DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 DOSSIER DU MOIS LE SUPER BOWL VU PAR LES RÉSEAUX SOCIAUX a gagné en volume et en étendue, montre que le Super Bowl a provoqué plus d’engagement en 2015 qu’en 2014 sur les réseaux sociaux. #SB49 : QUI A RÉAGI ? Une étude issue de notre outil Opinion Tracker sur un échantillon de comptes Twitter ayant mentionné le #SB49 lors des temps forts du Super Bowl 2015 nous a permis d’identifier des tendances quant à l’identité des internautes qui ont suivi l’événement. Le Super Bowl, événement phare du début d’année aux États-Unis, est un véritable phénomène aussi bien sportif que publicitaire. Alors que les deux meilleures équipes du précédent championnat de football américain s’affrontent sur le terrain, le spectacle est également présent à la mi-temps, avec des concerts de stars majeures et des publicités de grande qualité. Grâce à notre outil de veille Opinion Tracker, nous avons mesuré l’impact du 49e Super Bowl sur les réseaux sociaux. Ainsi, si ce sont d’abord des hommes (40 %) qui ont réagi, on compte également 26 % de femmes. Ce quart de comptes féminins montre que les internautes concernés par les publicités de la mi-temps, notamment, sont loin de constituer des cibles stéréotypées. On notera également qu’une part non négligeable de tweets émane de comptes de marques : les annonceurs réagissent massivement au Super Bowl. #SB49 : QUELS MOMENTS-CLÉS ? Première réussite pour le Super Bowl 2015 : l’engagement sur les réseaux sociaux est de loin supérieur à celui de l’édition 2014. Le hashtag (#SB49) a été partagé plus de 2,1 millions de fois sur les réseaux sociaux au cours des 24h de l’événement (12h avant et après le coup d’envoi). En 2014, ce même hashtag (#SB48) n’avait été partagé qu’1,2 million de fois. Autre satisfaction pour l’édition 2015 : les réseaux sociaux n’ont pas vibré qu’au rythme du match. En 2014, le nombre de messages comportant le hashtag #SB48 (en bleu ci-dessous) avait augmenté de façon régulière à l’approche du coup d’envoi, puis du coup de sifflet final. Cette même étude nous a permis d’identifier les thématiques qui ont suscité les 3 pics mentionnés plus haut. Si l’événement a généré un grand nombre de messages plusieurs heures avant son coup d’envoi, c’est en partie grâce à un grand nombre de pronostics tweetés à l’aide de hashtags dédiés aux deux équipes : #seahawkswin et #patriotswin. Cette année, on compte 3 moments-clés indépendants du pur et simple jeu : un premier pic a été atteint plusieurs heures avant le match, un deuxième à la mi-temps et un troisième en fin de match. Cette diversification de la viralité, qui À la mi-temps, le show de Katy Perry ainsi que les différentes publicités diffusées ont été au centre des débats. Cependant, le plus gros pic a été observé en fin de match, au terme d’une partie très serrée qui a vu la victoire des #patriots. groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 DOSSIER DU MOIS Après le match, de nombreux messages ont eu pour but d’élire la meilleure publicité de l’événement avec le #TopSpot2015, preuve que le spectacle se situe aussi bien sur la pelouse que sur les écrans. #SB49 : QUEL IMPACT EN FRANCE ? Bien que le coup d’envoi du Super Bowl ait eu lieu à minuit et demi heure française, l’événement a été également très suivi en France. On compte plus de 8 000 mentions du seul #SB49, avec des pics significatifs entre 2 et 3 heures du matin : les Français ont massivement réagi à l’événement. On parlera d’ailleurs plus de l’événement que du match à proprement parler pour la France : le plus grand nombre de messages a été observé à la mi-temps, notamment en réaction au show de Katy Perry et des publicités, qui sont toujours très attendues à l’international. On notera néanmoins que la fin de match à suspense a également provoqué un grand nombre de réactions. Le pic mondial (et majoritairement américain) lié à la vague de pronostics plusieurs heures avant le coup d’envoi n’a trouvé aucun écho en France. Cependant, l’intérêt suscité par l’événement