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE 11 685 831 - PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT - TRANSACTION INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE en milliers d'euros 8.1.2 Données financières des principaux partenariats et entreprises associées INFÉRIEUR À 1 MOIS 1 ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE Les principales participations du Groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes : 31/12/2015 ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT - TRANSACTION ECART DE RÉEVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX 8.1.1. Partenariats et autres entreprises associées PARNASSE GARANTIES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT - SUR OPTION INSTRUMENTS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 8.1. PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE 10 083 778 Capitaux propres des entreprises mises en équivalence Pourcentage de détention Qote-part du Groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence Goodwill Autres Participation dans les entreprises mises en équivalence -672 371 59 852 56 618 - ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE 12 369 667 400 612 413 648 TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES 12 369 667 400 612 413 648 2 240 2 240 ENGAGEMENTS DE GARANTIE EN FAVEUR DES ÉTS DE CRÉDIT ENGAGEMENTS DE GARANTIE EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE 486 585 398 919 1 673 098 6 256 630 8 817 454 105 17 632 791 TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES 486 585 398 919 1 673 098 6 258 870 8 817 454 105 17 635 031 8.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes Le Groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 8.2. QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 PARNASSE GARANTIES 4 258 2 121 SOCIÉTÉS FINANCIÈRES 4 258 2 121 en milliers d'euros SOCIÉTÉS NON FINANCIÈRES QUOTE-PART DANS LE RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE 166 0 0 4 258 2 121 167 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 9. AVANTAGES AU PERSONNEL 9.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan RÉGIMES POSTÉRIEURS À L'EMPLOI À PRESTATIONS DÉFINIES 9.1. CHARGES DE PERSONNEL en milliers d'euros SALAIRES ET TRAITEMENTS CHARGES DES RÉGIMES À PRESTATIONS ET COTISATIONS DÉFINIES AUTRES CHARGES SOCIALES ET FISCALES INTÉRESSEMENT ET PARTICIPATION TOTAL DES CHARGES DE PERSONNEL EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 -22 985 -22 589 -3 455 -3 736 -13 962 -10 480 -3 732 -4 208 -44 134 -41 013 Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 633 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE CAR COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES AUTRES COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES INDEM­ NITÉS DE FIN DE CARRIÈRE MÉDAILLES DU TRAVAIL AUTRES AVANTAGES 9 445 195 9 640 3 670 1 709 0 15 019 15 590 -7 958 en milliers d'euros DETTE ACTUARIELLE JUSTE VALEUR DES ACTIFS DU RÉGIME AUTRES AVANTAGES À LONG TERME EXERCICE 2015 -4 894 -177 -5 071 -3 670 0 0 -8 741 JUSTE VALEUR DES DROITS À REMBOURSEMENT 0 0 0 0 0 0 0 EFFET DU PLAFONNEMENT D'ACTIFS 0 0 0 0 EXERCICE 2014 0 SOLDE NET AU BILAN 4 551 18 4 569 0 1 709 0 6 278 7 632 ENGAGEMENTS SOCIAUX PASSIFS 4 551 18 4 569 0 1 709 0 6 278 7 638 0 0 0 0 0 0 6 EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 ENGAGEMENTS SOCIAUX ACTIFS 9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan 9.2. ENGAGEMENTS SOCIAUX Variation de la dette actuarielle Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif / passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon RÉGIMES POSTÉRIEURS À L'EMPLOI À PRESTATIONS DÉFINIES une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20 % dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés. PRESTATIONS VERSÉES Les régimes CARBP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». AUTRES -359 -15 VARIATIONS COMPTABILISÉES EN RÉSULTAT -198 -13 ECARTS DE RÉÉVALUATION - HYPOTHÈSES DÉMOGRAPHIQUES -61 0 -61 ECARTS DE RÉÉVALUATION - HYPOTHÈSES FINANCIÈRES -691 0 ECARTS DE RÉÉVALUATION - EFFETS D'EXPÉRIENCE -86 VARIATIONS COMPTABILISÉES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES NON RECYCLABLES -838 Les autres avantages sociaux incluent également : •retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; •autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES AUTRES COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES INDEM­ NITÉS DE FIN DE CARRIÈRE MÉDAILLES DU TRAVAIL AUTRES AVANTAGES 10 481 31 10 512 3 366 1 712 0 15 590 13 531 COÛT DES SERVICES RENDUS 0 0 0 0 126 0 126 101 COÛT DES SERVICES PASSÉS 0 0 0 0 0 0 0 161 2 163 0 19 0 182 296 0 0 0 -411 0 0 -411 -778 -374 715 -148 0 193 764 -211 304 -3 0 90 383 0 -61 -34 -691 0 -691 1 815 177 91 0 91 -104 177 -661 0 -661 1 677 COÛT FINANCIER ECARTS DE CONVERSION 0 0 0 0 0 0 0 0 VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 0 0 0 9 445 195 9 640 3 670 1 709 0 15 019 DETTE ACTUARIELLE CALCULÉE EN FIN DE PÉRIODE 168 COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE CAR en milliers d'euros DETTE ACTUARIELLE EN DÉBUT DE PÉRIODE AUTRES AVANTAGES À LONG TERME 15 590 169 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS Variation des actifs de couverture 9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies RÉGIMES POSTÉRIEURS À L'EMPLOI À PRESTATIONS DÉFINIES COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE CAR COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES AUTRES COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES INDEM­ NITÉS DE FIN DE CARRIÈRE MÉ­ DAILLES DU TRA­ VAIL AUTRES AVAN­ TAGES 4 556 36 4 592 3 366 0 0 7 958 5 904 71 1 72 0 0 0 72 565 en milliers d'euros JUSTE VALEUR DES ACTIFS EN DÉBUT DE PÉRIODE PRODUIT