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N°19
Juin 2016
SOMMAIRE
ÉDITORIAL
Chers amis de l’Homéopathie,
21ème Congrès d’octobre
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Rencontre "Arbres symboles"
3
Une nouvelle année s’est achevée le 11 juin dernier avec la remise des
diplômes aux étudiants de 3ème année et un émouvant et chaleureux
hommage à notre ancienne présidente Chantal Chemla. Celle-ci continuera
bien sûr à prendre une part active à la vie de l’école, à laquelle elle insuffle
depuis 25 ans une énergie, un dynamisme et une ouverture qui ont fait de
l’INHF-Paris la référence pour l’enseignement de l’homéopathie uniciste en
France. Notre école a accueilli cette année 47 étudiants dans le cycle des 3
ans d’étude. Les 14 médecins ayant fini leur formation ont obtenu leur
diplôme. Avec nos félicitations, nous leurs souhaitons bonne route et de
belles "rencontres homéopathiques".
Cycle de formation
4
Stage botanique d’A. Flour
Dès avant le temps des vacances, nos regards se tournent déjà vers notre
prochain Congrès qui accueillera les 7 et 8 octobre prochains le Dr Jonathan
Hardy, homéopathe anglais de renommée internationale, qui nous fera
pénétrer dans le passionnant univers des mollusques et dans celui d’un
nouveau miasme en pleine résonance avec le monde actuel.
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RETROSPECTIVES INHF
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PROCHAINES PUBLICATIONS
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ACTIVITÉS DES AUTRES
GROUPES ET ÉCOLES 8
Carnet de voyages
homéopathiques
9 à 13
Le Dr Hélène Renoux orchestrera les 27 et 28 janvier 2017 une Rencontre qui
se promet d’être passionnante : grâce à une équipe de six homéopathes
français et européens, nous découvrirons le monde des arbres tels que le
révèlent les pathogénésies actuelles. "Arbres symboles, arbres totems, ils
incarnent l’énergie de leur terre d’origine."
Pour finir, dans une nouvelle rubrique intitulée "Carnet de voyages
homéopathiques", nous vous livrons trois témoignages en direct de l’Inde : le
Dr Florina Carat et le Dr Sophie Robinne nous livrent deux points de vue
critiques et constructifs sur l’évolution de de la méthode de la sensation, telle
qu’elles ont pu en juger lors de récents séminaires avec R. Sankaran, tandis
que le Dr Yves Maillé nous fait découvrir la place de l’homéopathie dans
deux grands hôpitaux de New Dehli, où homéopathie et allopathie semblent
faire bon ménage pour le plus grand bénéfice de tous.
A toutes et à tous nous souhaitons de belles vacances et vous attendons
nombreux au 21e Congrès.
14
Didier Lustig, pour l’équipe de l’INHF-Paris
INHF
1
Prochaines manifestations de l’INHF-Paris
 21ème CONGRES DE L’INHF PARIS
les Vendredi 7 et Samedi 8 octobre 2016
Avec pour invité d'honneur le Dr Jonathan HARDY
Cet homéopathe anglais unanimement apprécié nous fera partager
sa riche expérience clinique de l'univers des mollusques et nous
fera découvrir un miasme encore peu exploré, le miasme "SIDA",
avec des remèdes spécifiques et des cas cliniques.
Rendez-vous au NOVOTEL Paris-Sud Porte de Charenton !
Jonathan Hardy s’est fait une place à part dans le monde homéopathique : novateur et
initiateur reconnu dans le monde entier, il reste cependant toujours accessible grâce à son
sens didactique qui ne nécessite aucun pré-requis.
Les Mollusques
Notre connaissance des mollusques se limite à quelques remèdes, tels que Sepia, Murex ou
Asterias, or il s’agit d’un monde extrêmement riche dans lequel Jonathan nous servira de
guide. Remèdes nouveaux ou encore peu connus, grands thèmes spécifiques, diagnostic
différentiel… Autant d’approches diverses qui nous rendront ce monde plus familier.