a incité plusieurs marques à rebondir sur cette actualité qui dépasse l’Atlantique. En 2014, le #SB48 avait suscité moins d’engouement qu’en 2015, mais la progression de ce hashtag en France est loin d’être aussi spectaculaire qu’au niveau mondial. Le potentiel viral du Super Bowl en France est donc encore peu développé. Véritable événement à résonance internationale, le Super Bowl se déploie de plus en plus sur les réseaux sociaux. Cet enthousiasme, déjà palpable dans la culture populaire et dans les médias, est confirmé par les chiffres d’Opinion Tracker. De quoi renforcer l’intérêt marketing des liens entre plateformes sociales et événements IRL. À retenir : • Le nombre de messages comprenant le hashtag #SB49 a augmenté de 42 % par rapport à 2014. • 6 % des comptes Twitter ayant réagi au Super Bowl sont des comptes de marques. • La France a également été touchée par l’événement, notamment par le show et les publicités de la mi-temps. Source : http://opinion-tracker.fr/ Étude Opinion Tracker portant sur les hashtags #SP49 et #SP48 mentionnés dans des messages en langue anglaise et française et émanant des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, d’Australie, de France et de Belgique. groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 TENDANCES DU MOIS PUBLICITÉ ONLINE : VERS LE MOBILE FIRST ? année. En 2014, le mobile représentait 14 % du marché digital en France contre 22 % aux États-Unis et 23 % en Angleterre. Les acteurs français de la publicité en ligne accusent donc un retard au vu des comportements de consommation : 35 % du temps passé devant un écran serait effectué devant un écran mobile : smartphone ou tablette. UN MARCHÉ DYNAMIQUE Dans un contexte économique morose, le marché de la publicité digitale a connu une croissance de 4 % en 2014. Dans le mix média, c’est le display qui connaît la croissance la plus forte. Le digital est devenu le 2e média en France avec 25 % des investissements publicitaires, dépassant ainsi la presse pour la 1re fois. Pour autant, le poids du digital en France est toujours en dessous des pays comparables. L’Angleterre a par exemple une proportion de 37 % de digital dans les dépenses médias. Le mobile continue sa percée notamment par le biais du search : + 76 % d’investissements sur le search mobile entre 2013 et 2014, cela représente 264 millions d’euros. Les requêtes mobiles augmentent en volume, accompagnant ainsi la bascule des audiences. La recherche d’informations au sein même des applications (app-based searching) participe également à cette tendance. M-COMMERCE Le m-commerce, identifié comme tendance phare pour 2015 a déjà réalisé un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros en 2014 et pour cause, 57 % des mobinautes français ont déjà acheté sur mobile. L’augmentation du trafic mobile et du taux d’équipement ainsi que l’adaptation de l’expérience aux utilisateurs mobiles sont deux facteurs de croissance pour ce nouveau canal de vente adapté à l’achat impulsif. Croissance, mobile et m-commerce : ces tendances confirment les enseignements de la 12e édition de l’Observatoire de l’e-pub. À retenir : • Le digital passe devant la presse et devient le 2e média en France avec 25 % d’investissements publicitaires. LA PERCÉE MOBILE Les investissements mobiles et tablette ont connu une hausse spectaculaire entre 2013 et 2014 : + 77 %. Si le desktop concentre la part majoritaire des dépenses publicitaires digitales, les investissements mobiles augmentent chaque • Le mobile poursuit sa croissance et s’installe dans les habitudes de consommation du média digital. • Le m-commerce est plus que jamais un canal de vente à surveiller. Source : http://blog.groupe361.com/06022015publicite-mobile/ groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 TENDANCES DU MOIS QUELS LIENS ENTRE AVIS CLIENTS ET E-RÉPUTATION ? Les avis clients pullulent sur le net. Résultats Google, réseaux sociaux, sites spécialisés : impossible de faire une recherche sans être influencé par ces témoignages d’autres internautes. La relation