FINANCIER Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». AUTRES AVANTAGES À LONG TERME EXERCICE 2015 COTISATIONS REÇUES 0 0 0 0 0 0 0 1 573 PRESTATIONS VERSÉES 0 0 0 0 0 0 0 -320 AUTRES VARIATIONS COMPTABILISÉES EN RÉSULTAT -64 -14 -78 304 0 0 226 7 -13 -6 304 0 0 298 1 817 331 154 485 0 485 236 VARIATIONS COMPTABILISÉES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES NON RECYCLABLES 331 154 485 0 485 236 0 0 0 0 0 0 0 VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 0 0 0 1 4 894 177 5 071 3 670 0 0 8 741 7 958 JUSTE VALEUR DES ACTIFS EN FIN DE PÉRIODE COÛT DES SERVICES PASSÉS PRODUIT FINANCIER AUTRES AVANTAGES À LONG TERME COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE CAR COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES AUTRES COMPLÉ­ MENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES INDEM­ NITÉS DE FIN DE CARRIÈRE MÉDAILLES DU TRAVAIL AUTRES AVANTAGES 0 0 0 0 -126 0 en milliers d'euros COÛT DES SERVICES RENDUS COÛT FINANCIER ECARTS DE RÉÉVALUATION - RENDEMENT DES ACTIFS DU RÉGIME ECARTS DE CONVERSION RÉGIMES POSTÉRIEURS À L'EMPLOI À PRESTATIONS DÉFINIES EXERCICE 2014 ECARTS DE RÉÉVALUATION CUMULÉS EN DÉBUT DE PÉRIODE ECARTS DE RÉÉVALUATION GÉNÉRÉS SUR L’EXERCICE AJUSTEMENTS DE PLAFONNEMENT DES ACTIFS ECARTS DE RÉÉVALUATION CUMULÉS EN FIN DE PÉRIODE EXERCICE 2014 -126 -101 0 0 0 0 0 0 0 0 -161 -2 -163 0 -19 0 -182 -296 71 1 72 0 0 0 72 565 PRESTATIONS VERSÉES 0 0 0 411 0 0 411 458 COTISATIONS REÇUES 0 0 0 0 0 0 0 1 573 AUTRES (DONT PLAFONNEMENT D'ACTIFS) 295 1 296 -411 148 0 33 -765 TOTAL DE LA CHARGE DE L'EXERCICE 205 0 205 0 3 0 208 1 434 9.2.4. Autres informations Principales hypothèses actuarielles 31/12/2015 Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi en milliers d’euros EXERCICE 2015 COMPLÉMENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES - CAR-BP COMPLÉMENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉ­ GIMES AUTRES 2 491 16 2 507 0 2 507 1 070 -1 169 23 -1 146 0 -1 146 1 441 0 0 0 0 0 1 322 39 1 361 0 1 361 COMPLÉMENTS DE RETRAITE ET AUTRES RÉGIMES INDEMNITÉS DE FIN DE CARRIÈRE EXERCICE 2015 EXERCICE 2014 31/12/2014 CAR-BP CAR-BP TAUX D'ACTUALISATION 1,83 % 1,57 % TAUX D'INFLATION 1,70 % 1,80 % TGH05 TGF05 TGH05 TGF05 14,6 15,5 TABLE DE MORTALITÉ UTILISÉE DURATION Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses Au 31 décembre 2015, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : CAR-BP 2 511 Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. En % et millions d'euros % MONTANT VARIATION DE+ 1% DU TAUX D'ACTUALISATION – 12,84 % 8 232 VARIATION DE -1% DU TAUX D'ACTUALISATION + 16,19 % 10 973 VARIATION DE+ 1% DU TAUX D'INFLATION + 15,24 % 10 884 VARIATION DE -1% DU TAUX D'INFLATION – 9,70 % 8 528 Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires en milliers d'euros 170 CAR - BP N+1 À N+5 2 089 N+6 À N+10 2 082 N+11 À N+15 1 987 N+16 À N+20 1 800 > N+20 4 608 171 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 11. ENGAGEMENTS Ventilation de la juste valeur des actifs du régime AUTRES COMPLÉMENTS DE RETRAITE CAR-BP 11.1. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE INDEMNITÉS DE FIN DE CARRIÈRE POIDS PAR CATÉGORIES EN % JUSTE VALEUR DES ACTIFS (MILLIERS D’EUROS) POIDS PAR CATÉGORIES EN % JUSTE VALEUR DES ACTIFS (MILLIERS D’EUROS) POIDS PAR CATÉGORIES EN % JUSTE VALEUR DES ACTIFS (MILLIERS D’EUROS) INSTRUMENT DE CAPITAUX PROPRES 48,00 % 2 349 100,00 % 177 0,00 % 0 INSTRUMENT DE DETTES 50,00 % 2 447 0,00 % 0 0,00 % 0 BIENS IMMOBILIERS 0,00 % 0 0,00 % 0 0,00 % 0 AUTRES ACTIFS 2,00 % 98 0,00 % 0 100,00 % 3 670 100,00 % 4 894 100,00 % 177 100,00 % 3 670 TOTAL Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. Engagements de financement en milliers d'euros 31/12/2015 31/12/2014 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS EN FAVEUR : DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT DE LA CLIENTÈLE - Ouvertures de crédit confirmées - Autres engagements TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES 0 0 413 648 387 472 413 648 387 472 0 0 413 648 387 472 640 000 NOTE 10. INFORMATION SECTORIELLE ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REÇUS : Non significatif D'ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 0 DE LA CLIENTÈLE 0 0 TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT RECUS 0 640 000 31/12/2015 31/12/2014 Engagements de garantie en milliers d'euros ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS : d'ordre des établissements de crédit d'ordre de la clientèle autres engagements donnés TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES 2 240 2 241 17 632 791 15 474 688 0 0 17 635 031 15 476 929 ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS : d'établissements de crédit de la clientèle autres engagements reçus TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE RECUS Les engagements de garantie sont des engagements par signature. Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs 172 11 372 11 471 16 277 126 17 604 766 0 0 16 288 498 17 616 237 donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer ». 