2013 : un Groupe fortement mobilisé, au service du développement économique des territoires L’activité du groupe Caisse des Dépôts a été particulièrement intense en 2013 pour soutenir la croissance de l’économie française et relever les grands enjeux sociétaux, notamment : • le financement des entreprises : toutes entités confondues, le Groupe est le premier investisseur dans le capital des entreprises françaises. 2013 a vu le lancement effectif de sa filiale Bpifrance, qui a accordé 10 Md€ de financements et 1 Md€ d’investissements. En soutenant les PME et les ETI dont les projets sont porteurs de c roissance, il remplit sa mission première : contribuer au développement économique des territoires. • le logement : le Groupe s’est fortement mobilisé en 2013 afin de relancer la construction de logements, notamment en tant que financeur. 110 000 logements sociaux et places d’hébergement ont ainsi été financés en 2013 via les prêts sur fonds d’épargne. Le Groupe intervient également dans le secteur du logement en tant qu’opérateur et conseil auprès des pouvoirs publics. Elaboration de nouvelles perspectives stratégiques Jean-Pierre Jouyet, directeur général du groupe Caisse des Dépôts, a souhaité doter le Groupe d’un plan stratégique lui permettant de faire évoluer ses modes d’intervention, de définir ses nouvelles priorités, et de moderniser son mode de fonctionnement. Le développement des métiers historiques de la Caisse des Dépôts figure au cœur de ses priorités. Gestionnaire de confiance de fonds privés et publics, le Groupe dispose d’une expertise unique et d’un savoir-faire reconnu, qu’il entend valoriser de façon volontariste. Par ailleurs, ce plan établit les secteurs d’intervention prioritaires : • le développement des entreprises, • le logement, • les infrastructures, • la transition énergétique et écologique. Afin de bien coordonner l’action du Groupe dans ces domaines, des référents sectoriels ont été nommés. Enfin, le groupe Caisse des Dépôts s’est fixé comme objectif de dév elopper ses partenariats avec des institutions financières publiques et privées, et de m ettre en p lace les véhicules de f inancement les plus adéquats. Cette recherche de nouveaux partenariats concerne à la fois la France et l’international (partenariats avec les fonds souverains, etc.). @CaissedesDepots - www.groupecaissedesdepots.fr 3 Les priorités d’intervention du Groupe Un gestionnaire de confiance reconnu La Caisse des Dépôts s’est vu dès l’origine confier la gestion de fonds, nécessitant une protection particulière. Mentionnée dans ses textes fondateurs, cette mission de dépositaire de confiance s’est aujourd’hui diversifiée, et la Caisse des Dépôts gère des fonds privés et publics pour le compte de tiers. Protection et transformation de l’épargne réglementée Le fonds d’épargne permet la transformation sécurisée de l’épargne populaire (livrets A, LDD, LEP) en financements de projets d’intérêt général (logement social, politique de la ville, infrastructures, équipements des collectivités locales, etc.). Ainsi, près de 65 % de l’épargne centralisée, soit près de 158 Md€ d’encours 1 de prêts sont transformés en prêts de l ong ou t rès long terme, jusqu’à 60 an s, pour le financement de projets locaux. Les 35 % restants sont investis en actifs financiers permettant d’assurer la rémunération et la liquidité de l’épargne populaire. Ce portefeuille d’actifs financiers, composé principalement de produits obligataires d’Etat et d’entreprises, contribue également au f inancement de l ’économie du pa ys. Le f onds d’épargne détient par ailleurs plus de 12 Md€ d’actions cotées et développe un portefeuille d’actifs financiers non cotés (fonds d’infrastructures, de capital investissement…). Avec 21 M d€ de nouveaux prêts signés en 2013 (12 % de plus qu’en 2012 hors enveloppes d’urgence), l’activité du Fonds s’établit à un niveau exceptionnel. Ce soutien sans précédent au logement social et au développement des territoires est appelé à s’amplifier en 2014 avec l’élargissement du dispositif aux investissements nécessitant des prêts de très long terme (de 40 à 60 ans). Gestionnaire de référence en matière de protection sociale La Caisse des Dépôts gère 48 mandats relevant de la retraite et de la solidarité. Ceux-ci représentent plus de 7,5 millions d’actifs et 3,5 millions de pensionnés. Elle est le partenaire privilégié de 75 000 employeurs publics : État, collectivités territoriales et établissements hospitaliers. Son modèle de gestion multifonds, unique dans le paysage français, englobe l’intégralité des processus de gestion administrative, les pilotages juridique, technique et financier des régimes, ainsi que la relation avec les bénéficiaires des fonds. Le renouvellement en 2 013 de 3 c onventions d’objectifs et de ges tion avec l’Ircantec, le Régime d'Allocations Viagères des Gérants de D ébits de T abac et le Fonds de Prévoyance militaire et de l'aéronautique, témoignent de la satisfaction de ses mandants. La qualité de sa gestion financière a été également distinguée par un IPE Award et la démarche ISR de l’Ircantec récompensée par un prix européen. Services bancaires : vers une modernisation des moyens de paiement En tant que b anquier du s ervice public de l a justice, la Caisse des Dépôts gère 35,5 Md€ de dépôts juridiques et de consignations. Ces fonds, qui figurent au bilan de l’établissement public, sont mobilisés au service du développement économique du pays. Avec 410 Md€ de flux annuels entrants, l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) est l’un des comptes les plus importants de l’industrie bancaire en France. La Caisse des Dépôts assure pour elle les prestations indispensables à l a performance de s a gestion de trésorerie ainsi que les opérations d’alimentation en fonds des organismes du régime général. D’une manière générale, la Caisse des Dépôts encourage la dématérialisation des moyens de paiement et contribue à leur harmonisation en Europe. Elle a accompagné le notariat dans la mise en œuvre de l’obligation de paiement par virement pour les mutations immobilières dépassant un certain seuil, dématérialisant ainsi près de 150 Md€ de paiements annuels. 1 au 31 décembre 2013. Dossier de presse - 3 avril 2014 4 Sa direction des services bancaires fait partie des premiers établissements à s’être mis en conformité avec les prérequis de SEPA - espace unique de paiement en euros - qui permet aux Européens d’effectuer de manière uniforme tous leurs paiements, qu’il s’agisse d’opérations nationales ou t ransfrontalières. Au 31 d écembre 2013, 81 % de s es clients avaient basculé sur l’émission de v irements conformes aux nouveaux standards. Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) : une confiance renouvelée La Caisse des Dépôts s’est vu confier la gestion de 19 conventions du PIA, représentant, à fin 2013, près de 7 Md€ pour la Caisse des Dépôts et plus de 10 Md€ pour le groupe Caisse des Dépôts, grâce à la création de Bpifrance. La mise en œuvre opérationnelle, commencée en 2011, a permis d’engager 5,9 Md€ sur près de 1 500 projets innovants et structurants, dans le cadre de la gouvernance spécifique, en soutien aux priorités stratégiques publiques. La Caisse des Dépôts, en mobilisant ses compétences d’investisseur, est sous-opérateur de l’Agence nationale pour la recherche (ANR) et de l’Ademe. PIA : quelques projets phare Le réseau très haut débit en Haute-Savoie : dans le cadre du volet Infrastructures du F onds pour la société numérique (1,77 Md€), ce projet couvre 255 communes et vise à équiper en très haut débit sur cinq ans 90 % des entreprises et des principaux établissements publics et de santé ainsi que la moitié des foyers. Le PIA finance 26,5 M€, aux côtés des prêts sur fonds d’épargne (36,15 M€) et de pr êts de la Banque européenne d’investissement (36,15 M€). La production et le stockage d’hydrogène : Le Fonds Ecotechnologies (150 M€), souscrit par la Caisse des Dépôts et géré par Bpifrance pour le compte de l’Ademe, a investi 5 M€ dans la société McPhy Energy pour accélérer son développement, y compris à l’international. Cette société drômoise a mis au point une solution innovante de stockage et production d’hydrogène et peut ainsi, grâce au PIA, proposer des générateurs directement sur les sites industriels où les clients ont besoin d’énergie. McPhy a été introduite en Bourse le 25 mars 2014 et son cours a gagné + 20 %. Les objets connectés : L‘internet des objets est déjà une réalité en France avec plusieurs acteurs de pointe comme Withings (santé connectée) ou Sculpteo (impression 3D). Le Fonds Ambition Numérique soutient cet écosystème naissant et a notamment participé à l a levée de f onds de 4,5 M€ réalisée par NetAtmo (stations météo intérieur / extérieur, thermostats connectés) le 6 j uin 2013. NetAtmo, qui permet de mesurer la qualité de l ’air chez soi et à l’extérieur, assure grâce à son thermostat connecté le suivi de la température intérieure et le pilotage de sa chaudière depuis un simple smartphone. © Droit réservé Mieux se déplacer pour trouver un emploi : l’action Economie sociale et solidaire (100 M€) a p ermis de soutenir l’association Voitures & Co pour 1 M€. Ce soutien lui permettra de développer six nouvelles plateformes de mobilité, aux côtés d’une filiale de Renault. Cette association, créée en 1998, travaille sur deux axes : • aider les personnes en situation précaire à mieux se déplacer et favoriser leur retour à l’emploi stable, en lien avec Pôle Emploi, • sensibiliser à la mobilité durable et sécurisée à travers des animations, des formations et l’organisation de covoiturage. Dossier de presse - 3 avril 2014 5 Une vision globale du développement des entreprises Le développement et le financement des entreprises sont au centre des priorités du groupe Caisse des Dépôts dont sa filiale Bpifrance constitue un instrument privilégié. Le Groupe offre aux entreprises françaises une large gamme de pr oduits de financement tournés vers les segments les moins couverts par le marché : capital-amorçage des entreprises innovantes, capitaldéveloppement des PME et ETI, capital-transmission pour les PME, etc. Futur visage de la Hall Freyssinet - © Wilmotte & Associés SA Aujourd’hui, sa filiale Bpifrance, qui gère 20 Md€ d’actifs, est actionnaire direct de près de 570 entreprises. Elle est souscripteur de plus de 260 fonds partenaires, par l’intermédiaire desquels elle est au capital de près de 2 700 PME. En matière de soutien au développement du secteur numérique, la Caisse des Dépôts est un acteur prépondérant dans la mise en œuvre des quartiers numériques. Elle favorise notamment la création d’écosystèmes numériques locaux, promeut à l’international les entreprises du secteur et mobilise le Programme d’Investissements d’Avenir. La Halle Freyssinet à Paris constituera une réalisation phare de ce projet. En 2013, le Groupe a mis en place les fonds Novo, fonds obligataires destinés aux PME de près d’1 Md€. Ces fonds sont abondés par la Caisse des Dépôts (100 M€) et 17 grands assureurs, dont CNP Assurances (100 M€). 2013 a aussi été l’année du lancement de C DC International Capital, société d’investissement du Groupe dédiée aux partenariats avec les capitaux souverains étrangers. Depuis mars 2014, les premiers véhicules bilatéraux avec le Qatar et les Emirats arabes unis sont opérationnels. CDC International Capital vise à attirer durablement les fonds souverains et les grands investisseurs internationaux en France afin de financer le développement international de nos entreprises. Enfin, via sa filiale Qualium Investissement, 1,4 Md€ ont été investis en 15 ans dans plus de 55 sociétés présentes dans tous les grands secteurs d’activité. Le financement et l’accompagnement des TPE Pour soutenir l’entreprenariat et assurer un accompagnement de qualité aux porteurs de projets, la Caisse des Dépôts, en s’appuyant sur sa direction du développement territorial et du réseau, finance les réseaux associatifs et coopératifs d’aide à la création d’entreprise. Elle s’intéresse également à la sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat à travers un dispositif d’accompagnement déployé dans 30 pôles universitaires. La Caisse des Dépôts abonde également près de 32 0 fonds de pr êts d’honneur permettant aux créateurs/repreneurs de bénéficier de prêts à taux zéro et sans caution personnelle. Elle développe, en collaboration avec les Régions, des fonds dédiés à l’innovation, la transmission ou le primo-développement d’entreprises. Le dispositif Nacre, abondé par le fonds d’épargne, est destiné aux demandeurs d’emploi. Il s’agit d’un dispositif d’accompagnement pour la création/reprise d’entreprise pour les personnes éloignées de l’emploi dès le montage du projet et jusqu’à trois années après la création. Enfin, la Caisse des Dépôts gère, pour le compte de l’État, le Fonds de C ohésion Sociale, qui dote les différents fonds de gar antie territoriaux et thématiques pour faciliter la mise en place de prêts bancaires destinés aux créateurs d’entreprise les plus fragiles. Dossier de presse - 3 avril 2014 6 Une implication sociétale forte Fidèle à son engagement en faveur du développement économique des territoires, la Caisse des Dépôts a mis en pl ace le programme « T erritoires Sensibles » dont la mise en œ uvre repose sur le réseau de ses 25 directions régionales. L’objectif de ce programme, qui cible l’ensemble des quartiers classés en politique de la ville, est d’aider les collectivités locales et leurs partenaires à construire un environnement favorable à la création, à l’implantation et au développement d’entreprises pour stimuler la croissance et l’emploi. Un engagement réaffirmé en faveur du logement Le groupe Caisse des Dépôts, acteur majeur du secteur, s’est fortement mobilisé en 2013 afin de relancer la construction de logements. Financement du logement social : un niveau historique de prêts mobilisés Les prêts sur fonds d’épargne ont permis en 2013 la création de 110 000 logements ou pl aces d’hébergement. Le total des prêts octroyés à l’habitat social et à la ville ont atteint en 2013 un niveau record de 16,4 Md€. L’activité a été très dynamique du fait notamment de la signature du « PACTE HLM » qui entérine la mise en place d’un dispositif de mutualisation des capacités de financement des bailleurs sociaux, et d’une