marque-consommateur passe aujourd’hui par le prisme des avis clients. Pourquoi sont-ils si influents ? Quel potentiel représentent-ils pour les marques ? LE POIDS DES AVIS CLIENTS 84 % des consommateurs déclarent se fier en priorité aux recommandations de leurs pairs dans le choix d’un produit ou d’un service. Cette composante du marketing moderne est notamment liée au manque de crédibilité dont souffre la communication des marques. En effet, les consommateurs font aujourd’hui plus confiance à l’opinion d’internautes qu’ils ne connaissent pas qu’à la parole d’une marque, aussi reconnue soit-elle. Face à ces changements, une véritable économie des avis clients s’est développée : on a vu apparaître des centaines de sites de comparateurs (compagnies aériennes, assurances, banques…), mais également de sites spécialisés par secteur : Beauté-Test, Ciao, TripAdvisor… Des références du Web ont elles aussi adopté les avis clients pour orienter les consommateurs : Google propose des extraits enrichis (ou rich snippets) dans ses résultats de recherche et Facebook permet à ses membres d’évaluer certaines pages : restaurants, lieux touristiques, produits alimentaires… LES AVIS CLIENTS, ENTRE MENACE POUR LES MARQUES OPPORTUNITÉ ET Dans cette perspective, les consommateurs sont nombreux à avoir adopté le réflexe « avis clients » avant de passer à l’achat : 52 % des internautes français les utilisent et les trouvent « parfois décisifs » quand 23 % les ont totalement intégrés dans leur routine décisionnelle. Ces témoignages ont donc une influence directe sur le chiffre d’affaires d’une marque, d’autant que publier un avis est à la portée de tous, expert ou novice. 79 % des personnes qui préparent leurs achats grâce à Internet ont déjà partagé leur avis en ligne : le volume d’avis client à propos d’un produit ou d’une marque peut rapidement devenir considérable. En effet, le taux d’avis oscille entre 10 % et 25 % sur les banques de données qualifiées. Tous les avis ne jouissent pas de la même crédibilité : il n’est pas rare qu’un seul témoignage négatif soit plus pris en compte que plusieurs avis positifs. Laissée à la merci des internautes, l’e-réputation des marques peut rapidement se détériorer. Le cas d’Opodo, par exemple, est éloquent : en se contentant de rechercher sur Google le nom de l’agence de voyages, l’internaute trouvera en 3e position un avis extrêmement négatif. De quoi dissuader de nombreux clients potentiels. LA MAÎTRISE DES AVIS CLIENTS EST-ELLE POSSIBLE ? Pour contrôler leur e-réputation, augmenter leur chiffre d’affaires et éviter le bad buzz, les marques et entreprises peuvent chercher à maîtriser les avis clients qui les concernent. Toutefois, cette maîtrise n’est pas toujours réalisable : sur Facebook, par exemple, il est impossible pour l’administrateur d’une page de modérer ou supprimer un témoignage dès lors qu’il a activé la fonction « avis ». De quoi compliquer la tâche à d’éventuels fraudeurs et exposer un peu plus les marques au jugement de l’opinion publique. Toutes les plateformes ne sont pas aussi rigides vis-àvis des avis clients censurés, biaisés ou falsifiés. Une enquête de la DGCCRF a rapporté que le taux d’anomalies observées depuis 2010 sur les avis clients atteindrait les 45 %. C’est pour éviter ce genre de pratiques que la norme AFNOR NF Z 74-501 a vu le jour : elle sert de référence pour distinguer les plateformes d’avis clients dignes de confiance. Ainsi, les marques ont tout intérêt à privilégier une relation client de qualité, notamment via les réseaux sociaux, pour se protéger des avis négatifs. Ces témoignages de consommateurs sont de plus en plus encadrés : il est donc délicat de tenter de les contrôler. Quelles stratégies pour les avis clients ? Pour autant, les marques ne doivent pas rester passives et se contenter d’observer les avis clients sans réagir. Afin d’optimiser leur e-réputation groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 TENDANCES DU MOIS et de profiter de ce fort potentiel marketing, les marques peuvent mettre en