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Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son «biotope» où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 11)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 28)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 41)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 45)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VI (page 47)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 48)
Table des matières (page 49)
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CHAPITRE I
LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une « bonne » plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette « bonne » plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans ce chapitre nous allons découvrir les « bonnes plantes » pour cette « bonne plate-bande ».
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(1) AGASTACHE ‘BLUE FORTUNE’
Belle, bonne et bleue
Très grands épis bleu clair, de juin à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin Soleil. Très rustique.
On aime :
1) son parfum réglisse menthe qui shoote les papillons
2) ses mille épis bleus de juin à novembre
3) sa vitesse de croissance hallucinante : plantée au printemps, adulte cet été.
Le plus ? Des épis hyper longs et une silhouette bien ronde, surtout si vous la « pincez »
au printemps (on coupe juste l’extrémité des tiges pour les ramifier).
Pour lui tenir compagnie : la marguerite à fleurs doubles n° 8 et le Kalimeris bleu n°20.
(2) AGERATINA CHOCOLATE
Ours blanc et chocolat (Mérite de Courson-Chantilly)
Fleurs de neige, de septembre à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique.
De mai à août, je suis presque noir. Comme un buis chocolat.
De septembre à octobre, je suis couvert de neige, comme un ours blanc.
Habitué des hivers canadiens, je ne crains pas le froid.
En hiver (comme l’ours blanc) je dors et me réveille tard au printemps : une touffe de jonquille
occupera le terrain avant la sortie de mes premières feuilles.
Mes amis : Lysimachia n° 22 et helianthus n°17.
(3) ASTER NOVAE ANGLIAE ‘BARR’S PINK’
Couleur de princesse…
Fleurs rose tout doux, en septembre-octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte l’argile). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Comme tous les asters Novae Angliae, il se fiche du calcaire, de l’argile et des excès d’eau
Comme tous les asters Novae Angliae, il a un beau feuillage rugueux, insensible aux maladies.
Comme tous les asters Novae Angliae, il pousse ultra vite mais n’envahit pas.
Il a toutefois une rare qualité que n’ont pas les asters Novae Angliae ordinaires : il ne se couche
pas. Droit dans ses bottes, sans tuteur.
Son côté tendre : sa couleur, rose aussi doux d’un rêve de princesse…
Ses amis : agastache ‘Blue Fortune’ n°1 et phlox ‘Fujiyama’ n° 28.
(4) ASTER NOVAE BELGII ‘BLUE LAGOON’
Le gendre idéal
Très grandes fleurs bleu lumineux, en octobre/novembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre. Soleil (surtout le matin !). Très rustique.
Joli garçon, plutôt classique mais avec des grandes fleurs d’un bleu qui font chavirer les
jeunes filles. Au printemps, il est vert chantant. En été, aussi chic qu’un buis.
Feuillage de bonne coupe. Plutôt sport mais sans ostentation. Propre, évidement.
A l’aise dans tous les milieux. Chaud, froid, sec ou trempé.
Sa bonne éducation le recommande tant pour le soleil du sud que pour les brumes de Londres,
là où les belles carrières se font…
On dit qu’il n’est pas insensible à la jolie monarde ‘Schneewittchen’ n°25.
(5) BOLTONIA ASTEROIDES ‘SNOWBANK’
Le Mont Blanc du jardin
Bouquet géant de fleurettes blanches, en août et septembre.
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique (bien plus qu’on ne le croit).
Un gigantesque nuage de neige en été. Comme un aster dément qui fleurirait très, très longtemps.
Jamais malade, jamais couché, ses grandes tiges droites affrontent vent et pluie.
Son feuillage gris bleuté a une pêche confondante.
Un petit godet de rien donne une plante géante dans l’année. Mais attention, bien élevé :
il reste à sa place, il n’est pas envahissant.
D’autres géants débonnaires pour l’été : eupatoire n°13, Helianthus n° 17 et Miscanthus
‘Silberfeder n°194.
(6) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
Plus de fleurs, avec le sécateur
Fleurs bleu très doux, de la mi-juin à novembre (parfois décembre !)
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Déjà superbe dans un sol médiocre et sans soin, elle est géniale dans une plate-bande arrosée.
Pour la faire fleurir encore plus longtemps, jouez du sécateur !
On coupe les fleurs, en raccourcissant à peine les tiges, quand elles commencent tout juste
à faner : de nouvelles fleurs apparaissent juste en dessous.
Elle fleurit ainsi jusqu’en septembre.
Son bleu chante avec le blanc de la marguerite n° 8 et de la monarde n° 25.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) CHELONE OBLIQUA ‘SELECT FORM’
Endurance Coupe-du-Mondienne
Grands épis rose foncé, d’août à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm. (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire (supporte bien le calcaire et les sols lourds). Soleil. Ultra rustique.
Chelone obliqua ‘Select Form’ est la plus excitante des plantes des prairies calcaires de
l’Arkansas et du Minnesota. Cousin par la main gauche des Penstemon mais d’une rusticité
invraisemblable (-20°dans les racines !). D’une endurance coupedumondienne, il avale les
sols lourds (les argilo-bétonnés) comme les extra light (les caillouteux-sableux).
Ses fleurs sont mi Penstemon, mi giroflées. Les premières flashent en août. Les dernières en
octobre. Association : Rudbeckia deamii n° 34 et agastache ‘Blue Fortune n° 1.
(8) CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘SNEHURKA’
La marguerite à répétition
Marguerite aux pétales multiples, blanche à cœur or, de juin à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique.
Marguerite un peu déjantée, avec ses fleurs toutes ébouriffées. Grand avantage, elle ne se
couche pas. La touffe est ronde et dense. Le feuillage est vert intense et frais. Toujours sain.
Les fleurs sont aussi top en bouquet qu’au jardin.
Bien nourrie (engrais pour fleurs, pas trop riche en azote) elle fleurira à répétition, deux fois,
trois fois, voire quatre fois d’affilée (coupez tout de suite les fleurs fanées !).
L’an dernier, nous avions encore des fleurs en octobre. On le divise autant de fois que l’on
veut. Et on en fait des cadeaux à tous les amis. Ravissant avec le Geranium ‘Brookside’ n°75.
(9) CHRYSOGONUM VIRGINIANUM
Petit soleil des Amériques…
Multitude de petites étoiles or foncé, de mai à la Toussaint (sans interruption).
Hauteur 35 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant. Très rustique.
Petite plante nord-américaine qui pulvérise les records de floraison quand elle n’a pas trop
chaud l’après-midi. La touffe est parsemée d’étoiles de mai à novembre avec juste la bonne
hauteur pour border les allées, les rosiers ou servir de premier plan dans les massifs (avec
le Geranium ‘Brookside’ n°75, le Chelone ‘Select Form’ n°7 et l’adorable petit Kalimeris au
feuillage multicolore n°20).
Planté en septembre, votre Chrysogonum sera adulte l’an prochain.
Dans une bonne plate-bande arrosée, il fleurira de mai à octobre.
(10) CIRSIUM RIVULARE ‘ATROPURPUREUM’
Le chardon Pompon
Brassée de pompons pourpres, de mai à août
Hauteur, 1,20 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant. Très rustique.
De la légèreté ET de la luminosité ? Le chardon pompon vous répond.
Une silhouette fine, une couleur chaleureuse sans être agressive.
Je suis tout doux, je ne pique pas.
Ses hampes florales jouent avec le vent. Son rouge velour domine tout l’été les touffes plus
rondes des asters n°4, chatouille gaiement les heliopsis n°18, et réveille les polygonum n°30.
(11) DARMERA PELTATA
Lévitation printanière du pamplemousse
Boule de fleurs rose et blanc, en avril et mai.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Comme un Gunnera, en plus dense et bien plus rustique.
- Les fleurs jaillissent avant les feuilles. Format pamplemousse, gigotant au bout de longues
tiges toutes nues. C’est aussi surprenant que beau. Une lévitation pamplemoussienne !
- Le feuillage qui suit est de même farine. Enorme, rond et charnu. Vert brillant l’été, rouge
flamboyant l’automne. Superbe avec les épis étonnants du Lobelia ‘ Monet Moment’ n°21.
Dans le même style « plante géante » pensez aussi à l’Hosta ‘Sun and Subtance n°164.
(12) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
Quatre mois de congés fleuris, papillons en prime
Fleurs rose pourpre, à cœur de pomme de pin de juillet à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Surtout ne le confondez pas avec les « nouveaux » Echinacea, qui sont superbes quand on
les achète mais se révèlent bien faiblards dans nos jardins. ‘Rubinstern’, lui, c’est un vrai costaud.
Un dur. Qui tiendra le coup de très nombreuses années.
Toujours en fleurs en juin-juillet-août-septembre-octobre, couvert de papillons…
Pour le faire fleurir sans arrêt, coupez les fleurs fanées.
Pour l’accompagner, le bleu de l’agastache ‘Blue Fortune’ n°1 et un grand bouquet blanc de
Lysimachia n°22. Tous attirent les papillons.
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(13) EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
Porte-papillons
Fleurs géantes, rose pourpre du 15 juillet au 15 septembre (parfois aussi octobre).
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire). Soleil. Ultra rustique.
Plante imposante mais sage et non envahissante. Ses fleurs colossales servent de porteavions aux papillons. Ses tiges résistent au vent. Le tout est étourdissant en été, quand bien
des fleurs souffrent de la chaleur. Un plant suffit pour booster tout un jardin.
Pour l’encadrer, deux autres géants débonnaires : Miscanthus n°195 et Helianthus ‘Lemon
Queen’ n°17. Cette eupatoire démarre tard au printemps, pour occuper le terrain plantez au
premier plan quelques Kalimeris ‘Shogun’ n°20 ou des iris ‘Variegata’ n°19 qui se réveillent tôt.
Votre massif sera ainsi toujours garni.
(14) GEUM FLORE PLENA ‘BLAZING SUNSET’
La benoite qui fleurissait plus et mieux
Grandes fleurs rouge doux, double, d’avril à août
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant. Très rustique.
Etonnante benoite qui fleurit d’avril à septembre et garde son feuillage en hiver.
Ses fleurs sont trois fois plus grandes que celles d’une benoite classique. Elles sont doubles
et donc durent très longtemps. Certains pieds fleurissent non-stop d’avril et à septembre.
Le tout extra en bouquet (toute tige coupée est remplacée par une nouvelle).
Un petit plant installé au printemps sera adulte cet été.
Beau contraste avec les pompons blancs d u chrysanthemum ‘Sneehurka’ n°8 et le Kalimeris
’Shogun’ n°20.
(15) GEUM FLORE ‘TOTALLY TANGERINE’
L’autre benoite qui fleurissait plus et mieux
Grandes fleurs orange abricot, semi double, d’avril à août
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant. Très rustique.
Une nouvelle variété appétissante de nos chères benoites. Tout aussi rapide que la précédente, adulte dès le premier été, elle offre sa mine réjouie de mandarine, dès le mois d’Avril
et est ravie de nous accompagner tout l’été.
Une petite note libre et champêtre dans les jardins, s’invitant avec joie dans les bouquets.
La touche parfaite pour éclairer les bleus profonds des agastaches ‘Blue Fortune’ n°1 et
monarda ‘Scorpion’ n°24 ou réveiller nos jardins un tantinet trop pastel.
(16) HELENIUM ‘KARNEOL’
Il fait chaud : il fait le beau
Marguerites à larges pétales, rouge orange de juillet à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Utra rustique.
‘Karneol’ a deux grands atouts. D’abord, il fleurit au tout début du vrai été. Quand bien des
fleurs piquent du nez. Ensuite, il est petit, dense et trapu. Pas le genre à se coucher.
Les fleurs claquent au soleil : mi feu, mi flamme, dès juillet. Pourvu qu’on l’arrose, la canicule
ne lui fait pas peur. Pas le genre à faner quand le thermomètre explose.
Génial avec les graminées. Elles donnent la légèreté, lui la couleur.
Si on coupe ses fleurs fanées (sous la fleur, sans raccourcir les tiges) il fleurit sans arrêt.
Ses deux copains : le Polygonum vermillon n°31 et le Kalimeris n°83.
(17) HELIANTHUS LEMON QUEEN
Un mètre cube de citron frais !
Bouquet dément de grandes marguerites citron léger, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Je n’ai rien à voir avec les Helianthus ordinaires…
1) je pousse à la vitesse de l’éclair : je serai adulte dès l’an prochain
2) je suis sage, sans drageons envahissants
3) j’ai une couleur étonnante, citron frais
4) je fleuris très, très longtemps : de la fin juillet à octobre !
Mes copains : Boltonia ‘Snow Bank’ n°5 (blanc) et Aster ‘Blue Lagoon’ n°4 (bleu soutenu).
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Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
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A bientôt…
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) HELIOPSIS ‘MARS’
Disque d’or
Grandes marguerites or clair (17 cm de diamètre), en juin-juillet-août-septembre octobre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Toujours en fleurs en juin-juillet-août-septembre et octobre.
Le tout droit dans ses bottes et sans drageon casse-pieds.
Les racines occupent très peu de place (un plat à tarte !) même si la gerbe de fleurs dépasse
le mètre. A ses pieds, vous planterez des ancolies qui seront superbes au printemps, sans
être gênantes en été.
Pour l’accompagner : monarda ‘Scorpion’ n°24 et campanula ‘Prichard’s Variety’ n°6.
(19) IRIS PSEUDACORUS ‘VARIEGATA’
Iris royal
Grandes fleurs canari de la fin mai à début juillet.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin arrosée au printemps (peut être aussi bien sèche que détrempée
en été). Soleil. Ultra rustique.
C’est la vraie « fleur de lys » du royaume de France, cette fleur que tout le monde connait.
Mais avec un petit truc en plus : cette sélection a un feuillage fantastique au printemps.
A la fois or, crème et pistache claire dès la fin de l’hiver. Au printemps, c’est ravissant.
La floraison qui arrive après est spectaculaire aussi.
A noter : il aime bien boire en mai et juin mais se fiche un peu du sec le reste de l’année…
Associations : echinacea ‘Rubinstern’ n°12 et lysimachia n°22.
(20) KALIMERIS X ‘SHOGUN’
Couvre-sol quadrichromie
Petites étoiles bleu clair, de juillet à début septembre.
Hauteur 50 cm (coussin de feuillage) et 45 cm (fleurs), distance de plantation 40cm (n’aime pas
la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
- Hiver, printemps, je suis coussin couvre-sol, aux feuilles crème, amande, blanc et rose.
- Eté, automne, je suis bouquet bleu fleuri.
Je pousse en bordure et en tapis. En terre, comme en pot.
Je vis longtemps et supporte tout (même les mauvais jardiniers).
J’adore pousser près du Geum ‘Blazing Sunset n°14.
D’autres fleurs au feuillage étonnant qui poussent aussi bien que moi en terre qu’en pot :
Artemisia argent n°50, Origanum n°94 et Sedum n°107.
(21) LOBELIA MONET MOMENT
Framboise et papillon
Brassée d’épis roses, à touche-touche de juillet à septembre
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, même argileuse. Soleil, ombre légère. Parfois frileux.
Un nouveau Lobelia, dément ! Des fleurs à l’infini en été. Adulte dans l’année.
Heureux au jardin comme en terrasse.
Vous aimerez sa couleur, rose framboise à pâmer Claude Monet. Sa croissance hallucinante.
Son nombre d’épis, stupéfiant. Les papillons l’adorent. Il aime les arrosages en plein soleil,
il boit mais devient plus sobre quand il est à l’ombre l’après-midi.
En hiver, il garde une rosette de feuilles à ras de terre. Un petit rameau de conifère, posé en
travers, lui servira de couverture s’il fait soudainement très froid. Pour l’accompagner : le bleu
clair de l’Agastache ‘Blue Fortune n°1.
(22) LYSIMACHIA CLETHROIDES
Epis virgule et feuilles d’érables
Grands épis en « virgule », tout blanc du début juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Indémodable et aussi sympa qu’increvable. On aime :
- au printemps : ses rosettes vert cuivré brillant comme un petit champ de bébés artichauts.
- tout l’été : ses cents épis « virgule » adorés des papillons.
- en automne : ses feuilles couleur érable du Canada.
Au début, il va pousser diablement vite. Rassurez-vous, il s’assagit ensuite.
Ses amis : Aster n°3 Echinacea ‘Rubinstern’ n°12 et Helenium n°16.
(23) MONARDA ‘GARDENVIEW SCARLET’
Bergamote écarlate !
Grandes fleurs rouge vif, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin. Ultra rustique.
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Une vraie monarde, c’est un énorme bouquet dès la première année. Un parfum délicieux,
de bergamote. Une source inépuisable de « thé » (infuser les feuilles, et goûtez !).
Pour la réussir : 1) Soleil, dès le matin, tu donneras (pour faire évaporer la rosée) 2) Dès les
premières fleurs fanées, tailler court, tu oseras pour enclancher une seconde pousse et une
seconde floraison. 3) Tous les trois ans, à la bêche, tu diviseras (un éclat gros comme un
pamplemousse, replanté dans la foulée, donne bien plus de fleurs dans l’année qu’un vieux
pied qui commence à s’étouffer).
Avec les feuillages si différents du Damera peltata n°11 et du Calamagrotis ’Overdam’ n°186.
(24) MONARDA ‘SCORPION’
Buvez et mangez en tous !!!
Fleurs bleu ardoise, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
Aussi robuste et généreuse que la précédente, elle pousse comme une dératée et fleurit à
n’en plus finir dès son premier été.
Mangez ses fleurs qui parfument et décorent les salades.
Buvez ses feuilles en infusion, hyper goûtues, (parfum bergamote).
Divisez-là souvent et donnez-lui du soleil dès le matin (son feuillage sera plus sain).
L’après-midi, en revanche, le soleil n’est pas indispensable.
Elle apprécie la compagnie du Phlox amplifolia n° 26 qui a, lui aussi, besoin de soleil le matin.
(25) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
Plantoir, dis-moi qui est la plus belle…
Grandes fleurs blanc de neige, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
« Schneewittchen », c’est Blanche-Neige en français… Un nom mérité pour cette adorable
monarde, immaculée et parfumée. Elle pousse très vite : votre plant sera adulte l’an prochain.
Vous aurez une première floraison massive, de la fin juin à août.
Taillez-la dès qu’elle fait mine de faner. Elle repoussera et fleurira une seconde fois, de la
fin août à septembre. Le feuillage sent bon la bergamote. En infusion, elle est tonique et
rafraîchissante. Ravissante près des grandes boules bleues de la campanule n°6.
(26) PHLOX AMPLIFOLIA
Premier au Phlox Office !
Fleurs rose foncé, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Le top du top du top des Phlox. Le plus robuste de tous les botaniques qui poussent en
Amérique du nord. Des fleurs plus fines et plus naturelles que celles des gros hybrides
modernes. Et qui résistent à la pluie ! Une saine nature, jamais malade, toujours souriant.
Son feuillage est frais comme du bio. Ses fleurs sentent supra bon.
Associations : agastache n°1 et monarde n°24 et 25.
PS : les grands Phlox et les monardes ont besoin d’avoir du soleil le matin (l’après-midi, ça
n’a pas d’importance).
(27) PHLOX PANICULATA ‘BLUE PARADISE’
Nous irons tous au paradis…
Fleurs bleu ardoise, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin, fraîcheur l’après-midi. Ultra rustique.
Le roi des Phlox bleus. Désolés, notre photo est vraiment moche : à l’imprimerie, ‘Blue Paradise’
vire au violet ! En « vrai » il est bleu ardoise parfait.
Pour le réussir : du soleil le matin (pour faire sécher la rosée qui abîme les feuilles) et impérativement de l’ombre l’après-midi. Le soleil brûlant massacre la couleur des fleurs !
Entourez-le de monardes à fleurs de neige n°25 et de plantes basses qui ne feront pas obstacle
aux premiers rayons du soleil (les Geranium vivaces du chapitre 2 et 3 sont parfaits pour ça).
