son corrigé

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CORRIGE DE GRAMMAIRE N°5
NIVEAU CONFIRME
Samedi 25 mai 2013
1) Relevez et analysez les propositions subordonnées des phrases suivantes : nature et
fonction de la proposition, nature du mot subordonnant. (7,5 points)
a) Les gens terrorisés ont senti le sol trembler.
« le sol trembler » : proposition subordonnée infinitive, COD du verbe « ont senti ».
b) On le lui aurait demandé si elle était venue.
« Si elle était venue » : proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel
d’hypothèse du verbe « aurait demandé », introduite par la conjonction de subordination
« si ».
c) L’ennui est qu’il soit arrivé en retard à son rendez-vous.
« qu’il soit arrivé en retard à son rendez-vous » : proposition subordonnée conjonctive
complétive, introduite par la conjonction de subordination « que », attribut du sujet
« l’ennui ».
d) Qu’un inconnu remporte le tournoi a surpris tout le monde.
« Qu’un inconnu remporte le tournoi » : proposition subordonnée conjonctive complétive,
introduite par la conjonction de subordination « que », sujet du verbe « a surpris ».
e) Grâce à ce plan, il est impossible que tu te perdes.
« que tu te perdes » : proposition subordonnée conjonctive complétive, introduite par la
locution conjonctive « que », complément de l’adjectif « impossible ».
2) Remplacez les groupes de mots en italique par une proposition subordonnée de
même sens. Donnez la nature et la fonction de cette subordonnée. (6 points)
a) Sans le vacarme de la ville, on pourrait entendre la plainte qui coule de sa gorge tandis
qu’elle traverse, sans ralentir, sans regarder à droite ni à gauche, une rue puis deux,
puis trois ou quatre, au hasard.
Pierre Péju
Si la ville n’était pas si bruyante : proposition subordonnée conjonctive complément
circonstanciel d’hypothèse du verbe « pourrait ».
b) Je ne me souviens plus de son nom, mais je me rappelle fort bien que la semaine
précédente, il était venu dans notre classe de troisième, nous faire, pendant l’heure de
musique, un bref exposé sur Schubert.
Ch. Grenier
Bien que je ne me souvienne plus de son nom : proposition subordonnée conjonctive,
complément circonstanciel d’opposition du verbe « rappelle ».
c) En dépit de la pluie, il n’y avait pas une tache de boue sur ses chaussures bien cirées.
G. Simenon
Alors qu’il pleuvait : proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel
d’opposition du verbe « avait ».
3)
a) Donnez la nature et la fonction du groupe de mots en italique. (1 point)
b) Réécrivez la dernière phrase en remplaçant ce groupe de mots par une
proposition subordonnée dont vous indiquerez la nature et la fonction. (1 point)
c) Pourquoi, selon vous l’auteur a-t-il choisi la première construction ? (1,5 point)
Ce qui est facile par le beau temps et en pleine lumière offre difficultés et périls,
lorsque les éléments luttent violemment entre eux et qu’on est pris dans la lutte.
Michel Strogoff savait, pour l’avoir éprouvé déjà, ce qu’est un orage dans la
montagne.
Jules Verne
a) « Pour l’avoir éprouvé déjà » est un groupe infinitif, complément circonstanciel de
cause de la phrase.
b) Michel Strogoff savait, parce qu’il l’avait éprouvé déjà, ce qu’est un orage dans la
montagne.
« Parce qu’il l’avait éprouvé déjà » est une proposition subordonnée conjonctive
complément circonstanciel de cause de la phrase.
c) La première construction permet d’éviter la création d’une subordonnée qui serait la
troisième de la phrase. Cela allège la phrase et permet de mettre en valeur la cause en
l’insérant entre la proposition principale et la proposition subordonnée d’une manière plus
concise.
4) Réécrivez les phrases suivantes en remplaçant les groupes de mots en italique par une
proposition participiale de même nuance circonstancielle que vous préciserez. (6 points)
a) Nous ferions nos achats si le magasin ouvrait demain.
Le magasin ouvert demain, nous ferions nos achats.
