Les plantes médicinales malgaches et leurs utilisations

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La Planète Revisitée : Expéditions Papouasie Nouvelle-Guinée :: Les plantes médicinales malgaches et leurs utilisations : des tradipraticiens à l’industrie pharmaceutique
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- Les plantes médicinales
malgaches et leurs
utilisations : des
tradipraticiens à l’industrie
pharmaceutique
Les plantes médicinales
malgaches et leurs
utilisations : des
tradipraticiens à l’industrie
pharmaceutique
Approche croisée SVT – Chimie - Ethnologie
Niveau : Lycée
Objectif :
Comprendre l’importance des plantes dans la pharmacopée traditionnelle.
Découvrir trois plantes d’un intérêt pharmaceutique important.
Comprendre les mécanismes d’action des principes actifs.
Contexte :
Madagascar, surnommée « l’île rouge », se situe dans l’Océan Indien entre les 12éme
et 25éme degrés de latitude, au sud de l’Afrique. La grande île possède une variété
de reliefs et de climats qui, en se combinant, donnent lieu à d’innombrables niches
écologiques.
La majorité de la population malgache, en particulier dans les zones enclavées, a
recours à la médecine traditionnelle. Selon l’OMS, cela représente 70% de la
population. Depuis 2007, les tradipraticiens peuvent exercer librement leur métier, ils
sont reconnus au même titre que la médecine conventionnelle.
Les tradipraticiens prennent en compte les rêves, la divination et des rituels
spécifiques pour déterminer les causes et le traitement de la maladie ; par
conséquent, les préparations de plantes ne constituent qu’une partie de la
pharmacopée traditionnelle. Nous nous situons donc à priori, à l’opposé d’une
démarche scientifique rationnelle. Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale, que
la science s’intéressera au savoir traditionnel des praticiens malgaches.
La pharmacopée traditionnelle utilise de nombreuses plantes : pour certaines d’entre
elles, les études chimiques ont confirmé les propriétés avancées par les tradipraticiens
et pour d’autres, ces études ont permis la découverte d’activités jusque là
insoupçonnées.
- Organisation des équipes et
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Plantes médicinales vendues sur un marché malgache
LETTRE D'INFORMATION
[Photo Lucie Allorge | © MNHN]
Ainsi, grâce à sa biodiversité unique au monde et son savoir ancestral, Madagascar
constitue un véritable sanctuaire pour les botanistes et les pharmacologistes.
Les documents fournis permettent d'illustrer ces propos à partir de 3 exemples. Un
lexique est proposé après les exemples.
Documents :
Exemple A – Catharanthus roseus et le cancer
Document 1 : présentation de Catharanthus roseus
Les Catharanthus comprennent huit espèces, sept malgaches et une indienne. Elles
appartiennent à la famille des Apocynacées. La plus célèbre est la pervenche de
Madagascar, Catharanthus roseus, originaire de la région de Fort-Dauphin. C’est une
herbe vivace dressée ou parfois un sous-arbrisseau haut de 15 à 75 cm. Ses feuilles
sont opposées, pétiolées. Les pétioles sont longs de 1 à 5 mm. Les fleurs sont réunies
par deux à l’aisselle d’une feuille, elles sont généralement roses à gorge pourpre. Les
fruits sont composés de deux follicules cylindriques, longs de 3 cm. Les graines sont
de couleur brune et longues de 2.5 à 3 mm. Catharanthus roseus est la première
espèce du genre à avoir été décrite par Linné sous le nom de Vinca rosea en 1758.
Cette plante originaire de Madagascar pousse désormais dans la plupart des pays
tropicaux et sub-tropicaux. Elle produit plusieurs alcaloïdes aux propriétés
pharmaceutiques extrêmement importantes. Parmi ceux-ci, figurent la vincristine et la
vinblastine, agents anti-mitotiques, ainsi que l’ajmalicine et la serpentine qui sont des
hypertenseurs.
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Catharanthus roseus
Noms malgaches de cette plante : arivotambelona, felatananamba, heladolo,
rivotambelona, salotra (Bets.)…
[Photo Xavier Aubriot, 2009 | © MNHN]
Document 2 : emploi par les tradipraticiens
Les premiers navigateurs conservaient à bord des Catharanthus roseus pour ses
propriétés anorexiantes, en vue d’une carence éventuelle en vivres. Elle aurait ainsi
été disséminée dans divers pays.
Aux Antilles, on la prescrit en gargarisme (angine), et les feuilles broyées servent
d’emplâtres contre les contusions avec ecchymoses.