baisse er des taux des prêts à partir du 1 août 2013. Enfin, l’Etat a pris une série de mesures en juillet 2013 visant à soutenir et faciliter la construction, dont l’octroi par le fonds d’épargne d’une prime de 120 M€ sur la base 2 des agréments 2013, pour les opérations réalisées en PLUS et PLAI . Afin de po ursuivre ce mouvement, le fonds d’épargne a m is en œ uvre un d ispositif destiné à s outenir l’ensemble des bailleurs sociaux dans leurs plans de développement, tirant partie des décisions des pouvoirs publics (allongement des prêts fonciers à 60 ans en zones tendues, prêts de c onsolidation du potentiel financier) et des optimisations possibles des plans de financement de certaines opérations. Un engagement accru du groupe SNI et d’Icade Le groupe SNI a lancé en 2013 la construction de près de 6 600 logements, dont 3 900 logements sociaux et 2 700 logements intermédiaires. Il prévoit de renforcer encore son offre entre 2014-2018 et s’est fixé un objectif de production courante de 4 000 logements sociaux par an, dont 3 400 en zones très tendues. Il a aussi lancé, en janvier 2014, deux appels à projets pour la construction de 10 000 logements sociaux et 10 000 logements intermédiaires. Ces derniers seront financés par le fonds Argos, fonds associant d’autres investisseurs. Icade a construit de son côté plus de 4 000 logements en 2013. Prise en compte des besoins liés au vieillissement Le fonds d’épargne a mobilisé en 2013 près d’1 Md€ de prêts en f aveur d’établissements pour personnes âgées. Outre la création de 18 000 nouvelles places, un effort particulier est mené pour moderniser et rénover le parc existant (8 000 en 2013 contre 5 000 en 2012). Par ailleurs, la Caisse des Dépôts s’associe en groupement à des promoteurs et à d es © Jean-Marc Pettina/Caisse des Dépôts exploitants pour répondre aux appels à projet lancés par les Agences régionales de s anté pour la création de places d’Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Deux projets, auxquels la Caisse des Dépôts participera en fonds propres, ont déjà été retenus à Donzère (en 2012) et Draveil. 2 Prêt locatif à usage social et Prêt locatif aidé d’intégration. Dossier de presse - 3 avril 2014 7 Le groupe SNI, quant à lui, continue d’adapter son patrimoine afin de permettre aux personnes âgées et handicapées de rester à leur domicile. Encourager la mixité intergénérationnelle Le Groupe s’est employé à développer des offres innovantes favorisant la mixité intergénérationnelle. Icade, dont l’activité de pr omotion représente plus de 4 000 logements par an, développe de nouveaux projets : ► à Montaigu, le projet Agora, primé en 2013 lors du concours “Vivre ensemble”, est une résidence regroupant des logements sociaux, des appartements en ac cession et un EHPAD, reliés les uns aux autres et bénéficiant de services intégrés ; ► à Montpellier, le pôle de services des Grisettes dans l’écoquartier du même nom, accueille, sur 2 7 500 m et 6 niveaux, un EHPAD et une résidence locative adaptée, associés à une crèche d’entreprise, une maison de santé et un centre d’animation sociale. Répondre aux besoins des populations fragilisées Le Groupe agit à t ravers le fonds d’épargne (près de 100 M € de f inancements pour l’hébergement et les logements d’urgence en 2013) et le groupe SNI (plus particulièrement, sa filiale Adoma) pour proposer sur l’ensemble du territoire national des solutions de logement adaptées pour les populations fragilisées. Un acteur majeur du secteur des infrastructures et de la mobilité durable Le groupe Caisse des Dépôts accompagne le développement des territoires en intervenant dans la conception, le financement et l’exploitation de leurs infrastructures et de leurs équipements. Il se mobilise également pour aider les collectivités locales dans la définition et la mise en œuvre de politiques de mobilité équilibrées et adaptées à leurs spécificités. Financer les infrastructures Les infrastructures nécessitent des niveaux de financement considérables et croissants. Elles représentent pour le Groupe une classe d’actifs à part. En 2013, le Groupe a majoritairement ciblé ses investissements dans les infrastructures nouvelles, dites greenfield. Le Groupe peut intervenir selon différentes modalités. • en prêt, via le fonds d’épargne : les montants de prêts s’élèvent à 1,5 Md€ en 2013 sur les enveloppes dédiées, auxquels s’ajoutent 2 Md€ au titre de l’enveloppe de 20 Md€ mise en pl ace pour la période 2013-2017. • en investissement : les interventions cumulées de l a Caisse des Dépôts, de C DC Infrastructure et de Bpifrance représentent un encours de 2,4 Md€ en 2013. Par ailleurs, la direction du développement territorial et du réseau de la Caisse des Dépôts a enga gé, sur cette période, près de 300 M€ pour financer des projets territoriaux. CNP Assurances détient un important portefeuille d’actifs infrastructures non cotés et a investi plus de 750 M€ en 2013. A l’avenir, le Groupe pourra également investir dans les infrastructures françaises via sa filiale CDC International Capital, associant des fonds souverains. Infrastructures numériques Le Groupe est aujourd’hui actionnaire de 33 Réseaux d’Initiative Publique Haut Débit, mettant ainsi son expertise en matière d’ingénierie et sa force de financement au s ervice de la réduction de la fracture numérique. Il est un ac teur majeur du dév eloppement de l a nouvelle « bo ucle locale optique », qui doit remplacer le réseau téléphonique en cuivre datant du siècle dernier, en m ettant à di sposition des acteurs privés et publics les outils de financement et de gestion des risques. Au total, 54 départements devraient recevoir un montant total d’investissement de l’ordre de 5,4 Md€ permettant la construction de 3,2 millions Dossier de presse - 3 avril 2014 8 de lignes. En complément de s es actions en faveur du n umérique, le Groupe finance les travaux de recherche-développement du CNES sur les satellites à très haut débit pour la couverture des zones géographiques blanches. Développer la mobilité durable en France... Via sa filiale CDC Infrastructure, le Groupe investit également en fonds propres dans les projets de m obilité structurants pour les territoires, avec notamment le consortium LISEA (concession de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux), ou encore Rhônexpress. Au-delà du financement, le Groupe est mobilisé dans le secteur des transports en tant que concepteur, opérateur et exploitant des réseaux, via ses filiales : la SCET, Egis et Transdev. Il y développe une approche innovante en promouvant l’utilisation des technologies numériques notamment dans les Ligne à grande vitesse et autoroute - © Arnaud Bouissou/METL-MEDDE problématiques d’aménagement liées aux transports, enjeu de développement pour les « smart cities ». Citiway, réalisé par Transdev à Lyon, favorise par exemple le report modal en offrant au c itadin, en t emps réel, le temps de parcours et le coût de déplacement pour chaque mode de transport. …et à l’international La qualité des expertises de s es filiales dans ce domaine est mondialement reconnue. Elles déploient une part importante de leur activité à l’international