(28) PHLOX PANICULATA ‘FUJI YAMA’
Phlox populi, Phlox fleuri
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
La robustesse et la finesse de ses ancêtres, les Phlox sauvages qui fleurissent en Amérique
du Nord à plus de 1000 mètres d’altitude.
- Ses jeunes feuilles (vert tendre et fines) sont friandises.
- Ses petites fleurs de neige sont légères, naturelles…
Pour le faire refleurir l’infini, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début octobre).
Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Exquis près du chelone n°7.
Les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
Les rosiers, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et
les poiriers n’ont pas de racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) PHLOX PANICULATA ‘KIRCHENFURST’
Tout Phlox mené au sécateur fleurit mieux et longtemps
Fleurs rouges, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Plus rouge qu’un frondeur… De grandes fleurs parfumées qui tiennent super bien.
Pour le faire fleurir à l’infini, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais. Vous ferez de même avec tous les grands Phlox des jardins.
Ah, n’oubliez pas : lui aussi est plus beau avec du soleil le matin et de la fraîcheur l’après-midi.
Ses amis : Darmera peltata n°11 , Chrysogonum n°9 et Rudbeckia deamii n°34.
(30) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘ALBUM’
Même au soleil sec !!!
Bouquet de bougies blanches, de juillet à octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
- Je suis le plus fin, le plus étroit des Polygonum amplexicaule.
- Je suis fleuri tant au soleil qu’à l’ombre fraiche (même au pied d’un mur nord)…
- Je suis le plus résistant au sec.
- J’aurais pu être mis dans le chapitre 2, avec les fleurs qui acceptent la sécheresse.
- Je suis d’ailleurs très beau près du bleu doux du Nepeta n°30 et du rose du Sedum ‘Autumn
Fire’ n° 105. Mais je ne suis pas mal non plus avec le rose du Chelone n° 7.
(31) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘FIRE DANCE’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Juillet-août-septembre 500 millions de petites bougies, émoi, émoi, émoi !
Bouquet de bougies d’abord rouges puis vermillon, de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Je fleuris du 1er juillet au 1er novembre. Mes fleurs sont rouge vibrant. Je pousse en touffe
solide.. Mes racines sont sages, je n’ai pas de drageons. Mes feuilles deviennent dorées en
septembre au moment où mes fleurs sont vermillon. Au soleil, je n’ai rien contre un peu d’eau.
Au nord ou à l’Est d’un mur, je ne bois pratiquement pas.
Etourdissant avec les Panicum n°198 et ainsi que le Pennisetum n°199. Un Rudbeckia deamii
n°34 sera le bienvenu aussi.
(32) POLYGONUM AMPLEXCICAULE PENDULUM
Top en terre qu’en pot !
Mille épis rouge intense de juillet à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Nord, Est ou soleil du matin (pas soleil l’après-midi !). Ultra rustique.
Plus petit que mon grand frère qui précède, mes épis sont rouge brillant et légèrement recourbés. Je suis toujours fleuri du tout début juillet jusqu’à la Toussaint.
Mes racines sont sages, je n’ai pas de drageons.
Mes feuilles sont saines, les limaces les détestent ! Mes deux derniers atouts :
- J’adore pousser dans les coins les plus froids du jardin (génial au nord où à l’est d’un mur)
- J’adore pousser en pot
Au jardin, un rudbeckia deamii n°34 me tiendra compagnie (lui aussi fleurit mieux là où il fait
frais l’après-midi).
(33) POLYGONUM CAMPANULATUM
Renouée de l’Himalaya
Mille petites clochettes blanc rosé puis rose scintillant, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin arrosée. Préfère la fraicheur au plein soleil. Très rustique.
Vraiment différent des Polygonum précédents. Mais aussi époustouflant.
Il a un port buissonnant. Ses feuilles sont veloutées et persistent en partie en hiver.
Les touffes sont rondes et denses. Les fleurs se succèdent sans discontinuer tout l’été, tout
l’automne. D’abord blanc rosé, elles deviennent rose scintillant quand les nuits deviennent
froides en septembre-octobre. Seul besoin : de la fraîcheur. Vous le cultiverez donc là où le
soleil n’est jamais brûlant (soleil du matin, Nord, l’Est, etc.)
Association pour coin frais : Monarda n°24 et Lobelia ‘Monet Moment‘ n°21.
(34) RUDBECKIA FULGIDA var. DEAMII
Une des dix plus belles fleurs qui n’aient jamais existées….
Très grandes fleurs or à cœur noir, aux pétales longs et fins, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
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INDISPENSABLE !
Son rôle : prendre le relais des fleurs qui fanent en juillet (lupins, rosiers, etc.).
- floraison non-stop de la fin juillet à octobre
- très bon comportement même là où le soleil fait défaut (génial au nord ou à l’est d’un mur)
- fleurs grandes, nombreuses, lumineuses et légères
- racines sages, touffe droite dans ses bottes, même par grands vents.
Top près des Polygonum n°32 et qui aiment les mêmes expositions.
C’est une des dix plus belles fleurs du monde (ne pas demander qui sont… les neuf autres).
Les Journées des Plantes de Courson-Chantilly se passent, depuis le printemps 2015,
au Château de Chantilly. Prochaine exposition : les 19, 20 et 21 mai 2017.
Le stand du Jardin du Morvan est dans l’allée de l’entrée de l’exposition, le long du bassin qui entoure le Château.
Domaine de Chantilly, 60500 Chantilly, Tél. : 03 44 27 31 80
Retrouvez Thierry à la radio sur
Tous les samedis et dimanches matin, à 9h40, jusqu’en juillet.
L’émission s’appelle « Maison, Jardin, Cuisine, Brocante »,
animée par Bernard Poirette.
Vous pouvez l’écouter en direct. Ou après (sur le site d’RTL).
Il y a 4 chroniqueurs.
Laetitia fait la chronique déco. Sébastien est gastronome. Eglantine est pro des brocantes.
Thierry est le jardinier.
La fête des plantes d’automne de Saint Jean de Beauregard se passera
les 21, 22 et 23 avril 2017
Notre stand est au début de l’allée d’entrée, à droite juste après le petit étang.
Domaine de Saint-Jean-de-Beauregard, 91940 Saint-Jean-de-Beauregard, 01 60 12 00 01
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Serres de culture
Le Jardin est par là
Serre d’accueil
Atelier
Serres d’expédition
Pieds-mères
La pépinière…
Pieds-mères
Serres de multiplication
Home, sweet home…
CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(35) AGAPANTHUS HEADBOURNE HYBRIDS
L’agapanthe du pays des glaces...
Grandes boules bleues, en juillet-août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (depuis 25 ans dans le Morvan !)
La plus rustique de toutes les agapanthes. Celle qui se fiche du froid. Notre premier pied nous
a été (très gentiment) offert par le Parc Floral d’Apremont voici 24 ans.
Depuis, nous l’avons planté et déplanté, déplacé, divisé et même cultivé en pot : il a tout
supporté. En terre, il se fiche du froid. En pot, on le rentre l’hiver dans une pièce non chauffée
(véranda, etc.)
Ses amis : kalimeris incisa ‘Alba’ n°82 et la filipendula ‘plena’ n°73
(36) AGASTACHE ‘ BLACK ADDER’
100 % remontante
Très grands épis bleu foncé, de juin à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Monsieur Agastache rugosa et Madame Agastache fœniculum sont heureux de vous faire
part de la naissance de leur fille : ‘Black Adder’.
Sa fée marraine lui a donné
1) un parfum réglisse menthe qui shoote les papillons. 2) mille épis bleus de juin à novembre
3) une vitesse de croissance hallucinante : planté au printemps, adulte cet été.
Sage comme une image, sans semis envahissants, sans drageon drageonnant !
Pour avoir des touffes plus fleuries, coupez le bout des premières pousses début juin.
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Pour lui tenir compagnie : Rudbeckia deamii n°34 et Helenium n°16.
CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(37) AGASTACHE ‘SUE CRUG’
Rare, fine et rustique
Longs épis étroits, bleu foncé, de juin à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique (vit longtemps et se ressème).
Petite cousine de la précédente… Rare et passionnante :
- résolument rustique (même dans le Morvan, quel hybride moderne en dit autant ?).
- beau feuillage parfumé (pour vos tisanes) vert foncé pourpré.
- floraison de très longue durée (surtout si vous coupez les premiers épis fanés).
Elle se ressème dans les terres légères, sans jamais être une nuisance.
Ce qui vous manquait pour accompagner vos filipendules « barbe à papa » n°73, vos Kalimeris
incisa ‘Alba’ n°82 et vos Anaphalis margaritacea n°43.
(38) ALCEA ROSEA ‘MARS MAGIC’
Rouge flashy, pour terre pauvre et sèche
Grandes hampes rouge vif, de juin à juillet (refloraison mi-août à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
Eclatante en été, même quand il ne pleut jamais (chez les roses trémières, la sécheresse
n’est pas un souci : une terre pauvre et sèche est le gage d’un feuillage sain).
Ce qu’elle préfère : le plein soleil, au moins le matin. Pas d’arrosage, pas d’engrais.
Un petit plant installé à l’automne donne plus de cent fleurs l’été d’après.
Elle vit longtemps (c’est une vraie vivace, pas une bisannuelle).
Deux autres fleurs qui aiment, comme elle, brûler au pied des murs au soleil : l’euphorbe
wulfenii n°71 et le Chrysanthemum ‘Mei Kyo’ n°61.
(39) ALCEA ROSEA ‘POLARSTART’
Quatre secrets pour réussir vos roses trémières…
Grandes hampes jaune doux et blanc, de juin à juillet (refloraison mi-aout à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
Comme toutes les roses trémières, elle aime :
- le soleil et peu d’eau (une terre chaude et sèche lui donne un feuillage sain)
- l’abri des vents violents (contre un mur, elle se tient droite plus longtemps)
- une taille sévère dès que ses premières fleurs commencent à faner, n’attendez pas l’arrivée
des dernières (elle repousse aussitôt, avec un feuillage propre et sain et refleurit dans la foulée,
dès la mi-août).
Belle au pied d’un mur avec la sauge aux fleurs bleu intense n°99.
(40) ALCHEMILLA MOLLIS ‘ROBUSTA’
Magie des alchimistes…
Brouillard de fleurettes amandes fluo, de juin à juillet, refloraison en août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Etourdissante sélection de la célébrissime alchémille mollis. Le même brouillard de fleurettes
amandes fluo. Mais des tiges grandes et droites, bien plus nettes et géniales en bouquets.
Le même feuillage craquant ourlé de perles les matins frais. Les alchimistes recueillaient ces
gouttelettes pour leurs préparations secrètes…
Dès qu’elle fait mine de faner, vous la rasez. Sans pitié. Elle repousse alors et fleurit à nouveau,
avec un jeune feuillage, pimpant. Association : rosiers, Nepeta ‘Souvenir d’André Chaudron’
n°89 et lupinus ‘Edelknabe’ n°84.
(41) ALCHEMILLA SAXATILIS
Chou, bijou, caillou…
Petites grappes vert argenté, de juin à août.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (important surtout le matin). Ultra rustique.
Achemilla saxatilis est soeur jumelle d’Alchemilla alpina. Comme elle, elle est chou comme
tout, avec ses p’tites feuilles à liseré d’argent. Comme elle ses p’tites fleurs sont pur bijou,
opale-émeraude…
Mais, pas comme elle, elle se fiche du soleil, du chaud, du sec. Saxatilis, en latin, ça signifie
« j’aime pousser dans l’caillou ! »
Vous la cultiverez au pied des petits rosiers avec des Dianthus corsicus n°69 et des Veronica
liwanensis n°121. Très mignonne aussi en pot.
(42) ALLIUM SENESCENS ‘GLAUCUM’
Ciboulette spirale
Fleurs en balles de ping-pong rose pâle, de juin à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
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Une drôle de ciboulette qui pousse partout où brille le soleil et gèle l’hiver : Sibérie, Mandchourie
et Mongolie sont ses pays.
Une costaud, donc.
- Ses fleurs sont d’une couleur plus douce. Elles attirent autant les papillons.
- Son feuillage est STUPEFIANT. Une spirale parfaite. Comme si une fée l’avait façonné.
- Ses feuilles sont si parfumées, d’un joli gris bleuté…
Belle en feuille, en fleurs et bonne dans l’assiette
D’autres plantes gourmandes : l’hysope n°80, l’origan doré n°94 et les thyms corses n°114 et 115 .
(43) ANAPHALIS MARGARITACEA
Feuilles de velours, couleur argent, soleil de plomb
Bouquet de petits pompons en papier de soie, ivoire et soufre, de juillet à fin septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
La plante fétiche des débutants. Celle qui est top pour les jardins de vacances où l’on passe
en coup de vent. Garantie à vie…
La touffe est ronde, aux feuilles veloutées, couleur d’argent. Parfaite presque toute l’année.
La floraison dure tout l’été. Avec ou sans soin du jardinier. Avec ou sans pluie.
Une des rares fleurs qui tiennent le choc au pied d’un mur, là où le soleil torréfie.
A planter à côté du Sedum ‘Autum Fire’ n°105 et des roses trémières n°38 et 39.
(44) ANAPHALIS TRIPLINERVIS
Douceur… fleur… été… argent…
Bouquet de petits pompons en papier de soie ivoire, de juin à septembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Plus petite et plus ronde que la précédente mais tout aussi douce au touché.
Parfaite en bordure propre et régulière, gris argenté.
Le feuillage ravissant au printemps. La floraison est splendide en été..
Chaque fleur est un petit miracle de légèreté. Extra au pied des rosiers.
Robuste, durable et sage, c’est aussi une des très rares plantes à feuillage argenté qui pousse
tant à l’ombre qu’au soleil.
Très belle au pied de l’Anchusa bleue qui suit.
(45) ANCHUSA AZUREA
Bleu gentiane pour terre pauvre
Fleurs bleu gentiane de juin à août
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (se ressème abondamment)
Cousin du myosotis, il est bien plus grand et ses fleurs impressionnent. Les plants poussent
comme des dératés (adultes dans l’année) mais, rançon de cette rapidité, ne vivent pas toujours longtemps. Heureusement, les semis naturels prennent le relais si votre pied disparait.
Lorsque vous en aurez plusieurs, vous n’en laisserez qu’un monter à graines.
C’est bien suffisant pour avoir des semis de remplacement. Les autres vous les taillerez à 20 cm
de haut après la floraison. Ça leur redonne force et vigueur.
Parfait avec le blanc pur de l’arctanthemum n° 46 et le feuillage et les fleurs multicolores du
Sedum ‘Autumn Charm’ n°104.
(46) ARCTANTHEMUM ARCTICUM ‘POLARSTERN’
La Marguerite des Eskimos
Grandes fleurs de marguerite, blanc pur à cœur or, de septembre à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
La marguerite du grand Nord, celle qui pousse au Pays des Eskimos.
Totalement résistante au froid, bien sûr. Mais aussi adaptée aux violents coups de soleil et
au sec. Ses jolies feuilles vert brillant sont en effet vernies : un blindage naturel qui la protège
des rayons du soleil. Elle pousse en coussin dense et rond (superbe en été).
La floraison débute en septembre : le genre avalanche, fleurs de neige et tapis frais.
Top près du Chrysanthemum ‘Bienchen’ n°60.
(47) ARENARIA MONTANA
Tout vert, tout blanc, le petit couvre-sol persistant !
Tapis blanc pur de mai à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Superbe tapis vert sombre brillant, persistant en toute saison (même en hiver).
La touffe couvre complètement le sol. La plante est toujours top, quelle que soit la météo.
La floraison de printemps est stupéfiante d’abondance et de fraîcheur.
Pas de maladie et de caprice malvenu. Une vraie plante durable pour jardin sans souci.
Seul entretien : une taille sévère en fin de floraison. Elle repousse aussitôt.
Ravissante avec le bleu azur du Borago corse n°59 et le sedum ‘Autumn Fire’ n°105.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
O Ne doit pas être encombré (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
O Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Deux solutions : biner souvent (un binage vaut deux arrosages) ou pailler autour des plantes,
sans les étouffer.
O Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
O Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote (trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(48) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
Les 4 saisons du hérisson
Bouquet de petits pompons rose foncé, d’avril à août (souvent aussi en automne)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche, pousse aussi en pot. Soleil. Très rustique.
Boule look hérisson, aux cent petites feuilles rouge-pourpre brillant 12 mois sur 12…
- Gel et sécheresse font rougir son feuillage (hiver-été).
- Les temps doux le font fleurir (printemps-automne).
Sage et régulière, la touffe est belle tout le temps, n’envahit pas et supporte le mauvais temps.
Même les embruns du bord de mer !
On résume: quatre saisons d’assurance couleur. Adorable en bordure et géniale en pot
(comme l’allium n°42 et le Sedum n° 109).
(49) ARTEMISIA ‘CAMPHORATA’
Boule de buis camphrée
Feuillage vert de gris, très fin, au fort parfum de camphre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
Petit arbuste semi-persistant diablement rustique. Cousin de l’arquebuse des herboristes,
il craint ni froid, ni soif, ni faim. Et pousse hyper vite.
Son feuillage embaume le jardin : du camphre pur !
On le sculpte en boule, à la cisaille (sévèrement, à la fin de l’hiver, doucement en été).
Son truc: remplacer les buis boules, en terre comme en pot.
Ses copines pour le plein soleil sec : l’euphorbe martinii n°72 et la sauge n°101.
(50) ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
Caressez-moi… Lentement…
Mousse cachemire-argent, d’avril à novembre.
Hauteur 15 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Caressez-moi… Doucement, lentement. Je suis mousse de cachemire et d’argent.
Mes saisons ? Printemps, été, automne.
Mes désirs ? Du soleil et une petite taille-toilette dès que je suis un peu moins nette en été
(cette taille légère me redonne fraîcheur et vigueur) et une taille franche à la Toussaint (on
coupe tout). C’est en bordure que je suis la plus sweet. D’autres coussins chic et choc : Origanum
n°94 (doré) et sedum ‘Lidakense’ n°106 (rouge foncé scintillant).
(51) ASCLEPIAS TUBEROSA
Moral : tartine grillée !
Bouquet or et orange vif, de juillet à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre drainée (aime le sable) même sèche. Soleil. Rustique sauf en sol lourd.
Fleur typique des grandes étendues pauvres et sèches du Dakota (Nord central des USA).
Géniale au pied d’un mur brûlé par le soleil. Brillantissime en bouquet.
Asclepias tuberosa aime les hivers secs. Les étés brûlants. Les sols filtrants…
- Sa force : une résistance sahélienne à la canicule. - Sa faiblesse : sa sensibilité à l’humidité hivernale
si le sol est lourd et argileux (le froid ne l’embête pas dans les sols drainés). - Son charme : des fleurs
hallucinantes tout l’été.
Son bel ami : le Perovskia n°96 qui n’a jamais trop chaud, jamais trop froid. Et qui déteste
qu’on l’arrose en été.
(52) ASTER LAEVIS’ NOVEMBERBLAU’
Octobre bleu
Grandes étoiles bleu azur, à cœur or, d’août à novembre
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Une vraie personnalité dans le monde des asters.
Certes Monsieur est lève tard, mais quelle présence ! Une silhouette de plus d’un mètre de haut,
beau de la tête au pied. A installer au second plan d’un honnête massif. Il jaillira en Avril pour
occuper le terrain et mettre en valeur les plantes de printemps ou étoffer les plantes plus
longilignes. Les fleurs d’un bleu céleste seront d’excellentes recrues pour réveiller les jardins
en fin d’été. Il a fermement décidé de fleurir jusqu’en Novembre.
Nous l’avons admiré aux côtés du jaune doux du solidaster n°110 et de l’orange de l’asclepias
n°51 et des crocosmia n°66 et n°67.
(53) ASTER LATERIFLORUS HORIZONTALIS ‘PRINCE’
Le petit prince.
Brouillard de petites étoiles blanches et framboise, en octobre et novembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même ultra sèche). Plein soleil (voire brûlant). Ultra rustique.
Le digne petit frère du Célèbre aster ‘lady in Black’.