place des stratégies actives et proactives vis-à-vis des avis clients : il s’agit du Brand Advocacy. Ces stratégies reposent sur des solutions telles qu’ALM 4.0. Cette plateforme permet aux marques d’identifier leurs ambassadeurs et de les inciter à produire un grand nombre d’avis. ALM 4.0. propose ensuite une diffusion automatique de ces témoignages sur les sites des marques, mais également sur ceux des grands distributeurs et d’agrégateurs d’avis à grande audience (Beauté-Test, Ciao, TripAdvisor…), qui jouissent d’une forte crédibilité. Alors que la recommandation personnelle s’affirme en facteur décisif dans la décision d’achat, ALM 4.0. mobilise également les ambassadeurs de marque pour qu’ils diffusent leurs témoignages auprès de leurs propres contacts via les réseaux sociaux. Devenus le cœur d’une nouvelle économie numérique, les avis clients sont font aujourd’hui partie intégrante du marketing digital. Les marques ont donc tout intérêt à adopter une attitude résolument active et à les inclure dans leurs stratégies pour profiter de leur potentiel considérable. À retenir : • Les avis clients sont nombreux et influencent la décision d’achat : 84 % des consommateurs se fient en priorité aux recommandations de leurs pairs. • La référence française pour lutter contre les avis clients frauduleux est la norme AFNOR AFNOR NF Z 74-501. • Pour profiter du potentiel des avis clients, les marques ont tout intérêt à mettre en place des stratégies de Brand Advocacy. Source : http://blog.groupe361.com/06022015-avis-client-reputation/ Entièrement conforme à la norme AFNOR NF Z 74-501, la solution ALM 4.0 permet aux marques d’avoir un réel impact sur les avis clients qui les concernent, et donc sur leur e-réputation et leur chiffre d’affaires. groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 TENDANCES DU MOIS RÉSEAUX SOCIAUX : QUELLES TENDANCES POUR ABORDER 2015 ? Le stéréotype des jeunes très présents sur les « nouveaux réseaux » se confirme : 53 % des internautes de 18 à 29 ans utilisent Instagram. En termes de fréquence d’utilisation, Instagram propose également des avantages conséquents : la moitié de ses utilisateurs (49 %) l’utilisent quotidiennement. Alors que la durée de vie des publications sur le réseau social dépasse les 20 heures, Instagram continue d’apparaître comme une plateforme à investir pour les marques. Une récente étude a analysé les comportements des internautes américains vis-à-vis des réseaux sociaux pour mesurer leurs performances et dessiner des tendances d’une année à l’autre. La domination de Facebook est-elle toujours aussi indiscutable ? Twitter est-il réellement en perte de vitesse ? Les « jeunes » réseaux confirment-ils leurs promesses ? LE CAS PINTEREST Les chiffres de cette étude confirment une tendance depuis longtemps observée : Pinterest est un réseau majoritairement utilisé par les femmes. En effet, 42 % des internautes féminines sont sur Pinterest, contre 13 % des internautes masculins. Alors que Pinterest abrite presque un tiers (28 %) des internautes américains, cette disparité influence également les thématiques phares du réseau social, à l’instar du secteur food. FACEBOOK, UN LEADER QUI FAIT DU SUR-PLACE Premier constat : Facebook reste le roi des réseaux sociaux. Avec 71 % d’internautes inscrits, le réseau de Mark Zuckerberg est loin devant LinkedIn (28 %), Pinterest (28 %) et Instagram (26 %), ses poursuivants les plus proches. Néanmoins, Facebook compte autant d’inscrits que l’année passée, ce qui devrait encourager le réseau social à se renouveler, notamment avec des fonctionnalités telles que Graph Search. La progression la plus convaincante est à mettre au profit d’Instagram, qui augmente sa part d’utilisateurs inscrits de 9 points, suivi de près par Pinterest (+ 7 points) et LinkedIn (+ 6 points). Twitter est dernier de ce top 5, tant en score global (23 %) qu’en progression (5 points), ce qui confirme que le réseau de microblogging reste moins populaire que d’autres plateformes, même s’il est loin d’être sans intérêt pour