pour profiter d’importants relais de croissance. En 2013, Egis a remporté la réalisation du futur métro à Riyad (Arabie Saoudite) pour 425 M€, les études et la supervision des travaux du Doha Expressways (Qatar), des études pour les métros de Sao Paulo et de Salvador (Brésil) et a i nauguré le tramway de Constantine (Algérie), après en avoir assuré la maitrise d’œuvre complète. Métro de Riyad - © Avant Première Transdev a également remporté ou r enouvelé de nombreux contrats à l’étranger en 2013 : en Australie (exploitation du réseau de bus de Melbourne et de Sydney, transport de personnel à Darwin), en Asie (tramway de Shenyang en Chine et une ligne de métro à Séoul en Corée), aux Etats-Unis et en Europe (Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède). Un rôle moteur en faveur de la transition énergétique et écologique La transition énergétique et écologique peut se résumer en quel ques mots : gagner en efficacité économique et sociale, en consommant moins de matière première et d’espace. Si l’objectif premier est de limiter l’ampleur du dérèglement climatique et l’épuisement des ressources naturelles, l’enjeu est également économique. Elle engage la compétitivité de nos entreprises, l’équilibre de notre balance commerciale, le développement économique territorial, etc. Toutes ces raisons font que le groupe Caisse des Dépôts a placé Dossier de presse - 3 avril 2014 9 l’accélération de la transition énergétique et écologique parmi ses priorités. Déjà moteur dans ce secteur, il dispose d’une importante capacité d’ingénierie financière et opérationnelle qu’il entend valoriser au mieux. Penser la transition énergétique et écologique Afin d’accélérer la transition énergétique et écologique, le groupe Caisse des Dépôts s’emploie à promouvoir l’innovation. Il développe de nouveaux outils (baromètre carbone avec l’Ademe pour les acteurs du Grand Paris), met en place des dispositifs innovants (dispositif de compensation de la biodiversité) et finance les entreprises innovantes du secteur via Bpifrance (création du fonds Emertec 5 dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir). Le Groupe participe également à l’avancée du débat public au niveau national et européen, via les activités de recherche portées par CDC Climat et la Mission Economie de la Biodiversité. En 2013, il a ainsi répondu aux consultations publiques de la Commission européenne sur les réformes structurelles du système d’échange de quotas de CO2 et sur le Livre vert relatif au Paquet énergie-climat 2030. Il a par ailleurs animé la réflexion sur de nouveaux dispositifs de f inancement de l a transition énergétique, en organisant une conférence sur les Obligations vertes ou green bonds qui a réuni en juin 2013 la communauté bancaire et financière. Gagner en efficacité et en sobriété énergétique Les principales consommations énergétiques viennent des secteurs du bâtiment et du transport. C’est pourquoi le Groupe conduit et accompagne les politiques visant une meilleure sobriété dans ces secteurs. Si l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments concerne les opérations de construction neuves qui se doivent d’être exemplaires, elle passe avant tout par la rénovation thermique du parc existant. Ainsi, dans le secteur du logement social, le Groupe a engagé en 2013 environ 300 M€ d’écoprêts pour rénover 44 000 logements. Le groupe SNI © Camille Moirenc conduit depuis 2011 un important programme de rénovation thermique. A ce jour, 10 % de son parc de logements les plus énergivores ont été traités pour une réduction de la consommation d’environ 37 %. Au-delà du logement social, la Caisse des Dépôts élabore des dispositifs financiers permettant d’accélérer la rénovation thermique des logements privés. Les équipes de CDC Climat se sont ainsi mobilisées pour concevoir un nouveau fonds de garantie qui sera lancé prochainement afin de faciliter l’octroi de prêts par les organismes de financement. Via sa filiale Exterimmo, le Groupe accompagne enfin les collectivités locales dans la rénovation thermique du patrimoine public. L’amélioration de l’efficacité énergétique des entreprises est également un enjeu. Via sa filiale CDC Climat, le Groupe développe son activité d’ingénierie d’investissement dans la modernisation des installations industrielles. Une opération pilote a notamment été conduite dans l’usine de Solvay à l a Rochelle pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de carbone. Au-delà du seul secteur industriel, Bpifrance propose des financements à des taux intéressants aux entreprises souhaitant renouveler leurs modes de production et utiliser des technologies moins consommatrices de ressources naturelles. Faire évoluer le mix énergétique Le groupe Caisse des Dépôts intervient de plusieurs manières dans le développement des énergies renouvelables : en direct avec des investissements dans des projets et par l’intermédiaire de ses filiales. Dossier de presse - 3 avril 2014 10 Dans ce secteur, ce sont au total, depuis 2006, 294 M€ qui ont été engagés par la Caisse des Dépôts pour financer des équipements, représentant une puissance totale de 925 MW. En 2013, la Caisse des Dépôts a contribué au financement d’une dizaine de nouveaux projets, en versant quelques 43 M€. Le groupe Caisse des Dépôts prévoit d’augmenter ses investissements dans les énergies renouvelables dans les prochaines années, et de les élargir aux systèmes énergétiques décentralisés qui articulent, sur un territoire donné la production d’énergies renouvelables, le stockage et le système de distribution. Valoriser et protéger le patrimoine naturel Le Groupe joue un rôle pionnier en matière de protection de la biodiversité. Le dispositif de compensation écologique de l’autoroute A 65, par exemple, a é té conçu et mis en œ uvre par CDC Biodiversité. Il s’agit d’une première européenne par son envergure et sa durée (jusqu’en 2066). Ce dispositif permet, lors de la réalisation de grands travaux, de compenser la destruction de certains milieux naturels, lorsque l’on ne peut l’éviter, par la sécurisation ou la restauration de milieux naturels équivalents. CDC Biodiversité et la Mission Economie de la Biodiversité de l a Caisse des Dépôts participent à d e multiples travaux de r echerche, en France et à l’international, afin de concevoir de nouveaux dispositifs de compensation et de protection de la biodiversité en ville. Autre filiale du Groupe, la Société Forestière est pionnière en matière de développement de l’investissement forestier et de valorisation des métiers du bois. Afin d’encourager une gestion forestière durable, cette filiale a par exemple engagé la mise en œuvre des «boisements compensateurs» de la Ligne à Grande Vitesse « Sud Europe Atlantique » reliant Tours à Bordeaux. Dossier de presse - 3 avril 2014 11 Focus sur la Caisse des Dépôts et ses filiales La Caisse des Dépôts (Etablissement public) et ses filiales constituent un groupe public, investisseur de long terme au service de l’intérêt général et du développement économique du pays. Aperçu de la Caisse des Dépôts (Etablissement public) L’Etablissement public compte quatre directions opérationnelles : La