Chine : les vieux révolutionnaires se positionnent sur l'actuelle multiplication des grèves des travailleurs
bouleversé le monde. Avec une base à Foshan, Guangdong, Honda Auto Parts Manufacturing Co. Ltd. est une
compagnie de propriété japonaise. Alors que le propriétaire capitaliste a obtenu d'énormes gains, les salaires sont
trop bas pour garantir la survie des travailleurs et le syndicat de l'entreprise s'est mis en grève en revendiquant des
augmentations salariales et pour commencer la réforme du syndicat. Cependant, l'administration japonaise a
seulement accédé à une petite augmentation de salaire, loin de ce que les travailleurs demandaient. De plus, sans
justification la direction a exigé des travailleurs qu'ils signent un engagement à « ne pas faire la grève » et elle a
menacé de renvoyer ceux qui la rejoignaient. On a même tiré, sur deux leaders des travailleurs.
D'autres incidents [qui apparaissent] dans les médias montrent aussi de plus grands conflits entre le capital et le
travail. Des travailleurs de la chaîne d'engrenage Chongqing Qijiang Co. Ltd ont été obligés de travailler un nombre
extraordinaire d'heures durant les weekends et sont morts d'excès de travail. L'épuisement à long terme, les bas
salaires et la corruption ont amené les travailleurs à faire grève. Près de 1.700 travailleurs de Taisheng Furniture
Company, avec son siège à Dongguan, une province de Guangdong, ont fait une grève de trois jours pour protester
contre l'excès de stress et les bas salaires. Plus de mille travailleurs de la fabrique de pièces de rechange qui
approvisionne Hyundai, à Beijing, se sont mis en grève pour exiger une augmentation de salaire. Les travailleurs de
l'entreprise Lanzhou vinylon se sont mis en grève parce qu'ils ne peuvent même pas compter sur un minimum vital.
Dans la ville de Datong (province de Shanxi), l'entreprise de propriété étatique Xinghuo, de produits
pharmaceutiques, s'est vue obligé de se déclarer en faillite et ses travailleurs licenciés ont vu leurs nombreuses
demandes repoussées plusieurs fois. Après cela, plus de 10.000 personnes ont fait le siège de l'édifice du
gouvernement municipal, certains d'entre eux ont été frappés par des policiers armés. Des travailleuses dans une
grève à Pingdingshan, une entreprise de coton et de filages (province de Henan), ont été brutalement frappées par
des durs amenés par des véhicules de police, en provoquant des blessures chez plusieurs d'entre elles. A
Shenzhen, des travailleurs qui prenaient l'initiative de revendiquer ou cherchaient à protéger les droits des
travailleurs [sur le logement], ont été mis sur des listes noires, ce qui rend difficile ensuite la recherche d'un emploi.
Ce ne sont que certains des incidents récents qui illustrent l'ampleur du problème.
Dans l'ensemble, la bourgeoisie a transféré la charge de la crise économique sur les travailleurs et a lancé une
attaque plus féroce contre ceux-ci. La classe travailleuse se voit obligée de se dresser et de résister. Mais à mesure
que les travailleurs ont été convertis en un groupe social faible ces dernières années, et en les privant des droits
fondamentaux inscrits dans la Constitution de notre pays, ils se trouvent dans la triste situation pour laquelle leurs
morts restent sans réponse, leurs grèves, leurs plaintes ne sont pas écoutées. Conformément à la Constitution de
notre pays, en particulier les quatre principes basiques et les droits fondamentaux reconnus aux citoyens, nous
faisons l'appel suivant pour faire face à l'actuelle situation et ses problèmes (1).
En premier lieu, nous sommes convaincus qu'il faut appuyer les travailleurs de Foshan Honda et d'autres fabriques
dans leur lutte pour la survie et contre l'oppression. L'article 33 de la Constitution de notre pays dit que « l'État
respecte et garantit les droits de l'homme ». Le droit de grève est une partie inséparable des droits de l'homme et est
aussi un droit fondamental établi par les constitutions civiles du monde. Nous appuyons fermement toutes les
demandes raisonnables que les travailleurs de Honda ont émises pour changer leurs dures conditions de travail et
de bas salaires. Nous nous opposons catégoriquement à la menace de la direction de renvoyer les travailleurs. Les
deux leaders qui ont été renvoyés doivent être immédiatement rétablis dans leurs postes de travail.
Nous croyons que notre demande sera appuyée par tous ceux qui défendent l'autorité de la Constitution, le respect
des droits de l'homme, et ont confiance en la justice.
En deuxième lieu, nous devons exiger de Foxconn et d'autres entreprises similaires qu'ils arrêtent immédiatement
leurs méthodes dures et inhumaines d'exploitation. Nous exigeons que l'on respecte l'intégrité des travailleurs, qu'on
les traite avec dignité, que les lois de l'état soient respectées, que soient améliorées les conditions de travail, que
s'applique avec rigueur une journée de 8 heures de travail et que les travailleurs soient rétribués pour leurs heures
supplémentaires. Il doit être garanti que les salaires soient suffisants pour la survie et la reproduction de la force des
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