Le miasme "SIDA"
Jonathan nous conduira ensuite jusqu’aux réalités les plus actuelles avec la présentation
d’un nouveau miasme : le miasme "SIDA". Il nous amènera à saisir l’essence de ce mode
réactionnel d’abord par l’étude du nosode qui lui est associé, puis par celle des remèdes qui
en découlent. Grâce à des cas cliniques très explicites, Jonathan nous fera découvrir les
principaux caractères de ce miasme, à bien des égards proche de la luèse, qui marque notre
époque comme le fit le tuberculinisme au XIXe siècle.
Pour vous inscrire, cliquez ici
INHF
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Prochainement à l’INHF-Paris
 RENCONTRE SUR LES ARBRES
Vendredi 27 et Samedi 28 janvier 2017
Certains arbres semblent porteurs de l’âme de la Terre.
Arbres symboles, arbres totems, ils incarnent l’énergie
de leur terre d’origine.
Six homéopathes engagés dans les recherches pathogénétiques
présenteront leurs travaux sur les arbres les plus emblématiques et
leurs applications cliniques.
Depuis l’intention qui pousse à choisir un remède pour l’étudier
(quand ce n’est pas le remède lui-même qui choisit l’homéopathe…)
jusqu’aux découvertes qui résultent de cette étude,
vous suivrez le cheminement de la souche au médicament.
Une journée entière sera consacrée à des arbres originaires d’Europe
afin de plonger dans nos racines et notre culture, et une autre journée
pour voyager vers les autres continents. Chacun de ces remèdes
délivre à la fois une information sur sa terre natale et une solution
thérapeutique à des pathologies étonnamment en lien avec ses
maux culturels archétypaux.
.
INHF
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FORMATIONS EN HOMÉOPATHIE UNICISTE
FORMATION DE BASE / DIPLÔMANTE
Rentrée : Samedi 12 et Dimanche 13 Novembre 2016
L'enseignement de l'homéopathie classique à l'INHF-Paris est organisé au format de
7 week-ends sur une année à PARIS-Bastille (planning ici)
Deux formations indépendantes mais complémentaires vous sont proposées :
 UNE FORMATION DE BASE (sur 1 année) :
Premier module pour maîtriser l'art d'une prescription personnalisée et s'initier à la répertorisation
(informatique*). En un an, vous acquerrez les outils pour prescrire une homéopathie de qualité en
pratique aigüe courante.
Programme détaillé : cliquer ici
 UNE FORMATION DIPLOMANTE (2 années supplémentaires) :
En deux années supplémentaires, vous deviendrez des médecins homéopathes qualifiés avec
une maîtrise complète de la répertorisation (informatique*).
Vous serez alors capables de répondre à toutes les situations cliniques.
Programme détaillé : cliquer ici
(* équipement informatique à acquérir séparément)
Deux enseignants de l'équipe pédagogique assurent la formation chaque week-end.
Savoir pratiquer l'homéopathie uniciste après une solide formation,
 tel est notre objectif !
PLUS D’INFOS SUR : http://www.inhfparis.com/ecole-de-formation/formations-homeopathie-uniciste
INHF
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FORMATIONS EN HOMÉOPATHIE UNICISTE
Stage botanique avec
Dr Agnès Flour
Prochaine session : Vendredi 26 et Samedi 27 mai 2017
A l'occasion du weekend de l‘Ascension, les 7 et 8 mai derniers, quelques étudiants ont pris le
chemin de Baladou, charmante bourgade du Lot pour rejoindre le Dr Agnès Flour et faire un
voyage dans son merveilleux jardin botanique.
Le témoignage de Maria-Alice Gonçalves, élève de 3ème année à l’INHF :
Après l'accueil chaleureux chez elle (Agnès nous reçoit avec un énorme sourire, comme si nous
étions de vieux amis d'enfance), nous découvrons son jardin des merveilles avec des plantes
connues et inconnues de la Matière médicale, venues de toutes les parties du monde, parmi
lesquelles Agnès nous guide avec des explications détaillées sur chacune des propriétés de ces
spécimens, distribués sur les petits espaces soigneusement adaptés pour que les plantes se sentent
comme dans leur habitat naturel. Dans son salon, des vitrines emplies de minéraux de tous les
types et formes composent une collection unique en France.
