Mathématiques Soutien 4ème – Jeudi 20 mai

publicité
Mathématiques Soutien 4ème – Jeudi 20 mai - EXERCICES
CORRECTION DES EXERCICES DANS LE LIVRE JAUNE
Exercices page 64 :
Le plus grand côté est [OF].
Calculons et comparons :
OF² = 6² = 36
RF² + RO² = 5² + 3,5² = 25 + 12,25 = 37,25
Donc OF² ≠ RF² + RO²
D'après la contraposée du théorème de Pythagore, le triangle ROF n'est pas rectangle.
Exercice 1 page 65 :
Les plus petits côtés : [AB] et [BC]. Le plus grand côté : [AC]
Calculons et comparons :
AC² = 15² = 225
AB² + BC² = 6² + 8² = 36 + 64 = 100
Donc AC² ≠ AB² + BC²
D'après la contraposée du théorème de Pythagore, le triangle ABC n'est pas rectangle.
Exercice 2 page 65 :
Les plus petits côtés : [ON] et [NM]. Le plus grand côté : [OM]
Calculons et comparons :
OM² = 35² = 1225
ON² + NM² = 21² + 28² = 441 + 784 = 1225
Donc OM² = ON² + NM²
D'après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle ONM est rectangle en N.
Exercice 4 page 65 :
Les plus petits côtés : [FG] et [GH]. Le plus grand côté : [FH]
Calculons et comparons :
FH² = 3² = 9
FG² + GH² = 1,8² + 2,4² = 3,24 + 5,76 = 9
Donc FH² = FG² + GH²
D'après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle FGH est rectangle en G.
Exercice 5 page 65 :
Les plus petits côtés : [AB] et [AC]. Le plus grand côté : [BC]
Calculons et comparons :
BC² = 150² = 22500
AB² + AC² = 90² + 120² = 8100 + 14400 = 22500
Donc BC² = AB² + AC²
D'après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle ABC est rectangle en B. L'étagère est horizontal.
FRANÇAIS – Lundi 17 Mai - Séquence
Suite de la – SEQUENCE 7 : Le lyrisme en poésie
CORRECTION DU TRAVAIL FAIT SUR POLYCOPIE
GRAMMAIRE : les verbes pronominaux.
1) Lisez attentivement le poème « Mon rêve familier » de Paul Verlaine.
2) Observez les pronoms. Quelle différence y a-t-il entre les verbes suivants : « m'aime », « me
comprend », « me souviens », « se sont tues » ?
•
elle m'aime > elle aime moi
COD
sujet
COD
==> à l'infinitif : aimer
==> verbe non pronominal
•
elle me comprend -->
COD
•
je me souviens > tu te souviens
sujet
==> à l'infinitif : se souvenir
==> verbe pronominal
•
elles se sont tues
je me tais
==> à l'infinitif : se taire
==> verbe pronominal
elle comprend moi ==> à l'infinitif : comprendre
sujet
COD ==> verbe non pronominal
Suite à notre travail d'observation, nous observons que l'on ne doit pas confondre les verbes
pronominaux des verbes ayant un pronom pour COD.
Les verbes pronominaux :
Les verbes pronominaux sont des verbes précédés d'un pronom personnel réfléchi (me, te, se,
nous, vous, se).
Ex 1 : se lever, s'absenter, se sentir, se laver, s'amuser
Avec le verbe pronominal, le sujet fait l'action et la subit en même temps.
Ex 2 : je me lève, je me lave,
Il y a 3 types de verbes pronominaux :
– les verbes essentiellement pronominaux, c'est à dire qui ne s'utilise qu'à la voix pronominale
Ex 3 : s'enfuir, se souvenir, s'absenter
– les verbes pronominaux de sens réciproque avec lesquels les sujets exercent l'action l'un sur
l'autre :
Ex 4 : se marier, se battre
– les verbes pronominaux de sens réfléchi (les plus nombreux) avec lesquels le sujet exerce l'action
sur lui même :
Ex 5 : se laver, s'amuser, s'allonger
Suite du cours de Français – Jeudi 20 mai 2010
CORRECTION DU TRAVAIL FAIT SUR POLYCOPIE
Mon rêve familier, de Paul Verlaine
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde, ou rousse ? _ Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
II) Le portrait de la femme
4) Faites un relevé des termes qui caractérisent la femme. Que pouvez-vous en déduire ?