Dans la fratrie nous arborons un feuillage noir dès le printemps, des fleurs blanches au cœur
framboise par centaines tout l’automne. De la couleur et de l’audace.
Un brouillard de fleurs facile et joyeux .Le rendez-vous mondain de la gent butineuse.
Un petit buisson très utile au pied des grandes plantes : helianthus n°17, boltonia n°58 et
champêtre en diable au pied des graminées n°198 et n°197.
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(54) ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO’
Brulant, sec glacé : Youppie !!!
Brouillard de petites étoiles blanches et or, en octobre et novembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même ultra sèche). Plein soleil (voire brûlant). Ultra rustique.
Feuillage look dément en été… Façon aiguilles de pin. Bien plus fin. Et frais.
Tout en boule. A côté, le buis est ridicule. Vert tendre, à en rendre jaloux la Normandie.
Froid ? Il s’en fiche. Chaud ? Il adore. Sec ? Et alors ? C’est « la fleur » qui frétille quand ça
cogne. Pas d’eau, trop glacé ? Youppie ! L’aster de l’extrême. L’aster du Canada, qui fleurit quand
tout est fini au jardin. Extra d’octobre à novembre. Et pourquoi pas décembre.
Brouillard infini de microscopiques étoiles immaculées.
Ah, un truc : il faut impérativement qu’il ait du soleil le matin…
(55) ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO DOUBLE’
Arrosage prohibé
Brouillard de toutes petites étoiles ébouriffées, blanches et or, en octobre et novembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Son petit frère, aussi dingue en été. Aussi top en automne.
Son feuillage est tout en vigueur en été.
Ses fleurs, frétillantes dès octobre. Plus top encore. Elles sont « doubles ».
Traduisez qu’elles ont plus de pétales… En frou-frou. Comme de petits pompons.
Chouette comme tout au pied des chaumes dorés des Eragrostis n°191
Une plante « qu’elle est chic » !
(56) ASTER x ‘NOLAY’
Je fleuris en juillet, août, septembre, octobre ... Et je fais un bis en novembre !
Très grandes fleurs bleu azur, à cœur or, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Une subtile jardinière m’a trouvé dans un vieux jardin de Bourgogne, près de la ville de Nolay…
Elle l’a donné au « Jardin du Morvan »
Cet aster dément ressemble un peu aux asters frikartii.
Le même feuillage sain. Tout droit sous le vent.
Des fleurs gigantesques.
Des fleurs souvent dès la fin juin. Jusqu’à novembre !
Des fleurs top de top au pied des graminées.
(57) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
Aster nippon
Mille pâquerettes ivoire, roses et rose pourpré, de juillet à début novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Ultra rustique.
Petit aster japonais différent de ceux que l’on connaît et qui adore le soleil brûlant Ses feuilles
sont langues de chat, ses fleurettes papier de soie.
Toujours en fleurs de juillet à octobre, il adore l’air sec et le soleil (heureux même au pied d’un
mur chauffé à blanc). Il déteste : les terres lourdes, l’arrosage automatique, l’ombre.
Un bon point : aussi beau en terre qu’en pot. Remarquable en bac sur une terrasse.
Son ami qui se fiche du sec : scutellaria bleu doux n°103.
(58) BOLTONIA DECURRENS
Un cousin d’Amérique
Fleurs de marguerite nacre à cœur or, de juillet à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Des asters dont il est proche parent il a hérité un joyeux appétit de vivre, une silhouette
simple et naturelle.
Mais ce cousin d’Amérique a également plus d’un tour dans ses racines.
Il fleurit tout l’été. Pousse vite et droit .Ne connait ni soif, ni tuteur, ni oïdium !
Pour tous les jardiniers qui souhaitent faire entrer un air champêtre dans leur jardin nous lui
avons décerné « boltonia mention très bien »
D’autres bons élèves des jardins débrouillards : gaillardia ‘Burgunder’ n°74, nepeta ‘Wallker’s
Low’ n°91 et bien sûr les graminées….
Supporter la sécheresse ne veut pas dire détester l’eau !
Les fleurs de ce chapitre supportent la sécheresse. Vous n’êtes donc pas obligé de les arroser
souvent. Mais il n’est pas interdit de les arroser !
Ce qui vous permet d’installer ces fleurs
1) autant dans votre une plate-bande de terrain sec, rarement arrosée
2) que dans votre « bonne plate-bande » arrosée souvent, en compagnie des plantes plus
exigeantes en eau.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(59) BORAGO LAXIFLORA
Salade corse
Petites fleurettes bleu myosotis, de la fin mai à septembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil et ombre légère. Ultra rustique (se ressème souvent).
Plante corse, sans souci ni chichi :
- ses fleurs bleu ciel sont croustillantes (comestibles : pour décorer vos salades !).
- ses feuilles gaufrées affrontent le sec comme le froid. Elles persistent en hiver.
On le cultive au soleil mais aussi à mi- ombre (surtout dans les climats chauds).
Premières fleurs à la Pentecôte, dernières en septembre. Extra aussi en pot (elle fleurit alors
parfois encore plus longtemps). Un bon point : un peu d’ombre ne lui fait pas peur.
D’autres plantes corses : Dianthus n°69 et thym herba barona citron n°114 (parfum dément !).
(60) CHRYSANTHEMUM INDICUM ‘BIENCHEN’
Boire ou fleurir, il faut choisir
Petits pompons jaune-orangé scintillant, de septembre à novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique
Petit buisson, démentiellement tenace au sec et couvert de mille pompons jaune vif et orange
scintillant chaque automne. Ses petites « feuilles de chêne » sont superbes, même sous un
soleil de plomb.
Moins vous l’arroserez, plus il aura chaud et plus le sol sera léger, mieux il sera…
Comme tous les chrysanthèmes de ce chapitre, il se multiplie très facilement par division à
la fin de l’hiver.
Très beau avec l’Eragrostis ultra léger du chapitre 4.
(61) CHRYSANTHEMUM INDICUM ‘MEI KYO’
Le plus solide de tous !!!
Petits pompons rose pourpré, de septembre à novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sols drainés, même pauvres et secs. Soleil. Ultra rustique.
Un des premiers chrysanthèmes rustiques japonais, démentiellement tenace au sec et couvert
de mille pompons chaque automne. La touffe est ronde et joufflue, comme un buis ciselé
façon Versailles. Le tout pousse très vite (top class dans l’année) et vit très, très longtemps.
Notre premier Mei Kyo fut planté dans une terre plus que pauvre et archi sèche voici 30 ans
dans un petit village du Morvan. Depuis, alors qu’on ne l’arrose jamais, il a fleuri déjà 29 fois
et prépare sa 30ème floraison…
Encadrez-le d’un gypsophile pacifica n°79 et d’un Sedum ‘Autumn Charm’ n°104
(62) CHRYSANTHEMUM INDICUM ‘BRONZE ELEGANCE’
La fleur qui a adoré la canicule de juillet 2015 !
Petits pompons bronze orangé scintillant, de septembre à novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sols drainés, même pauvres et secs. Soleil. Ultra rustique.
Le frère jumeau de ‘Mei Kyo’. Petit buisson, démentiellement tenace au sec et couvert de mille
pompons jaune vif et orange scintillant chaque automne. Ses petites « feuilles de chêne »
sont superbes, même sous un soleil de plomb.
Moins vous l’arroserez, plus il aura chaud et plus le sol sera léger, mieux il sera…
Comme tous les chrysanthèmes de ce chapitre, il se multiplie très facilement par division à la
fin de l’hiver. Très beau avec le Pennisetum ‘Karley Rose’ du chapitre 4, léger et vaporeux.
(63) CHRYSANTHEMUM INDICUM ‘OURY’
Minois magenta
Marguerite rouge foncé intense, rayonnante en septembre et octobre (parfois novembre)
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sols drainés, même pauvres et secs. Soleil. Ultra rustique.
Son minois magenta rend les jardiniers gaga. Couleur fascinante, rouge profond, chaleureux
et un cœur … en or ! Un pied, un seul, suffit pour booster un jardin.
Pour le réussir, trois pistes :
1) attention aux limaces en hivers et au printemps, le feramoll bio est fait pour ça (voir notre
« angoisse n°5 » de la page). 2) jamais d’engrais, pas trop d’eau, surtout pas d’arrosage
automatique 3) du soleil, du soleil et peut être aussi encore du soleil.
PS : comme tous les chrysanthèmes rustiques d’automne, il est d’autant plus beau qu’on le
divise tous les quatre ans, en fin d’hiver. Les éclats replantés seront adultes dans l’année.
(64) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
Quatre mois fleuris, piscine comprise
Nuage d’étoiles d’or, de juin à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
Feuilles fitness, étoiles radieuses. Le tout en buisson léger, doux au toucher.
- Pour pot, jardin et jardinière. Terre lourde, terre légère.
- Pour canicule et ère glaciaire.
- Radieux à Knokke-le-Zout comme à St Trop.
- Se divise comme on veut. N’envahit pas. Se tient droit. Toujours propre. Etc.
Moi je dis : bingo ! Un casting d’enfer pour votre (future) piscine : l’or vif du Coreopsis ‘Zagreb’
n°64, le bleu doux de l’Aster ‘Nolay’ n°56 et le blanc rosé de l’aster ‘Asrugo’ n°57.
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(65) COREOPSIS VERTICILATTA ‘SUNBEAM’
Cinq mois fleuris, même en pot !
Nuage d’étoiles citron, de juin à septembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre légère (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
Moins dense que le précédent, plus aéré. Ses fleurs sont d’un joli citron clair. Elles durent
encore plus longtemps (jusqu’à la fin octobre !)
Il préfère les terres pas trop lourdes. Tient bien au sec et fleurit très bien aussi en jardinière.
Pour avoir une floraison plus belle encore, taillez-le légèrement une fois dans l’été (juste pour
couper d’un coup les fleurs du dessus). De nouvelles fleurs apparaitront aussitôt.
Très beau à côté du bleu pourpre de la sauge ‘Caradonna’ n°99 ou du bleu métallique de
l’Eryngium ‘Blue Cape’ n°70.
(66) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA
La fleur de mon arrière-arrière Bonne-Maman…
Epis arqués, rouge flamme et vermillon, de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique une fois passée la première année.
Mon arrière-arrière-Bonne-Maman en cultivait déjà, sous le nom de « Montbretia ».
Une vivace, mi-souche/mi-bulbe, d’une totale rusticité. Dans le Morvan, dans les vieux (et
ravissants) jardins qui encadrent la cathédrale d’Autun, fleurissent encore quelques touffes
extraordinaires qui datent du XIXème siècle (dont celles de mon arrière-arrière BonneMaman) croulantes de fleurs, sans aucun soin. Plus une touffe est âgée, mieux elle résiste
au froid (le premier hiver, un peu de feuilles sèches peut l’aider à mieux s’enraciner).
Ravissant avec le Geranium ‘Brookside’ n°75 et le Sedum n°107.
(67) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA ‘SOLFATARE’
La fleur de souffre.
Longs épis arqués, parsemés de fines trompettes, abricot soufré, de juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre humifère. Soleil. Très rustique une fois passé la première année.
Cousin anglais du précédent… avec des fleurs plus douces et un beau feuillage cuivre mordoré.
Inutile de l’arroser, il ne boit presque pas.
Attention, dans les pays très froids, ses racines sont un peu trop près de la surface.
Couvrez donc la souche de quelques feuilles bien sèches (juste de décembre à février, jamais plus !).
Exquis près du bel aster d’été ‘Nolay’ n°56 et de l’Anaphalis d’argent n°43.
(68) CYNARA CARDUNCULUS
Pavarotti du giardino
Fleurs plantureuses, toutes en boutons et bleutés, en juillet et août.
Hauteur 1 m à 1,50 m distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Le plus beau des cardons géants à feuilles d’argent.
Une opulente magnificence, à planter à l’avant-scène. Comme un Pavarotti en habit de
lumière. Son feuillage de printemps est splendide jusqu’à la floraison d’été. On coupe tout
(à ras) quand il fane. Il repousse en septembre, avec un nouvel habit d’argent, taillé pour
l’automne et même l’hiver. Ce n’est pas tant d’eau dont il a besoin mais plus d’un sol riche
(un gourmand) et de soleil (un homme du sud).
« Même pas peur », la canicule !
(69) DIANTHUS CORSICUS
Il t’plait pas, mon œillet ?
Petites fleurs roses très parfumées en mai, juin et début juillet. Feuillage gris persistant.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée. Soleil. Ultra rustique.
Petit œillet de Corse. Dense et piquant, comme un hérisson du maquis.
Les petites feuilles sont bleutées, les fleurs simples, rose frais.
Le parfum saute au nez.
Aussi dru l’été que l’hiver. Avec ou sans pluie.
L’entretien ? Rien. Sieste recommandée.
Il s’étend en tapis parfait, comme une moquette, couverte de fleurettes chaque année.
Compagnons de maquis : le thym corse au citron n°114 et la petite hysope bleue n°80.
IMPORTANT : pourquoi se méfier des racines des arbres et des arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais elles
colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
O certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitres I et II, certaines graminées du chapitre IV)
O certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsi
quelques graminées du chapitre IV)
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(70) ERYNGIUM PLANUM ‘BLUE CAPE’
Kifé des papillons !
Fleurs bleu métallique, de juillet à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol drainé. Soleil. Ultra rustique sauf en sol lourd et humide.
Le plus gentil de tous les chardons bleus. Il ne se couche pas, il se tient bien droit. Ses fleurs
ont des reflets bleu métallique étonnants. Elles sont belles aussi fanées en automne et même
en hiver. Vous pourrez en faire de beaux bouquets secs.
Un plant installé en septembre sera adulte l’année suivante.
Ravissant avec le fabuleux Coreopsis ‘Zabreg’ n°64, l’insurpassable fleur d’été…
PS : les papillons l’adorent
PPS : ce « chardon bleu » n’est pas un chardon. C’est une ombellifère, cousin lointain de la
carotte, eh oui….
(71) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, mieux que l’on ne dit, la concurrence
des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver. Le plus gris-bleu des feuillages persistants.
Premières fleurs dès février, dernières en juin. Une plante architecturale, toute l’année.
Arrosage inutile, engrais prohibé. Une fois par an (en juin), taillez toutes les tiges (avec des
gants) à 20 cm du sol. Tout repousse en boule, dans la foulée. Ses voisins attitrés : la gaillardia
‘Burgunder’ n°74 et les chrysanthèmes d’automne n°60,61, 62 et 63 qui ont les mêmes
besoins et la même rusticité.
PS : nous aurions pu la classer dans le chapitre III car elle tolère la concurrence des racines.
(72) EUPHORBIA X MARTINII
Point rouge
Grands épis aux bractées émeraude (avec deux points rouge vif au centre) de février à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Le feuillage a un air de famille avec celui de sa cousine wulfenii, en modèle réduit.
D’aucuns le disent plus chic. Il est en tout cas beau toute l’année.
Ses fleurs sont ravissantes : en bractées vert mousse dotées de deux points rouge vif.
Dans les régions vraiment très froides, deux ou trois petits rameaux de conifères, en « tipi »
au-dessus de la touffe, seront les bienvenus de décembre à mi-février
Superbe près de l’orange vif de l’asclepias n°51.
Un sedum ‘Autumn Charm’ n°104 sera aussi le bienvenu.
(73) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
Belle à croquer
Gracieux bouquets crème, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil (même brûlant). Ultra rustique.
Mes ancêtres ont fleuri les monts d’Auvergne, là où la terre est chiche et l’hiver sans tendresse.
Je suis comme une fougère alpine, verte toute l’année.
Mes fleurs sont panache blanc…
Mes racines portent de petites « pommes de terre », gage de ma survie dans les crises gel
ou canicule. Vous pouvez les croquer (cuire doucement et très longtemps).
Chez vous, je me plais partout. Calcaire, acide, argile et tutti quanti.
Pour m’encadrer : le bleu intense de l’Agastache ‘Sue Crûg’ n°37 et l’émeraude-tilleul de l’alchemille
‘Robusta’ n°40 .
(74) GAILLARDIA ARISTATA ‘BURGUNDER’
Sitôt plantée, sitôt fleurie
Grandes fleurs en étoiles rouge flamme, de juin à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol léger et drainé (même pauvre et sec). Soleil. Très rustique (sauf en terre humide)
Le jardinier du XXIe siècle déteste les plantes tortues : il veut des fleurs rapides.
Comme ‘Burgunder’. Plantée en mars-avril, elle est déjà toute en fleurs en juin.
Radieuse au jardin, même quand le soleil cogne, on en fait aussi de charmants bouquets.
On ne l’arrose pas, on ne la nourrit pas.
Plus votre sol est pauvre et sec, mieux elle vivra.
D’autres fleurs express pour un été sans eau : la Verbena n°119 et le nepeta n°91.
(75) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
Le plus costaud des Geranium bleus, pour les rosiers…
Multitude de grandes fleurs bleu intense, de mai à septembre (moins si il y a une canicule).
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse très bien aussi en pot). Soleil. Ultra rustique.
Feuillage parfait, grandes fleurs et excellente résistance au fil des ans.
- Avec une météo pas trop chaude, la floraison va de mai à septembre.
- Avec un temps détestable (canicule, été pourri), la floraison va de mai à mi-juillet. Mais si on
le rase alors, dès qu’il commence à moins fleurir, il repousse et fleurit à nouveau, bien plus
longtemps. Extra en bordure de toutes les grandes fleurs d’été du chapitre 1 (il est en feuilles
bien avant elles et remplace alors avantageusement les bordures de buis).
Fabuleux avec les Tradescantia dorés, bleus et blancs n°117 et 118.
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(76) GERANIUM SANGUINEUM ‘ANKUM’S PRIDE’
Rose dément !
Fleurs rose tyrien d’avril à juillet.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines d’arbustes
pas trop méchants).
Culture : terre ordinaire (même sèche en été). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Adepte de la croissance moquette : tout juste 15cm. Aussi puissant qu’un grand, il résiste a
tout et vit très, très longtemps. Increvable !
Sa couleur est démente (un vrai rose tyrien).
C’est au soleil le matin et à l’ombre l’après-midi qu’il est le plus étonnant.
Très bon comportement en pot.
Dans les expositions de plantes du printemps, il fait craquer tous les jardiniers.
Dans les jardins, il est fidèle. Très beau aussi en pot.
(77) GERANIUM x ‘PATRICIA’
Les rosiers s’habillent en ‘Patricia’ !
Grandes fleurs presque rouges, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour habiller de rouge le pied des grands rosiers !
Arrosé, il fleurira non-stop de mai à novembre.
Très heureux aussi avec l’alchémille ‘Robusta’ n°40, la sauge ‘Caradonna’ n°99 et le Kalimeris
incisa ‘Alba’ n°82.
PS : ‘Patricia’ est particulièrement tenace mais n’envahit pas.
PPS : ‘Patricia’, quand il n’a pas trop chaud l’après-midi, fleurit encore plus et ses fleurs ont
une couleur plus soutenue.
(78) GERANIUM x ‘ROZANNE’
Floraison démente pour jardin soigné
Grandes fleurs bleues à cœur blanc, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Soleil. Très rustique.
- Ce qui déroute, c’est qu’il se réveille tard au printemps.
- Ce qui fait plaisir, c’est qu’il fleurit sans cesse de la Pentecôte à la Toussaint !
Extra pour encadrer les rosiers, fleurir les terrasses et border les piscines.
Ses amis spéciale longue floraison : d’abord et avant tout l’alchémille ‘Robusta’ n°40, Coreopsis
‘Sunbeam’ n°65 et Anaphalis margaritacea n°43.
Dans les climats doux, vous pourrez aussi le cultiver en jardinière.
Dans les terres difficiles, plantez plutôt son cousin, le Geranium ‘Brookside n°75.
(79) GYPSOPHILA PACIFICA
Gypsophile sibérien… le seul qui résiste dans l’argile et le calcaire !
Fleurettes blanc rosé, en juillet-août.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous sols (même lourds). Soleil. Ultra rustique.