Sa connaissance extraordinaire, fruit d’années de recherche poussée par sa curiosité hors norme,
nous a été dévoilée au courant d'une journée et demie de cours, riche en Matière médicale,
botanique, minéralogie, histoire du monde, linguistique (oui, elle parle plusieurs langues et a
traduit quelques œuvres originales en homéopathie et en botanique), sans oublier sa sensibilité vis
à vis du patient et de la philosophie masiste...
Nous sommes partis dimanche émerveillés par sa générosité, sa gentillesse et son savoir, avec une
seule envie en tête : revenir vite ! Merci Agnès ! Merci à Sophie et Catherine de nous offrir cette
opportunité !
Réservez ces dates dès maintenant et informez-nous de votre intention de participer. Nous organiserons l'hébergement dans un grand gîte à proximité pour favoriser l'échange et la convivialité !
INHF
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RETROSPECTIVES - INHF 2016
 Rencontre avec Dinesh Chauhan
Janvier 2016
En cette fin janvier , l'INHF recevait pour la 4ème fois Dinesh Chauhan, de l‘Ecole de Bombay. Aux
participants fidèles des années précédentes s'étaient joints des étudiants de l'école.
L'enthousiasme était le même chez les plus anciens et les plus jeunes....
Au fil des années, Dinesh a affiné sa prise de cas pour parvenir "au centre du patient".
Il a codifié son entretien pour le rendre plus sûr, plus didactique. En même temps, il nous a fait la
démonstration d'une grande créativité dans l'approche du patient, surtout chez les enfants, pour
capter et reconnaître l'énergie du remède. Il se sert avec brio de tous les outils à notre
disposition : les répertoires, les matières médicales, la recherche par mots de Reference Works ,
la souche, la méthode de la sensation, le tableau périodique....
Je peux témoigner de la pertinence de sa méthode de prise de cas pour parvenir le plus souvent
possible au remède. J'aurais tant aimé commencer l'homéopathie avec lui… Mais je savoure les
progrès qu'il m'a permis de faire ces dernières années !
Dr Catherine Dusart
 Rencontre sur les Lanthanides et les Actinides
Avril 2016
Début avril 2016, l’INHF organisait une rencontre sur les Lanthanides et les Actinides. Pour la
seconde fois, nous nous retrouvions dans ce lieu atypique qu’est la Cathédrale américaine de
Paris.
L’équipe belge de l’EBH réunie autour de Daniel Saelens ayant prévu un séminaire sur le même
thème, celle-ci a finalement décidé de se joindre à nous et Daniel nous a fait le plaisir et
l’honneur d’inaugurer cette rencontre par une explication des caractéristiques physicochimiques de ces deux séries.
Puis Guy Payen détailla les Terres rares (Lanthanides) en nous amenant dans les profondeurs de
l’humain, cela au sein même de la nef de la cathédrale. Autour d’une belle interaction, le public
se prêta avec plaisir à la recherche des remèdes homéopathiques pour les nombreux cas
cliniques présentés. A retenir : le thème de l’autonomie caractéristique des Lanthanides et
l’association aux maladies auto-immunes et allergiques.
Le dimanche, Didier Lustig nous conta son incroyable odyssée au sein des Actinides, ces métaux
d’une puissance telle qu’elle peut conduire à la désintégration totale, en lien avec des maladies
graves, physiques et mentales. Telle une descente dans la Nekyia, pas à pas Didier réussit à nous
familiariser un peu plus avec ces remèdes encore insuffisamment connus.
Ce week-end fut une rencontre intense, ponctuée par de riches participations cliniques de Karim
Adal et de Rémi Hospitel, ainsi que par de nombreuses interventions du public.
Antoine Sautenet & Dr Sophie Robinne
INHF
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LES PROCHAINES PUBLICATIONS DE L’ INHF-PARIS
 Séminaire avec Michal YAKIR
Paris - Avril 2015
Homéopathe depuis 25 ans en Israël, Michal YAKIR est une botaniste
passionnée. Une des originalités de son approche est qu’elle établit
un parallèle entre le processus d’évolution du règne végétal et celui de
l’individu humain. Tout comme l’interprétation du Tableau périodique permet
une prescription plus affinée des remèdes minéraux, son Tableau des
plantes facilite la prescription des remèdes végétaux.
 Séminaire avec le Dr Dinesh CHAUHAN
Paris - Janvier 2016
Retranscription intégrale du séminaire, accompagnée d'une synthèse
des quatre séminaires donnés à Paris.
