REGARDS SUR L'UNIVERSITE
TEHMS - Management des compétences : une solution nouvelle
Au départ ils sont deux : Frédéric et sa sœur Ingrid, Ingénieurs diplômés de Télécom Lille 1 (nouvelle appelation de
l’ENIC, ndlr). Ils ont le goût d'entreprendre et une idée forte : mettre au point un logiciel, Syriel, qui permette aux
entreprises et collectivités une approche globale et personnalisée du management des compétences : diagnostic de
départ, identification des métiers et des compétences, formation des acteurs.
Le projet TEHMS, lancé en 2005 dans le giron de l'Université, a aujourd'hui pignon sur rue : c'est une SAS (Société
par actions simplifiées) créée au printemps 2007.
" Nous proposons des solutions nouvelles alliant l'épanouissement des hommes au résultat de l'entreprise " explique
Frédéric EECKHOUT. L'idée est d'offrir un accompagnement et une solution logicielle pour le management des com-
pétences et le développement professionnel de chacun, Syriel pouvant être accessible à tous dans l'entreprise.
Avec plus de 30% de charges dédiées à la recherche et développement, TEHMS met l'accent sur trois axes prioritai-
res : une architecture logicielle, dite système multi vues, permettant d'adapter et de personnaliser le logiciel aux pro-
cessus de chaque entreprise, une ergonomie facile et intuitive pour que l'outil soit utilisable par chacun, quel que soit
son niveau en informatique, la responsabilisation de chaque salarié dans son parcours professionnel selon la notion
de collabor-actor.
L'équipe TEHMS compte douze personnes - stagiaires, salariés et membres du comité de pilotage qui regroupe les
parrains et investisseurs de l'entreprise et fait le point tous les trois mois.
" Ce qui est séduisant chez THEMS, confie Etienne MOTTE, parrain au titre d'Autonomie et Solidarité, c'est leur
entrain - leur écoute et leur pragmatisme ". De leur côté, les deux jeunes entrepreneurs apprécient le coup de pouce
de professionnels expérimentés qui s'engagent avec eux, y compris financièrement.
Deux fois lauréate du concours Oséo-INNOVA(Anvar), TEHMS qui a notamment participé au salon national
" Solutions RH " au CNIT en février dernier, intéresse des responsables RH de tous secteurs d'activité. Actuellement
l'entreprise installe Syriel chez NOCIBE, 2 800 salariés sur plus de 300 sites.
Article paru dans :
L'ACTIONNEUR
Le Journal d'Informations d'Autonomie et Solidarité
Mars 2008-04-17
Avec nos remerciements à L’ACTIONNEUR pour nous avoir permis de reproduire cet article, tel quel.
Des poussières de comète dans un laboratoire de Lille 1
La mission spatiale " Stardust " de la NASA a ramené sur terre un échantillonnage de matériaux cométaires. Il s'agit
du second programme de retour d'échantillon extra-terrestre depuis les missions lunaires Apollo, dans les années
1970. Les comètes étant les " congélateurs " du système solaire, l'étude en laboratoire des échantillons collectés doit
permettre de mieux connaître les conditions physico-chimiques qui régnaient durant l'étape de la formation du systè-
me solaire. Il s'agit d'un programme ambitieux, et les retombées scientifiques devraient être importantes.
La sonde " Stardust " a débuté son voyage en février 1999. Elle a atteint son objectif en janvier 2004, la comète
Wild 2. Dans la queue de cette comète (active car proche du soleil), elle a alors ouvert ses panneaux et a collecté
des particules de poussière. Les collecteurs sont des alvéoles en aérogel, qui est une substance très poreuse dont la
fonction est de ralentir et de piéger les poussières cométaires (voir figure 1). La vitesse relative des particules par
rapport à la sonde était d'environ 6 km/s. Les collecteurs sont maintenus par une armature en aluminium. Ces collec-
teurs sont " double face ". L'autre face n'est pas exposée à la comète et on espère pouvoir réaliser ainsi une collecte
de poussière interstellaire. L'objectif de la mission est donc double : un échantillonnage de la comète et de matériaux
interstellaires.
Stardust est rentré sur terre en janvier 2006 et depuis les échantillons sont étudiés par plusieurs laboratoires de part
le monde. Notre laboratoire est impliqué dans ce programme de recherche. L'équipe est spécialisée en microscopie
électronique et réalise une caractérisation fine des microstructures minéralogiques à l'échelle nanométrique par
microscopie électronique en transmission (MET) et microscopie à balayage à effet de champ (FESEM). Associées à
ces microscopies, les microanalyses par spectroscopie en dispersion d'énergie (EDS) et en perte d'énergie électro-