
4NOTRE PLANETE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LA CRYOSPHERE
people
OKOMBI  SALISSA a  été  nommé  Ministre 
du  tourisme  et  de  l’environnement  de  la 
République du Congo, ce qui en fait également 
le  nouveau  Président  de  la  Conférence 
ministérielle  africaine  sur  l’environnement 
(CMAE).    En  qualité  de  président  de  cette 
Conférence, il  dirigera  le  processus  de  mise 
en  oeuvre  du  plan  d’action  concernant 
l’initiative  en  faveur  de  l’environnement  du 
Nouveau partenariat pour le développement 
de l’Afrique (NEPAD).
OPRAH  WINFREY,  peut-être  la  célébrité 
la  plus  inuente  d’Amérique,  a  organisé 
son  propre  spectacle  écolo  en  l’honneur 
de  la  Journée  de  la  Terre,  le  22  avril,  en 
donnant  des  conseils  sur  la  façon  dont 
les  familles  des  simples  citoyens  peuvent 
réduire  leur  empreinte  sur  l’environnement 
et  commencer  à  faire  changer  les  choses 
dans le monde.  Oprah a organisé un débat 
sur  le  réchauement  global  avec  Leonardo  
DiCaprio,  acteur  et  meneur  de  campagne 
en  faveur  de  l’environnement,  et  Michael 
Oppenheimer,  autorité  mondialement  
connue  en  matière  de  changements 
climatiques.    Au  cours  de  ce  débat,  ils 
ont  abordé  diérents  problèmes  tels  que 
les  conséquences  de  la  dépendance  des 
combustibles  fossiles,  la  contribution  des 
décharges à la production de gaz à eet de 
serre  et  la  nécessité  de  mesures  politiques 
fortes.   Ils  ont  également  visité «  le  modèle 
dernier  cri  de  maison  familiale  verte  ».  
Cette  question  occupe  une  place  de  choix 
sur  le  site  web  d’Oprah,  notamment  avec 
un  article  intitulé  «  Réchauement  de  la 
planète 101 » qui donne un aperçu général 
très  clair  des  changements  climatiques  et 
de  ce  que  chacun  peut  faire  pour  éviter 
qu’ils  deviennent  impossibles  à  maîtriser. 
United  Nations  Secretary-General  BAN 
Le  Secrétaire  général  des  Nations  Unies, 
BAN  KI-MOON,  qui  a  fait  de  cette  question 
l’une  de  ses  priorités  principales,  a  nommé 
trois  Représentants  spéciaux  pour  les 
changements  climatiques.    Tous  trois  sont 
des personnalités éminentes dans les aaires 
internationales concernant l’environnement.  
L’ex-Premier  Ministre  de  Norvège,  GRO 
HARLEM  BRUNDTLAND,  est  l’ancienne 
Présidente  de  la  Commission  mondiale  de 
l’environnement  et  du  développement;  elle 
est  connue  surtout  pour  avoir  développé 
l’idée politique générale de développement 
durable  et  pour  avoir  publié,  il  y  a  deux 
décennies,  le  rapport  mémorable  intitulé  « 
Notre avenir à tous ».  Le Président RICARDO 
LAGOS ESCOBAR du Chili a créé la Fondation 
pour  la  démocratie  et  le  développement, 
tandis  que  HAN  SEUNG-SOO,  ancien 
Président  de  l’Assemblée  générale,  est 
actuellement  à  la  tête du  Forum coréen de 
l’eau qui s’occupe de la gestion durable des 
ressources en eau en Asie.  
JUANITA  CASTAÑO  a  pris  le  poste  de 
Chef  du  Bureau  du  PNUE  à  New  York.  