Le Dr CHAUHAN transmet une technique de consultation performante
et reproductible. En détaillant sa façon de prendre les cas, il parle de
remèdes connus, de comparaison de remèdes, du traitement des de
cancer, des différentes dilutions, de la classification des minéraux, etc.
 Séminaire sur les Lanthanides et les Actinides
avec le Dr Guy PAYEN et Didier LUSTIG
Paris – Avril 2016
Apparus il y a une dizaine d’années seulement, les remèdes issus des deux
dernières lignes du Tableau périodique occupent une place à part dans le monde
minéral : en surprenante résonance avec le monde actuel, les lanthanides et les
actinides permettent de traiter certains types de patients qui, jusque là, restaient
réfractaires aux remèdes classiques les mieux indiqués.
 Le 20ème Congrès de l'INHF Paris
Paris – Octobre 2015
Ce congrès anniversaire fut l’occasion de faire le point sur l’apport des différentes approches
homéopathiques de ces dernières décennies dans nos pratiques. Il est intégralement retranscrit
dans ce polycopié pour vous permettre d’approfondir les différentes communications présentées
et de suivre, comme si vous y étiez, la dynamique des échanges entre intervenants et
participants. Un document à lire et relire pour enrichir votre pratique quotidienne…
INHF
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Activités des autres groupes et écoles en 2016
Août 2016
71ème Congrès de la LMHI à Buenos Aires du 24 au 27
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Octobre 2016
Rencontre avec l'américain Dougg Brown les 21 et 22
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0ctobre 2016
Rencontre avec Karim Adal les 21 et 22 à Valsainte (HLO)
Informations et inscriptions auprès du Dr Geneviève GUEYMARD
[email protected] - Tél : 04 92 72 57 91
Novembre 2016
Congrès de l'ECH à Vienne du 17 au 19
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Novembre 2016
Module 4 de la formation à la sensation vitale les 23 et 24
Séminaire clinique les 25 et 26
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Novembre 2016
14ème séminaire d'Automne CLH du 24 au 27
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Décembre 2016
Journées Dauphiné Savoie les 2 et 3
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INHF
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CARNET DE VOYAGES HOMEOPATHIQUES
A Toulouse avec Resie Moonen
Mai 2016
Après une rapide première rencontre à Paris lors la LMHI 2014 et un rendez-vous
manqué lors de son séminaire sur les Lanthanides l’année dernière, il était hors de
question de manquer Resie Moonen pour sa seconde venue à Toulouse !
Resie nous a fait naviguer sur le tableau périodique avec maîtrise et clarté. Affinant la
connaissance des étapes et séries; passant à travers de sublimes cas cliniques vidéos de
Ferrum mur à Germanium ou autre Dysprosium ; confortant ses choix par de la
répertorisation ou des diagnostics différentiels.
Resie, portée par une incroyable énergie positive, transmet avec une belle rigueur sa
connaissance de l’approche de Jan Scholten. Ses cas cliniques expriment toute sa
bienveillance et sa passion à explorer les profondeurs de l’humain.
Ce weekend a eu en partie l’intérêt de rassurer sur l’efficacité de cette approche et d’en
montrer également sa complémentarité. Au-delà de l’agréable soleil toulousain, je
garde en tête la belle énergie communicante de Resie et sa grande efficacité
thérapeutique.
Antoine Sautenet
Le Congrès du CLH à Spa – Mars 2016
La méthodologie en mouvement !
Le congrès du CLH, printanier comme de coutume, a accompagné avec succès le rallye de
Spa ! Et comme toujours, ce fut un festival de cas intéressants, s’appuyant sur de solides
bases méthodologiques et de subtils développements de la Matière médicale.
D’un saut de puceron (Aphis chenopodii glauci) en passant par Calendula,
Anhalonium, Iridium et autres Cinnabaris, les remèdes explorés ont enrichi les
connaissances de la centaine d’homéopathes qui avaient fait le déplacement.
La nouveauté de ce crû fut la nouvelle méthodologie de répertorisation que Marc Brunson,
le maître de l’école liégeoise, propose au monde homéopathique.