direction des fonds d’épargne (DFE) La DFE a pour mission d’assurer la sécurité et la liquidité de l’épargne réglementée (Livret A, LDD et LEP) collectée par les réseaux bancaires et centralisée à la Caisse des Dépôts. Elle assure également la transformation de cette épargne en prêts de long terme pour financer des projets d’intérêt général fixés par les pouvoirs publics, en priorité le logement social. Ce système permet de réaliser des financements publics très importants qui viennent en appui des interventions directes de l’Etat et des collectivités locales. Il repose sur un principe de parfaite équité, les prêts étant offerts aux mêmes conditions de taux à tous les emprunteurs pour une catégorie de financements donnée. Pour assurer l’équilibre, la liquidité et la sécurité de ce mécanisme de transformation de l’épargne en prêts de long terme, une part des fonds est placée sur les marchés financiers. La direction des services bancaires (DSB) La DSB délivre des prestations de gestion bancaire, administrative et financière dans le cadre de mandats confiés par l’Etat dans des domaines variés comme le revenu de solidarité active (RSA) ou la compensation de charges de service public avec une recherche de sécurité optimale. Elle opte de plus en plus pour la dématérialisation de ses opérations de gestion. Elle est le banquier du service public de la justice et assure une gestion transparente des 35,5 Md€ de dépôts juridiques et consignations, qui contribuent au financement des activités d’investisseur de long terme. Elle gère 59 mandats dont : • le Fonds de financement des dossiers impécunieux (FFDI) • le Fonds national des solidarités actives (FNSA) • l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) Elle développe, par ailleurs, une activité de fiduciaire, prolongement naturel de sa qualité de tiers de confiance. Enfin, elle exerce des prestations administratives et financières à valeur ajoutée telles que le rôle d’autorité de paiement de fonds européens. La direction des retraites et de la solidarité (DRS) La DRS gère 48 mandats, couvrant ainsi un retraité sur cinq en France. Elle est un acteur majeur du débat national sur la réforme des retraites et fera partie de l’Union des institutions et des services de retraite (UISR) qui pilotera la mise en œuvre du nouveau dispositif. Par ailleurs, la DRS déploie ses compétences dans des domaines tels que la couverture des risques professionnels, l’emploi des personnes handicapées et les fonds de compensation. Elle vient de se voir confier la gestion du c ompte personnel de formation qui concernera 1,2 million d’entreprises et 25 millions d’actifs. La direction du développement territorial et du réseau (DDTR) Lien privilégié de la Caisse des Dépôts avec les territoires, la DDTR a pour mission de c ontribuer à leur développement, en accompagnement des acteurs publics (Etat, collectivités). Ces missions ont pour but de répondre aux inégalités géographiques, aux carences sectorielles, sociales et sociétales dont pâtissent certains territoires. Dossier de presse - 3 avril 2014 12 Elle intervient au service de trois grandes priorités : le développement et la compétitivité des territoires ; la solidarité et la cohésion sociale ; la transition énergétique et écologique. La DDTR travaille en lien constant avec les autres directions de la Caisse des Dépôts. Aperçu de certaines des filiales du Groupe Tout au l ong de s a première année d’ existence, Bpifrance a posé les fondations de s on organisation juridique, financière, opérationnelle et a conduit avec succès la mission de financement des entreprises qui lui a été confiée. Bpifrance a œuvré à s a structuration avec volontarisme : la mise en pl ace de s es différents organes de gouvernance, la validation de sa doctrine après présentation au Parlement, le déploiement dans les régions, l’organisation juridique et financière sont autant d’actions qui ont été menées à bien au c ours de l ’année 2013. Ces actions n’ont nullement ralenti l’activité de financement des entreprises. Dans un contexte économique encore tendu, Bpifrance a mobilisé tous les outils pour assurer son rôle d’acteur de place, jouer un rôle contracyclique de financement de l’économie et agir sur les imperfections de marché. L’activité de crédit a atteint un n iveau particulièrement élevé avec 5 M d€ d'engagements à moyen-long terme, qui ont permis, par effet de l evier, la mobilisation de 16 M d€ de f inancements. S’agissant des financements de c ourt terme, 4 Md€ ont été engagés, ce qui est sans précédent. Le préfinancement du CICE, résultant du Pacte National pour la Croissance, la Compétitivité et l’Emploi, a atteint 860 M€ d’accords au bénéfice de pl us de 12 000 entreprises, dont 60 % de TPE. L’activité de g arantie, quant à e lle, est en progression de 5 % par rapport à celle conduite en 2012 par les entités préexistantes. Les efforts en matière de financement de l’innovation ont été également renforcés par le déploiement de nouvelles offres de prêts. Bpifrance a, par ailleurs, défini un plan d'action pour l'innovation, le plan « NOVA » fondé sur trois mots d’ordre : simplification, accompagnement, continuum de financement. L’année 2013 a vu la définition de l’organisation du pôle investissement, structuré autour de quatre métiers : fonds de fonds, investissement direct dans les PME, investissement direct en capital innovation, et investissement direct dans les entreprises de t aille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises (GE). Cette organisation se concrétisera pleinement en avril 2014 avec le regroupement de plus de 300 collaborateurs de CDC Entreprises, du FSI et de FSI Régions, dans Bpifrance Investissement, société de gestion unique du groupe. En 2013, Bpifrance a poursuivi son action en fonds de fonds dans un contexte marqué par une attrition des capitaux pour les PME, jouant pleinement son rôle d’entrainement des souscripteurs privés et permettant de structurer la chaine du financement des PME de croissance : le niveau des souscriptions réalisées dans des fonds partenaires s’est élevé à 444 M€. L'investissement en f onds propres dans les PME a bien résisté, malgré un marché difficile : 91 opérations ont été réalisées sur l’exercice, pour 121 M€ investis. L’activité du métier fonds propres ETI / GE a continué sur un rythme équivalent à 2012 : 368 M€ répartis sur 16 opérations contre 356 M€ investis l’année précédente. L’activité de capital innovation exercée en direct a, par ailleurs, conduit à des souscriptions de 111 M€ pour 35 opérations, soit une croissance de 54 % par rapport à 2012, grâce notamment à la création du fond Large Venture. Chiffres clés 2013 • 10 Md€ de financements accordés • 1 Md€ d’investissement en capital • Bpifrance est actionnaire direct de près de 570 entreprises • Bpifrance est souscripteur de plus de 260 fonds partenaires, par l’intermédiaire desquels elle est au capital de près de 2 700 PME • 20 Md€ d’actifs sous gestion Dossier de presse - 3 avril 2014 13 e Pour son 15 anniversaire, Qualium Investissement a connu en 2013 une intense activité, marquée par deux acquisitions de t aille : celle d’Invicta, leader français et