Ravissant chez les fleuristes, les gypsophiles classiques font tristes mines dans les sols
lourds et collants (argilo-calcaire, etc.). Gypsophile pacifica, lui, a l’habitude des mauvaises
terres, froides et lourdes. Ses fleurs sont grandes, teintées de rose, son feuillage est gris
bleuté. Seul entretien : une taille assez sévère en automne. La base de la plante reste alors
en feuilles en hiver et ses nouvelles pousses jaillissent assez tard l’année suivante (ce qui
est bien pratique pour cacher les touffes dégarnies des ancolies du chapitre III). Génial avec
le brouillard canari crème du Solidaster n°110 et les épis rose pourpré du Lythrum n°87.
(80) HYSSOPUS OFFICINALIS SSP. ARISTATUS
Mettez-vous au parfum
Epis bleu foncé, parfumés, de juin à août.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Petit cousin de l’hysope classique, il est à la fois plus dense et plus soigné.
Comme un petit buis, toujours vert lui aussi. Le feuillage est non seulement ravissant mais
aussi parfumé (délicieux dans les grillades). Les fleurs sont d’un bleu étonnant et font le
bonheur d’adorables papillons. Vous pourrez le tailler (comme on taille un petit buis) juste
après la floraison.
D’autres parfums frais pour jardin sec : Artemisia n°49, monarda n°88 et thymus n°115.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
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Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(81) IRIS ‘DARK AUREA’
Feuilles noires, fleurs bleues…
Fleurs bleues foncées, très fines, de juin à juillet.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Iris robuste et fiable, fascinant du printemps à l’été…
- Son jeune feuillage est teinté de pourpre-noir au printemps !
- Ses tiges florales jaillissent en courbes sinueuses, presque animales !
- Ses fleurs sont d’une exquise finesse…
Les touffes ont belle allure jusqu’en automne…
L’entretien est réduit au strict minimum.
Ses amies : l’euphorbe n°72 et l’abricot de l’asclepias n°51.
(82) KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
Bouquet blanc, de juin à septembre !
Mille petites fleurettes blanches et or, du début juin à la fin septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Dès mars, j’ai ma frimousse toute ronde, vert tendre comme un jeune buis, alors que tout le
reste du jardin est encore engourdi. En juin-juillet- août-septembre, je suis couvert de fleurs,
blanc et or. Toujours droit, toujours net, sans tuteur.
Coupez mes premières fleurs fanées en juillet pour m’inciter à refleurir de plus belle (taillez
très haut, juste sous les fleurs passées : les nouvelles se formeront en dessous).
Plantez-moi près du Geranium ‘Brookside’ n°75, c’est un copain.
(83) KALIMERIS ‘NANA BLUE’
Comptez fleurette…
Mille petites fleurettes blanc bleuté et or, du début juin à la fin septembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique
Oyez, oyez…à tous les fainéants, les impatients, les jardins secs, les pieds de rosiers et les
jardins d’été. Admirez moi.
Des feuilles présentent dès le réveil du printemps. Point d’oïdium , ni de maladie.
Accepte pain sec et peu d’eau. Vous pourrez m’admirer tout l’été, beau de la tête aux pieds.
Des fleurs par millier, blanc bleuté mouchetées de cœurs dorés.
J’habille rosiers et premier plan des massifs.
Elle s’acoquine avec : la salvia n°101 et la floraison d’automne du sedum n°105.
(84) LUPINUS ‘EDELKNABE’
Lupin carmin
Très grands épis rouges, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
‘Edelknabe’ résiste à l’étrange maladie des lupins ordinaires qui fait tant de ravages dans les
jardins. Avec lui, la réussite tient en trois points :
- il n’aime pas le calcaire actif (les terres qui font mourir les glycines, ou à la fois jaunir les feuilles
des rosiers et verdir leurs nervures).
- il adore qu’on lui taille la boule à zéro, juste après la floraison (ne tardez surtout pas : tout
repousse aussitôt, avec de nouvelles fleurs pour la deuxième mi-temps de l’été).
- il déteste l’engrais, surtout riche en azote.
Ultra rapide, il sera couvert de fleurs dès le prochain été. D’autres fleurs minute pour terrains
pauvres et jardiniers pressés : rose trémière n°39, Gypsophile n°79 et Verbena n°119.
(85) LUPINUS ‘KASTELLAN’
Son frère, en bleu…
Très grands épis bleu et blanc, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
Tout aussi pêchu que ‘Edelknabe’ et tout aussi résistant aux maladies des lupins ordinaires.
Planté au printemps, il sera en fleurs dès juin. Lui aussi adore être rasé dès qu’il commence
à faner. Une fois débarrassé de ses vieux épis et de son feuillage fatigué, il repousse avec
vigueur et fleurit une seconde fois, encore plus beau qu’au printemps.
Deux autres fleurs bleues aussi robustes : Nepeta n°92 et Geranium ‘Brookside’ n°75.
Ps : le grand atout de ces deux lupins, c’est qu’ils n’ont pas besoin d’engrais (ils « mangent »
l’azote de l’air) et se fichent éperdument de la sécheresse.
(86) LUPINUS ‘KRONLEUCHTER’
Le compagnon des grands iris
Très grands épis citron crème, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
La même pêche que ses deux frères que l’on vient de décrire.
Mêmes caractéristiques.
Surtout ne le laissez jamais faner en été… Il se fatiguera et ne refleurira pas. Alors que si on
le pulvérise à la cisaille dès que les fleurs perdent leur fraîcheur, il repart pimpant et fleurit
une seconde fois. Ces trois lupins sont extras près des grands iris des jardins.
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(87) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
Shoote papillon !
Très longs épis ultra fins, pourpre de juin à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Un rideau léger de très fins épis rose pourpre papillonnants tout l’été. Durable et fiable, il a
traversé toutes les mauvaises années (hiver 1985, été 2003…).
Adulé des jardiniers (floraison permanente l’été), adoré des papillons (libre-service butinage).
De tous les Lythrum, c’est le plus résistant au chaud et au sec. Il a été fabuleux pendant la
canicule de l’été dernier. Ses épis chantent avec le gypsophile n°79.
PS : comme bien des plantes du nord de l’Amérique, il sort de terre tard au printemps.
Cela ne l’empêche pas d’être superbe dès juillet.
(88) MONARDA FISTULOSA
Tenace au sec
Grandes fleurs rose douceur, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
De toutes les monardes, c’est la plus tenace au sec. A recommander donc pour ceux qui
n’ont pas une « si bonne terre que cela ».
Son feuillage est particulièrement sain, surtout si on la plante au soleil du matin (Les
monardes détestent avoir les feuilles trempées par la rosée : au soleil dès le matin, la rosée
s’évapore plus vite !).
Ses amis : les grands Phlox n°26 à 29 qui, eux aussi, apprécient le soleil tôt dans la matinée.
(89) NEPETA ‘SOUVENIR D’ANDRE CHAUDRON’
Souvenir, souvenir…
Grands épis de fleurs bleu foncé, de mai à août...
Hauteur 20 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le plus fin, le plus racé des Nepeta. Il ne pousse pas en touffe ronde comme les autres mais
plutôt en colonne droite et fine, comme un petit genévrier.
Ses fleurs sont exceptionnellement grandes pour un Nepeta. Leur couleur est riche et intense.
Sage et raisonnable, il n’étouffe pas.
Parfait compagnon des rosiers. Pour l’accompagner, des grandes fleurs d’été tout aussi résistantes
au froid et au sec : Tanacetum n°113 et Crocosmia n°67.
(90) NEPETA GOVANIANA
Un zest de citron
Longs épis citron clair, de juin à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Très rare Nepeta du Cachemire, qui embaume le citron frais et fleurit sans complexe du
printemps à la fin l’été. Contrairement à ses cousins, il sort de terre tard au printemps mais
pousse alors d’un jet pour fleurir dès juin. Il pousse aussi bien à l’ombre qu’au soleil mais
semble fleurir encore plus longtemps à l’ombre claire (celle des rosiers ?). Nous l’avons
depuis… 1987. Il fait toujours son jeune homme, fringant comme tout, à l’ombre légère d’un
très grand rosier.
Ravissant près du Geranium ‘Patricia’ n°77.
(91) NEPETA ‘WALKERS LOW’
Hyper fastoche
Longs épis bleus, de mai à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Cousin du célèbre ‘Nepeta Six Hills Giant’… Tout aussi fastoche, tout aussi rapide.
Un feuillage génial dès février. Des fleurs comme une lavande démente, six mois dans l’année.
Le truc le plus efficace pour un jardin sans entretien.
- Soit on ne s’en occupe pas et il est au top de mai à juillet et un peu fouilli d’août à octobre
- Soit on le taille court à la fin mai (quand il est déjà tout fleuri !) et il repousse alors à vitesse
grand V pour être à nouveau au top de juillet à la fin de l’été.
Extra près de la scabieuse bleue n°98.
Goutte à goutte pas cher mais efficace…
On trouve dans les jardineries de petits tuyaux goutte à goutte noirs, de 10 à 20 m de long (avec
un petit goutteur intégré tous les 40 cm). Pas chers et très efficaces
Etendez ces tuyaux, sans les enfouir, dans votre plate-bande. Avec le système goutte à goutte, on
ne mouille pas le feuillage et toute l’eau pénètre profondément dans le sol, jusqu’aux racines.
Alors qu’avec un arrosage classique par aspersion, les trois quart de l’eau restent en surface et
s’évaporent à moitié avec le soleil avant même que les plantes aient pu en profiter.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(92) NEPETA RACEMOSA ‘CITRIODORA’
Le même, version citron et moquette
Tapis de fleurs bleu soutenu, de mars à juin, seconde floraison en août et septembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le p’tit frère du précédent. Et son complément :
1) ’Walkers Low’ fleurit de mai à octobre, citriodora est en fleurs de mars à juin et d’août à septembre.
2) ‘Walkers Low’ dépasse 60 cm, en buisson, citriodora tapisse à moins de 20 cm.
3) ‘Walkers Low’ est bien pour les grands rosiers, citriodora pour les petits.
4) ’Walkers Low’ a un parfum entre menthe et sauge, citriodora entre sauge et citron.
Après la première floraison coupons le très court pour le faire refleurir.
Remarquable en bordure, avec l’hysope n°80 et le thym n°114.
(93) OENOTHERA ‘AFRICAN SUN’
Coquelicot d’or pour jardin sec, pot et terrasse
Tapis de petits coquelicots jaune vif, bien ouverts toute la journée, de juin à octobre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Les œnothères classiques sont des coquettes qui ferment leurs fleurs l’après-midi pour les ouvrir
à nouveau le soir. ‘African Sun’, elle, garde les siennes ouvertes, même quand le soleil cogne.
Elle pousse en tapis sage et mesuré. Plus de 100 fleurs par touffe, parfait en bordure nette et
ronde. Heureuse en terre. Heureuse en pot (comme les Sedum lidakense n°106).
PS : si vous avez une longue bordure à faire, ‘African Sun’ est facile à diviser en fin d’hiver.
(94) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLE’S VARIETY’
Protecteur des rosiers et ami des cuisiniers
Petits pompons blancs (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La marjolaine à feuilles d’or, qui sent si bon et pousse en bordure régulière qui couvre la terre
avec efficacité. C’est la réponse ultime à l’angoisse « j’ai des mauvaises herbes au pied de
mes rosiers ». En été, ce tapis doré se couvre de boutons blancs qui affolent les papillons.
Dès qu’il fane, fauchez pour rajeunir le feuillage.
Ses feuilles sont délicieuses, pour grillades et pizzas et rendent digestes les pois et haricots
un peu… lourds (les pois chiches !).
D’autres bordures pour rosiers : Dianthus corsicus n°69 et alchemille n°40 (la grande) ou
n°41 (la petite).
(95) PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
Penstemon de l’âge glaciaire
Fleurs blanc rosé, en juin et juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Blindé au froid. Neige ou gel, il ne flanche pas.
Le Penstemon des conditions extrêmes, celui que vous ne perdrez jamais. Quel que soit l’hiver.
Ses fleurs sont exquises. Fraiches, douces…
Son feuillage détonne (pourpre éclatant).
D’autres feuillages spectaculaires pour terre difficile : Aster ‘Prince’ n°53, presque noir et Cynara
argent n°68.
(96) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘Lacey Blue’
Plus sec, plus beau
Très longs épis bleu ciel, de juin à octobre. Parfum de sauge épicée.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Tous les Perovskia sont fantastiques pour les terres pauvres et brûlées.
‘Lacey Blue’ semble être le meilleur de tous… Dites-nous ce que vous en pensez.
Une garantie fleur juin-juillet-août-septembre, même sans eau.
Rappelons les deux équations :
- Perovskia heureux = (soleil de plomb) + (terre naturelle) + (arrosoir percé)
- malheureux = (ombre) + (engrais et compost azoté) + (arrosage).
Entretien : Une taille légère à la Toussaint, une taille sévère (à 40 cm du sol) en avril.
Association : Gaillardia n°74, Sedum ‘ n°108 et Verbena n°119.
(97) PHLOX ‘RED ADMIRAL’
Je tapisse, fleuris tout le printemps et me débrouille le reste du temps
Tapis de fleurs rouges vifs de la mi-mai à juillet.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Petit Phlox ultra rustique, durable et qui garde son feuillage en hiver. Comme une mousse
intrépide, qui couvre talus et rocaille. La sécheresse en été, c’est pas son problème. Le froid
non plus. Tout au plus il brunira si le temps est pourri.
Mais vous le trouverez quand même tous les ans, chaque printemps, couvert de fleurs jusqu’en
juillet. Pour le rendre encore plus sweet après, une petite taille début juillet le boostera.
Son feuillage sera encore plus beau après.
Une plante de bordure, top 3 mois par an et sage et propre le reste du temps.
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(98) SCABIOSA CAUCASICA
Je croque le calcaire et j’aime les rosiers !
Grandes fleurs froufroutantes, bleu pastel, de juin à octobre.
Hauteur 50 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, drainée en hiver (aime le calcaire !). Soleil. Très rustique.
Scabieuse saine et ardente. Toute en fleurs dès la première année.
1) dans les terres calcaires, elle vit encore plus longtemps (si votre sol est acide, donnez-lui
quelques coquilles d’huîtres broyées).
2) dans les régions chaudes, on l’installera au soleil le matin et à l’ombre l’après-midi.
Une sécheresse passagère ne la trouble pas.
3) la division est facile (au printemps) et donne des plants vigoureux et sains.
Si vous enlevez les fleurs qui commencent juste à faner, elle fleurira jusqu’aux gelées !
Ravissante près du Kalimeris blanc n°82.
(99) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Plutôt, plus longtemps
Rideau bleu intense, de mai à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
La première des nemorosa. La plus hâtive. Hyper colorée avec ses tiges pourprées.
Une plante de bordure exceptionnelle, primée à Courson (un « Mérite », s’il vous plait…).
S’il fait très chaud en juillet, une taille sévère suivie de quelques bons arrosages l’aide à reprendre
ses forces. Elle fleurit une nouvelle fois, dans la foulée.
Chic près des rosiers, avec l’alchémille n°40, l’origan doré n° 94 et le Sedum ‘Weihenstephaner’
n°107.
(100) SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
Sauge d’une nuit d’été…
Rideau blanc, de juin à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Plus tardive que la précédente, c’est la bordure idéale pour massif d’été. Robuste et prolifique
(on la divise comme on veut).
Les premières fleurs s’épanouissent fin mai. Elles sont resplendissantes les soirs d’été.
Mi-juillet, une taille courte relance la floraison qui se poursuit alors jusqu’en septembre.
Le tout droit et net, avec une rosette de feuilles vertes en hiver : ce que l’on peut souhaiter
de mieux pour une bordure, avec l’œnothera ‘African Sun’ n°93.
(101) SALVIA NEMOROSA ‘JAN SPRUYT’
Hommage à un pépiniériste de talent
Grands épis bleu doux, de mai à juillet, refloraison en fin d’été.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Culture ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Jan Spruyt est l’un des plus grands pépiniéristes flamands de notre temps. Humain, passionné
et toujours surprenant dans ses choix. Cette sauge est une de ses sélections. Une plante
belle. Une plante saine. Une plante rustique. Tout sauf un gadget tendance.
Nous sommes fiers de vous la proposer pour la première fois. Elle fera partie désormais de
nos plantes de bordure de référence, avec sa cousine ‘Caradonna’.
Une valeur sûre. Comme toutes les plantes que Jan nous a données.
PS : un bon coup de sécateur quand elle fane, quelques seaux d’eau après, elle refleurit
une seconde fois.
(102) SALVIA OFFICINALIS ‘BERGGARTEN’
Pour le plaisir des yeux et du rôti !
Epis bleus, en juin et juillet (rares dans certains sols), feuillage gris splendide toute l’année.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Très rustique.
Très grande sauge officinale allemande, aux feuilles larges et puissantes. Leur parfum est frais
et piquant.
Les touffes larges et denses valent le plus beau des buis, version gris. Parfait pour ponctuer
un massif de terre sèche, en alternance avec des boules d’Artemisia camphorata n°49.
Pour rajeunir le feuillage, taillez la tous les trois ans à 20 cm en avril. Ou coupez de temps en
temps le bout des branches pour accompagner vos petits plats (rôti de porc !).
« Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ? »
NON !!! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en
mette « dans le fond du trou de plantation ».
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants
et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation
(comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme. Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(103) SCUTELLARIA INCANA
Reine de l’été
Epis bleu clair, de juillet à septembre (les graines sont argentées en automne).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Le chouchou du Jardin du Morvan… Celui qu’on adore depuis 30 ans !
1) Fleuri pendant toutes les grandes vacances. 2) heureux au soleil comme à l’ombre légère.
3) Un feuillage exquis, des graines ravissantes. 4) La plus longue floraison bleue de l’été.
Quand le soleil cogne et que vous avez oublié d’arroser, il fleurit aussi ! Ses épis fanés sont
élégants, ne les coupez pas. Ses amis d’été : la scabieuse n°98 , le joli Kalimeris blanc n°82
et l’étonnant Solidaster citron clair n°110.
(104) SEDUM ‘AUTUMN CHARM’
Merveille de fraîcheur
Fleurs en larges coupoles, pistache clair puis blanches et enfin rose clair, de juin à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Le plus subtil des grands Sedum.
Son feuillage est « panaché » de vert tendre et de crème. Un jeu de deux couleurs, paisible
et frais. Ses très grandes fleurs s’ouvrent dès juillet. Pistache clair puis crème…
Avant d’être rose au début de l’automne. Le feuillage est toujours tiré à quatre épingles.
Excellent comportement au soleil, loin de l’arrosage automatique ! Beau en pot.
Contraste déroutant avec l’Anchusa bleu intense n°45 et le Crocosmia orange flashy n°67.
(105) SEDUM ‘AUTUMN FIRE’
La fleur en béton armé
Fleurs en larges coupoles, vert bleuté, puis roses et enfin rouges, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
REVOLUTION !
Le formidable Sedum ‘Autumn Joy’ était l’arme ultime des jardiniers contemplatifs qui voulaient
du bon, du beau, du costaud, sans se fatiguer… le bulldozer anti-mauvaises herbes, aux fleurs
parfumées, vert amande puis rouge cuivré…
EH BIEN, ON-A-TROUVE-MIEUX-QUE-LUI !
Le Sedum ‘Autumn Fire’, un canadien, qui lui ressemble en tout, même fleur, même feuille.
Mais plus robuste encore, en terre et en pot. Même votre gendre arrivera à le faire pousser.
(106) SEDUM CAUTICOLUM ‘LIDAKENSE’
Le petit truc rouge vif qu’on matte
Fleurs rouge framboise d’août à octobre.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 35 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Rond comme une assiette, haut comme une pomme. Ne craint ni le chaud, ni le froid, ni le sec.
Beau tout de suite, pour toujours.
Ses fleurs sont plus rouge que rouge : la légion d’Honneur de votre jardin (le petit truc rouge
vif que tout le monde remarque à des kilomètres).