Une voix douce : « voix lointaine, calme, grave »
elle est brune, blonde, rousse :
son regard est vide (//statues) ; on ne connait pas la couleur de ses yeux
sa voix lointaine et grave : qui vient de loin, il ne connait pas le son de sa voix
peut-être cette femme a existé ?
Il se fait une idée : il idéalise cette voix.
Son nom doux et sonore : un nom qui lui plait.
-- Il imagine la femme de ses rêves. Elle est interchangeable : elle prend mille visages « ni tout à fait la même, ni tout à
fait une autre ».
•
•
•
•
•
•
5) Quel est le rôle de cette femme ?
-- Elle l'aime et le comprend. Son portrait moral est précis.
Le portrait de la femme, du moins physique, est mystérieux. En effet, elle prend mille visages. Les
seuls détails que nous ayons, quant à son regard, sa voix et son nom, sont chargés de mystère.
Le portrait moral, lui, est plus précis. Verlaine insiste sur le besoin d'être aimé et d'être compris.
III)La mise en scène du poète
6) Comment le poète est-il présent ? Justifiez.
-- Il est présent par l'intermédiaire du pronom personnel « je », « mon coeur », « mon frot blême ».
-- l'expression d'un sentiment : « hélas ! » Déception,regret, manque // points d'interrogation
A la fois les pronoms et la ponctuation (points d'interrogation et point d'exclamation) montrent que
le poète est présent.
7) Analysez les sonorités et le rythme ? Quelle impression donnent-ils ?
-- les sons « est », « ant », « f », « a », « l », « me », « re »
-- cadencé, répétition de sons : système d'écho ; lancinant
Effet d'envoûtement comme l'univers brumeux du rêve.
assonance : répétition d'un son voyelle :
assonances en -è, -a -ant
allitération : répétition d'un son consonne : allitérations en -f, -l, -m, -r
« Heureux qui, comme Ulysse... » de Joachim Du Bellay
1
2
3
4
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cleui-là, qui conquit la toison,
Et puis est retrouné, plein d'usage et de raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
5
6
7
8
Quand reverais-je, hélas, de mon petit village,
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison
Qui m'est une province et bien plus davantage ?
9
10
11
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux
Que des palais romains le front audacieux ;
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,
12
13
14
Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.
1) Quelle est la composition du poème ?
2) Quand et comment se manifeste la présence du poète ?
3) Est-ce le même sentiment qui s'exprime dans le premier et le deuxième quatrain ? Justifiez votre réponse notamment par une remarque sur la
ponctuation.
4) Quels thèmes s'opposent entre le premier et le deuxième quatrain ? Justifiez votre réponse par un relevé précis.
5) Observez les deux tercets. Relevez en deux colonnes ce qui plaît et ne plaît pas au poète.
6) Quels lieux s'opposent ? Quelle est la figure de style organisant ces oppositions ?
7) Dans ces tercets, la syntaxe est modifiée. Quel est l'effet apporté ?
8) Pourquoi ces oppositions sont surprenantes de la part d'un auteur qui est allé puiser son inspiration auprès des grands auteurs classiques romains
en Italie ?
Pour vendredi 21 mai 2010 :
– leçon sur les Verbes pronominaux à apprendre : exercices n° 9 et 10 page 127.
– CONTROLE DE CONNAISSANCE : APPRENDRE TOUTE LA LEÇON SUR LES VERBES
MODES et TEMPS (connaître bien le vocabulaire). Revoir tous les polycopés corrigés.
–
Jusqu'au 8 septembre 2010 : possibilité d'écrire une nouvelle pour le concours Veideirias à VLB
Téléchargement