européen des appareils de chauffage au bois. Ce groupe familial créé en 1924 est un acteur important de la transition énergétique et écologique. Qualium a par ailleurs réalisé un investissement majoritaire dans l’entreprise Atelier Mériguet. Spécialisée dans la peinture décorative, cette entreprise contribue à l’exportation de l’excellence artisanale française. Cette acquisition a été suivie d’une opération de croissance externe, qui permet à l’entreprise de renforcer son activité, notamment dans le domaine de la taille de la pierre. Chiffres clés 2013 • 1,2 Md€ sous gestion pour le compte de la Caisse des Dépôts et de plus de 40 investisseurs tiers • Un portefeuille de 13 participations actives représentant un chiffre d'affaires cumulé supérieur à 4 Md€ et totalisant plus de 35 000 emplois • 1,4 Md€ investis en 15 ans dans plus de 55 sociétés présentes dans tous les grands secteurs d’activité • 30 collaborateurs L’activité de CNP Assurances en 2013 a été axée sur la création de valeur avec un accroissement des segments à forte valeur ajoutée et le renforcement de s a position en Amérique latine. Son résultat net part du Groupe est en haus se de 8,3 % et s’établit à 1,03 Md€. Ces bonnes performances manifestent à la fois la solidité et la capacité d’évolution de modèle de CNP Assurances. En normes IFRS et à change courant, le chiffre d’affaires 2013 de CNP Assurances progresse de 4,6 % (+ 6,2 % à périmètre et change constants) et s’établit à 27,7 Md€. La collecte nette du Groupe est positive et atteint 1,6 Md€ à fin 2013. En France, sur le segment vie capitalisation, la collecte nette est négative de 348 M€. Le taux de m arge sur affaires nouvelles atteint 14,1 % en 2013 ( contre 11,6 % en 2012) . La valeur des affaires nouvelles augmente de 26 % par rapport à 2012. Dans ce contexte, les encours moyens poursuivent leur progression pour atteindre 299 Md€ (+ 2,1 %). Le produit net d’assurance (PNA) s’établit à 2 45 8 M€, en pr ogression de 1,6 % (+ 7,1 % à périmètre et change constants). Les revenus totaux s’établissent à 3 234 M€, en h ausse de 2,1 % (+ 6,7 % à p érimètre et change constants). Les frais généraux sont en baisse de 1,1 % à 879 M€. De ce fait, le coefficient d’exploitation (coûts/PNA) du Groupe continue de s’améliorer. Le résultat brut d’exploitation (RBE) progresse de 3,3 % (+ 8,7 % à périmètre et change constants) à 2 354 M€. Les capitaux propres (hors intérêts minoritaires) ont augmenté de 479 M€ pour atteindre 14 626 M€ à fin 2013. Un dividende de 0,77 €/action en numéraire sera proposé à l’assemblée générale des actionnaires du 6 mai 2014. En 2014, CNP Assurances poursuit la mise en œuvre de ses priorités stratégiques. Elle entend développer et renouveler son modèle de bancassurance partenariale avec, notamment, le lancement de l’Eurocroissance et de nouveaux produits en épargne haut de gamme. Elle ambitionne également de valoriser son modèle dans la renégociation de ses accords avec ses deux partenaires La Banque Postale et BPCE, en mettant en av ant la qualité technique et l’exhaustivité de son offre produit, sa compétitivité et sa productivité, la qualité du service fourni et sa capacité opérationnelle à gérer des volumes importants. Dossier de presse - 3 avril 2014 14 Positionnée au cœur du marché de la protection sociale en France, avec notamment le déploiement d’une offre en pr évoyance collective dans le cadre de la mise en œ uvre de l’ANI (accord national interprofessionnel), CNP Assurances va développer ses activités en modèle ouvert en France et en Europe. Enfin, CNP Assurances entend poursuivre en 2014 la croissance de son modèle d’affaires brésilien et investir sur de nouveaux segments prometteurs à long terme comme la micro-assurance ou la santé. Chiffres clés 2013 • Chiffre d’affaires : 27,7 Md€ (+4,6 %) • Revenus : 3 234 M€ (+2,1 %) • Résultat brut d’exploitation : 2 354 M€ (+ 3,3 %) • Résultat net part du Groupe : 1 030 M€ (+ 8,3 %) • MCEV® : 23,3 €/action (+ 16 %) • Solvabilité 1 : 302 % (hors plus-values latentes : 115 %), en Solvabilité 2 : 185 % (estimation) Le groupe SNI, premier bailleur de France, a maintenu en 2013 une forte production de logements en dépit de la morosité du marché de l’immobilier. 5 199 logements ont été livrés – dont 4 159 sociaux – et 6 561 logements ont été mis en construction – dont 3 916 sociaux. Les résultats consolidés du Groupe SNI sont élevés et s’établissent à 134 M€. En réponse aux attentes des pouvoirs publics et fidèle à sa mission d’intérêt général, le groupe SNI s’est mobilisé pour inciter les investisseurs institutionnels à l’accompagner, au travers d’un fonds baptisé Argos de 1,7 Md€, destiné à financer la construction de 10 000 logements intermédiaires. Il s’agit d’apporter sur les zones tendues une réponse aux ménages ne pouvant ni prétendre au logement social, ni accéder au parc privé, selon les objectifs quantifiés des collectivités locales, dans le respect de l’ordonnance du 20 février 2014. Le groupe SNI a c onçu un plan en deux volets pour relancer la construction et favoriser la mobilité des ménages. Outre la construction des 10 000 logements intermédiaires, il vise la construction de 10 000 logements sociaux, en plus de la production courante du Groupe. Ces chiffres témoignent à la fois du dynamisme du Groupe SNI, qui a l’objectif de produire 53 000 logements sur la période 2013-2018, et de sa volonté de maintenir une offre de logements globale répondant aux besoins des territoires. C’est le sens du protocole de partenariat avec Le Grand Lyon signé par le Groupe en décembre 2013. Le groupe SNI inscrit sa stratégie dans une d émarche de R esponsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) globale, en phase avec le plan stratégique du groupe Caisse des Dépôts sur les priorités du logement et du développement durable. Il a publié son premier rapport RSE en 2013. En matière de transition énergétique et écologique, le Groupe SNI a développé en 2013 une grille d’analyse et d’aide à la décision pour mesurer les effets d’étalement urbain de ses projets. Dans le cadre de son plan stratégique numérique, le Groupe SNI conçoit des outils visant à démultiplier les échanges avec les clients et les partenaires. Ouvert début 2014, le portail web du groupe SNI rend l’offre de logements plus aisément consultable et accessible. Il propose des contenus enrichis, de nombreux services et un accès direct à l’espace web locataire, média choisi par déjà près de 29 000 clients fin 2013. Chiffres clés 2013 • Patrimoine : près de 275 000 logements, dont 185 000 logements sociaux • 762 M€ d’investissements net de subventions • 8 112 logements réhabilités • 104 conventions ANRU signées • Chiffre d’affaires : 1 359 M€ de loyers collectés • 4 200 collaborateurs Dossier de presse - 3 avril 2014 15 Grâce à sa fusion avec Silic intervenue le 31 décembre 2013, Icade est devenue la première foncière de bureaux d’Europe, avec 7,5 Md€ de bureaux et de parcs 2 d’affaires (sur un t otal de 9,1 milliards d’actifs en por tefeuille), 3,1 millions de m 2 d’actifs immobiliers et 2 millions de m de réserves constructibles. Icade devient, suite à cette fusion, un ac teur majeur du