Par une modélisation mathématique, en utilisant un facteur de pondération qui met en
exergue la valorisation et la hiérarchisation des symptômes, les petits remèdes peuvent
"pointer leur nez", dépassant ainsi les "mastodontes" polychrestes.
Ce travail met en évidence une nécessité de faire évoluer nos outils dans la direction des
analyses multiples, facilitées par l’évolution technologique, car elle permet leur intégration
dans les logiciels mis à notre disposition. Marc expérimente ses propositions à l’aide d’un
de ces logiciels, Novomeo, qui fait œuvre de pionnier dans ce type d’approche. Souhaitons
qu’à l’épreuve du temps et de l’usage, cet effort d’amélioration de nos outils sera porteur
d’une meilleure fiabilité de nos prescriptions !
Dr Florina Carat
INHF
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En Inde avec Rajan Sankaran (1)
Dr Sophie Robinne, février 2016
Je commencerai par cette première constatation très déroutante: Sankaran ne pratique plus la
méthode Sankaran ! Constatation à modérer bien sûr…
En fait, il serait plus exact de parler de la "méthode de la sensation", qui est une méthode
expérimentée et utilisée par d'autres aussi. Rajan Sankaran a beaucoup participé à sa diffusion, à
la fois par ses écrits et par ses séminaires, ce qui explique que l'on parle fréquemment "de la
méthode Sankaran", ce qui a le don d'agacer quelques peu d'autres médecins indiens. Rajan
compte parmi ceux qui nous l'ont enseignée avec beaucoup de finesse depuis des années.
Il a évolué dans sa pratique, et heureusement ! Rien n'est figé en homéopathie, tant dans nos
façons d'appréhender l'entretien que dans les outils de recherche du remède et dans l'étude des
nouveaux remèdes. Déjà l'an dernier, disent ceux qui l'ont entendu en 2015, le changement était
net, et cette année la différence pendant l'entretien est réellement évidente.
Avant de vous transmettre les nouvelles donnes de son enseignement, je rappelle comment se
passent ses consultations. Les patients remplissent un questionnaire très précis et complet sur
leurs antécédents, leurs goûts alimentaires, leurs réactions au climat, aux émotions, leur métier,
leurs hobbies, etc. Puis un élève de Rajan interroge le patient et fait un résumé à Rajan des points
les plus importants. Enfin, Rajan voit le patient. Nous assistons en live à la fois au compte-rendu
fait par l'étudiant et à la consultation de Rajan (par l'intermédiaire d'une caméra, dans une autre
pièce).
Rajan a donc déjà une idée du cas lorsque le patient se présente à lui. Et comme il a une
intelligence rapide et intuitive, il est déjà orienté et pose très vite, au bout de quelques phrases,
des questions précises et "fermées" au patient. Il ne maintient donc plus l’écoute flottante et large
en début d'entretien telle qu’il nous l’a enseignée jusqu'à présent.
Voici ce qu'il nous transmet cette année : le patient a un "niveau de langage" préférentiel. Soit il
raconte plus facilement les faits, soit il parle de ses émotions, soit il est vite dans l'illusion, soit,
plus rarement, il est directement dans la sensation, soit, plus rarement encore, il est dans la
souche ou dans l'énergie elle-même.
Il estime que c'est en restant au niveau spontané du patient qu'on a le plus de chance de trouver
le remède adapté. Rajan ne cherche donc plus à faire "descendre" le patient aux niveaux les plus
profonds. Il reste au niveau où s'exprime le patient spontanément et "fait avec" ce qu'il trouve à
ce niveau.
Très vite, quand par exemple le patient vient pour une toux, il lui pose au bout de deux phrases
des questions sur les modalités ou les concomitants et se sert de la croix de Hering. Il pose des
questions fermées afin de vérifier son idée.
Il utilise beaucoup le répertoire (Mac Repertory), qu'il connaît quasiment par cœur, et le logiciel
correspondant (Reference Works) pour la recherche par thèmes ou par mots, dans les cas aigus
comme chroniques. Il fait des répertorisations avec de nombreuses rubriques et se sert du niveau
spontané pour choisir sa dilution, comme il le fait depuis le début de cette méthode de la
sensation (les faits : 30C ; l'émotion : 200C ; l'illusion : 1M ; la sensation : 10M ; la souche : 50M ;
l'énergie, 100M).