les marques. Les femmes sont également plus actives que les hommes sur Pinterest : 92 % des épingles viennent de comptes féminins. Pourtant, les dernières tendances pourraient rééquilibrer la balance hommes/femmes : 33 % des nouvelles inscriptions sont faites par des hommes. Dans certains pays émergents, la répartition des utilisateurs approche même le 50/50. L’utilisateur type de Pinterest pourrait donc évoluer au cours de l’année 2015. Bien que cette étude se concentre sur des internautes américains, on retrouve des tendances également observées en France. De quoi donner des repères aux professionnels du marketing et tenter des prédictions crédibles pour 2015. À retenir : • Facebook reste leader des réseaux sociaux, tant en termes d’utilisateurs que dans la fréquence d’utilisation. • Twitter est une plateforme moins populaire qu’Instagram ou Pinterest. FRÉQUENCE D’UTILISATION : L’ESSOR D’INSTAGRAM • La répartition hommes/femmes sur Pinterest devrait évoluer en 2015. Malgré la stagnation de son nombre d’utilisateurs, Facebook connaît un essor conséquent de l’activité de ses membres : 70 % des utilisateurs actifs mensuels de la plateforme s’y connectent tous les jours, contre 63 % un an plus tôt. Source : http://blog.groupe361.com/16012015-reseaux-sociaux-2015/ groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 TENDANCES DU MOIS FACEBOOK : DES RÉSULTATS RECORDS POUR DÉBUTER 2015 Facebook a récemment présenté ses résultats pour le quatrième trimestre 2014. Entre hausse du nombre d’utilisateurs, confirmation des connexions sur mobile et envolée des revenus publicitaires, l’année 2014 a encore été une réussite pour le roi des réseaux sociaux. UN TERRIEN SUR 5 UTILISE FACEBOOK La principale donnée pour évaluer l’audience d’un réseau social est son nombre d’utilisateurs actifs par mois. Facebook compte aujourd’hui près d’1,4 milliard de ces MAU (Monthly Active Users) et reste le réseau social qui abrite le plus grand nombre d’utilisateurs. Ce chiffre a augmenté de 13 % en un an, de quoi rassurer les annonceurs quant à la prétendue baisse de régime de Facebook. Cette augmentation est grandement liée à la démocratisation du réseau social dans les pays émergents en Asie et en Afrique. Le nombre d’utilisateurs uniquement actifs sur mobile est également en hausse constante : + 77 % en un an. Cette augmentation du taux de mobinautes est elle aussi liée à la démocratisation du Web dans les pays émergents, qui passe plus régulièrement par mobile que par desktop. Facebook a d’ailleurs bien saisi cette tendance et a récemment lancé Facebook Lite, une version allégée de son application qui s’adaptera facilement aux terminaux datés et aux zones ne disposant pas de connexion 3G ou 4G. La tendance entre utilisateurs quotidiens et utilisateurs mensuels se confirme sur mobile : 84 % des utilisateurs mensuels actifs sur mobile se connectent chaque jour. La fonctionnalité de l’application mobile, notamment, encourage les connexions régulières. Parmi ces utilisateurs mensuels, on retrouve 64 % d’utilisateurs quotidiens. Ces derniers ont augmenté leur nombre de 17 % en un an, prouvant ainsi que malgré l’essor de plateformes plus « jeunes » (telles qu’Instagram ou Pinterest), Facebook reste solidement ancré dans le quotidien de ses utilisateurs. FACEBOOK : DES REVENUS RECORDS En un an, Facebook a augmenté son chiffre d’affaires de 49 %. Son bénéfice net sur l’année 2014 s’élève à 2,94 milliards de dollars, soit 24 % de son chiffre d’affaires et une hausse de 96 % par rapport à 2013. L’année 2014 a été l’année de tous les records pour Facebook. FACEBOOK : VERS LE TOUT-MOBILE ? Si les utilisateurs de Facebook sont toujours plus nombreux, ils sont également de plus en plus mobiles : il y a un an, 76 % des MAU visitaient la plateforme depuis leur mobile. Aujourd’hui, cette part atteint les 85 %. Aujourd’hui, 93 % des revenus de Facebook proviennent de la publicité, c’est 3 points de plus qu’il y a un an. Le réseau de Mark Zuckerberg encourage les marques à investir massivement pour atteindre et