173 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 12. TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES 31/12/2014 Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe. 12.1. TRANSACTIONS AVEC LES SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES en milliers d’euros INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES TITRES DE CRÉANCES Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : •l’organe central BPCE ; en milliers d’euros INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES 835 084 PRÊTS ET AVANCES AUTRES ACTIFS •les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). DÉPÔTS TITRES DE DETTE ÉMIS 931 234 AUTRES ACTIFS TOTAL DES ACTIFS AVEC LES ENTITÉS LIÉES DÉPÔTS TITRES DE DETTE ÉMIS AUTRES PASSIFS TOTAL DES PASSIFS ENVERS LES ENTITÉS LIÉES INTÉRÊTS, PRODUITS ET CHARGES ASSIMILÉS COMMISSIONS RÉSULTAT NET SUR OPÉRATIONS FINANCIÈRES AUTRES PASSIFS TOTAL DES PASSIFS ENVERS LES ENTITÉS LIÉES INTÉRÊTS, PRODUITS ET CHARGES ASSIMILÉS COMMISSIONS FILIALES COENTREPRISES PRINCIPAUX DIRIGEANTS AUTRES PARTIES LIÉES RÉSULTAT NET SUR OPÉRATIONS FINANCIÈRES 23 064 PRINCIPAUX DIRIGEANTS AUTRES PARTIES LIÉES 56 619 1 109 917 10 035 10 327 35 148 1 539 1 963 331 91 767 90 259 527 222 69 498 14 403 69 498 17 024 -12 446 -257 572 -912 -3 964 487 209 1 458 665 2 621 15 582 630 2 224 -4 221 30 738 2 501 806 90 590 79 277 26 130 TOTAL DES ENGAGEMENTS AVEC LES ENTITÉS LIÉES 23 064 1 689 49 101 640 000 17 604 611 640 000 17 604 611 ENGAGEMENTS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME 24 538 23 195 55 490 ENGAGEMENTS DONNÉS ENGAGEMENTS REÇUS 1 642 184 COENTREPRISES PRODUITS NETS DES AUTRES ACTIVITÉS TOTAL DU PNB RÉALISÉ AVEC LES ENTITÉS LIÉES 59 852 86 522 135 623 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 18 - Périmètre de consolidation. 1 023 182 108 1 102 567 26 130 -18 542 -90 -69 -9 428 0 -1 831 -9 518 12.2. TRANSACTIONS AVEC LES DIRIGEANTS Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’Administration de la CASDEN Banque Populaire. Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux versés en 2015 s’élèvent à 747 milliers d’euros (824 milliers d’euros en 2014). 16 780 PRODUITS NETS DES AUTRES ACTIVITÉS TOTAL DU PNB RÉALISÉ AVEC LES ENTITÉS LIÉES TOTAL DES ACTIFS AVEC LES ENTITÉS LIÉES FILIALES 8 000 •les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; TITRES DE CRÉANCES PRÊTS ET AVANCES 835 087 •les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; 31/12/2015 SOCIÉTÉ MÈRE ET ENTITÉS EXERCANT UN CONTRÔLE CONJOINT OU UNE INFLUENCE SIGNIFICATIVE SOCIÉTÉ MÈRE ET ENTITÉS EXERCANT UN CONTRÔLE CONJOINT OU UNE INFLUENCE SIGNIFICATIVE 0 ENGAGEMENTS DONNÉS ENGAGEMENTS REÇUS 16 276 861 ENGAGEMENTS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME TOTAL DES ENGAGEMENTS AVEC LES ENTITÉS LIÉES 174 0 16 276 861 0 175 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 13. ACTIFS FINANCIERS TRANSFÉRÉS, AUTRES ACTIFS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE ET ACTIFS REÇUS EN GARANTIE DONT L’ENTITÉ PEUT DISPOSER 13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l’entité peut disposer INSTRUMENTS FINANCIERS RÉUTILISABLES en milliers d'euros 13.1 ACTIFS FINANCIERS TRANSFÉRÉS NON INTEGRALEMENT DÉCOMPTABILISÉS ET AUTRES ACTIFS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE PRÊTS DE TITRES "SECS" ACTIFS CÉDÉS OU AFFECTÉS EN GARANTIE PENSIONS TITRISATIONS 31/12/2015 VNC VNC VNC VNC VNC ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION 0 0 0 0 0 ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR SUR OPTION PAR RÉSULTAT 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE 0 0 0 0 0 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 0 0 0 0 0 PRÊTS ET CRÉANCES 0 0 3 362 660 0 3 362 660 ACTIFS DÉTENUS JUSQU'À L'ÉCHÉANCE 0 0 0 0 0 TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS DONNES EN GARANTIE 0 0 3 362 660 0 3 362 660 DONT ACTIFS FINANCIERS TRANSFÉRÉS NON INTÉGRALEMENT DÉCOMPTABILISÉS 0 0 3 340 458 0 3 340 458 en milliers d'euros JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS RÉUTILISABLES NON RÉUTILISÉS JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS RÉUTILISÉS TOTAL DES INSTRUMENTS FINANCIERS RÉUTILISABLES 0 0 0 TITRES À REVENU FIXE TITRES À REVENU VARIABLE 0 0 0 PRÊTS ET AVANCES 0 0 0 AUTRES 0 0 0 TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS RECUS EN GARANTIE DONT L'ENTITE PEUT DISPOSER 0 0 0 ACTIFS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE 13.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés Mises en pension et prêts de titres Le Groupe CASDEN Banque Populaire ne réalise ni opérations de mise en pension, ni de prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Cessions de créance Le Groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas cédé des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code Monétaire et Financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de 176 13.2. ACTIFS FINANCIERS INTÉGRALEMENT DÉCOMPTABILISÉS POUR LESQUELS LE GROUPE CONSERVE UNE IMPLICATION CONTINUE Aucun actif financier intégralement décomptabilisé. garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le Groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées avec investisseurs externes Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe via la consolidation du fonds). 13.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). 177 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 14. COMPENSATION D’ACTIFS ET DE PASSIFS FINANCIERS 14.2. PASSIFS FINANCIERS Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. •pour les opérations de pension : Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». –les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), 31/12/2015 31/12/2014 MONTANT BRUT DES PASSIFS FINANCIERS MONTANT BRUT DES ACTIFS FINANCIERS COMPENSÉS AU BILAN MONTANT NET DES PASSIFS FINANCIERS PRÉSENTÉ AU BILAN MONTANT BRUT DES PASSIFS FINANCIERS INSTRUMENTS DÉRIVÉS (TRANSACTION ET COUVERTURE) 0 0 0 0 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 0 0 PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR 0 0 0 0 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 DETTES 0 0 0 0 AUTRES PASSIFS 0 0 0 0 TOTAL 0 0 0 0 •pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan en milliers d’euro 31/12/2015 –les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; 14.1. ACTIFS FINANCIERS MONTANT BRUT DES ACTIFS FINAN­ CIERS Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan en milliers