PS : on le tient au jardin comme en pot.
PPS : son feuillage est ravissant (bleu au printemps, pourpre en été).
PPPS : son pote, c’est le thym n°116.
(107) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (couvre-sol)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on jardine sérieux. Exemple : prendre 15 variétés de Sedum.
Les planter dans un jardin d’essai. Observer, sans arroser, pendant 30 ans. Faire bilan.
Un sort du lot. On le baptise ‘Weihenstephaner Gold’. Il est plus couvre sol et propre que tous.
Il garde son feuillage en hiver et fleurit deux fois par an. On ne le taille pas, on ne le soigne pas.
Utilisation : bordure, tapis au pied des arbustes, couverture de talus. D’autres couvre-sols
persistants pour terrain sec : l’œillet corse n°69 et la véronique rose n°122.
(108) SEDUM ‘MATRONA’
Vase Médicis, feuille de bronze, moral d’acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Un feuillage glamour : olive et bronze, superbe dès février (tout en boule,
comme un petit buis bronzé). Des fleurs rose clair en juillet-août-septembre et rose bronze
en octobre-novembre-décembre.
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleurit sans eau. Une des très rares fleurs
qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perché sur sa colonne.
Pour l’accompagner en plein soleil, sans eau : Euphorbia martinii n°72, Crocosmia n°67 et Salvia
‘Berggarten’ n°102.
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(109) SEDUM SPECTABILE ‘ICEBERG’
Mon iceberg au Sahel
Fleurs blanc de neige, en août-septembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique
Plus rond que son cousin ‘Autumn Fire’, avec un beau feuillage clair. Ses fleurs de neige vous
accueillent en fin d’été, juste à votre retour de vacances.
Ne soyez pas inquiet si personne n’a pu arroser pendant votre absence. ‘Iceberg’ a le moral
d’un dromadaire malien : tout sourire quand il ne pleut pas (comme en août 2003 !).
Et s’il pleut à verse comme au printemps 2013, il est tout aussi joli.
Ravissant près des fleurs papillons de la Verbena bonariensis n°119.
(110) SOLIDASTER LUTEUS ‘LEMORE’
Citron frais pour l’été chaud
Epis en grappe vaporeuse, citron très clair, de juillet à fin août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, pas trop sèche. Soleil. Ultra rustique.
De la main droite on prend un aster, de la gauche une grappe d’or. On jette le tout dans un
grand sac, on secoue et on récolte…. Un Solidaster !
Comme le Solidago, il a des épis-grappe en été. Comme l’aster, il pousse vite.
Son plus : une couleur rare au jardin, un vrai citron-beurre très léger… On en mangerait !
Top en terre, top en bouquet. Adulte dans l’année, rapide mais pas envahissant. Ravissant
avec le bleu très doux de l’Aster ‘Nolay ‘ n°56 et de la scabieuse caucasica n°98.
(111) SYMPHYTUM ‘EMPIRE’
La bio-consoude impériale (Mérite de Courson-Chantilly)
Boutons rouge-noir tout en velours, fleurs pourpre foncé, de mai à juillet.
Hauteur 1 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture: terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Plus florifère que la consoude officinale et bien moins envahissant. Ses feuilles sont bio-magiques :
les écolos les utilisent comme bio-stimulant. Dans l’année, on récolte :
1) un mètre carré de fleurs dans les riches terres de Beauce
2) un demi-mètre carré de fleurs dans les cailloux des Causses.
La recette du purin de consoude: 5 kg de feuilles dans 50 litres d’eau, une semaine de patience
(en touillant). On filtre et on abreuve son jardin avec ce jus délectable (dilué dans 10 fois son
volume d’eau).
(112) SYMPHYTUM ‘ALL GOLD’
La bio-consoude or
Rouge en bouton, rose et bleu très léger en fleur, de mai à juillet.
Hauteur de 60 cm à 1 m (tout dépend du sol), distance de plantation 60 cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Les mêmes vertus écologiques que la consoude ‘Empire’. En purin, elle est bio-stimulante et
chasse-pucerons !
Son plus : d’énormes feuilles or, splendides dès la fin de l’hiver. Laissez-la prendre tout son
éclat au printemps et coupez-la à ras juste après la floraison. Vous pourrez faire alors votre
purin (ou vous contenter de mettre les feuilles coupées sur votre tas de compost).
Elle repousse aussitôt, fraîche et bio.
Accompagnez vos consoudes avec des Tanacetum n° 113 (un condensé de vertus).
(113) TANACETUM BALSAMINTHA ssp. BALSAMITHOIDES
Un prêche tonique !
Fleurettes blanches, de juin à août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, Soleil. Ultra rustique.
Cousin de la célèbre « menthe coq » mais avec un parfum bien plus intéressant : les feuilles
embaument le camphre revigorant, avec une pointe de résine. Prenez une feuille et glissez la
comme marque page. Il suffit d’ouvrir votre livre et un frais parfum vous tient éveillé.
Les Luthériens allemands en glissaient entre les pages de leur bible… Pour tenir le coup lors
des prêches soporifiques de certains pasteurs.
La touffe est belle, les fleurs charmantes, les feuilles grisées et, on l’a dit, parfumées…
A essayer, avec d’autres aromatiques déjantées : hyssopus n° 80 et thymus n°115.
Bon compagnon aussi des grandes consoudes n°111 et n°112.
Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?
O Si vous n’êtes pas écolo, une petite poignée d’engrais pour rosier par mètre carré en mars
O Si vous avez la fibre écolo, du fumier en sac. Les meilleurs sont en forme de gros granulés
mais on en trouve surtout dans le quart sud-est de la France. Les autres ressemblent à du
terreau. ATTENTION, il faut lire très, très attentivement ce qui est écrit en « tout petit » au
dos du sac. Souvent, on croit que l’on achète du « super fumier avec des algues et tout, agréé
bio » et, en fait, on achète un tout petit peu de fumier avec beaucoup de matière organique
morte avec… Téléphonez-nous ! On vous en dira plus.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(114) THYMUS HERBA-BARONA ‘CITRATA’
Ton thym a-t-il ôté ta toux ?
Fleurs pourpre clair, de juin à août. Parfum de citron.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique. Petit thym corse, fringuant et tapissant.
Petit thym corse, fringuant et tapissant. Il couvre le sol de ses feuilles minuscules, vert doré.
Leur parfum : citron sauvage.
Les fleurs sont au rendez-vous l’été. Il garde beau feuillage en hiver.
En tisane, il est à la fois thym et citron. Finie la grippe !
Sa rusticité laisse pantois.
Ses copains des jardins secs : l’œillet corse n°69 et le nepeta n°92.
(115) THYMUS HERBA-BARONA ‘ETHER’
Ton thym a-t-il ôté ta toux (version trash) ?
Fleurs pourpre clair, de juin à août. Net parfum d’éther
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique. Petit thym corse, fringuant et tapissant.
Pour ceux qui ont vraiment le nez bouché, un autre thym corse, qui détonne.
Son parfum : éther pétillant.
Son moral : fringant
Son goût : si … bon !
Pour les vrais amateurs.
(116) THYMUS ‘BERTRAM ANDERSON’
Tapis sent bon
Fleurs roses, en juin et juillet, Feuillage mordoré l’hiver, or en été.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée (même très pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Feuilles d’or : le plus class des thyms tapis. Un des plus rapides. La floraison est démente.
Le parfum exquis (serpolet grand cru : thym et résine de pin acidulée).
Pousse aussi en pot. Très facile, robuste et beau toute l’année.
Son meilleur emploi : en bordure et dans vos petits plats.
Ses frères en parfum : Allium n°42 et Origan doré n°94
Tous se mangent et poussent au sec.
(117) TRADESCANTIA VIRGINIANA ‘OSPREY’
Fleurs papillons pour l’été
Grandes fleurs à trois pétales blancs au toupet bleu doux, de la fin mai à septembre (en fonction,
du climat).
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique.
Les tradescantias sont de robustes plantes américaines, sages et durables. Dans les climats
chauds et secs, on les plante au soleil le matin. Si la canicule abime fleurs et feuillage, on
coupe tout et la plante repousse et fleurit à nouveau. Dans les climats doux et humide, on
peut les planter au soleil toute la journée. La floraison peut alors être permanente de juin à
septembre. ‘Osprey’ est une variété éprouvée, charmante avec sa petite houppette bleue.
Très bon comportement tant en terre qu’en pot. Adorable avec le petit Borago laxiflora n°59.
(118) TRADESCANTIA VIRGINIANA ‘SWEET KATE’
Fleurs bleues, feuilles dorées
Grandes fleurs à trois pétales bleus, de la fin mai à septembre (en fonction du climat).
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique.
Version dorée du précédent, avec des fleurs bleu uni. Pour un effet top, donnez-lui beaucoup
de soleil le matin (pour l’or du feuillage) et un peu de fraîcheur l’après-midi (pour une plus
longue floraison). Dans les climats chauds et secs, on les plante au soleil le matin.
Si la canicule abime fleurs et feuillage, on coupe tout et la plante repousse et fleurit à nouveau.
Dans les climats doux et humides, on peut les planter au soleil toute la journée. La floraison
peut alors être permanente de juin à septembre.
Ravissant près des bouquets crème de la petite filipendule des montagnes n°73.
(119) VERBENA BONARIENSIS
En fleurs juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre !
Centaines de pompons bleu pourpre, de juin à novembre, sans interruption.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (grâce aux semis spontanés)...
1) couverte de fleurs (+ papillons) de juin à novembre dès la première année
2) pêchue dans le sable sec et l’argile bétonnée
3) se faufile entre toutes les plantes, sans les étouffer ni les gêner.
En mai, vous verrez une ribambelle de semis à peine plus grands qu’une tête d’allumette.
Ce sont ses bébés. Repiquez-les dans tous les creux de votre jardin.
PS : dans les régions très froides, on pose un petit rameau de conifère sur la rosette de feuilles
pour la protéger des vents glacés.
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(120) VERONICA ‘GEORGIA BLUE’
Toute bleue, en hiver !
Fleurs bleu gentiane, de février à mai (la floraison est plus longue si les nuits sont froides)
Hauteur 10 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite merveille, dénichée par Roy Lancaster lors d’une expédition botanique en Géorgie.
1) floraison bleu gentiane, parfois dès février
2) feuilles minuscules, tapissantes, vert brillant l’été et bronze pourpre l’hiver.
3) résistance à la sécheresse confondante (canicule comprise). Seul soin : une taille sévère
après la floraison.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour servir de couvre-sol pour les crocus (les fleurs des crocus
se glissent entre les feuilles de la véronique). Détonante aussi près des hampes amande fluo
de l’euphorbe n°72
(121) VERONICA LIWANENSIS
Gazon fleuri ?
Fleurs bleu vif, en mai-juin, parfois aussi fin août-septembre.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil en sol frais, ombre l’après-midi en sol sec. Ultra rustique.
Petite véronique turque tapissante qui :
- a d’adorables petites feuilles rondes, vertes et brillantes toute l’année, même l’hiver
- couvre le sol comme un petit gazon
- accepte même qu’on marche parfois un peu dessus !
Génial entre les dalles d’un pas japonais ou pour ruisseler sur un muret. Après la première
floraison, on peut la tondre légèrement et l’arroser : elle fleurira alors une deuxième fois.
Top aussi comme couvre sol sous les bulbes de colchique, de crocus et de fritillaires.
Dans le même style, pensez aux thyms corses n°114 et 115.
(122) VERONICA X CANTIANA ‘KENTISH PINK’
La rivale des pervenches, version soleil !
Epis rose doux, en juin et juillet.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines pas trop
puissantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique. Petite merveille.
Très beau feuillage, vert foncé, persistant toute l’année (même si l’hiver est glacé).
Les pousses s’entrecroisent et empêchent le retour des mauvaises herbes.
La vitesse de croissance est hallucinante.
Et la floraison géniale.
Couvre tout, partout où il faut masquer le sol et tenir le coup au sec.
Aussi costaud et durable que la Vinca minor ‘Atropurpurea’ n°183, mais version soleil.
Nos pieds-mères au début de l’été, au pied du Mont Beuvray.
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CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande «plus pauvre et plus sèche» (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
(123) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
Clochettes fraîcheur
Longs épis de clochettes fines, bleu pastel, de juin à août (remontée possible en fin d’été).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Cousine des Campanules, cette charmante fleur clochette est aussi saine et robuste que l’on
peut le souhaiter. Une seule plante suffit pour près d’un mètre carré.
Son feuillage est ravissant, presque toute l’année : une ronde de langues de chat.
Ses fleurs clochettes sont exquises et d’un doux bleu pastel, légèrement rosé.
Si vous coupez les épis fanés, vous aurez jusqu’à trois flo raisons dans l’année.
Pour l’accompagner : l’aster divaricatus n°131 et la border : Fragaria vesca ‘Rotbluhend’
n°146.
(124) AJUGA REPTANS ‘RAINBOW’
Couvre-sol rapide au mille couleurs
Epis bleus de mai à fin juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (supporte la concurrence des racines en terrain frais).
Culture : terre pas trop sèche. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique.
Petit couvre-sol rapide, facile à multiplier et bourré de qualité :
- son feuillage change au fil des saisons, du bronze brillant au crème, au rose et au mordoré
- il couvre le sol toute l’année, même l’hiver
- les épis bleus sont charmants au printemps/début d’été
Extra pour tapisser, vite fait bien fait, la base des arbustes et le pied des murs pas trop ensoleillés.
Très bon comportement aussi en pot.
Top au pied des grandes anémones qui suivent à la page d’après…
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(125) ANEMONE CANADENSIS
Protégeons nos clématites !!!
Grandes fleurs blanc pur, de mai a début juillet.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
On conseille souvent de protéger le pied des clématites avec une tuile qui arrête le soleil
brûlant. C’est efficace mais pas très beau. Mieux vaut planter cette anémone.
Son beau feuillage régulier a juste la bonne hauteur pour ombrer la base d’une clématite,
sans la gêner. Avantage appréciable, elle boit très peu en été.
Vous pourrez aussi l’installer au premier plan des rosiers.
Son petit ami : le Geranium ‘Saint Ola’ n°156.
(126) ANEMONE ‘COUPE D’ARGENT’
Deux fois plus de blanc
Grandes fleurs blanches, à double rangée de pétales, d’août à la Toussaint.
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines des arbres pas
trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre riche en humus. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Les fleurs de ‘Coupe d’argent’ sont blanches, avec une double rangée de pétales. Elles
s’ouvrent en été (souvent dès le début août) et durent jusqu’à la fin octobre…
1) Loin des racines, elle pousse vite.
2) Près des racines d’arbres et d’arbustes, elle prend son temps mais finit par s’imposer
(surtout si on l’entoure d’un paillis d’humus grossier : terreau, compost, feuilles mortes, etc.)
Association : Liriope ingwersen n°167 et Physalis ‘Zwerg’ n°172.
(127) ANEMONE HUPEHENSIS ‘SEPTEMBER CHARM’
Août-septembre-octobre en fleurs…
Grandes fleurs rose doux, d’août à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines des arbre et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
‘September Charm’, a un feuillage parfait, du printemps à l’automne. Peu farouche, elle se plaît
partout. Elle fleurit juste au bon moment : août, quand on a tant besoin de fleurs.
Nous l’avons même cultivée sur un tas de remblai : elle a tenu le coup ! Il est vrai que nous
l’avions bordée d’un bon mulch de terreau de feuilles, ce qui lui a permis de croquer « au-dessus »
ce que le sol ne lui offrait pas « en dessous »...
A ses côtés, des petites primevères rouges n°174 attirent les regards au printemps, sans la
gêner le reste du temps.
(128) ANEMONE x HYBRIDA ‘MARGARETE’
La plus chou des anémones…
Grandes fleurs rose intense, doubles, d’août à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines des arbres
et arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Aussi drue que la précédente. Son point fort : la couleur de ses fleurs, hyper flashy et vraiment
doubles. Les boutons à peine ouverts sont aussi fascinants que les fleurs. Superbe d’août à
octobre. Comme toutes les anémones, ‘Margarete’ pousse bien plus vite et supporte mieux
la concurrence des racines des arbres si on couvre le sol avec de l’humus grossier.
Association : aster ‘divaricatus n°131 et Hosta ‘Invincible’ n°163.
(129) ASARUM CAUDATUM
Tapis vert au vétiver...
Feuilles rondes, brillantes, parfumées, fleurs discrètes en avril.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : n’importe quel sol, acide ou calcaire, sec ou frais, pourvu qu’il y ait une petite couche
d’humus en surface (compost fait maison, terreau bas de gamme, etc.) Ombre ou Nord. Ultra rustique.
Couvre-sol remarquable, brillant et parfumé (« Vétiver », de Guerlain).
Contrairement au lierre, il n’envahit pas. Ne grimpe pas sur les murs et les troncs. Et couvre
le sol de la plus charmante façon. Meilleur emploi : moquette sous les arbustes et les pieds
de haies dénudées. Très beau aussi au pied des murs ombragés (entre des hortensias ?).
Dans le même registre couvre-sol efficace et subtil : Pachysandra n°170 et Vinca n°184.
« Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?
Les limaces sont redoutables de février à mai
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit. Mais les petites grises qui grouillent sous
terre, dès l’hiver. Elles dévorent les premières pousses à peine sorties. Faites-leur la chasse dès
février avec les granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien. (à la pépinière,
nous avons un chien, deux chats, et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(130) ASTER ‘ASRAN’
Couvre-sol dément ! (Mérite de Courson- Chantilly)
Mille petites marguerites, bleues de septembre à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 70 cm (et supporte la concurrence des racines).
Culture : tous terrains. Soleil ou ombre (pourvu qu’il y ait de la lumière). Ultra rustique.
Oubliez tout ce que vous savez sur les asters.
- ‘Asran’ vient de la Corée du Nord… Il a feuilles de chêne et n’est jamais malade.
- ‘Asran’ se fiche du froid (-30°), du vent (boule compacte, cramponnée sur le sol), du sec et
du brûlant.
- ‘Asran’ donne d’adorables petites haies, aussi belles qu’une grande bordure de buis. Vous
n’avez pas besoin de le tailler.
- ‘Asran’ fleurit même au pied des arbres !
Notre photo est prise sous des aulnes, sans soleil et sans arrosage.
(131) ASTER DIVARICATUS
Couvre-sol charmant
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
L’aster divaricatus est « hors norme ». Un puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant
avalanche d’étoiles de neige en été et début d’automne. Originaire des clairières du Canada,
il supporte l’ombre légère et la concurrence des racines pas trop méchantes.
Si vous n’êtes pas chez vous en été, fauchez-le en juin : la floraison sera décalée, il fleurira
alors jusqu’en octobre.
Beau contraste avec le centaurea n°137 et le plus joli des « amours en cage » : le Physalis
n°172.
(132) ASTRANTIA MAJOR ‘ROMA’
Rose perle pour jardin ombré l’après-midi
Fleurs en pompons rose scintillant de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence d’arbuste en situation
fraîche, sinon préfère l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin ou ombre légère. Ultra rustique.
Fille des astrances des montagnes, elle a une rusticité sans borne et fleurit d’autant plus
longtemps en plaine (parfois jusqu’en septembre) qu’on la prive de soleil.
Ne boit presque pas quand elle est au Nord ou à l’Est ou pied des murs sans soleil.
Superbe près de la centaurée noire n°137 et de la digitale blanche n°140.
(133) ATHYRIUM NIPONICUM var. PICTUM
La fougère kimono, « avec une nuance de rose et de gris »
Feuillage ravissant, du printemps à l’automne, gris, argent et rose.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm. (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre riche légère et riche en humus. Ombre ou soleil doux. Ultra rustique.
Adorable fougère nippone, si douce et jolie. Ses feuilles passent du gris argent au rose.
Elles sont fraiches et légères. Notre photo est si terne, elle est bien plus jolie en vrai.
