CTR en formation HSCT
FO-Insee a lu la liminaire suivante
Monsieur le Président,
Les comités hygiène, sécurité et conditions de travail créés en 2012 doivent répondre aux attentes des
personnels pour l’amélioration des conditions de travail, prévenir les maladies professionnelles et la souffrance au
travail.
Le syndicat
FO-Insee
vous interpelle sur la détérioration des conditions de travail, de l’environnement
professionnel et la dévalorisation des fonctions qui ressortent des nombreuses études et rapport de la médecine
de prévention.
FO-Insee
conteste la politique de l’administration qui a pour principal objectif de traiter les conséquences sans
jamais s’attaquer aux causes profondes, à l’origine des risques que sont entre autres la politique continue de
suppressions d’emplois, la mise en place unilatérale de réorganisation ou restructuration de service et de
réduction drastique des moyens.
En ce qui concerne le DUERP nous exigeons que les établissements mènent une véritable politique d’impulsion
afin de favoriser la démarche participative des chefs de service et des agents concernés par l’élaboration du
document unique évaluation des risques professionnels.
FO-Insee
-Insee vous alerte sur les risques organisationnels liés aux pertes de missions que l’Insee soit
ordonnateur ou développeur.
Nous rappelons ici dans notre liminaire le contenu de nos vœux, à savoir : la demande de constitution de
commissions immobilières lors de tout projet d’emménagement ou de déménagement de site. D’autre part nous
vous demandons l’élaboration automatique de fiches d’impact lors de tout projet de réorganisation ou
restructuration de service suffisamment en amont pour prendre conscience et prévenir les risques psycho-
sociaux y afférents.
FO-Insee
souhaite que les simples déclarations d’intention soient supprimées au bénéfice de véritables
engagements pour mettre en œuvre l’amélioration tant attendue de conditions de vie au travail des agents.
Des moyens sont donc nécessaires pour y parvenir. Au regard de tous ces constats les services en charge de
ces sujets doivent disposer de moyens humains et de temps suffisants pour exercer leur mission. Dans le
contexte actuel nous vous demandons de revoir à la hausse la quotité de temps dédié aux assistants de
prévention.
Les élus CGT-FO-SUD ont lu une motion de soutien à un représentant en CHSCT-S dénonçant
une discrimination syndicale envers un enquêteur représentant du personnel.
Motion de soutien
CGT-FO-SUD
à un représentant en CHSCT-S
L’ensemble des organisations syndicales de l’Insee Auvergne-Rhône-Alpes a claqué la porte lors du dialogue
social du 29 septembre dernier. En effet, à l’occasion de la redistribution de la charge de travail d’enquêtrices
ayant quitté l’établissement de Clermont-Ferrand la direction de l’Insee a choisi :
- de maintenir volontairement dans un contrat précaire plusieurs enquêtrices et enquêteurs qui désiraient
augmenter leur quotité de travail, et ce alors qu’ils se situent dans la proximité immédiate de la zone d’enquête ;
- ce faisant, d’embaucher un nouvel agent à une quotité de 50 %, donc en créant un contrat précaire
supplémentaire.
- en conséquence les demandes d'augmentation de quotité de plusieurs agents ne sont pas entièrement
satisfaites et un agent n'obtient aucune augmentation de quotité. Et bizarrement il s’agit d’un représentant du
personnel de la liste CGT et Sud, membre du CHSCT Spécial enquêteurs national et donc bien connu pour ses
interventions sur la santé au travail.
Les élu-e-s du CTR jugent inacceptable que la direction de l’Insee précarise ainsi des agents dont une large
partie sont payés au Smic en favorisant des contrats à temps incomplet alors que la charge de travail existe. Non
seulement elle précarise des salarié-e-s, mais elle joue sur l’avenir des enquêtes de l’Insee. Pour les réaliser
correctement, il faut en effet des personnels aguerris, et « fidélisés », et non donner aux agents l’envie de quitter
l’Insee dès qu’ils trouveront un contrat un peu moins précaire que ceux offerts par l’Insee.
Les élu-e-s du CTR dénoncent cette menace sur l'embauche sur un représentant du personnel au CHSCT-S faite
par la direction de l'Insee et demande au Directeur général de respecter ses engagements du 30 mai 2016.
Le Président (directeur général de l'Insee) a répondu qu'il se chargeait de réétudier le dossier.