développer leur audience : c’est notamment l’un des buts de la baisse de la portée organique des publications. groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 TENDANCES DU MOIS LE SUCCÈS DE LA « COMMUNAUTÉ FACEBOOK » (FACEBOOK, INSTAGRAM, WHATSAPP…) En plus de la divulgation de ces résultats, Mark Zuckerberg a publié sur son compte Facebook des chiffres sur la « communauté Facebook », qui rassemble notamment les coûteuses acquisitions du géant de Palo Alto : Instagram et WhatsApp. Chaque jour, on compte près de 2 milliards de photos partagées sur ses différentes applications, 30 milliards de messages échangés sur WhatsApp et 7 milliards de « likes » sur Facebook. Ces chiffres colossaux illustrent l’omniprésence de l’entreprise de Mark Zuckerberg sur le Web mondial et décrédibilisent les théories qui continuent d’annoncer le déclin de Facebook. Alors qu’il s’apprête à fêter son onzième anniversaire, Facebook reste le leader incontesté des réseaux sociaux. Avec des résultats et des revenus records, il aborde 2015 avec une très forte emprise sur le Web mondial et une attractivité confirmée pour les marques. À retenir : • Un terrien sur 5 utilise Facebook (près d’1,4 milliard d’utilisateurs mensuels actifs). • En 2014, Facebook a augmenté son bénéfice net de 96 %. • 93 % des revenus de Facebook proviennent de la publicité. Source : http://investor.fb.com/results.cfm groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 FOCUS DU MOIS FACEBOOK ENVAHI PAR LES DESSINS : ZOOM SUR FB GRAFFITI COMMENT SUPPRIMER LES DESSINS ? Il est possible de supprimer les dessins sur les visuels. Pour se faire, il est nécessaire de télécharger l’extension. L’étape suivante consiste à se connecter en tant que page sur Chrome, puis à cliquer sur la bombe. Tous les graffitis s’affichent, il suffit ensuite de cliquer sur Erase sous chacun d’entre eux. Cette action a un effet immédiat pour les visiteurs ayant l’extension, même si la miniature est mise à jour quelques minutes plus tard. La prudence reste toutefois de mise car il n’existe pas de moyen d’empêcher les dessins de réapparaître. Une veille constante doit donc être mise en place. VANDALISME 2.0 ? L’extension FB Graffiti fait grand bruit en ce moment. Elle permet à ses utilisateurs de dessiner sur l’ensemble des images disponibles sur Facebook. Gratuite et anonyme, l’extension est pour l’heure uniquement disponible sur Google Chrome. Seuls les possesseurs du plug-in peuvent voir ces modifications. À retenir : • FB Graffiti permet de dessiner par dessus les visuels de Facebook • L’extension est anonyme et uniquement disponible sur Chrome • Seuls les utilisateurs peuvent voir les modifications • Il existe une solution pour les marques Source : http://blog.groupe361.com/03022015fb-graffiti/ Son intention première est de détourner les photos des contacts. Un principe bien vite dépassé puisque beaucoup de pages de marque ont déjà été attaquées par des dessins détournant les visuels en ligne : photo de profil, photo de couverture et publications. groupe 361 Brand Asset Management DIGINEWS#13 L’ACTU DU DIGITAL POUR LES ENTREPRISES PAR GROUPE 361 AILLEURS SUR LE WEB CROWDSOURCING ET INTELLIGENCE COLLECTIVE : LE COLLABORATIF S’INVITE DANS LES STRATÉGIES DES MARQUES Tirer profit de la synergie qui émane d’une communauté pour générer des idées ou des concepts créatifs, telle est la définition de ce qu’on appelle aujourd’hui l’intelligence collective – ou le Crowdsourcing. regorge d’idées qui ne demandent qu’à être exploitées et transformées en projets collaboratifs. La puissance de ce phénomène a redistribué les cartes en modifiant radicalement la relation entre les marques et leurs consommateurs, devenus acteurs du développement de ces dernières. Le Crowdsourcing au service des marques Concept marketing s’il en est, le Crowdsourcing n’est pourtant pas nouveau : en effet, les colonies d’insectes n’ont pas attendu l’apparition des réseaux sociaux pour faire dans le participatif. Les abeilles par exemple sont dotées individuellement de capacités