Il a beaucoup de consultations pour pathologies lourdes (maladies auto-immunes, insuffisance
rénale chronique, cancers), car les patients qui lui sont adressés ont déjà été vus en homéopathie
et sont en échec thérapeutique jusqu'à présent.
Pour ces patients, il ajoute à la dose qu'il donne une fois par mois la dose correspondante en LM, à
prendre tous les jours (chaque fois que la maladie est lésionnelle et évolutive) : LM2 pour la dose
en 30C ; LM 6 pour la dose en 200C ; LM 8 pour la M ; LM 10 pour la 10M ; LM 12 pour la 50M.
INHF
10
A noter que pour les pathologies allergiques, il donne facilement du M comme pour les maladies
auto- immunes.
Pendant cette semaine de février 2016, nous avons assisté principalement à des consultations où
il a prescrit en 30C, parfois 200C, rarement plus haut, et où il a vite posé des questions précises.
Mes impressions :
Je venais pour apprendre encore et encore les finesses de l'entretien par la méthode de la
sensation. J’ai donc été déçue par le nouveau mode d'exercice de Rajan Sankaran car je n'ai pas
pu entrevoir la globalité du patient dans sa façon tronquée d'interroger.
Je pense que Rajan est arrivé à une méthode synthétique, rapide, qui lui correspond bien et qui
correspond à sa forme d'intelligence brillante et intuitive. Mais elle me paraît peu transmissible,
voire dangereuse pour des étudiants, puisque nous revenons à un entretien très inductif qui
d'emblée permet de confirmer une idée et non d'élargir l'angle de vue. Cette méthode risque de
nous entraîner vers des raccourcis trop rapides.
J'ai été par contre très impressionnée par sa façon de se servir du répertoire. Il connaît les
rubriques sur le bout des doigts. Il m’a donné envie de relire une nouvelle fois tout le répertoire !
Rajan n'hésite pas à faire des répertorisations très longues. Pourquoi finalement se borner à
quelques rubriques ? Mais en même temps cela fait apparaître surtout des polychrestes, et c'est
d'ailleurs principalement ce qu'il a prescrit pendant cette semaine.
Mais là aussi des interrogations : parfois Rajan dit qu'il faut que le remède choisi soit dans toutes
les rubriques du répertoire., or nous savons qu'un répertoire est forcément incomplet. Dans
d'autres cas il dit que ce n'est pas important. Là encore, ce n'est pas très didactique.
D'autre part, nous avons assisté uniquement à des cas live, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun recul.
Dans ce cas, dire de façon péremptoire : "very simple, the remedy is …" me paraît trop tranché.
J'ai aussi constaté que, pour les remèdes végétaux, Rajan les choisissait en fonction du classement
des plantes selon les Indiens, un classement décrié par certains par rapport au classement
botanique, mais qui semble cependant bien fonctionner pour trouver le remède du patient.
Par contre il ne travaille pas les remèdes individuellement comme nous le faisons en France,
comme les masistes ou les "souchistes". D'où parfois une frustration de ma part de ne pas pouvoir
faire coller un patient au remède donné, ce qui n'est pas le problème de Rajan qui veut surtout
trouver un remède efficace.
A noter que parmi les 17 cas live vus l'année précédente, nous avons vu seulement 11 follows up
(pour les 6 non vus, un des patients n'avait pas donné de nouvelles et le remède prescrit avait été
inefficace chez 5 autre patients). Sur les 11 restants, à nouveau un certain nombre des cas
(environ la moitié) ont dû bénéficier d'un autre remède et n'ont qu'un an de recul.
Là aussi, il faut rester prudent par rapport au remède prescrit le jour du cas live, ne pas prendre ce
que dit Rajan comme argent comptant, conserver du recul.
Certaines guérisons étaient cependant spectaculaires, surtout concernant des cas aussi graves.
La façon de demander le retour lors du deuxième entretien est basée surtout sur les symptômes
gênants de la consultation précédente, et peu sur l'entièreté de la personne, ce qui parfois induit
un doute sur la guérison globale.