Nous l’avons cultivée en pot, sur un balcon à l’ombre. En terre, au pied d’un mur ombré avec
des bégonia rustiques n°134 et des Hosta ‘Invincible n°163.
Inutile de l’inonder, elle tient plutôt bien au sec. C’est plus la fraîcheur de l’air qu’elle recherche…
Cette fraicheur que tout honnête jardinier aime quand il fait la sieste…
Fougère sur le gâteau : elle se « ressème » au pied des murs froids.
Charmante, jamais nuissible. Une petite fougère… en kimono.
(134) BEGONIA EVANSIANA
Hors gel !
Grandes grappes de fleurs roses, de la fin juillet aux gelées.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines ).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin ou ombre légère. Très rustique.
Le seul Begonia qui ne craint pas le froid !
La souche résiste au gel et donne de nouvelles pousses, chaque année à partir de mai.
Les plants donnent en plus chaque année de drôles de petits bulbilles qui poussent à l’aisselle
des feuilles en octobre. Chaque bulbille est un Begonia miniature qui tombe sur le sol, passe
ainsi l’hiver et s’enracine au printemps. Ils fleurissent dès la première année. A la fois couvre-sol
(feuillage splendide) et plante à fleurs (très longue floraison d’été).
En hiver, il dort et se réveille tard au printemps (fin mai). Superbe au pied des murs Est et Nord.
(135) CAMPANULA ALLIARIFOLIA
A l’ombre comme au soleil
Longues et fines clochettes blanc ivoire, de juin à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre légère ou soleil. Ultra rustique.
Jolie campanule du Caucase, aux longues fleurs candides et naturelles. On apprécie :
1) son feuillage en coeur, doux et velouté, qui ne brûle pas au soleil et capte la lumière même
là où l’ombre règne.
2) ses racines charnues qui stockent l’eau avant les arbustes.
Très robuste mais sage, elle vit longtemps, ne drageonne pas et fleurit deux fois par an (si vous
coupez les épis fanés !).
En accompagnement : Geranium nodosum n°153 et Dicentra eximia n°139.
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(136) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘TEMPLINER TEPPICH’
Couvre sol dément, rapide et charmant
Petites étoiles bleues, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Place maintenant au petit rouleau compresseur qui couvre le sol à la vitesse du jardinier en
manque. Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin d’été
automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait poussé plus drue et serrée.
Au soleil elle est top avec le Geranium ‘ Ankums Pride’ n°76, au frais elle sourit avec le
Geranium phaeum ‘Album’ n°154
(137) CENTAUREA MONTANA ‘AMETHYST IN SNOW’
Couvre-sol de combat
Grandes fleurs blanches avec un filet de rose, en juin-juillet et août-septembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (tolère la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil ou ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Nouvelle sélection de la centaurée des montagnes. Version blanche.
Aussi belle pour son feuillage argent (même en hiver) que pour ses très grandes fleurs immaculée.
Croissance rapide et deux floraisons dans l’année (si on coupe les fleurs fanées).
Spécialiste des terres médiocres et des jardins de vacances jamais arrosés.
Le soleil du matin l’embellit. Mais elle peut être à l’ombre le reste du temps.
Tout comme l’Astrantia ‘Roma’ n°132 et la violette du Canada n°185 .
(138) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
L’œillet qui pousse même au pied des haies !
Fleurs en pompons rouges et noirs, de mai à mi-juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée en été. Soleil. Très rustique (vie
parfois brève mais se multiplie par division très facilement).
Le rouge et le noir ! Deux couleurs, on ne peut plus romantiques pour cet œillet de poète
atypique. Son feuillage pourpre-chocolat a grande allure en hiver. Il est bien plus robuste et
durable que les œillets de poètes ordinaires.
Vous le réussirez à coup sûr pourvu qu’il ne manque pas de soleil. On l’a vu heureux au pied
d’une haie de troènes ! Pour en profiter encore plus longtemps, divisez le souvent : un petit
bout repiqué est adulte dans l’année. Très beau avec l’Hesperis blanche n°161.
(139) DICENTRA EXIMIA
Botanique prolifique
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Notre eximia est le vrai, l’authentique, le botanique. Il n’a rien à voir avec les pitoyables hybrides
chlorotiques que l’on cultive, hélas, si souvent.
Vous serez surpris par sa saine vigueur, sa résistance au sec et sa très longue floraison (en
fleurs non-stop d’avril à octobre). Il se ressème souvent, sans que vous ayez besoin de vous
en occuper. Ne l’arrosez pas trop : s’il aime avoir la tête au frais, il préfère avoir les pieds un
peu au sec, Tout comme son ami le Lathyrus vernus n°166.
PS : eximia, c’est le mot latin pour « exceptionnel ».
(140) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
100 % facile, 100% utile
Grands épis aux longues fleurs blanches, de juin à fin juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Du soleil brûlant à l’ombre fraîche. Ultra rustique.
Rare forme albinos de la digitale pourpre du Morvan, celle des terres pauvres et des coupes
forestières. Elle fleurit dans les coins les plus ingrats, les plus austères. Même au pied des
haies brûlées par le soleil ! A l’ombre comme au soleil. Au sec comme au frais.
Mais n’aime pas trop le calcaire. Si vous taillez les hampes florales quand elles fanent, vous
aurez une seconde floraison. Vous laisserez cependant une fleur monter à graines pour avoir
une ribambelle de petits bébés que vous repiquerez de-ci, de-là : ils donneront une unité au
jardin, sans jamais gêner les autres plantes. Exquise avec le geranium ‘Lily Lovell’ n°155.
Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles.
Briser la motte, c’est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs.
Mais c’est stupide dans le cas des vivaces.
Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon
de racines dans leur petit pot, bien serré et détestent flotter dans un grand pot de tourbe, avec
des radicelles blanches et ultrafines.
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines.
Ne brisons pas la motte des vivaces, c’est inutile et même nuisible.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(141) DISPOROPSIS PERNYI
Un muguet dément qui garderait son feuillage en hiver
Petites clochettes de muguet, du début avril à fin mai.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Originaire des USA, c’est le cousin américain des sceaux de Salomon européens.
1) le feuillage, très élégant et bien couvrant, est persistant en hiver
2) la floraison dure 3 fois plus longtemps
Radieux en lisière des arbres, haies et arbustes, à l’ombre comme au soleil, avec ou sans
calcaire. Seul entretien : en mars, coupez les tiges de l’an passé pour faire place aux pousses
nouvelles qui sont toutes fières de leur nouveau feuillage vert frais.
Extra avec l’ Epimedium n°143 et la fougère qui suit…
(142) DRYOPTERIS FILIX MAS
La fougère de ma mère…
Feuillage persistant, vigoureux et frais, toute l’année. (supporte la concurrence des racines).
Hauteur 60 cm (en terrain pauvre et catastrophique), distance de plantation 50 cm.
Culture : toute terre, toute exposition, tout climat.
La plus belle fougère de France. Qui résiste à tout.
Celle qui fut la gloire des jardins d’antan. Qu’ils soient : 1) ombrés, 2) ensoleillés, 3) riches,
4) pauvres, 5) soignés, 6) abandonnés… Arrosés ou pas.
Nos plants sont les enfants d’un Dryopteris filix mas », comme on dit en latin, accroché sur un
vieux mur d’escalier, sans eau, sans terre dans une petite maison du Morvan.
Depuis cinquante ans. Une fougère si belle depuis mon enfance. Été comme hiver.
Alors, il y a des fougères plus chics, ok. Mais des fougères si fidèles, je n’en vois pas.
(143) EPIMEDIUM PERRALCHICUM ‘FROHNLEITEN’
Le couvre-sol qui a dit « Stop » aux thuyas.
Bouquet de fleurettes or, en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Valeur sûre, persistant et frugal, c’est le pro des coins redoutables. Il garde son feuillage en hiver !
Sous l’ombre d’un tilleul, au pied de la haie de Thuya, coincé contre le garage du
voisin, entre deux Forsythia. Voire carbonisé par le soleil, plaqué contre une cépée de bouleau…
Dans tous les cas, il gagnera. Pour l’aider, étaler du terreau (bas de gamme) autour
des touffes pour éviter que la terre reste nue. Entretien : couper le vieux feuillage en février
(pour mieux voir les fleurs printanières). Dans le genre, « à l’ombre, j’y suis, j’y pousse »,
pensez aussi aux Vinca de la fin de ce chapitre…
(144) EUPHORBIA AMYGDALOIDES ‘PURPUREA’
Feuillage pourpre persistant, sauf si le ciel lui tombe sur la tête !
Grands épis émeraude-pourpre fluo, de la fin mars à juin.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions pourvu qu’il y ait du soleil le matin. Très rustique.
Forme à feuillage pourpre-rouge et à fleurs très colorées de l’euphorbe amygdaloides qui
pousse le long des bois, dans les clairières en France. Une tache de couleur spectaculaire au
printemps, un feuillage persistant en hiver et une indifférence totale à la sécheresse.
Elle aime : le soleil le matin pour que la rosée sèche vite sur son feuillage.
Dans les régions très froides, il aime aussi avoir une branche d’arbre au-dessus de sa tête
(c’est un gaulois, le ciel ça lui fait peur).
Extra avec les Vinca (n°183 et 184) et les hellébores ‘White Spotted Lady’ n°159.
(145) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (Thuya !)
Fleurs blanches de mai à septembre : petits fruits allongés, rouges, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Ultra rustique.
Sélection hyper couvre-sol de la fraise des bois.
Ses fruits sont sucrés à souhait. Son pouvoir couvrant impressionnant.
D’un tempérament autrement plus vaillant que les fraisiers classiques, elle bondit telle Spiderman.
Roucoule au froid, au sec et rit dans les racines.
Le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus que l’on ne tond pas.
Une des rares plantes qui poussent au pied des Thuya (comme le Geranium ‘Czakor’ n°151).
(146) FRAGARIA VESCA ‘ROTBLUHEND’
Rouge en fleurs, rouge en fruits
Grandes fleurs rouges de mai à septembre, fruits rouges de juin à septembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Ultra rustique.
Quatre raisons pour aimer ce fraisier aussi bon que bon :
- son feuillage hyper puissant, sain et frais toute l’année
- ses stolons sans complexe qui courent pour écraser la saleté
- ses fleurs rouge pimpant, de mai à septembre
- ses gros fruits charnus et goûtus à souhait
Un pied couvre un bon mètre carré…S’il devient trop puissant, un coup de bêche l’arrête.
Top au jardin et top en pot, avec, pourquoi pas, la campanule n°136.
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(147) FUCHSIA ‘THERESE DUPUIS’ (Mérite de Courson-Chantilly).
Du temps où la France était la France… Et les hivers, de vrais hivers !
Très grandes fleurs rouges et violettes, fruits ronds et prunes, de juin à octobre.
Hauteur 1,20 m (plus en climat doux), distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence
des racines pas trop agressives).
Culture : pousse partout. Soleil non brûlant, Est et Nord. Ultra rustique (sans limite).
A la « Belle Epoque », du temps où la France était la France et où on se tenait bien à table,
ce Fuchsia remarquable trônait sur le piédestal du Panthéon botanique.
Froid, sec, chaud, argile ou calcaire, toujours fleuri, jusqu’en octobre.
Des fleurs grandes. Des tiges fortes. Un caractère franc. Nous l’avons retrouvé dans le parc
d’un château endormi, dans le haut Morvan. Sans soin, sans jardinier, toujours vivant.
Toujours fleuri. Maintenant, plus personne ne le connait. Pourtant, peu sont aussi beaux.
Et aussi résistants au froid (mettez des feuilles mortes sur la souche pour son premier hiver…).
(148) FUCHSIA ‘WHITEKNIGHT’S PEARL’
Le Fuchsia frigidaire (Mérite de Courson-Chantilly)
Multitudes de petites fleurs rose clair, de juin à novembre.
Hauteur 60 cm (régions froides) à 1,20 m (climats doux), aime la concurrence des racines.
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, Est Nord. Très rustique (-20°).
Comme ‘Thérèse Dupuis’ il supporte les hivers les plus froids. Inutile de le rentrer ou de le couvrir
d’un petit chapeau. A savoir :
- les Fuchsia rustiques se fichent du froid quand ils sont en terre mais sont frileux quand on les
cultive en pot.
- les Fuchsia rustiques se taillent au printemps (juste avant leur réveil), pas en automne.
- les Fuchsia rustiques font la grasse matinée au printemps, ne soyez pas inquiet de les voir
engourdis jusqu’en avril (en mai-juin dans les pays froids)
Sa grande amie : l’ anémone ‘Coupe d’Argent’ n°126.
(149) GERANIUM ENDRESSII
Couvre-sol addict
Fleurs roses, de mai à septembre (si on le taille en été, il refleurit dans la foulée)
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil, ombre légère. Se fiche du froid.
Couvre-sol absolu, qui cavale au soleil, à l’ombre, dans les racines, les talus, la bonne
terre, la mauvaise, l’argile, le calcaire, etc. les touffes s’étalent à l’infini. Le feuillage persiste
souvent en hiver. Les fleurs succèdent aux fleurs. Aucun parasite ou maladie. Ce que l’on a
trouvé de mieux pour écrabouiller la saleté au pied des arbustes. Ou pour occuper le terrain
dans un jardin « lointain » où nul jardinier ne met les pieds (sauf week-end précipité).
On ne le loupe jamais. Il fleurit sans arrêt. Seul soin : on le fauche dès qu’il fane. Il repousse aussitôt.
Son rival : Geranium ‘Czakor’ n°151 . La bête végétale !
(150) GERANIUM X MAGNIFICUM ‘ANEMONIFLORUM’
La vigueur d’une pivoine
Grandes fleurs bleu foncé brillant, de mai à juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Sélection allemande du célèbre Geranium magnificum
- Une touffe forte et dense, étouffe la saleté.
- Un feuillage velouté, beau quand le thermomètre éclate en été, multicolore en automne.
- des fleurs énormes, bleu intense veiné de violet.
Quand les « Geranium de luxe » peinent, Geranium ‘Anemoniflorum’ fleurit !
Sa grande copine : la campanule alliarifolia n°135.
(151) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Choc et stupeur
Petites fleurs rubis foncé, en mai et juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Même chez vous. Rusticité totale. Toutes expositions.
Les mauvaises graines ont trouvé plus fort qu’elles : le nouveau Terminator végétal.
Un austro-bulgare super gonflé. Nom de code : ‘CZAKOR’
Fiche signalétique : pousse partout, feuillage en hiver, feuilles parfumées.
Ses fleurs sont encore plus vives que celles du Geranium macrorrhizum ordinaire.
Indifférence minérale à la sécheresse. Point faible : aucun.
Le truc qui fleurit heureux au pied des Thuyas. Le truc qui se kiffe en infusion (c’est la « plante
de longue vie » des bulgares).
“Toutes les vivaces de ce chapitre III acceptent la concurrence
avec des racines d’arbres et d’arbustes.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles en ont besoin !
Elles seront très heureuses, aussi, loin des racines.
Et n’ont rien contre la « bonne terre » !
Vous pourrez donc aussi les installer dans vos autres plates-bandes, loin des racines…”.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(152) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
Lumière de l’ombre
Fleurs de neige en mai et juin, feuillage vert clair tout le temps.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Rusticité totale
Version chic et lumineuse du précédent. Plus fin, moins exubérant. Le feuillage est vert tendre,
les fleurs blanches…
Le parfum toujours présent et les feuilles superbes l’hiver.
Pour jardin d’ombre raffiné. Exquis aussi en pot.
D’autres plantes d’ombre, belles en terre comme en potées : Aster divaricatus n°131,
Disporopsis n°141 et Hosta ‘Sun and Substance’ n°164.
(153) GERANIUM NODOSUM
Spécialistes « ombre-racines » !!!
Centaines de petites fleurs lilas veinées de rouge, de mai à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin, Nord, Est, ombre. Ultra rustique.
GENIAL ! Une des très rares vivaces qui fleurissent à l’ombre dense des grands hêtres du
Cantal. Spécialiste du « ombre + racine », il aime les coins froids du jardin (arbre, arbuste,
ombre, nord, est, pied de mur sans soleil, etc.).
Au printemps, son jeune feuillage frétille. En été, c’est à peine s’il boit.
Il fleurit non-stop de mai à septembre. Deux autres pros des coins pas possibles :
Epimedium ‘Frohnleiten’ n°143 et Geranium endressii n°149.
(154) GERANIUM PHAEUM ‘ALBUM’
Le blanc de l’ombre…
Fleurs blanc lumineux de mai à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre. Très rustique.
Rare forme blanc pur du Geranium phaeum, très intéressant dans les recoins ombrés et les
murs exposés au nord : ses fleurs sont lumineuses et ses feuilles d’un vert clair très frais…
Le feuillage persiste en hiver. Les touffes sont petites mais très faciles à diviser.
Ravissant avec le feuillage crème et vert du Carex ‘Ice Dance’ n°188 et l’Hesperis matronalis
N°160.
(155) GERANIUM PHAEUM ‘LILY LOVELL’
Le crépuscule des bleus
Fleurs bleu foncé intense, de mai à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre. Très rustique.
La couleur du crépuscule : c’est le plus « bleu » des Geranium phaeum.
Celui qui se fiche du froid (il vient des montagnes) et du sec (fan des racines).
Celui qu’est pas une midinette : pas pour lui la bronzette, le soleil St Tropez.
Celui qui kif l’air frais, le Nord, l’ombre et les murs couverts de fougères.
Tous les coins du jardin où l’on va boire le blanc quand la canicule s’incruste.
Fichez-lui la paix quand il fleurit. Rasez-le quand il fane, le feuillage repoussera et restera
bien sain en hiver. Etourdissant avec le frais feuillage du Peucedanum n°171.
(156) GERANIUM ‘ST OLA’
En terre comme en pot
Fleurs blanches, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 45 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Petit cousin du Geranium ‘Czakor’, il est tout aussi :
1) parfumé 2) persistant 3) frugal 4) sympa 5) florifère, etc…
Lui aussi fleurit autant à l’ombre qu’au soleil, en terre comme en pot.
En hiver, son feuillage rougit au gel.
Extra au pied des haies.
Ses petits copains : L’Heuchera ‘Palace Purple’ n°162 et le fragaria ‘Illa Martin’ n°145.
(157) GERANIUM SYLVATICUM ‘ALBUM’
White is beautiful
Fleurs blanc pur, de mai à juin (une seconde floraison possible dans les climats frais).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Tous les sylvaticum sont francs du collier.
Tous hâtifs (floraison massive en avril-mai).
Et tous aiment les grands froids. De vraies fleurs de montagnes.
Si vous coupez les branches fanées (sans couper le feuillage), une seconde floraison prendra
le relais (sauf dans les régions chaudes).
A peu près indestructibles. Superbe quand le printemps est frais.
La variété ‘Album’ est la plus lumineuse… Extra près de l’euphorbe ‘Purpurea’ n°144.
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(158) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘RED LADY’
Même sous un marronnier ?
Grandes fleurs rouges, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
1) je fleuris l’hiver, mes fleurs ont un rouge étonnant
2) je croque le calcaire
3) je me fiche de l’ombre et des racines (même celles des marronniers !)
4) je tiens au sec en été
Pour mieux voir mes fleurs qui pointent leur nez en février, coupez à ras mon feuillage dès
la fin janvier. Cela ne me trouble pas. Ma copine : la petite Vinca ‘Variegata’ n°184 qui me
borde, sans me gêner…
(159) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
Des poules et des huîtres
Grandes fleurs crème ponctuées de pourpre, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
Aussi robuste que la précédente. Elle aussi peut-être taillée à ras du sol fin janvier.
On voit alors bien mieux les fleurs qui jaillissent ensuite en bouquet serré.
Comme toutes les hellébores, ‘White Spotted Lady’ aime le calcaire. Si votre sol est acide,
saupoudrez une poignée de coquilles d’huîtres broyées autour de la touffe (celles qui sont
broyées ultra fines et que l’on vend en petit sac pour l’alimentation… des poules !).
Dans le grand talus du Jardin du Morvan, je fleuris dans un tapis de Vinca atropurpurea n°183.