d'euro MONTANT BRUT DES ACTIFS FINANCIERS COMPENSÉS AU BILAN MONTANT NET DES PASSIFS FINANCIERS PRÉSENTÉ AU BILAN 0 0 0 0 0 0 APPELS DE MARGE VERSÉS (CASH COLLATERAL) EXPOSITION NETTE 13 300 23 200 31/12/2014 MONTANT BRUT DES PASSIFS FINANCIERS COMPENSÉS AU BILAN MONTANT NET DES ACTIFS FINANCIERS PRÉSENTÉ AU BILAN MONTANT BRUT DES ACTIFS FINAN­ CIERS MONTANT BRUT DES PASSIFS FINANCIERS COMPENSÉS AU BILAN MONTANT NET DES ACTIFS FINANCIERS PRÉSENTÉ AU BILAN Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan 31/12/2015 31/12/2014 MONTANT NET DES PASSIFS FINANCIERS PRÉSENTÉ AU BILAN ACTIFS FINANCIERS ASSOCIÉS ET INSTRUMENTS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE APPELS DE MARGE VERSÉS (CASH COLLATERAL) EXPOSITION NETTE MONTANT NET DES PASSIFS FINANCIERS PRÉSENTÉ AU BILAN ACTIFS FINANCIERS ASSOCIÉS ET INSTRUMENTS FINANCIERS DONNÉS EN GARANTIE 223 132 183 988 21 569 17 575 243 430 206 930 INSTRUMENTS DÉRIVÉS (TRANSACTION ET COUVERTURE) 0 0 0 0 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 0 0 AUTRES 0 0 ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR 0 0 0 0 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 0 0 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 AUTRES PASSIFS 0 0 0 0 0 0 PRÊTS ET CRÉANCES 0 0 0 0 0 0 223 132 183 988 21 569 17 575 243 430 AUTRES ACTIFS 0 0 0 0 0 0 TOTAL 0 0 0 0 0 0 APPELS DE MARGE REÇUS (CASH COLLA­ TERAL) EXPOSITION NETTE 0 en milliers d'euro 0 0 DÉRIVÉS TOTAL 206 930 13 300 23 200 Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan 31/12/2015 MONTANT NET DES ACTIFS FINANCIERS PRÉSENTÉ AU BILAN APPELS DE MARGE REÇUS (CASH COLLA­ TERAL) EXPOSITION NETTE MONTANT NET DES ACTIFS FINANCIERS PRÉSENTÉ AU BILAN PASSIFS FINANCIERS ASSOCIÉS ET INSTRUMENTS FINANCIERS REÇUS EN GARANTIE 185 262 183 985 0 1 277 212 985 206 930 en milliers d'euro DÉRIVÉS 31/12/2014 PASSIFS FINANCIERS ASSOCIÉS ET INSTRUMENTS FINANCIERS REÇUS EN GARANTIE 6 055 OPÉRATIONS DE PENSION 0 0 0 0 0 0 AUTRES ACTIFS 0 0 0 0 0 0 185 262 183 985 0 1 277 212 985 TOTAL 178 206 930 0 6 055 179 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 15. JUSTE VALEUR DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI NOTE 16. INTÉRÊTS DANS LES ENTITÉS STRUCTURÉES NON CONSOLIDÉES Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. 16.1. NATURE DES INTÉRÊTS DANS LES ENTITÉS STRUCTURÉES NON CONSOLIDÉES En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6. 31/12/2015 JUSTE VALEUR COTATION SUR UN MARCHÉ ACTIF (NIVEAU 1) en milliers d'euros 31/12/2014 TECHNIQUES DE VALO­ RISATION UTILISANT DES DONNÉES OBSERVABLES (NIVEAU 2) TECHNIQUES DE VALO­ RISATION UTILISANT DES DONNÉES NON OBSERVABLES (NIVEAU 3) JUSTE VALEUR COTATION SUR UN MARCHÉ ACTIF (NIVEAU 1) TECHNIQUES DE VALO­ RISATION UTILISANT DES DONNÉES OBSERVABLES (NIVEAU 2) TECHNIQUES DE VALO­ RISATION UTILISANT DES DONNÉES NON OBSERVABLES (NIVEAU 3) ACTIFS FINANCIERS AU COUT AMORTI PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE 8 634 281 0 12 225 8 622 056 9 178 213 0 0 0 0 0 0 397 114 1 289 892 1 159 859 Titrisation : Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe CASDEN Banque Populaire détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : 1 116 829 •gestionnaire ; 13 292 9 164 921 •ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…). 0 0 43 030 PASSIFS FINANCIERS AU COUT AMORTI DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 3 379 181 0 22 021 3 357 160 3 840 672 23 888 3 816 784 DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE 5 281 967 0 30 099 5 251 868 4 986 075 76 485 4 909 590 30 005 0 0 30 005 30 003 30 003 1 170 265 0 0 1 170 265 1 097 543 1 097 543 DETTES SUBORDONNÉES Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. •agent placeur ; 1 687 006 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code Monétaire et Financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. •originateur / structureur / arrangeur ; PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU'À L'ÉCHÉANCE Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Au cas particulier de la gestion d’actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe CASDEN Banque Populaire. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe CASDEN Banque Populaire à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe CASDEN Banque Populaire restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actif : La gestion d’actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe 180 Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sousjacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : - les opérations par lesquelles le Groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ; - les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l’ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l’utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s’agit d’organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l’utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités). 181 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 17. PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION 16.2. NATURE DES RISQUES ASSOCIÉS AUX INTÉRÊTS DÉTENUS DANS LES ENTITÉS STRUCTURÉES NON CONSOLIDÉES Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. TITRISATION GESTION D'ACTIFS FINAN­ CEMENTS STRUCTURÉS AUTRES ACTIVITÉS TOTAL AU 31/12/2015 0 0 0 0 0 en milliers d'euros ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE TRANSACTION 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS FINANCIERS CLASSÉS EN TRADING (HORS DÉRIVÉS) 0 0 0 0 0 INSTRUMENTS FINANCIERS CLASSÉS EN JUSTE VALEUR SUR OPTION 0 0 0 0 0 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 2 893 110 784 0 0 113 677 PRÊTS ET CRÉANCES 0 0 0 0 0 ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU'À L'ÉCHÉANCE 0 0 0 0 0 ACTIFS DIVERS 0 0 0 0 0 TOTAL ACTIF 2 893 110 784 0 0 113 677 PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 0 0 0 0 0 PROVISIONS 0 0 0 0 0 TOTAL PASSIF 0 0 0 0 0 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS 0 0 0 0 0 ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS 0 0 0 0 0 GARANTIE REÇUES 0 0 0 0 0 NOTIONNEL DES DÉRIVÉS 0 0 0 0 0 EXPOSITION MAXIMALE AU RISQUE DE PERTE 0 0 0 0 0 24 419 18 982 862 1 408 160 0 20 415 441 TAILLE DE L'ENTITE STRUCTUREE 17.1. ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION AU COURS DE L’EXERCICE 2015 Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2015 sont les suivantes : La société SGTI a été déconsolidée au 01/01/2015 puis a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine (avec confusion des bilans) dans l’entité BMF le 9 novembre 2015. 17.2. OPÉRATIONS DE TITRISATION NÉANT. 17.3. PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION AU 31 DÉCEMBRE 2015 Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, SOCIÉTÉS IMPLANTATION même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du Groupe dans l’actif net de la société détenue. TAUX D'INTÉRÊT TAUX DE CONTRÔLE MÉTHODE DE CONSOLIDATION I) ENTITE CONSOLIDANTE CASDEN BANQUE POPULAIRE FRANCE II) FILIALES BMF FRANCE 100 % 100 % INTÉGRATION GLOBALE Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : PARNASSE FINANCE FRANCE 100 % 100 % INTÉGRATION GLOBALE •Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; CAPITALISATION MONETAIRE FRANCE 73 % 73 % INTÉGRATION GLOBALE •Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; PARNASSE GARANTIES FRANCE 80 % 66 % MISE EN ÉQUIVALENCE PARTENARIAT •Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; •Autres activités, le total bilan. 16.3. REVENUS ET VALEUR COMPTABLE DES ACTIFS TRANSFÉRÉS DANS LES ENTITÉS STRUCTURÉES NON CONSOLIDÉES SPONSORISÉES Le Groupe CASDEN Banque Populaire n’est pas sponsor d’entités structurées. 182 183 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I COMPTES CONSOLIDÉS IFRS NOTE 18. HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES En référence à la norme Groupe Révision du 20/12/2012 : •dans le cas où l’entité publie des comptes consolidés et n’est pas émetteur au sens de l’art 212.13 du règlement de l’AMF, la publication des honoraires des Commissaires aux Comptes doit figurer sur base consolidée en annexe aux comptes consolidés. •dans le cas où l’entité publie des comptes consolidés et est « émetteur » au sens de l’art 212.13 du règlement de l’AMF, la publication est faite dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise » et non en annexe (voir également l’obligation au titre des comptes individuels). La norme Groupe et le format de publication « modèle consolidé » sont disponibles sur le site intranet de Révision Finances BPCE – Rubrique Contrôle Interne Finances / Commissariat aux comptes / Honoraires des CAC / 20-12. PRICE WATERHOUSE COOPERS 2015 DELOITTE & TOUCHE 2014 MONTANT % MONTANT % 100 95,2 % 146 98,6 % 5 4,8 % 2 105 100,0 % 148 VARIATION (%) 2015 CADERAS 2014 VARIATION (%) MONTANT % MONTANT % -31,5 % 261 97,4 % 208 86,3 % 25,5 % 1,4 % 150,0 % 7 2,6 % 33 13,7 % -78,8 % 100,0 % -29,1 % 268 100,0 % 241 100,0 % 11,2 % 2015 2014 VARIATION (%) MONTANT % MONTANT % 31 100,0 % 27 100,0 % 14,8 % 0,0 % N/A 100,0 % 14,8 % Audit COMMISSARIAT AUX COMPTES, EXAMEN DES COMPTES INDIVIDUELS ET CONSOLIDÉS - EMETTEUR - FILIALES INTÉGRÉS GLOBALEMENT AUTRES DILIGENCES ET PRESTATIONS DIRECTEMENT LIÉS À LA MISSION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 0,0 % - EMETTEUR - FILIALES INTÉGRÉS GLOBALEMENT SOUS-TOTAL 31 100,0 % 27 Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement JURIDIQUE, FISCAL, SOCIAL AUTRES SOUS-TOTAL TOTAL 184 0 0,0 % 0 0,0 % N/A 0 0,0 % 0 0,0 % N/A 0 0,0 % 0 0,0 % N/A 105 100,0 % 148 100,0 % -29,1 % 268 100,0 % 241 100,0 % 11,2 % 31 100,0 % 27 100,0 % 14,8 % 185 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 3 Rapports des Commissaires aux Comptes On s’intéresse à ses membres comme parties de son corps, pourquoi pas aux hommes comme parties de l’huma? nité DALAÏ LAMA (2015) RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS Exercice clos le 31 décembre 2015 Justification de nos appréciations Aux Sociétaires, En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur : - le contrôle des comptes annuels de la société CASDEN Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ; - la justification de nos appréciations ; - les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. 186 Dépréciations et provisionnement des risques de crédit et de contrepartie Votre société comptabilise des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 2.3.2, 2.3.8, 3.2.1, 3.10.2 et 5.9 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés. Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme sont évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité basée sur une approche multicritère (notes 2.3.4 et 3.4.1 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments et revu les travaux spécifiques ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE. Valorisation des autres titres et des instruments financiers Votre société détient des portefeuilles titres et des instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 exposent les règles et méthodes comptables relatives à ces titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour leur valorisation. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre société et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application. 187 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Autres provisions Vérifications et informations spécifiques Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques et les litiges générés par son activité (notes 2.3.8 et 3.10.1 de l’annexe). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces provisions, ainsi que les principales hypothèses utilisées. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. Exercice clos le 31 décembre 2015 Dépréciation et provisionnement des risques de crédit et de contrepartie Aux Sociétaires CASDEN Banque Populaire 91 cours des Roches 77424 Marne-la-Vallée cedex 2 Votre Groupe comptabilise des dépréciations d’actifs et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 4.1.7, 5.6 et 6.7 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective. En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur : Fait à Neuilly-sur-Seine, le 11 avril 2016 Les Commissaires aux Comptes Pricewaterhouse Coopers Audit Agnès HUSSHERR Associée RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Deloitte & Associés Sylvie BOURGUIGNON Associée Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente - le contrôle des comptes consolidés de la société CASDEN Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ; Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 4.1.6 et 5.4 de l’annexe) : - la justification de nos appréciations ; - pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou significative de la valeur de ces actifs ; - la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 « Référentiel » qui expose les effets de la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ». Justification des appréciations En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : - pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives ainsi que les estimations ayant conduit à constater, le cas échéant, des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE. Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers Votre Groupe utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas traités sur des marchés actifs (notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5 et 4.1.6 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à la détermination du caractère inactif d’un marché, à la vérification des modèles et à la détermination des paramètres utilisés. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Vérification spécifique Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 11 avril 2016 Les Commissaires aux Comptes Pricewaterhouse Coopers Audit Agnès HUSSHERR Associée 188 Deloitte & Associés Sylvie BOURGUIGNON Associée 189 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2015 Aux Sociétaires CASDEN Banque Populaire 91 cours des Roches 77424 Marne-la-Vallée cedex 2 En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de Commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de Commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CASDEN et MGEN ont décidé de se rapprocher et de développer ensemble un partenariat prenant la forme d’une société commune, Parnasse Garanties ; L’agrément relatif à cette activité a été donné par l’ACPR en date du 29 avril 2014 ; l’activité ayant par conséquent débuté le 16 juin 2014. Personnes concernées : Madame Ariane TOLETTI et Monsieur Fabrice HENRY, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration MGEN et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire. Convention d’intermédiation en Assurance Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 3 juillet 2014, la signature de la Convention d’Intermédiation en Assurance. Cette convention a pour objet la délivrance par la MGEN (elle-même mandaté par CNP Assurances et CNP IAM) à la CASDEN Banque Populaire et sa filiale BMF, d’un mandat afin d’autoriser ces dernières à : • présenter, proposer et aider à la conclusion des adhésions aux contrats d’assurance collectifs de CNP Assurances et CNP IAM souscrits, soit par la MGEN et MGEN Filia, soit par la CASDEN Banque Populaire pour son compte et celui de BMF, afin de garantir l’ensemble des prêts immobiliers et consommation accordés par ces dernières, en cas de décès, Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA) et Incapacité Totale de Travail (ITT) de leurs emprunteurs ; • encaisser auprès des assurés, pour le compte de la MGEN, ellemême gestionnaire de l’encaissement des primes d’assurances pour le compte de l’Assureur, les cotisations mensuelles exigibles au titre des contrats d’assurance collectif de CNP Assurances et CNP IAM. Personnes concernées : Madame Ariane TOLETTI et Monsieur Fabrice HENRY, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration MGEN et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire. Conventions et engagements soumis a l’approbation de l’Assemblée Générale Convention de prestations de services entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisés au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de Commerce. Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 3 juillet 2014, la signature de la Convention de prestations de services entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties. Conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs. En application de l’article R. 225-30 du Code de Commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Pacte d’actionnaires dans le cadre de constitution de la SA Parnasse Garanties Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 4 juillet 2012, la signature du pacte d’actionnaires dans le cadre de constitution de la SA Parnasse Garanties ; Parnasse Garanties constituée entre MGEN et CASDEN a pour activité la caution de prêts bancaires et la réassurance. Parnasse Garanties a des besoins en conseils et en prestations notamment dans les domaines administratif, comptable, juridique et social et en matière de traitement des contentieux. CASDEN dispose de l’expérience et de la compétence nécessaire lui permettant de rendre des prestations de services de qualité en s’appuyant sur ses propres ressources. CASDEN