Condition.
b) En raison de la fin des vacances, les routes sont encombrées.
Les vacances se terminant, les routes sont encombrées.
Cause.
c) Quand les plaidoiries furent terminées, les jurés délibérèrent.
Les plaidoiries terminées, les jurés délibérèrent.
Temps.
5) Réécrivez au discours indirect le passage au discours direct en commençant par « et
hurla » et en opérant toutes les modifications nécessaires. (3 points)
Anouilh débarqua sur scène avec son sourire sarcastique et furieux : « Vous faites n’importe
quoi. On va se faire massacrer ! Essayez tout de même de sauver la deuxième partie ! »
Bruno Cremer
Anouilh débarqua sur scène avec son sourire sarcastique et furieux et hurla que nous faisions
(que je faisais/ qu’ils faisaient/ qu’il faisait) n’importe quoi, qu’on allait se faire massacrer et
qu’il fallait que nous essayions (que j’essaie / qu’ils essaient / qu’il essaie) tout de même de
sauver la deuxième partie.
6) Quel type de discours repérez-vous dans le texte suivant, relevez-le. Quels sont les
critères de reconnaissance ? (3 points)
Le temps passait et Camille s’interrogeait. Pourquoi n’était-il pas encore là ? L’avait-il
oubliée ? Qu’allait-il faire s’il ne venait pas ?
« Pourquoi n’était-il pas encore là ? L’avait-il oubliée ? Qu’allait-il faire s’il ne venait pas ? »
Il s’agit du discours indirect libre.
- Pas de subordination comme au discours direct.
- Marques de ponctuation du discours direct.
- Concordance des temps comme au discours indirect.
7) Réécrivez les phrases suivantes en mettant le verbe de la proposition principale à
l’imparfait et en adoptant un niveau de langue soutenu. (3 points)
a) Ses amis craignent qu’elle ne se décourage.
Ses amis craignaient qu’elle ne se décourageât.
b) Ils sont contrariés que nous n’ayons pas accepté leur invitation.
Ils étaient contrariés que nous n’eussions pas accepté leur invitation.
c) Son père exige qu’il soit revenu avant le soir et qu’il assiste au dîner familial.
Son père exigeait qu’il fût revenu avant le soir et qu’il assistât au dîner familial.
8) Réécrivez la phrase suivante en tenant compte des indications données entre
parenthèses. (2 points)
On annonce que le train a du retard.
a) On annonce que le train aura du retard. (fait postérieur)
b) On annoncera que le train aura eu du retard. (fait antérieur)
c) On a annoncé que le train a eu du retard. (fait simultané)
d) On annonça que le train aurait du retard. (fait postérieur)
9) Faites l’analyse logique de la phrase suivante. (6 points)
Il remarqua qu’elle ne levait pas les yeux vers lui, mais ses mouvements avaient l’air
gêné, comme ceux de quelqu’un qui se sent regardé. Quand elle l’aurait voulu, la jeune
fille n’aurait pas pu oublier le sourire si fin qu’elle avait vu errer sur les lèvres du
prisonnier, la veille.
Il remarqua : proposition principale.
Qu’elle ne levait pas les yeux vers lui : proposition subordonnée conjonctive complétive,
COD du verbe « remarqua », introduite par la conjonction de subordination « que ».
Mais ses mouvements avaient l’air gênés, comme ceux de quelqu’un : proposition
subordonnée principale coordonnée à la précédente par la conjonction de coordination
« mais ».
Qui se sent regardé : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif
« qui », complément de l’antécédent « quelqu’un ». Qui est sujet du verbe « sent ».
Quand elle l’aurait voulu : proposition subordonnée conjonctive, introduite par la conjonction
de subordination « quand », complément circonstanciel d’opposition à nuance hypothétique.
la jeune fille n’aurait pas pu oublier le sourire si fin : proposition principale
qu’elle avait vu errer sur les lèvres du prisonnier, la veille : proposition subordonnée relative,
introduite par le pronom relatif « que », complément de l’antécédent « sourire », le pronom
relatif est sujet du verbe « errer ».
qu’… errer : proposition subordonnée infinitive, COD du verbe « avait vu ».
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