J'ai apprécié sa façon de prescrire des LM car jusqu‘alors j'avais l'impression qu'il manquait
quelque chose pour les cas très lésionnels. Je vais donc essayer sa méthode : donner à la fois une
dose LM à prendre chaque jour ET une dose en CH en plus.
J'ai tenté de donner à la fois un retour sur des faits et mon impression évidement personnelle et
subjective. Cela peut permettre d'ailleurs d'ouvrir une discussion, ou tout au moins le partage
d'autres point de vue.
Par rapport aux membres du groupe, composés de Français, de Belges et de Suisses, j'ai cru
comprendre que pour environ la moitié des participants, l'impression était mitigée et qu'ils ne
souhaitaient pas renouveler l'expérience l'an prochain, alors que l'autre moitié était ravie et
partante pour une nouvelle semaine. A vous de faire votre propre expérience !
INHF
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En Inde avec Rajan Sankaran (2)
Dr Florina Carat – Séminaire de février 2015
Dans le cadre du voyage d’étude organisé par François Bernaerts sous l’égide d’Homeovitalis, je
suis allée l’an dernier en Inde pour m’imprégner de la « méthode de la sensation », guidée par le
maître qui l’a impulsée dans le monde homéopathique.
Et, comme d’autres, j’ai été surprise en constatant que Sankaran est celui qui pratique le moins la
"méthode Sankaran" ! Par contre, j’ai trouvé que sa nouvelle méthode de synthèse, qu’il utilise
sous le vocable de "Synergie", représente une évolution intéressante de sa pratique.
Baser la recherche du remède sur 3 piliers, les symptômes (par l’utilisation subtile du répertoire),
le génie du remède (par la connaissance solide de la matière médicale) et le système (par les
connaissances sur la sensation, les règnes, les sous-règnes et miasmes, comme modes
réactionnels), me semble être une manière de procéder plus sûre et plus souple, permettant
l’adaptation au patient, évitant ainsi de pousser le patient au-delà de ses limites pour "toucher" la
sensation, ou d’utiliser une méthode pour tous les patients, à la manière du "lit de Procuste".
Fort de son experience clinique, Sankaran nous dit: "I believe that we should go as deep as the
patient let us. Pushing beyond that could be counterproductive." Et maintenant, il s’adapte au
patient ! C’est ce qui explique que dans un séminaire avec des cas live "tout venant", la méthode
de la sensation pourrait être parfois celle qu’il utilise le moins…
Dans cette nouvelle approche intégrative, "synergique", la prise de cas tiendra
compte du niveau où se trouve le patient. Pour un patient dont le discours se
cantonne au niveau des faits, la recherche du remède se fera par la méthode
kentiste la plus classique. Les symptômes les plus particuliers, les modalités les
plus pertinentes constitueront "l’ancre" pour aborder le cas. Par une
répertorisation parfois fort subtile, il dénichera le remède (contrairement aux
répertorisations de ses étudiants, qui sont souvent un "fourre-tout"). Puis, par
une vérification du génie du remède dans les matières médicales du "Reference
Works" et un regard intégratif dans le "système de la sensation", il validera le
choix.
Si le patient se trouve au niveau 4-5, la méthode de la sensation "déploiera ses ailes", mais avec la
recommandation insistante de vérifier ensuite les symptômes particuliers et le génie du remède, à
l’aide de l’incontournable "Reference Works" , dont l’utilisation ne présente plus aucun secret
pour Sankaran. Ainsi, la possibilité de prescrire des remèdes non expérimentés est
considérablement réduite, mais en contrepartie augment le risque de prescrire beaucoup de
polychrestes (toujours utiles, sur tous les continents !).