Mme  Castaño  apporte  au  PNUE  sa  grande 
compétence  dans  le  domaine  des  relations 
internationales  car  elle  a  été  Ministre 
plénipotentiaire  et  extraordinaire  de  la 
Mission  permanente  de  Colombie  auprès 
des  Nations  Unies  de  1989  à  1993.    Parmi 
ses nombreuses responsabilités de l’époque, 
elle avait été chef du Groupe des 77 pendant 
les  négociations  sur  la  restructuration  du 
Fonds  pour  l’environnement  mondial.  
Mme  Castaño  a  occupé  ensuite  plusieurs  
fonctions  importantes  aux  niveaux 
régional  et  national,  notamment  celle  de  
Vice-Ministre  des  aaires  étrangères  en 
2001.  En 2004, Mme Castaño a été nommée 
membre du Conseil consultatif du Secrétaire 
général  des  Nations  Unies  pour  l’eau  et 
l’assainissement.
Pendant  plus  de  50  ans,  SWAMI 
SUNDARANAND,  un  saint  homme  de  79 
ans, le «  Sadhu  qui fait clic », a  pris  plus de 
100  000  photos  du  glacier  de  Gangotri  en 
voie  de  régression  dans  la  chaîne  indienne 
de l’Himalaya.  Il parcourt maintenant l’Inde 
pour  sensibiliser  les  populations  au  risque 
de disparition rapide du Gangotri.  « En 1949, 
lorsque j’ai vu le glacier pour la première fois, 
j’ai  eu  l’impression  que  j’étais  lavé  de  tous 
mes péchés et que je renaissais véritablement 
»,  dit  le  swami.    «  Mais  maintenant,  il  est 
impossible de faire la même expérience ».  Le 
Gangotri recule de plus de 30 mètres par an.  
Les  glaciers  himalayens  reculent  peut-être 
plus rapidement que dans toute autre partie 
du monde, compromettant ainsi la sécurité 
hydrique  future  de  près  de  la  moitié  de  la 
population mondiale.
HALIFA DRAMMEH a été nommé Conseiller 
spécial  du  PNUE  pour  les  aaires  africaines 
au  Cabinet  du  Directeur  exécutif  an  de 
renforcer la présence du PNUE en Afrique et 
de la rendre plus ecace.  Le PNUE aidera à 
stimuler  encore  les  processus  panafricains 
pertinents  tels  que  l’Union  africaine  et  sa 
commission,  la  Conférence  ministérielle 
africaine  sur  l’environnement  (CMAE)  et  le 
Conseil  des  Ministres  africains  pour  l’eau, 
an de promouvoir la coopération régionale 
dans  le  domaine  de  l’environnement, 
notamment  le  Nouveau  partenariat  pour 
le  développement  de  l’Afrique  (NEPAD).  
M.    Drammeh  a  occupé  plusieurs  postes 
importants  au  PNUE  au  cours  des  années, 
notamment  ceux  de  Directeur  du  Groupe 
sur  la  gestion  de  l’environnement  et  de 
Directeur  adjoint  (Division  de  l’élaboration 
des politiques et du droit).  Avant d’entrer au 
service de l’Organisation des Nations Unies, 
il  était  cadre  supérieur  du  Ministère  des 
ressources  naturelles  du  Gouvernement  de 
la Gambie.
Représenté  par  MARGARET  BECKETT, 
Secrétaire  d’Etat  aux  aaires  étrangères, 
le  Royaume-Uni  qui,  en  avril,  a  pris  la  
présidence du  Conseil de sécurité composé 
de 15 nations, a lancé le premier débat que 
le  Conseil  ait  jamais  eu  sur  l’inuence  des 
changements  climatiques  sur  la  sécurité.  
Cette  réunion  d’une  journée  avait  pour 
objectif d’examiner la relation entre énergie, 
sécurité  et  climat;  plus  de  50  délégations 
représentant  les  Etats  insulaires  menacés 
et  les  pays  industrialisés  responsables  des 
émissions  de  gaz  à  eet  de  serre,  ont  pris 
part au débat.
© Hubert Boesl/dpa/Corbis