dé veloppement du Grand Paris, grâce à s es implantations en Ile-de-France, au nor d-est avec Roissy Charles-de-Gaulle et Plaine Commune, à l ’ouest avec la Défense et Nanterre, ainsi qu’au sud avec Orly Rungis. Elle est impliquée dans l’élaboration de 7 Contrats de Développement Territorial (CDT) du Grand Paris. Développeur des grandes métropoles françaises depuis plus de 60 ans, Icade a également une activité de promotion avec la construction de 4 500 logements par an, et 424 000 m² de bureaux en chantier à Paris, Marseille, Lille, Strasbourg, Bordeaux, Nantes ou T oulouse. Elle est également un pr omoteur public et a réalisé de grands équipements tels que le Parc zoologique de Paris. Enfin, Icade a confirmé au cours de l’année 2013 sa position de première foncière de santé française, avec 59 établissements de santé détenus sur tout le territoire, et 1,9 Md€ en portefeuille. En 2014, Icade souhaite parachever l’intégration de Silic. Afin de consolider son résultat net récurrent par action, elle va accroître son effort de commercialisation sur l’ensemble de son portefeuille afin de relever le taux d’occupation financier au-dessus de 90 %. Elle prévoit de développer ses projets majeurs dans ses parcs d’affaires dans des conditions sécurisées et relutives en cash-flow. Elle va s’employer à maîtriser ses charges opérationnelles, notamment sous l’effet des synergies de c oûts de la fusion avec Silic. Cette consolidation passera enfin par le maintien de la LTV (loan to value) autour de 40 % et la poursuite de la diminution du coût moyen de la dette au travers d’une plus grande désintermédiation financière. À partir de 2015, Icade devrait connaître une amélioration importante de son résultat net récurrent grâce à la commercialisation de la tour EQHO et la livraison des projets sécurisés (le Monet et le Millénaire 3 seront livrés en 2015, Veolia en 2016). Chiffres clés 2013 • • • • Revenus locatifs : 474 M€ Résultat net récurrent foncière : 214 M€ Valeur du patrimoine immobilier d’Icade : 9,1 Md€ (en valeur hors droits) 424 000 m² de projets en cours de réalisation pour l’activité de Promotion Tertiaire L'année 2013 constitue la première étape, réussie, du redressement de Transdev, qui confirme son rôle d'acteur global de la mobilité. Les efforts entrepris dans le cadre du plan stratégique présenté il y a un a n portent leurs fruits. L'année 2013 a été celle du lancement de la nouvelle identité du groupe qui fédère désormais l'ensemble de ses collaborateurs et témoigne du renouveau de Transdev. La transformation de l'organisation a été achevée en 2013, avec le déploiement de nouvelles organisations en France et pour le siège, ainsi que la création d'une direction de la performance. Le programme de cession d'actifs engagé en début d'année est en cours de réalisation : les actifs détenus dans les pays d'Europe centrale et orientale ont été cédés à la Deutsche Bahn au mois de mai 2013. En France, les principaux contrats en r enouvellement ont été conservés et de nouveaux ont été gagnés. Dans les transports urbains, les villes de Grenoble et de Toulon, mais aussi de Compiègne, Villeneuve-surLot, Roanne ou B ar-le-Duc, ont renouvelé leur confiance aux équipes de T ransdev. Dans le domaine des transports interurbains, Transdev confirme sa place de leader, avec près de 85 % de contrats renouvelés et de nombreux gains : les lignes départementales La Ciotat-Aix en P rovence, la Ligne Transchampagne Dossier de presse - 3 avril 2014 16 Ardennes, les transports scolaires de la Vienne, etc. Le Groupe poursuit en outre le développement de ses activités en Ile-de-France. A l'international, l'année aura été marquée par les très belles victoires des contrats de bus de Melbourne, du métro de S éoul, et celui du tramway de Shenyang. Transdev a c onservé deux de s es plus importants contrats, l'un à Orensud en Suède, l'autre dans le Brabant aux Pays-Bas, qui viennent s'ajouter au Sydney light rail en Australie. Ces gains s'accompagnent d'un fort développement dans le domaine des services numériques et des solutions mobiles, aujourd'hui accessibles sur plus de 30 r éseaux exploités par Transdev (sites internet Mobile, Applications iPhone et Android, QRCode, etc.). Ces solutions permettent de répondre aux attentes des internautes, qui se transforment petit à petit en « mobinautes », auxquels Transdev propose des services de plus en plus complets sur leurs smartphones. Enfin, l'évolution du capital de Transdev reste toujours d'actualité, même si elle accuse un certain retard par rapport aux objectifs définis en 2012, en raison notamment de la situation de la SNCM. L'augmentation de capital qui a eu lieu en 2013 illustre cependant l'engagement de la Caisse des Dépôts et sa détermination à être l'actionnaire de référence de Transdev, afin de consolider sa structure financière et d'accompagner son déploiement dans les territoires. Chiffres clés 2013 • Chiffre d'affaires : 6,606 Md€* • Résultat opérationnel : 38,5 M€ • 13 modes de transport gérés • Présent dans 21 pays • 86 800 collaborateurs * Ces chiffres s'entendent hors SNCM, hors SEM et hors activités en cours de cession (en Suède, Finlande et Belgique). En 2013, Egis a r éalisé un chiffre d’affaires de 8 81 M€, dont la moitié à l’étranger. Deux filiales internationales ont été créées en M ongolie et à Singapour. Egis a également créé sa filiale Egis Ports pour renforcer sa stratégie de développement dans le domaine portuaire et maritime et enrichir son offre globale. Enfin, les prises de c ommandes atteignent un niveau exceptionnel de 1,06 Md€, en hausse de 57 % par rapport à 2012. Le groupe Egis a remporté, en 2013, de nombreux succès commerciaux à l’international : la conception des villes nouvelles de Taief et Badr en Arabie Saoudite, la maîtrise d’œuvre de l’extension des infrastructures du port autonome de Pointe-Noire (République Démocratique du Congo), la supervision des travaux et contrôle de la qualité des projets d’approvisionnement en eau des trois régions de l’état du Rajasthan (Jaipur, Kota et Bharat) en Inde, l’ingénierie des systèmes pour la construction du métro de Salvador au Brésil, l’exploitation et la maintenance routière de 330 km d'autoroutes dans le sud de l 'Irlande, le management de projet et la supervision de la construction des lignes 1, 2 et 3 du métro de Riyad en Arabie Saoudite, l’ingénierie des infrastructures de l’aéroport de Djermayah au Tchad, etc. Le groupe a également obtenu de nouveaux contrats en France, tels que la maîtrise d’œuvre des systèmes de réseaux de t ransport public du G rand Paris, l’ingénierie et la maîtrise d’œuvre des Tram-Train Massy Evry, Clichy-sous-Bois et de la LGV Bretagne, la conception et la construction de la Rocade L2 à Marseille, la maîtrise d’œuvre, l’ingénierie du bâtiment, structure et environnement du Grand Stade de la Fédération Française de Rugby, les études d’exécution de la Tour Incity à Lyon, etc. En 2013, Egis a po ursuivi ses actions de c roissance externe, en faisant l’acquisition d’Helios, société de conseil britannique dans le domaine aérien, et d’England TIR Group, société italienne de service aux flottes de poids lourds. Dossier