(160) HESPERIS MATRONALIS
Julienne des dames : mode d’emploi
Epis mauve doux, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse à l’ombre et au soleil non brûlant. Ultra rustique. Se ressème !
La vraie « Julienne des Dames ». Le soir, son parfum est envoûtant.
Bisannuelle, elle germe à la fin de l’été, prospère en hiver et explose de fleurs au printemps.
En été, la plante sèche, les graines tombent sur le sol, germent avant l’automne et…
tout recommence ! En plantant un seul pied, vous en aurez donc des dizaines l’année d’après.
Compagne idéale des Geranium phaeum ‘Album’ n°154 qui aime les mêmes ambiances de
lisière, souvent ultra sèches en été mais pas trop ensoleillés.
(161) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
Julienne des dames blanche : suite du mode d’emploi
Epis blanc pur, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Soeur de la précédente. Elle aussi meurt après la floraison mais non sans avoir laissé une
ribambelle de graines, gage d’une méga floraison l’année suivante.
Attention : les Hesperis se ressèment si le sol est nu, pas dans les mauvaises herbes !
La base du pied doit donc être propre pour que les graines qui tombent sur le sol en été
puissent germer dans la foulée. Quand les graines sont mûres et tombées à terre, vous pouvez
tout couper pour laisser la place aux nouveaux plants qui vont bientôt germer.
Ravissante avec le Disporopsis pernyi n°141 qui joue au muguet géant.
(162) HEUCHERA MICRANTHA ‘PALACE PURPLE’
Couvre-sol durable
Bouquet ultra léger de longs épis vaporeux, rosé en été et grisé ensuite.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Excellent couvre-sol étouffe-mauvaise-herbe, persistant en hiver et à la floraison très longue
et légère. Le feuillage est pourpre au printemps et bronze le reste du temps.
Aussi tenace en plein soleil qu’à l’ombre fraîche. A notre humble avis, c’est une des meilleures
heuchères. Toujours saine car multipliée par semis, elle n’a pas cette maladie qui fragilise si
souvent les nouvelles variétés « à la mode » (celles que l’on multiplie à tour de bras en culture
in vitro sans être trop regardant sur la qualité des plants initiaux).
Deux graminées mi-soleil, mi-ombre pour lui tenir compagnie : le Carex n°188 et la Luzula n°192.
« Attention ! Notre catalogue évolue de saison en saison »
Les plantes de ce catalogue printemps ne seront pas toutes dans le prochain catalogue
automne 2017.
Nous faisons évoluer notre catalogue en permanence.
Si une variété vous tente, n’attendez pas la saison suivante pour la commander…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(163) HOSTA ‘INVINCIBLE’
Comme son nom l’indique…
Bouquet ultra léger de longs épis vaporeux, rosé en été et grisé ensuite.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Invincible’ n’a pas usurpé son nom.
Une Hosta de taille moyenne mais tout en force, en puissance.
Elle impressionne et masque le sol.
Une des meilleures pour le soleil. Aucune autre n’a un feuillage aussi vert brillant.
Les fleurs dominent le feuillage, elles sont fines et lumineuses.
Superbe avec le grand Carex à feuillage persistant n°190.
(164) HOSTA ‘SUN AND SUBSTANCE’ (Mérite Courson-Chantilly)
Gigantissime !
Longs épis parsemés de grandes clochettes lilas clair, parfumées, en juillet et août.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Gigantesque ! Une méga touffe de presque 1 m de haut sur autant de large. Des feuilles plus
grandes qu’une raquette de tennis. D’abord gris très clair et gaufrées, elles se dorent au soleil
du matin… L’ombre l’après-midi ne les gênent pas.
Attention : contrairement à ce qu’on raconte partout, les Hosta n’ont pas besoin d’être trop
arrosées. La sécheresse en été, c’est pas leur souci. En revanche, elles aiment l’air frais.
Donc, jamais de soleil l’après-midi et pas de vent brûlant.
Ses grands copains : le Darmera n°11 et le Tricyrtis n°182.
(165) IRIS FOETIDISSIMA
Des fruits tout l’hiver
Fleurs bleues et jaune clair, en juin. Fruits corail spectaculaires d’octobre à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique quand il pousse sous des branches
d’arbres.
Petit iris intrépide qui ne fait rien comme les autres :
Iris atypique :
- il préfère l’ombre au soleil,
- il aime les arbres et les arbustes
- il garde tout son feuillage en hiver (vert brillant, superbe)
Le plus : ses graines rouge corail sont extraordinairement belles d’octobre à avril (génial à Noël).
Ses copines de ski : hellébore n°159 et Carex n°188.
(166) LATHYRUS VERNUS
Objectif - Stratégie - Botte secrète
Fleurs bleues (parfois roses) en mars-avril (dès février dans les régions à hivers doux).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions (même sous les marronniers). Ultra rustique.
- Objectif : fleurir dans les pires endroits (terre pauvre, terre sèche, terre bourrée de racines),
tant à l’ombre (sous un marronnier ?) qu’au soleil (au pied d’une haie, côté sud ?).
- Stratégie : se réveiller l’hiver à peine fini, pour boire et manger quand les arbres dorment
encore. Ainsi, il n’y a pas de problème de concurrence.
- Arme secrète : des racines magiques qui “mangent” l’azote de l’air. Ce qui lui assure sa pitance
même quand la terre est pauvre.
PS : ses semis naturels élargissent peu à peu la touffe… Ce qui est bien sympathique.
(167) LIRIOPE MUSCARI ‘INGWERSEN’
Bleu l’été, vert l’hiver : la bordure idéale
Fleurs en épis bougie, bleu foncé, d’août à octobre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime l’humus en surface). Toutes expositions. Ultra rustique.
Les liriopes sont les oncles de nos muguets .
Leurs fleurs sont bleues et se succèdent d’août à octobre.
Leur feuillage persiste en hiver !
Ils aiment autant l’ombre que le soleil. On en fait de longues bordures bleues le long des pelouses.
‘Ingwersen’ est une sélection aux fleurs plus grandes.
Pour l’accompagner : le Tricyrtis ‘Shimonea’ n°182 et le Pachysandra n°170.
(168) OMPHALODES VERNA
Super costaud (pas super chochotte)
Grandes fleurs de myosotis, bleu pur, de février à mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Très rustique.
Petit couvre-sol à longue floraison et croissance rapide qui court au pied des arbustes et
des rosiers. Dans les régions très froides, il aime pousser sous le couvert des branches des
arbres (là où le soleil perce en hiver et au printemps, avant que les feuilles ombrent le sol
en été). Ses fleurs ont le bleu des yeux de Marie-Antoinette... Au petit Trianon, elle en avait
truffé tous les bosquets. Ravissant près des narcisses…
PS : ne confondez pas cet Omphalodes verna (super costaud) avec l’Omphalodes cappadocica
(super chochotte).
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(169) OSMUNDA REGALIS PURPURASCENS
La fougère tronc, la fougère fleur !
Feuillage fabuleux, puissant, fausses fleurs en épis stupéfiant.
Hauteur 1,50 m au moins, Distance de plantation 50 cm. (supporte la concurrence des racines)
Culture : Terre humide en été. Soleil (il faut de l’eau) ou ombre (il faut moins d’eau). Résistance
totale au froid (depuis le temps des dinosaures, elle en a vu !).
Fougère royale, fougère démente. Fougère qui défie les dinosaures. Fougère qui colonise tous
continents. Tous climats. Tropicaux ou froids.
Fougère qui « invente » la fleur car ses spores se perchent sur des épis d’or.
Fougère perchée sur son tronc souterrain… Que nul ne voit sauf ceux qui regardent bien.
Fougère mythique que vous accueillez au bord de l’eau au soleil, ou au pied d’un mur au
froid si l’eau fait d’défaut. Fougère pourpré au printemps. Emeraude et doré le reste du temps.
Certains l’ont dans leur jardin. D’autres non.
(170) PACHYSANDRA PROCUMBENS
Tapis bronze, marbré de crème et parfumé, 12 mois sur 12 (COUVRE-SOL)
Epis crème et pourpre, parfumés en mars-avril, Feuillage vert et bronze toute l’année.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : supporte tout sauf le calcaire actif. Ombre ou soleil atténué. Ultra rustique.
Un couvre-sol de forêt, qui aime la fraicheur de l’air des bois mais se fiche pas mal de la
sécheresse du sol asséché par les racines.
Il adore l’humus et vit… des siècles et des siècles.
Son parfum envoute au début du printemps.
Son feuillage change de couleur au fil des mois, avec des nuances de bronze marbré de blanc.
Quand on en a planté une fois chez soi, on se demande pourquoi on a supporté si longtemps
tous ces lierres couvre-sol, tellement envahissants.
(171) PEUCEDANUM OSTRUTHIUM ‘DAPHNIS’
Pas casse pieds !
Grandes ombelles blanches en juin et juillet. Feuillage pistache, blanc et crème du printemps à
l’automne.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Qui a un feuillage splendide au printemps, en été, en automne ?
Qui offre des fleurs de carottes géantes en été ?
Qui vit très longtemps, sagement, sans jamais vous casser les pieds ?
Qui est ravissant avec le Geranium ‘Lily Lovel’ n°155 ?
PS : ne le confondez pas avec l’infâme Ageopodium ‘Variegata’ qui lui ressemble mais envahit tout.
(172) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
Lanterne magique
Fleurs blanches en juin-juillet, fruits en lanternes rouge orangé en septembre et octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Le plus prolifique des couvre-sols. Un pied couvre un mètre carré. Durée de vie illimitée, résistance confondante. Dans une bonne plate-bande, sa vigueur est agaçante. Mais dans un coin
truffé de racines, avec ou sans soleil, il est plus qu’utile. Lui, au moins, pousse vite, couvre
et ses fruits sont ravissants (très beaux en bouquets secs).
Superbe avec les Tricyrtis ‘Shimonea’ n°182 et l’aster divaricatus n°131.
PS : cette variété est plus dense, plus fleurie et plus sage que le grand Physalis ordinaire.
(173) POLYGONUM RUNCIFORME (Mérite de Courson-Chantilly)
Je colonise fissa !
Petites fleurs framboise, rouge-rosé, de juillet à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Couvre-sol dément, ultra rapide et prolifique.
Le feuillage jaillit fin avril. Il est ravissant : cent petits cœurs d’abord bronze et en tapis bas.
Peu à peu, le feuillage monte et passe du bronze au vert. Nous sommes alors fin juin :
le temps de commencer une très, très longue floraison qui ne se terminera qu’aux gelées.
Drageonnant, il cavale entre les arbustes et aux pieds des haies. Les tiges sont cependant.
légères et les racines tendres : on le maîtrise facilement.
Charmant en tapis compact au pied de l’anémone ‘Coupe d’argent n°126.
Hosta : mode d’emploi
O Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du ciel
suffit comme arrosage.
O En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris avec
de l’engrais complet au printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout si je mets
le pot à l’ombre en été.
O Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature, les
oiseaux, les hérissons, etc). J’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès qu’il
s’ouvre au printemps. Et j’en remets de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(174) PRIMULA VERIS ‘SUNSET SHADE’
Coucou rouge !
Petite fleur rouge teinté d’orange en avril et mai.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (supporte parfois la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Adorable petite primevère, hybride naturel entre le « coucou » de nos talus et les primevères
colorées de nos jardins. Elle pousse dans tous les coins pas trop riches, si possible au soleil.
Ses semis naturels donnent de jolis enfants qui fleurissent même dans l’herbe (pourvu que
l’on ne tonde pas trop court au printemps).
Elle se fiche de la sécheresse et les racines des haies des arbustes ne l’a dérangent pas.
Ravissant avec le petit Omphalodes bleu n°168 et l’Ajuga n°124.
(175) RODGERSIA AESCULIFOLIA ‘CHOCOLATE WINGS’
Vivace, coriace, pas vorace
Feuillage de marronnier ! Epis barbe à papa, d’abord brun-rose, puis crème, de juin à août.
Hauteur : 1 m, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
La plante la plus déroutante des clairières des grandes forêts de l’Ouest de la Chine.
Les mêmes feuilles que notre bon vieux marronnier, surmontées de grandes fleurs qui ne
sont pas sans évoquer, là encore, celles de l’arbre que tout le monde connaît.
Mais les feuilles sont bronze chocolat brillant au printemps !
Bien plus tenace au sec que l’on ne le prétend dans les livres de jardinage, il est presque
indestructible dans un massif ombré pendant les heures chaudes de la journée.
A border avec des Geranium ‘St Ola’ n°156.
(176) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
Pousse aussi bien en pot dans la maison qu’en terre au jardin
Etoiles blanches, ultra légères, de juin à août.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre légère. Ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Très rare forme ultra rustique du saxifrage stolonifera. Content tant en pot dans la maison
que dehors, en plein Morvan glacé.
Seule exigence : ne pas avoir trop chaud l’après-midi. Il pousse donc très bien au pied des
murs Est et Nord. Vigoureux, il s’étale comme un fraisier, avec des stolons colorés.
L’enracinement est superficiel, on le guide comme on veut. Les fleurs sont exquises et le
feuillage marbré d’argent est étourdissant 12 mois sur 12.
(177) SAXIFRAGA UMBROSA
Désespoir du peintre et bonheur du jardinier (Mérite de Courson-Chantilly)
Cent épis blanc frétillant, toujours en mouvement du printemps à l’été.
Hauteur 20 cm (en feuilles) et 45 cm (en fleur).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y a un peu de soleil. Ultra rustique.
Il était une fois une petite plante de bordure
- Une plante qui gardait son feuillage tout vert, tout frais en hiver.
- Une plante facile, qui poussait même sans trop de soleil
- Une plante qu’on divisait, si on le voulait. Et qui était sage, si on lui fichait la paix.
- Une plante pour tout climat, chaud ou frais.
Une plante, surtout, qui avait des épis si fins si légers qu’ils frétillaient dès que le vent se levait.
On l’appelait… désespoir du peintre et bonheur du jardinier.
(178) SMILACINIA RACEMOSA
Fleurs crème et baies rouges
Remarquables épis blancs et touffus, en mai et juin, fruits rouge brillant d’août à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols, toutes expositions. Ultra rustique.
Cousin de nos Sceaux de Salomon, c’est la plus géniale des fleurs de lisières des forêts
d’Amérique. Chaque tige se termine par un épi vaporeux et blanc, qui donne en été une grappe
de fruits rose-rouge, spectaculaires d’août à octobre.
Entretien : néant. Se fiche du sec comme du froid. Fleurit à l’ombre comme au soleil.
Associations : Tricyrtis ‘Shimonea’ n°182 et Physallis ‘Zwerg’ n°172.
(179) SYMPHYTUM CAUCASICUM (consoude étouffe tout)
Là où il passe, l’herbe trépasse !
Grandes fleurs de coucou, bleu gentiane, d’avril à juin.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse dans le pire des sols (même le vôtre). Toutes expositions. Ultra rustique.
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L’Attila du jardin, aux mille fleurs et mille pousses.
Un rouleau compresseur. Là où il passe, l’ortie trépasse. Pas question de mettre ce gentil
monstre dans votre meilleure plate-bande : il étoufferait tout...
Cantonnez-le plutôt dans les pires recoins - sous les arbres (acacias, marronniers, cèdres,
etc.) - dans les talus, sous-bois et remblais. Là, il devient presque sage et se contente de
massacrer les mauvaises herbes. Quand il fane, on le passe à la débroussailleuse. Repousse
assurée. Les narcisses jaillissent dans les touffes, avec beaucoup de grâce. Le feuillage est
une source infinie de compost succulent…
(180) SYMPHYTUM GRANDIFLORUM (consoude sage)
Couvre-sol chasse-puceron et bio-stimulant
Fleurs crème, avec un nuage d’orange, d’avril à juin (feuillage couvrant persistant).
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse dans le pire des sols (même le vôtre).Toutes expositions. Ultra rustique.
Mon cousin Symphytum caucasicum est … un tantinet envahissant. Pas moi.
J’estime qu’étouffer la saleté ne dispense pas d’être bien élevé.
Que l’on doit couvrir sans être furieux.
J’ai donc opté pour des pousses superficielles étouffe saleté que l’on peut arrêter quand on
veut d’un simple coup de bêche. J’ai aussi décidé de garder mon feuillage en hiver (c’est plus
joli et plus efficace pour étouffer les orties).
Mes feuilles ont les mêmes vertus que toutes les autres consoudes : elles sont extra en
décoction bio-stimulante et chasse-pucerons.
(181) TRACHYSTEMON ORIENTALIS
BABAR écrase la mauvaise graine (COUVRE-SOL DEMENT)
Fleurs curieuses, en étoiles bleues, en avril-mai.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols, au soleil ou à l’ombre, même les arbres. Ultra rustique.
Le Trachystemon est au myosotis ce que l’éléphant est à la souris : un cousin vraiment beaucoup
plus grand ! Ses drôles de fleurs bleues sortent au printemps, bien avant ses feuilles.
Celles-ci sont démentes, façon oreille d’éléphant.
Elles pulvérisent la saleté et broient les mauvaises herbes sous les arbres, au pied des haies.
A l’ombre, comme au soleil non brûlant, son feuillage force l’admiration.
Indestructible mais raisonnable, il couvrira sans devenir une nuisance. Un autre couvre-sol
enthousiaste : l’Hosta ‘Sun and Substance n°164.
(182) TRICYRTIS ‘SHIMONEA’ (Mérite de Courson-Chantilly)
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
Grandes fleurs d’orchidées pourpre foncé, ponctuées de crème, en septembre-octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même très secs en été). Ombre légère. Très rustique.
Les Tricyrtis aux fleurs d’orchidées sont originaires des clairières d’Asie. Ils aiment pousser
dans le feutrage des racines des arbres et des haies, là où ils ont la tête au frais (les arbres
font de l’ombre l’après-midi) et les pieds au sec (les racines pompent l’eau en été).
Surtout ne croyez pas ceux qui racontent qu’il faut beaucoup les arroser, ils détestent ça !
Les fleurs de ‘Shimonea’ sont démentes de la fin de l’été à l’automne. Son feuillage est sain
(bien des Tricyrtis ‘à la mode’ ne peuvent en dire autant). Associations : les grandes fleurs
blanches de l’anémone ‘Coupe d’argent n°126 et les baies rouges du Smilacinia n°178.
(183) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
Veni, vidi, vici, vinca ! (traduction, je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Myriade de petites fleurs rouge-bordeaux en mars-avril-mai.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
En latin, pervenche se dit Vinca. Invincibles… Discipline militaire, cuirasse indestructible.
Toutes marchent en ordre serré contre les hordes de mauvaises herbes. Plantez-les en première
ligne : sous les arbres, arbustes et haies. Avec elle, la victoire est au bout du râteau.
Pouvoir total couvrant, été comme hiver. Heureuses dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des acacias, des lilas, des tilleuls, des marronniers, etc.
- à l’ombre comme au soleil.
(184) VINCA MINOR ‘AUREOVARIEGATA’
Fleurs et feuilles en couleurs !
Myriade de petites fleurs bleu doux en mars-avril-mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Aussi tenace que la précédente, avec un feuillage vert, crème et or.
Une vaillante petite plante, à la cuirasse indestructible été comme hiver.
Toujours prête à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la là où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra
arroser. Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient à l’abri.
« Attention ! Notre catalogue évolue de saison en saison »
Les plantes de ce catalogue printemps ne seront pas toutes dans le prochain catalogue
automne 2017.
Nous faisons évoluer notre catalogue en permanence.
Si une variété vous tente, n’attendez pas la saison suivante pour la commander…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(185) VIOLA CANADENSIS
Violette géante pour coin sec et ombragé
Fleurs blanc rosé avec une touche de jaune veiné de pourpre, d’avril à juin (refloraison possible).
Hauteur 30 à 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
La grande violette du Canada, d’une incroyable robustesse. Nous l’avons désespérément
cherchée pendant 25 ans jusqu’à ce qu’un ami canadien nous envoie quelques graines.