De mon point de vue, le problème de ces séminaires est justement le choix de ne présenter que
des "cas live". Cela rend la qualité de l’enseignement aléatoire : par exemple, l’année dernière
nous avons eu la chance d’avoir des cas permettant l’utilisation plus équilibrée des trois
ingrédients de la "synergie ". Cette année, il semble que ce fut différent... Deuxième écueil de ce
choix, c’est le manque de recul pour la validation du remède. Les follows-up envoyés par mail sont
difficilement exploitables, généralement après un temps très court (quelques mois), et il semble
que la fiabilité des prescriptions ne soit pas telle qu’espérée…
Néanmoins, l’expérience reste très intéressante, car voir à l’œuvre un homéopathe de cette
envergure, alliant admirablement la maitrise des outils, l’acuité de l’observation et une intelligence
intuitive hors du commun est un enseignement en soi. A chacun de choisir ses expériences…
INHF
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Retour d'Inde
Délégation française de la LMHI représentée par le Dr Yves MAILLÉ, avril 2016
Invités à participer à l’International Convention on World Homeopathy Days, qui s’est tenue à New Dehli les
9 et 10 avril 2016, la délégation française était aux côtés de nombre de ministères impliqués dans la santé,
non seulement pour l’Inde mais aussi pour le Bengladesh, le Pakistan, le Sri Lanka, le Népal… Pour tous ces
pays, l’homéopathie représente un formidable atout dans la politique de santé avec un bénéfice/coût
record et des résultats confirmés année après année.
La mise en place de ce système de santé alternative sous-entend une formation massive et compétente de
ces nouveaux acteurs de santé. A ce titre, l’Inde se comporte en pionnier et nous avons saisi l’occasion
pour en faire le bilan, de l’extérieur avec ces World Homoeopathy Days, et de l’intérieur en passant à
chaque fois une journée entière dans deux écoles de référence, une école publique en plein quartier
populaire et une école privée dans le secteur à haute activité économique.
•
Visite du Nehru Hospital and College de New Dehli
Le Nehru Hospital est au centre de la vieille ville ,avec un public
populaire et des étudiants issus des milieux peu favorisés. Les
soins sont gratuits et l’accès à la formation très peu coûteuse.
Les médecins et enseignants sont rémunérés directement par le
gouvernement.
L’enseignement débute à la sortie du Lycée avec un premier de
cycle de 5 ans. Puis l’étudiant, s’il en à la capacité, peut suivre 3 ans
d’enseignement supérieur qui le conduira au diplôme de Docteur en médecine homéopathique.
Toutes les disciplines sont présentes au programme, depuis l’anatomie jusqu’à l’hygiène. Mais le médecin
homéopathe n’est pas habilité à prescrire de l’allopathie, ce qui ne pose pas de problème car chaque
hôpital homéopathique est lié à un hôpital général.
Il s’agit d’un enseignement typiquement kentiste, avec entraînement à une prise minutieuse du cas,
répertorisation et suivi homéopathique.
Lors de la prise du cas, l’élève peut être convoqué au département Organon où il devra expliquer sa
méthodologie ou au département Répertorisation, comme au département Hygiène et Epidémiologie.
Nous avons été impressionnés par cette faculté de faire un enseignement aussi structuré avec aussi peu de
moyens matériels.
•
Visite du Bakson Hospital and College de New Dehli
Nous sommes ici dans le quartier où fleurissent les pépinières
d’entreprise, avec un enseignement payant et les fonds de
l’industrie pharmaceutique.(Barkson’s). Et pourtant, la visite nous
aura agréablement surpris ! Le collège et l’hôpital intègrent une
cité universitaire aux standards européens, un grand réfectoire,
des salles de sport, etc.
Le public est ici plus large avec des classes où l’on trouve beaucoup de jeunes, mais aussi un enseignement
supérieur avec des médecins en perfectionnement. L’enseignement n’en reste pas moins très fidèle à
l’Organon.
En conclusion, l’Inde est un peu actuellement le paradis des homéopathes et la démonstration de
l’efficacité de la médecine homéopathique. Ce modèle est repris par nombre de pays émergeants du
continent asiatique, depuis le Pakistan jusqu'au Bangladesh.
Qu’en sera-t-il quand ces pays deviendront des marchés actifs pour l’industrie pharmaceutique ? On peut
espérer que d’ici là l’homéopathie sera suffisamment entrée dans le paysage médical pour conserver une
place de choix.
La coexistence de l’homéopathie et de l’allopathie ne semble pas poser de problèmes, les deux approches
étant considérés comme différentes et non comme concurrentielles.
INHF
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Dr DE BRAUCOURT Pierre Eugène
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éventuelle rencontre. Contact :
Marie Hanché : [email protected] ; 06 18 81 96 30
Marion Simonin : [email protected] ; 06 82 74 07 92
A lire par tous
Communication importante
de la pharmacie des Archers
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