de presse - 3 avril 2014 17 Au Grand Prix National de l’Ingénierie, le groupe a obtenu le prix construction et aménagement pour le Pont Jacques Chaban-Delmas à B ordeaux. En 2013, Egis a également remporté la Pyramide d'argent pour la Résidence Concert'ô à Bordeaux ainsi que deux prix aux Trophées de l'innovation et du développement durable de la Caisse des Dépôts pour « Eco-réhabilitation » et « Requalification d'une zone urbaine dégradée grâce au vétiver ». Début 2014, les 900 collaborateurs des 4 sites de Guyancourt (Yvelines) se sont installés sur un même site, le START, nouveau siège social du groupe. Chiffres clés 2013 • Chiffre d’affaires : 881 M€ • 12 000 collaborateurs, dont environ 7 500 dans l’ingénierie En dépit des bonnes performances réalisées à nouveau par les domaines skiables, les résultats du dernier exercice ont été impactés par une saison très difficile dans les parcs de l oisirs. Le résultat net part du Groupe s’établit à 1,9 M€. Le contexte économique, l’environnement extrêmement concurrentiel de ce secteur et la météo désastreuse du printemps 2013 ont incontestablement contribué à cette performance décevante. Si ses fondamentaux demeurent solides, la Compagnie des Alpes a décidé de réagir par la mise en place de mesures énergiques et immédiates, donnant la priorité au redressement de la rentabilité des parcs de loisirs. Le Groupe a également décidé d’accélérer et d’adapter sa stratégie en l’articulant autour de trois axes forts. Il entend en premier lieu susciter une nouvelle dynamique au cœur des domaines skiables. Il s’agit, pour ce faire, de m ieux se positionner sur la chaîne de valeur en s e diversifiant au pr ofit de l ’hébergement, de l a commercialisation, de la vente intégrée et du digital. Autant d’initiatives déjà engagées, telles la création d’une société foncière avec la Caisse des Dépôts ou le lancement d’Alpes Ski Résa, nouveau site web dédié à la vente de séjours ou encore la joint-venture signée avec Karavel-Promovacances en décembre dernier. Deuxième axe : le recentrage sur les parcs de loisirs satisfaisant pleinement les attentes des clients, facteur-clé de recommandation et de revisite, donc de chiffre d’affaires. Le troisième volet porte sur le développement international. L’année écoulée a été marquée par plusieurs évènements d’importance qui illustrent le rayonnement croissant de la Compagnie des Alpes. Après le succès de l ’ouverture de Grévin Montréal en avril 2013, Grévin Prague sera inauguré en a vril 2014. Le Groupe vient par ailleurs d’annoncer la conclusion d’un partenariat avec les sociétés Genii Capital et Chaplin Museum Development en vue de l’ouverture au Printemps 2016 d’un musée dédié à l’œuvre et au destin de Charlie Chaplin en Suisse. Enfin, l’année écoulée a vu l’achèvement de la préparation du site de Rosa Khutor, qui a ac cueilli les disciplines alpines des jeux olympiques d’hiver de S otchi. Un contrat d’assistance avec la station d’Arkhyz dans le Caucase nord a été signé dans la foulée. Ces succès permettent de mettre en place de nouveaux relais de croissance qui assureront le développement futur de la Compagnie des Alpes. Chiffres clés 2013 : • Chiffre d’affaires : 678 M€ • Résultat net (avant pertes de valeur) : 20,6 M€ / Résultat net part du groupe : 1,9M€ • 11 domaines skiables et 14 parcs de loisirs dans 4 pays européens et 1 implantation au Canada (Grévin Montréal) • 14 millions de journées skieurs et 8,4 millions de visiteurs Dossier de presse - 3 avril 2014 18 Belambra, pionnier des clubs de vacances en France, a réalisé une très bonne saison estivale, enregistrant une croissance de 5,9 % par rapport à 2 012, dont 11,8 % en juillet et 0,8 % en ao ût (alors même qu’août 2012 avait été de très bonne tenue). Au global, Belambra réalise un c hiffre d’affaires de 167,7 M€, en croissance de 1,3 % sur son cœur d’activité. En France, Belambra a l ancé, en 2013, une nouvelle segmentation de son offre : Belambra Selection (le meilleur de la marque) et Belambra Clubs (la recherche du meilleur rapport qualité prix). Cette segmentation a été très positivement reçue par sa clientèle, comme en attestent les enquêtes de satisfaction réalisées au cours de l’été. Belambra a continué son plan d’économies lancé en 2012 visant à s’adapter à un contexte macroéconomique difficile. Le déménagement de son siège à Bourg-la-Reine en est une des traductions les plus récentes. Les travaux de rénovation ont été poursuivis. Ils ont notamment concerné en 2013 les clubs de vacances des Saisies, du Super Besse et des Ménuires. Au total, plus de 90 % de son parc sont désormais rénovés. L’année 2013 a été marquée par la recherche d’un nouvel actionnaire de référence, qui s’est concrétisée, le 14 février 2014, par le rachat par Caravelle du b loc majoritaire d’ACG Capital. A date, Caravelle détient 65,85 % du capital du groupe Belambra, aux côtés de la Caisse des Dépôts. Chiffres clés 2013 • Chiffre d’affaires total consolidé : 167,7 M€, dont 146,8 M€ sur le tourisme sur le périmètre exploité • 58 clubs de vacances, soit 37 000 lits et 9 000 logements • 500 000 clients accueillis par an, pour 2,8 millions de nuitées et autant de repas • Ebitda consolidé : 9,4 M€, en progression par rapport à 2012 (comptes non encore approuvés) Société d’investissement multi-classes d’actifs du Groupe, CDC International Capital vise à attirer durablement les fonds souverains et les grands investisseurs internationaux en France. Via des véhicules communs d’investissement, elle accompagnera le développement international des entreprises françaises et investira aux côtés de partenaires étrangers notamment dans les infrastructures et dans l’immobilier en France. A ce jour, 3 véhicules ont été mis en place par CDC International Capital avec les partenaires souverains qataris, émiratis et russes. • Future French Champions (FFC) constitue le véhicule d’investissement, aujourd’hui opérationnel, de CDC International Capital et de Qatar Holding (filiale de Qatar Investment Authority). Il est doté, dans une première phase, de 300 M€. Ses prises de participation oscilleront entre 20 et 60 M€ en moyenne. • France Emirats Fund (FEF) est la plateforme d’investissement commune avec Mubadala (Abu Dhabi). Une première enveloppe de 300 M€ permettra d’accompagner l’expansion internationale des entreprises françaises, de financer les infrastructures et les projets immobiliers en France. Lancé le 26 mars 2014, FEF entre dans sa phase opérationnelle d’investissement. • Russia-France Investment Fund (RFIF) est le véhicule commun avec RDIF (Russia Direct Investment Fund). Ce fonds d’une taille cible d’un milliard d’euros va disposer dans un pr emier temps de 300 M€ pour permettre aux entreprises françaises de conquérir un marché en croissance de 144 millions e 3 d’habitants dans la 8 économie mondiale . Les tickets d’investissements évolueront de 30 à 80 M€. RFIF commence à étudier de premières opportunités d’investissement. CDC International Capital est, par ailleurs, en discussions avancées avec des partenaires asiatiques, moyen-orientaux et nord-américains. 3 e 5 en Parité-Pouvoir d’achat (PPP) Dossier de presse - 3 avril 2014 19