propose de réaliser les prestations pour le compte de Parnasse Garanties ce que cette dernière accepte. Ces prestations seront réalisées par CASDEN conformément à l’intérêt de Parnasse Garanties. Dans ce contexte, les Parties se sont rapprochées pour définir et arrêter les termes et conditions de leur collaboration dans le cadre cette Convention. Personnes concernées : Madame Pascale RENAUDIN et Monsieur Serge BRUZI et Monsieur 190 Philippe MICLOT, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire. CASDEN et MGEN ont conclu le 20 décembre 2012 un protocole d’accord relatif à la mise en place d’un partenariat concernant la création de Parnasse Garanties, une structure commune d’assurance caution. Monsieur Claude JECHOUX, Président du Conseil Parnasse Garanties et Vice-Président Directeur Général Délégué de la CASDEN Banque Populaire. Parnasse Garanties a pour activité la caution de prêts bancaires et la réassurance. Convention de cautionnement entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties CASDEN, banque coopérative dédiée aux personnels de toute la Fonction publique a notamment pour activité de proposer à ses Sociétaires une offre globale d’épargne, de crédits et de caution. Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 3 juillet 2014, la signature de la convention de cautionnement entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties. Dans le cadre de cette activité, CASDEN consent des cautions solidaires au bénéfice des Banques Populaires pour les prêts accordés par ces dernières aux Sociétaires CASDEN. CASDEN, banque coopérative dédiée aux personnels de toute la Fonction publique a notamment pour activité de financer les projets immobiliers de ses Sociétaires en leur octroyant des prêts à cet effet. Afin de conforter la qualité de sa caution solidaire à l’égard des Banques Populaires, CASDEN souhaite les faire bénéficier de la caution solidaire de Parnasse Garanties leur permettant d’obtenir l’éligibilité des Prêts à des mécanismes de refinancement. Pour se garantir contre la défaillance de ses emprunteurs dans le remboursement de leur Prêt, CASDEN souhaite obtenir de Parnasse Garanties un engagement de caution solidaire sur les Prêts Existants et les Prêts Futurs. Les prêts garantis au titre de la convention sont susceptibles d’être transférés, ainsi que le présent cautionnement, au profit de la société de financement pour l’habitat du Groupe BPCE. Aussi, Parnasse Garanties accepte de consentir le présent Cautionnement au profit de la CASDEN Banque Populaire dans les conditions décrites dans cette convention. Personnes concernées : Madame Pascale RENAUDIN et Monsieur Serge BRUZI et Monsieur Philippe MICLOT, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire. Monsieur Claude JECHOUX, Président du Conseil Parnasse Garanties et Vice-Président Directeur Général Délégué de la CASDEN Banque Populaire. En sa qualité de correspondant historique des Banques Populaires, la Caution CASDEN sera appelée en premier lieu pour la totalité de la dette des sociétaires CASDEN, la caution solidaire de Parnasse Garanties étant de second rang. En conséquence, CASDEN souscrit une convention de caution solidaire au bénéfice des Banques Populaires qui y adhèreront ultérieurement par la signature d’un bulletin d’adhésion. Dans ce contexte, les Parties ont souhaité organiser leur relation concernant les modalités de rémunération des cautionnements délivrées par Parnasse Garanties et de remboursement de CASDEN en cas d’appel de la Caution CASDEN par les Banques Populaires à travers l’établissement de cette convention. Personnes concernées : Madame Pascale RENAUDIN et Monsieur Serge BRUZI et Monsieur Philippe MICLOT, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire. Convention de cautionnement solidaire entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties Monsieur Claude JECHOUX, Président du Conseil Parnasse Garanties et Vice-Président Directeur Général Délégué de la CASDEN Banque Populaire. Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 3 juillet 2014, la signature de la Convention de cautionnement solidaire entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties. Avenant à la convention-cadre du Programme Banques Populaires Covered Bonds CASDEN, banque coopérative dédiée aux personnels de toute la Fonction publique a notamment pour activité de proposer à ses Sociétaires une offre globale d’épargne, de crédits et de caution. CASDEN consent également des cautions solidaires au bénéfice des Banques Populaires pour les prêts accordés par ces dernières aux Sociétaires CASDEN. Personnes concernées : Madame Pascale RENAUDIN et Monsieur Serge BRUZI et Monsieur Philippe MICLOT, Administrateurs au sein du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire et Monsieur Claude JECHOUX, Président du Conseil d’Administration Parnasse Garanties et Vice-Président de la CASDEN Banque Populaire. Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 30 janvier 2013, la signature d’un avenant à la convention-cadre du Programme Banques Populaires Covered Bonds. La CASDEN Banque Populaire participe à un programme d’obligations dites « sécurisées » organisé autour de l’émetteur Banques Populaires Covered Bonds, signé le 14 décembre 2007. L’avenant, signé le 14 mars 2013, n’est pas de nature à rompre l’équilibre des engagements de la CASDEN sur le plan économique et financier, mais lui permettra de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard and Poor’s afin de maintenir la notation AAA du Programme Banques Populaires Covered Bonds. Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. Convention Cadre, entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties, relative aux modalités de rémunération et de remboursement des cautions des Prêts Mutualistes Garantis Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 3 juillet 2014, la signature de la Convention Cadre, entre CASDEN Banque Populaire et Parnasse Garanties, relative aux modalités de rémunération et de remboursement des cautions des prêts mutualistes garantis. 191 CASDEN Banque Populaire I Rapport annuel 2015 I ÉTATS FINANCIERS I RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Avenant à la convention-cadre du Programme BPCE SFH Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 30 janvier 2013, la signature d’un avenant à la convention-cadre du Programme BPCE SFH. La CASDEN Banque Populaire participe à un programme d’obligations dites « sécurisées » organisé autour de l’émetteur BPCE SFH signé le 19 avril 2011. L’Avenant, signé le 30 avril 2013, n’est pas de nature à rompre l’équilibre des engagements de la CASDEN sur le plan économique et financier, mais le rendra plus flexible et lui permettra de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard and Poor’s et de maintenir ainsi la notation AAA du Programme BPCE SFH. Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. Convention relative à la recapitalisation des fonds propres de BMF – filiale bancaire du Groupe CASDEN Votre Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 4 juillet 2012, la signature d’une convention portant sur l’abandon de créance de CASDEN Banque Populaire au profit de sa filiale BMF pour un montant de 18,5 millions d’euros, afin de restructurer le capital de celleci. Elle a été signée le 5 juillet 2012. Une clause de retour à meilleure fortune, expirant le 18 juin 2017, a été établie. Personnes concernées : Messieurs Claude JECHOUX, Christian HEBRARD, Pierre DESVERGNES, Administrateurs communs à CASDEN et BMF. Convention portant sur le dispositif présenté par BPCE, relatif au principe de rémunération des excédents de collecte des Parts Sociales des établissements du Groupe BPCE Cette convention a été autorisée par le Conseil d’Administration du 20 novembre 2012. Elle se réfère au dispositif relatif au principe de rémunération des excédents de collecte des parts sociales. L’objectif de collecte de parts sociales étant établi pour chacun des établissements du Groupe BPCE, un seuil de déclenchement a été défini. Pour CASDEN Banque Populaire, le seuil de déclenchement s’établit à 32 millions d’euros. Ce dispositif était en vigueur au 31 décembre 2015. Personne concernée : Monsieur Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. Convention portant sur le dispositif de contribution aux fonds propres du Groupe BPCE Cette convention a été autorisée par le Conseil d’Administration du 13 décembre 2012 et concerne le dispositif de contribution aux fonds propres du Groupe BPCE. Ce dispositif présenté par BPCE est destiné à rémunérer les établissements qui sont en excédent de fonds propres par rapport au ratio cible Groupe, et à appeler une contribution des établissements qui seraient en deçà du ratio réglementaire du Groupe BPCE. Le mécanisme repose sur la mesure de trois ratios : le ratio dit contributif, le ratio réglementaire Groupe et le ratio cible Groupe. Personne concernée : Monsieur Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. Convention relative au programme HOME LOANS FCT entre CASDEN Banque Populaire, BPCE et NATIXIS Ce programme BPCE HOME LOANS FCT consiste en la création d’un fonds commun de titrisation de prêts immobiliers (en euros) détenus par les Banques Populaires et Caisses d’Epargne du Groupe BPCE. Le Conseil d’Administration de CASDEN Banque Populaire en date du 16 mars 2011 a approuvé sa participation à ce programme. La participation au programme Home Loans FCT implique l’établissement d’une convention de garantie financière, par laquelle CASDEN Banque Populaire affectera certaines de ses créances de prêts à l’habitat, en garantie des obligations de BPCE, au titre des créances au profit de Natixis bénéficiaire de la garantie financière. Le Conseil d’Administration de CASDEN Banque Populaire en date du 16 mars 2011 avait également autorisé la conclusion de cette convention financière et la constitution de la garantie et du mandat. La convention HOME LOANS FCT dénommée « Collateral Security Agreement » a été signée entre les parties BPCE, NATIXIS, et les entités collatérales du Groupe dont CASDEN Banque Populaire le 24 mars 2011. Le dispositif HOME LOANS FCT a été arrêté fin du 1er trimestre 2015. Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. Avenant à la convention relative au programme HOME LOANS FCT entre CASDEN Banque Populaire, BPCE et NATIXIS Le Conseil d’Administration du 28 septembre 2011 de CASDEN Banque Populaire avait autorisé la conclusion d’un avenant à la convention de garantie financière, de la constitution de la garantie et du mandat. Cet avenant à la convention HOME LOANS FCT dénommée « Amendment to the Collateral Security Agreement » a été signé entre les parties BPCE, NATIXIS et les entités collatérales du Groupe, dont CASDEN Banque Populaire en date du 21 octobre 2011. Le dispositif HOME LOANS a été arrêté fin du 1er trimestre 2015. Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 11 avril 2016 Les Commissaires aux Comptes Pricewaterhouse Coopers Audit Agnès HUSSHERR Associée 192 Deloitte & Associés Sylvie BOURGUIGNON Associée 193 Déclaration des personnes responsables 194 195 Conception et réalisation : O'Communication Impression : Azaprim - 12, avenue du Gu. Langlois - 77 600 Bussy-Saint-Martin Crédits Photos : CASDEN Banque Populaire - Centre Pompidou - Fotolia - Prevost/Presse Sports - PESI - Surfrider - Groupe BPCE 196 197 CASDEN Banque Populaire Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 91, rue des Roches 77186 Noisiel Siret n° 784 275 778 00842 RCS Meaux Immatriculation ORIAS n° 07 027 138