www.neosante.eu 19
A
R
T
I
C
L
E
Le nombre de décès parmi les sujets atteints a explosé à partir
de 1964, date de l’obligation vaccinale.
4. Le vaccin fait de gros dégâts
Selon la fameuse balance « bénéces-risques », le vaccin po-
lio est largement bénéciaire. Le terrible danger de la mala-
die écrabouille de tout son poids les légers inconvénients liés
à la vaccination. Avant de faire un sort à ce mensonge, saluons
d’abord la mémoire des victimes ociellement reconnues.
Comme beaucoup de vaccins, le développement de celui de la
polio a occasionné de lourdes pertes humaines. Le vaccin Salk,
notamment, fut à l’origine d’une véritable hécatombe en 1955
en Californie : 220.000contaminations, 70.000 malades, 164pa-
ralysies sévères et au moins 10 décès. Pour d’autres prépara-
tions vaccinales, ce sont des handicapés, des prisonniers et des
enfants africains qui ont servi de cobayes. Le nombre de vies
sacriées reste un mystère, mais c’est un fait historique que les
balbutiements de la vaccination polio ont fait de gros dégâts.
Cultivés sur des reins de singes , le vaccin oral Sabin a été tes-
té sur 80millions de personnes. Or, il contenait, ce qu’on ne sa-
vait pas à l’époque, des rétrovirus très semblables au HIV. Cer-
tains pensent que l’épidémie africaine de sida a commencé au
Congo belge après l’administration à grande échelle de ce vac-
cin oral. Il a été abandonné, mais la formule injectable n’est
guère plus rassurante. Encore aujourd’hui, les études montrent
de multiples accidents de toutes sortes : des polio postvacci-
nales avec complications, des syndromes de Guillain-barré, des
méningites, des encéphalites, des polynévrites, des myélites,
des scléroses en plaques et d’autres troubles neurologiques,
des maladies cutanées, des décès par infection, des chocs ana-
phylactiques, des morts subites du nourrisson… Rappelons à
cet égard (voir Néosanté N° 2), l’étude américaine signalant que
70% des nourrissons décédés de mort subite avaient reçu le
vaccin DTpolio dans les trois semaines précédant leur décès.
Si la relation causale se vérie, ça voudrait dire que le vaccin
tue chaque année des milliers de nouveau-nés ! En Inde, rap-
porte l’association Initiative Citoyenne(2), le vaccin antipolio y a
provoqué pas moins de 45 500 cas de paralysie asque aiguë,
une atteinte neurologique irréversible et deux fois plus meur-
trière que la polio sauvage. Tout cela ne constitue qu’une petite
pointe de l’iceberg puisque, selon des revues ocielles de mé-
decine, seuls 1 à 10% des eets secondaires graves sont eec-
tivement recensés. Les mixtures vaccinales contre la polio sont
adjuvées avec de l’aluminium (neurotoxique) et du formaldé-
hyde (cancérigène)(3).
5. Le virus est innocent
Il est en tout cas un coupable trop commode. Le virus « res-
ponsable » de la poliomyélite est un entérovirus, c’est-à-dire
qu’après absorption par voie digestive, il se multiplie dans l’in-
testin où, dans la grande majorité des cas, il fait se développer
une immunité solide et durable qui protégera l’individu infec-
té durant toute sa vie. En général, les entérovirus causent des
symptômes inapparents. Dans le cas de la polio, on estime qu’il
n’y a pas plus de 1% des infections qui soient cliniquement re-
connaissables. On constate alors une infection du système ner-
veux central qui peut entraîner une méningite et s’accompa-
gner, dans la moitié des cas, d’une lésion des neurones moteurs,
d’où paralysie des membres inférieurs et dicultés respiratoires
pouvant entrainer le décès. Dans les années 90, une étude fran-
çaise a révélé que 80 à 92 % des enfants de la tranche d’âge
6-10ans présentent des anticorps neutralisants vis-à-vis des 3
types de virus sauvages. Cette étude montrait aussi que la plu-
part des adultes nés avant 1965, et donc non vaccinés, présen-
taient des anticorps contre les 3 types de souches vaccinales !
Autrement dit, l’immunisation naturelle fonctionne à plein
et nous protège même des virus vaccinaux ! « Le microbe n’est
rien, le terrain est tout » disait Claude Bernard. L’important est de
comprendre comment ce terrain se détériore et ce qui perturbe
l’équilibre écologique entre les humains et les virus. Pour ça, il
sut de récolter des
données épidémio-
logiques, ce qui a été
fait en 1974 par le
ministère français de
la santé. Son étude
concluait que la po-
pulation touchée par
la polio était de condition modeste, souvent d’origine étran-
gère, et vivant en milieu urbain dans des conditions d’hygiène
peu satisfaisante, sans égouts ni eau courante. Bref, la polio est
une maladie de la pauvreté parfaitement explicable par l’exploi-
tation du prolétariat, et dont la disparition trouve très probable-
ment sa cause majeure dans le développement des adductions
d’eau potable et des réseaux d’assainissement. Comme ironise
volontiers le virologue Peter Duesberg, la victoire sur les mala-
dies infectieuses est bien plus l’œuvre des plombiers que des
médecins.
6. Les vraies causes sont ailleurs
Reste à expliquer l’expansion de la maladie au XXe siècle et les
ambées épidémiques. Dans leurs livres respectifs(1)(4) , Michel
Georget et le Dr Jean Pilette dressent un catalogue de facteurs
explicatifs très convaincants. En 1930, par exemple, la syphilis
fait des ravages et on soigne cette maladie avec des drogues in-
jectées par voie intramusculaire. Or, il est prouvé que ce type de
pratique peut provoquer une polyomiélite. De nos jours, l’inci-
dence de la maladie dans le tiers-monde épouse parfaitement
la courbe du recours aux seringues. Dans les années 40, les va-
gues de polio coïncident avec la lutte vaccinale contre la dyph-
térie. L’injection des vaccins tétanos et coqueluche peuvent
également provoquer la polio. Pour preuve, l’apparition des pa-
ralysies se fait le plus souvent dans la zone d’inoculation. Après-
guerre, deux phénomènes permettent de comprendre les crues
Plusieurs études anglo-saxonnes
montrent le lien entre l’incidence
de la polio et l’ablation des amyg-
dales. La régression de la mala-
die suit la courbe descendante de
cette mode médicale stupide.