Puissante, haute et prolifique. Avec un feuillage qui reste sain toute la belle saison.
Aussi heureuse à l’ombre qu’au soleil. Acceptant tant l’argile que les pauvres terres
sableuses. Les fleurs sont d’une extrême finesse.
Parfait couvre sol à l’ombre sèche. Ravissante avec le blanc du Geranium sylvaticum ‘Album’
n°157.
Nos pieds-mères au début de l’été, au pied du Mont Beuvray.
Elisabeth, la pépiniériste, et Ardennes, la gentille chienne, dans la serre qui est à l’entrée de la pépinière…
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées.
- Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
- Des géantes, des douces, des légères.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
Le Panicum Virgatum Warrior n°198, brassée d’épis rose pourpré en septembre-octobre, puis dorés jusqu’en février.
(186) CALAMAGROSTIS X ACUTIFLORA ‘OVERDAM’
Lumière !
Epis fins et dorés, de juin à novembre.
Hauteur 80 cm distance de plantation 40 cm (supporte assez bien la concurrence des racines pas
trop méchantes). Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Tout en hauteur, en colonne étroite avec un feuillage incroyablement lumineux vert tendre
bordé d’un liseré blanc. C’est une des toutes premières graminées à jaillir au printemps, quel
que soit le temps. Son feuillage est alors tout simplement éblouissant.
Elle fleurit dès juin et reste sur son trente et un jusqu’au cœur de l’hiver.
Sans souci, fiable et durable. Les touffes sont sages.
Impressionnante en groupe de 6, sur deux rangs. Superbe aussi isolée en pot.
(187) CALAMAGROSTIS BRACHYTRICHA
Bordure de diamants
Epis plume, d’abord pourprés puis diamant, de septembre à décembre
Hauteur 60 cm distance de plantation 40 cm (supporte assez bien la concurrence des racines
pas trop méchantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
L’herbe au diamant ! Une petite graminée propre et nette, aussi heureuse au soleil doux qu’à
l’ombre légère. Les épis plumes sont fièrement dressés au dessus du feuillage.
D’abord pourprés, ils deviennent vite blancs et aussi brillants que du diamant. Les premières
gelées ne les troublent pas : on en fait de beaux bouquets en hiver !
- Isolée, elle illumine les asters ‘Nolay’ n°56.
- Plantée en ligne, elle devient petite haie scintillante.
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Le feuillage est frais du printemps à l’automne. Les touffes sont sages.
CHAPITRE IV - Le cas particulier des graminées
(188) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
Pro de l’ombre sèche
Feuillage persistant en hiver, ultra coriace, vert franc au centre, avec deux liserés blancs.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 45 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et toutes expositions, sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Sous un arbre, c’est la galère : 1) l’ombre étouffe 2) les racines chipent l’eau.
On a DONC besoin d’un pro de l’extrême : Carex ‘Ice Dance’.
Il accepte tout. Supporte tout. Domine tout.
Et garde ses feuilles en hiver !
L’International Stauden Union (le jury Nobel des vivaces) l’a sacré « meilleure plante de l’année ».
Ses potes de l’ombre : Pachysandra n°170 sans oublier la Vinca n°183 et n°184 . Des coriaces.
(189) CAREX MUSKINGUMENSIS ‘SILBERSTREIF’
Spécialiste des lisières ombrées et grand ami des hortensias (Mérite de Courson)
Une forêt de palmiers miniatures, aux palmes fines et multicolores : émeraude, or et crème,
d’avril à décembre (toute l’année si l’hiver est doux).
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très humides). Soleil atténué ou lisière ombrée. Très rustique.
Cousin chic du précédent, plus adapté à la lisière ombrée des arbres et arbustes qu’à l’ombre
dense des sous-bois.
Son plus : Des feuilles tout en subtilité, émeraude, crème et or. Chaque tige fait office de palmier
de poupée. La touffe est admirable de légèreté d’avril à novembre (et même en hiver sous
les climats doux).
Croissance très rapide : les mauvaises herbes n’ont aucune chance.
Ravissant au pied des hortensias (comme le montre notre photo).
(190) CAREX PENDULA
Super-résistant !!!
Beaux épis « cigares clairs » de juin à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (plus beau à l’ombre l’après-midi). Ultra rustique.
Bien plus grand que le précédent. Très sympa. Beau feuillage frais, belle silhouette et
ravissants épis cascadant au bout de ses longues feuilles fontaines. Ce grand Carex, robuste
et fiable, a un joli feuillage fontaine toute l’année (top en hiver !). Il est radieux dans les sols
et frais, voir humides, à l’ombre comme au soleil. Mais nous l’avons vu aussi heureux dans
du gravier, jamais arrosé, dès lors qu’il était à l’ombre pendant les heures chaudes de la
journée. Nous en avons un plant qui se débrouille tout seul au pied d’un énorme châtaignier
! Et d’autres rôtis au soleil dans des plates-bandes publiques livrées aux bons soins de l’eau
du ciel. Aucun soin. Pas de taille, pas d’engrais
(191) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
Princesse grass sur son rocher… (Mérite de Courson-Chantilly)
Brouillard doré de perles scintillantes, d’une extrême légèreté, d’août à février.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, se fiche du sec. Soleil. Ultra rustique.
Une gerbe-brouillard d’une frémissante douceur qui ondule, toute or et cuivre, sous la brise...
Frugale, elle fleurit dans une pelletée de terre entre deux rochers. Faites-en de grands bouquets
qui se gardent des années. Ou laissez-la mûrir au jardin : elle est aussi belle en janvier/février
qu’au cœur de l’été ! Arrosage et engrais : zéro. Rusticité : totale. Seuls besoins : de l’air, du
soleil et du vent. Pour l’entourer, il faut des plantes très basses qui l’encadrent sans l’étouffer : sedum
‘Weihenstephaner Gold’ n°107 et thym n°114.
PS : Après un été chaud et sec, les épis sont dorés, après un été froid et humide, ils sont grisbronzé.
(192) LUZULA ‘SCHNEEHÄSCHEN’
Petit lapin des neiges
Feuillage persistant, parsemé de filaments gris-argent. Epis flocon de neige au printemps.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Aime les coins frais (y compris à l’ombre). Ultra rustique.
Dans les alpages pousse la jolie luzule des neiges. Celle qu’on voit autant dans les Alpes
que dans les Vosges. La nôtre a un « petit quelque chose de plus ». Plus de fleurs, feuilles
plus fines…. Des fleurs brouillard de neige et des feuilles parsemées de filaments d’argent.
Notre luzule pousse en tapis persistant, vert en hiver et hyper fleuri au printemps.
Chou comme tout avec l’Epimedium n°143.
PS : ‘Schneehächen’ se traduit « petit lapin des neiges ».
(193) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
Brise-vent et cache-voisins
Grands épis argent, en novembre et décembre.
Hauteur 3 à 4 m, distance de plantation 80 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Brise-vent et cache horreur (pour se protéger à la fois des tempêtes et du voisin)
Les longues feuilles vertes à liseré clair jaillissent en fontaine démente. La touffe fait un mètre
carré de racines. Pas plus (il n’est pas envahissant comme un bambou).
En hiver, les cannes restent et protègent des regards indiscrets. On les coupe en mai, quand
les nouvelles prennent le relais.
Les tiges coupées sont étalées sur le sol, comme paillis anti-mauvaises herbes.
Les amateurs de plantes géantes l’aimeront avec l’eupatoire n°13 et l’Helianthus n°17.
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(194) MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
Antidote thuya
Très grands épis blancs, puis dorés, d’août à janvier.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique.
De tous les Miscanthus, c’est lui qui offre les fleurs les plus chavirantes. Le seul qui fleurisse
même si le soleil fait défaut.
D’immenses épis blancs en été qui gardent encore leur attrait jusqu’au coeur de l’hiver.
Les touffes sont puissantes. Les feuilles sont d’un beau vert franc avec une nervure nette et
claire. Parfait brise-vent, il est sans égal pour vous protéger en été des regards indiscrets.
Son grand ami : l’eupatoire n°13. Son rival, le miscanthus ‘ Strictus’ n°195.
(195) MISCANTHUS SINENSIS ‘STRICTUS’
Antidote thuya (bis ?)
Grands épis argent, puis dorés, de septembre à novembre.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Une touffe colonne, droite et ferme. L’effet brise-vent est aussi efficace qu’avec le Miscanthus
giganteus ou ‘Silberfeder’ mais le feuillage est plus spectaculaire : zébré d’or de la tête au
pied. Le gel brunit les feuilles, sans les abîmer. On les coupe en février, pour faire place aux
nouvelles pousses de printemps.
Un Miscanthus indestructible, propre et durable. Le meilleur quand on veut une haie droite,
étroite et impénétrable (pour remplacer les thuyas ?). Effet bœuf avec l’Helianthus n°17 et la
verveine n°119.
(196) MOLINIA CAERULEA ‘VARIEGATA’
« No garden should be whihout this exquisitive small grass » (Beth Chatto)
Petits épis blancs, puis dorés, de la fin juillet à décembre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil. Ultra rustique.
La plus petite des Molinia et la plus riche de qualités.
D’abord, son feuillage. Le seul à être coloré toute l’année. Il est d’abord vert frais et blanc.
Puis parchemin en hiver.
Ses épis dorés sont charmants, de l’été au retour du printemps
Vous n’aurez ni semis méchants, ni drageons envahissants (toutes les Molinia ne peuvent en
dire autant. Top à l’ombre comme soleil, au sec comme au frais.
Charmante en pot (comme le montre la photo).
(197) SPOROBOLUS HETEROLEPSIS
10 kg de prune sur l’échelle parfum !
Brouillard de petits épis d’août à novembre, parfum de prune.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Plein soleil. Très rustique.
Graminée frémissante, blonde et facile. Vaut 10 kg de prune sur l’échelle parfum
Une fragrance de fruit mûr et doré. Une vraie Reine Claude du jardin…
Elle est belle, elle ondule sous le vent, on ne l’arrose pas, elle se moque du froid.
Et quand elle fleurit, elle est si jolie. Et sent si bon !
Un parfum « étrange et pénétrant »…
Cultivez-la au plein soleil, sans arrosage, entre des petits Sedum au parfum de miel n°107
et des thyms corsés n°115.
(198) PANICUM VIRGATUM ‘WARRIOR’
Hydrophobe, frigorifuge et caloriphage
Brassée d’épis rose pourpré en septembre-octobre, puis dorés jusqu’en février.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil (même très chaud). Ultra rustique.
D’une résistance hallucinante au vent, au brûlant, au sec et au glacé. Le feuillage jaillit en avril,
en colonne parfaite. Il se couvre d’un brouillard d’épis, d’abord pourprés de la mi-août à
octobre, puis dorés en hiver (jusqu’en février). Comme la plupart des grandes graminées, il se
taille fin février… C’est d’ailleurs un déchirement car il est toujours aussi beau qu’au début de
l’hiver. Mais les jeunes pousses ne demandent qu’à sortir, elles ne doivent pas être gênées.
Superbe derrière une bordure de grands sedums ‘Matrona’ n°108.
(199) PENNISETUM ORIENTALE ‘KARLEY ROSE’
Quel toupet !
Epis légers en toupets, argent et rose, de la mi-juillet à décembre (5 mois !).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique (sauf vent glacé d’Est et de Nord).
Floraison incroyablement longue : de juillet à décembre ! Des dizaines de toupets rosés et
scintillants, toujours en mouvement. La touffe a juste la bonne taille, ni trop petite, ni trop grande,
pour s’intégrer dans tous les jardins.
Le feuillage fin est gracieux presque tout le temps. Très résistant au sec et au soleil brûlant.
Il n’y a que dans les climats vraiment froids que l’on couvrira sa souche en hiver (avec son
propre feuillage !).
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JE PLANTE MES VIVACES, EN SIX ÉTAPES !
1) Avant, tu désherberas
La première année, les bébés plantes vivaces ne sont pas assez forts pour étouffer la saleté. Il faut les planter dans un sol propre,
sans mauvaises herbes adultes. Il faut bien comprendre que le plus petit des gazons est redoutable pour une jeune vivace (ou
un jeune arbre !). L’idéal : désherber le double de la surface que vous aimeriez voir couverte par la plante dans vos rêves les plus
fous...
2) Après, tu ameubliras la terre, pas profond mais large
O
Il ne faut pas faire un « petit trou dans le sol » pour planter la « petite plante ». Dans un petit trou, ses racines seront coincées.
Et une racine coincée, c’est une plante qui ne poussera pas.
O
Il ne faut pas non plus se croire obligé de faire un « très grand trou, très profond, en remuant toute la terre et en enlevant le
moindre caillou ». C’est fatiguant et inutile. Alors ? Que faire ?
O
Il faut (et il suffit) d’ameublir le sol sur 20 cm de profondeur seulement, en laissant les cailloux, mais sur la plus large surface
possible. La surface en fait que vous aimeriez voir couverte par la plante adulte.
Si la plante doit recouvrir adulte un demi-mèrre carré, il faut ameublir le sol sur au moins un demi-mètre carré (pour les Geranium
vivaces, par exemple).
Si la plante doit recouvrir adulte un mètre carré, il faut ameublir le sol sur au moins un mètre carré (pour l’ Helianthus n°11 ou le
Miscanthus n°208, par exemple).
O
Plus c’est bêché large dès la plantation (et même si la plante vous parait encore petite) plus vite tout poussera. Planté comme
cela, un Helianthus n° couvre un mètre carré dans l’année, à plus d’un mètre cinquante de haut et porte un bon mètre cube de
fleur !
O
Surtout, ne plantez pas ensuite « serré » pour que « ça aille plus vite ». Les plantes ne sont pas des sardines. Plantées serrées,
elles se gênent et poussent moins vite.
3) Après tu bineras
O
Une fois les petits bébés plantés, la terre doit rester douce et aérée pendant quelques mois ?
Les racines de vivaces ont besoin d’eau et de nourriture, vous le savez. Mais elles ont aussi besoin d’air ! Dans une terre binée ou
griffée, donc aérée, les racines poussent bien plus vite ! Et il ne faut surtout pas que les petites mauvaises herbes reviennent trop vite !
O
Donc, griffez la terre le plus souvent possible avec une petite griffe à 3 dents munie d’un long manche. La fine couche de terre
remuée fait office de paillis. Griffer la terre, c’est comme faire le ménage: quand on le fait une fois tous les 6 mois, c’est l’horreur.
Quand on le fait régulièrement, c’est fait en 5 minutes.
4) Pailler, tu pourras
O
Griffer et biner la terre vous donne de l’urticaire. Alors faites le juste une fois à la plantation et entourez ensuite vos jeunes
plantes d’un paillis de compost grossier (terreau, paille de lin, cosse de sarrasin, etc.). Ce mulch les aidera à pousser sans être
gêné par le retour des mauvaises herbes. Et maintiendra le sol meuble et aéré.
O
Attention, entourer ne veux pas dire recouvrir (noyer ses plantes sous des feuilles pourries, c’est pas très gentil). Et n’oubliez
pas que qui dit mulch, dit H.L.M. à limaces (voir mes conseils plus bas).
5) Engrais, intelligemment, tu mettras (si tu as l’âme bio, tu nous téléphoneras)
O
Dans les terres pauvres, une petite poignée d’engrais par mètre carré au début avril, c’est indispensable ! Les engrais pour
arbres fruitiers ou pour rosiers sont en général bien faits.
O
Si le mot engrais vous fait blêmir, téléphonez-nous (il y a de bons amendements bio etc... des mauvais !). Surtout, évitez les
engrais et les composts trop riches en azote ! Le sang desséché ! Les machins trucs, au fumier de poule et aux algues bizarres !
O
Dans les terres riches, l’engrais c’est stupide (c’est comme donner du cassoulet à un cycliste avant l’étape).
6) Des limaces, tu te garderas !
O
On l’a dit déjà plein de fois dans le catalogue mais on insiste quand même : LES LIMACES TUENT
O
De l’anti-limaces, il y en a du bio, pas dangereux pour la planète, les enfants et les hérissons (FERRAMOL). Lisez nos conseils
de la page et des pages 31 et 49.
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CHAPITRE V LES ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la
deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c’est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c’est stupide dans le
cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un
petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c’est.
Ne brisons pas la motte, c’est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme.
Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n’êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d’engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une
terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d’engrais à l’automne, les
plantes ne doivent pas avoir d’indigestion avant l’hiver.
- Le meilleur engrais : n’importe quel engrais complet dans lequel la dose d’azote est plus faible que la dose de potasse
et de phosphore (trop d’azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n’importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d’azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l’hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien,
deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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ANGOISSE n° 6 : “Les mauvaises herbes (même toutes petites), c’est grave ?
OUI, si vos plantes ont moins d’un an.
Les mauvaises herbes (et la pelouse) sont plus fortes qu’une jeune vivace qui vient d’être mise en terre
D’ailleurs, même un jeune arbre souffre d’être entouré de gazon.
Cette concurrence de l’herbe pendant les mois qui suivent la plantation explique bien des déceptions (plantes qui se
traînent, première floraison maigrichonne).
ANGOISSE n° 7 : On lit partout qu’il faut planter à la mi-mai, après les Saints de glace, c’est vrai ?
NON !!!
Ou plutôt, OUI pour les plantes annuelles non rustiques (vos géraniums des balcons, etc.) et NON pour les plantes vivaces
rustiques.
a) Le vrai bon moment, pour ces vivaces rustiques, c’est dès le début mars et jusqu’à la fin avril, même s’il gèle encore le
matin.
Pourquoi?
- Une plante annuelle non rustique, par définition, ça a peur du froid et ça déteste donc les gelées de printemps. On est donc obligé
d’attendre mai pour la planter.
- Une vraie plante vivace rustique, par définition, ça n’a pas peur du froid. C’est aussi costaud qu’un pissenlit et on n’a
jamais vu un pissenlit souffrir d’une gelée en mars/avril.
b) Non seulement on peut donc planter en mars/avril, mais, en plus, on y a tout intérêt.
En effet, une vraie plante vivace rustique pousse en deux temps au printemps
- Dès mars/avril, ses racines se réveillent, s’activent et accumulent de l’énergie. Une énergie qui n’est pas consommée tout
de suite, puisque la partie aérienne de la plante est encore toute engourdie (les nouvelles tiges et les nouvelles feuilles ne
sont souvent même pas sorties).
- A la fin avril et en mai, tout change, c’est au tour des tiges, des feuilles et des fleurs de jaillir. Ce qui demande, là, beaucoup
d’énergie !
Une énergie qui a justement été accumulée par les racines qui se sont réveillées bien avant !
On comprend alors pourquoi une vivace rustique plantée tôt, même s’il gèle encore le matin, sera bien plus belle et forte
qu’une vivace rustique que l’on aura plantée à la fin mai, quand tout le monde devient frénétique dans les jardineries ...
PS : que les botanistes me pardonnent pour ma présentation très simplifiée de phénomènes aussi passionnants que complexes...
Ils admettront toutefois qu’il y a du bon sens dans mes propos.
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La Pépinière du Jardin du Morvan, sous la neige…
CHAPITRE VI COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont mars/avril et septembre/octobre. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise
soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en mars/avril sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
- Les commandes reçues en septembre/octobre sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures,
du mercredi 1er mars au samedi 29 avril 2017 et du lundi 21 août au mardi 31 octobre 2017
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi
du mercredi 22 mars au mercredi 31 mai 2017 et du mercredi 30 août au mardi 31 octobre 2017
Sur rendez-vous le reste de l’année.
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
www.jardindumorvan.com
Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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Printemps 2017
Utilisez ce bon de commande du mercredi 1er mars au samedi 29 avril 2017
Le lundi 21 août 2017 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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157
quantité
Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
quantité
n°
187
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PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5,90 Euros.
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quantité
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quantité
199
Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5,90 Euros figurant dans une case
= ................. Euros
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
15 Euros
- de 21 à 40 plantes :
19 Euros
- de 41 à 70 plantes :
24 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En mars et avril : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - INoRE GRoupE impression
n°
186
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