cognitives, d’apprentissage et de mémorisation limités. Les expériences réalisées par les éthologistes montrent que dès lors qu’elle évolue au sein d’une organisation sociale communicante, cette collectivité acquiert des facultés cognitives, voire d’abstraction étonnante : on parle alors d’intelligence collective. Des projets collaboratifs portés par l’émergence du digital Pour les marques, l’intelligence collective représente une réelle opportunité de développement et d’innovation. La digitalisation de notre société a servi de tremplin au Crowdsourcing, favorisant l’apparition d’espaces collaboratifs dédiés à l’émergence de projets : de la simple collecte d’idées à la naissance d’une marque « from scratch», en passant par la levée de fonds ou la récolte d’avis sur un nouveau branding… toutes les idées sont bonnes à prendre, même si elles ne trouvent pas leur source en interne. En d’autres termes, les entreprises ont à leur disposition de véritables laboratoires d’idées qu’elles n’ont plus qu’à stimuler pour générer de l’intelligence collective. Le digital Aujourd’hui, nombreuses sont les marques ayant fait le choix de lancer des incubateurs d’innovations produits, à l’instar de Starbucks et de sa plateforme « My Starbucks Idea». Son positionnement est simple : «qui mieux que vous sait ce que vous attendez de Starbucks ?». La mise à disposition d’une plateforme collaborative pour les consommateurs était alors une réponse évidente à cette question. Et le succès ne s’est pas fait attendre : au final, ce sont près de 75 000 idées qui ont été déposées dès la première année, et plus d’une centaine d’entre elles qui ont déjà été concrétisées par l’entreprise. L’ensemble des innovations, des nouveaux produits et des nouveaux services de Starbucks est aujourd’hui sourcé sur la plateforme collaborative de la marque. Plus récemment, McDonald’s a lancé une opération digitale d’envergure appelée « My Burger», qui invitait les fans de la marque à composer leur propre burger (choix des ingrédients et du nom) dans le but de le voir produit dans les restaurants de la firme. Création, partage social, engagement de la communauté… tous les ingrédients étaient réunis pour que le projet décolle. Ces cas ne sont que des exemples parmi tant d’autres, comme Coca-Cola, Microsoft, General Electric ou Google, pour ne citer qu’eux. Et en matière d’intelligence collective, tout le monde y trouve son compte. Côté contributeur, la satisfaction de voir une idée retenue par la groupe 361 Brand Asset Management marque est une première motivation. Mais ça ne fait pas tout. Être sollicité par une entreprise pour donner son avis fait aussi naitre un sentiment de reconnaissance auprès des consommateurs qui se sentent acteurs du développement de leur marque. Associé à un système de notes ou de commentaires émis par les autres contributeurs, le challenge n’en est que plus motivant. Côté entreprise, les avantages sont nombreux : utiliser les compétences créatives d’une communauté qui ne demande qu’à être sollicitée ; générer l’engagement des consommateurs ; créer un sentiment de proximité entre la marque et ses clients ; augmenter leur fidélité et révéler des ambassadeurs de marque… Autant de données qui s’inscrivent aujourd’hui comme les nouveaux critères d’évaluation de la performance digitale d’une marque. La réorganisation des services marketing et la mise en place d’outils de collecte et de co-production sont deux étapes majeures et indispensables pour une entreprise qui souhaite se lancer dans le Crowdsourcing. Car à l’ère de la montée en puissance de l’économie collaborative, les marques doivent prendre conscience des avantages de puiser l’innovation à sa source, c’est-à-dire auprès de leurs consommateurs. L’intelligence, la créativité et le savoir-faire d’une communauté sont une mine d’or pour aider les marques à faire émerger des idées nouvelles et créatives. C’est en tout cas la tendance qui semble se dessiner pour les années à venir. Philippe Mauchamp Président Group 361 Source : http://bit.ly/1KRX8N7