166 Ubirajara Ranean de
Azevedo
Marques
deixam
transparecer que um outro percurso poderia ter sido seguido por
ela, outro papel, presumivelmente menor, ter sido
atribuído
à
história
da
filosofia.
Neste contexto interno, certos textos de
Théodore
Jouffroy
ganham merecido
destaque.
Sem nunca ter sido
crítico sistemático
da
orientação (filosófica,
metodológica, universitária)
praticada por Cousin4, a particularidade de
sua
posição está
justo no fato de ele
quase
não se ter ocupado com o
filão
histórico-filosófico
-
então emblemático
-, mas preferencialmente com o
psicológico.
De qualquer modo, tal como afirma
Jean-Jacques
Goblot:
"(...)
il s'agit de divergences
réelles,
durables et nullement mineures,
bien
qu'elles aient toujours été
três discrètement exprimées.
A
Tintérieur
d'un courant de
pensée,
qui par la suite, se
réduira
à la
rigidité
d'une
oitho-
doxie
scolaire, une telle
diversité mérite assurément
d'etre
soulignée."5
*
No "Prefácio"
à
segunda
edição
de
seus
Fragments philosophiques,
obra que é uma sorte de
exposição "destinée
à donner une
idée
du
systè-
me
général
auquel ils se rapportent"6, Cousin recorda a
crítica adversária,
doctrines; et la philosophic, moins
subordonnée
à 1'histoire,
sera
plus
porléc
à des recher-
ches
nouvelles et approfondies";
SIMON,
J. "Une
revolution
dans
un verre
d'eau"
(1888).
In:
DOUAILLER,
S. La philosophic
saisie
par
Vétat.
Petits
écrits
sur 1'enseigncincnt
philo-
sophique en France (1789/1900) [abreviadamente:
PhÉtat}.
Paris: Aubier, 1988; p. 359-80:
"(...)
je ne
pensais
en aucun
façon
à combattre Cousin. Je voulais rester son
élcve três
res-
pectueux, son admirateur
três
sincere;
j'étais
seulement
résolu
à ne pas
êlre
son
écho.
Je
trouvais
humiliant
de ne pas
être
philosophe quand on
était
professeur dc philosophie".
4
A
crítica
mais direta que Jouffroy faz a Cousin
parece
encontrar-se no
final
de seu "Pre-
fácio"
à
tradução
das
obras
dc Thomas Reid; JOUFFROY, Th. "Preface du traducteur".
In:
REID,
Th.
(Euvres
completes de Thomas
Reid, chef de 1'école écossaise, publiées
par
M.
Th.
Jouffroy,
avec des fragments de M.
Royer-Collard
et une introduction de
Véditeur
[abreviadamente:
Préf.-Reid].
Paris: Saulelct, 1836; p.
exeij:
L'errcur
des philosophes de la
période cartésienne
est excusable, eile
était même
nécessaire,
car il
fallait
toutes ces tentatives pour
dégager
Ia question, pour la
réduire
en ses vrais termes, et pour metlre à nu 1'impossibilite radicale oú est
1'esprit humain de la
résoudre;
mais lorsque cette
impossibilite
a etc
proclamée
par 1'école
écossaise,
lorsqu'elle a été
posée
d'une
manière invincible
et
avec
une admirable
précision
par Kant, on ne
conçoit
plus 1'illusion de la
période
allcmande, et on en est
réduit
à admirer,
sans
concevoir comment eiles ont pu
satisfaire un moment des esprits aussi
éminents,
les
ingénieuses
mais impuissan-
tes
théories
au moyen dcsquelles Fichte, Schelling, Hegel et M. Cousin parmi
nous, ont
pensé
sauver la
connaissance
humaine de 1'incontestable
arrêt
de la
philosophie
critique,
ct dissiper par 1'esprit humain un doute qui, frappant
1'esprit humain
lui-même,
ne saurait jamais ctre
détruit.
5 Cf.
GOBLOT,
J.-J. "Jouffroy et Cousin". In:
FAUQUET,
É. (éd.)
Victor Cousin
homo
theologico-politicus.
Philologie,
philosophie,
histoire
litléraire.
Paris:
Kimé,
1997; p. 81.
6 COUSIN,
V.
"Préface
de la
dcuxième édition
des Fragments philosophiques" [abrevia-
damente:
PrFrPh].
In:
DOUAILLER
S.
(éd.), Philosophie, France, XIXe siècle. Écrits
et
Opuscules [abreviadamente:
PhÉcrOp].
Paris:
Librairie Générale Française,
1994; p. 77.