Les malgaches utilisaient la pervenche de Madagascar pour ses propriétés « coupefaim », mais aussi curatives, comme vermifuge, contre les piqûres de guêpes, pour
désinfecter les plaies, contre le paludisme… Les racines sont utilisées comme hypotenseur. Les décoctions de feuilles sont
employées traditionnellement comme antidiabétique. C’est d’ailleurs en essayant de
vérifier scientifiquement cette dernière activité, que des chercheurs, Noble et
Svoboda, ont découvert l’action antimitotique des parties aériennes de cette plante,
en 1957.
Document 3 : les molécules et leurs modes d’actions
Deux molécules principales ont été isolées dans les feuilles : la vinblastine (ou
vincaleucoblastine) et la vincristine. Ce sont des alcaloïdes indoliques.
Ces molécules sont utilisées pour leur action antitumorale : elles interfèrent avec le
matériel génétique indispensable à la croissance et à la multiplication des cellules
cancéreuses.
Le cancer est une multiplication anarchique de cellules. Une étape de la division
cellulaire consiste en une migration des chromosomes le long des microtubules,
constitués de tubuline (protéine structurale qui se polymérise pour former les
microtubules). La vinblastine et la vincristine agissent en inhibant l’assemblage de la
tubuline en microtubules. Ce sont des « poisons » du fuseau mitotique : ils agissent
en inhibant les divisions cellulaires, les cellules se trouvent alors bloquées au stade
métaphase de la mitose.
Cellule bloquée en métaphase
Consultez aussi le site : http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Mitose/51mit-fluo.htm
[© Philippe GUILLAUD ]
Sous l’effet de ces « poisons » du fuseau mitotique, on observe une désorganisation
des chromosomes au moment de la mitose.
Document 4 : structures de la vinblastine et la vincristine
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Structures de la vinblastine et la vincristine
Document 5 : exploitation des médicaments et retombées économiques
La vincristine et la vinblastine sont produites industriellement par extraction à partir
de la plante cultivée en serres, mais à des coûts élevés. La pervenche renferme entre
2 et 10 g de vinblastine et 0,5 à 1g de vincristine, pour 1 tonne de matière sèche
(plante entière). De nombreux groupes de recherches ont établi des cultures
axéniques de cellules en suspension et de racines transformées de Catharanthus
roseus afin de produire in vitro ces alcaloïdes, sans succès convaincant. Ainsi, des
travaux de recherche ont été effectués pour obtenir des produits hémi-synthétiques.
Ces travaux ont abouti avec la mise au point de la vinorelbine en 1979, par le
Professeur POTIER et son équipe. Cette molécule est commercialisée par les
Laboratoires Pierre Fabre, sous le nom de Navelbine ®. Un vial de 1ml à un dosage
de 10mg, sous forme injectable, est vendu 26,30 euros, par les Laboratoires Pierre
Fabre aux établissements de santé en France.
Exemples de prix selon les pays :
Exemples de prix selon les pays
Quelques médicaments qui contiennent de la vincristine : VINCRISTINE PIERRE
FABRE®, VINCRISTINE FAULDING®, VINCRISTINE HOSPIRA®, VINCRISTINE TEVA®,
ONCOVIN®…
Exemple B – Datura metel et le système respiratoire
Document 1 : présentation de Datura metel
Datura metel aussi dénommé Datura alba, appartient à la famille des Solanaceae.
C’est une plante herbacée, haute de 0.5 à 1 mètre, à tiges glabres. Elle possède des
feuilles ovales, à lobes peu profonds, atteignant 20*14 cm ; de grandes fleurs en
forme d’entonnoir à calice tubulaire et une corolle simple et soudée à 5 lobes. Le fruit
est une capsule couverte de pointes molles, ne durcissant qu’à maturité. Les graines
sont nombreuses et de couleur noire. Les fleurs sont blanches et les tiges d’un vert
jaunâtre. Cette espèce d’origine indienne pousse en Asie et en Afrique ; elle est
également naturalisée dans tout le bassin méditerranéen.
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Datura metel
Noms malgaches : Kinananakoho (Betsil.), Ramiary (Mer.), Maimbobe (Sihan.)
[Photo Lionel Allorge | © MNHN]
Document 2 : emploi par les tradipraticiens
Les feuilles sèches sont utilisées sous forme de cigarettes antiasthmatiques. Il est
nécessaire d’effectuer des contrôles réguliers : le traitement doit être suspendu dès
que l’on observe une dilatation de la pupille de l’œil du malade.
Document 3 : les molécules et leurs modes d’actions
Les feuilles renferment environ 0,5% d’alcaloïdes totaux, majoritairement constitués
de scopolamine, accompagnée de norscopolamine, d’hyoscyamine et de météloïdine.
La scopolamine possède des effets pharmacologiques à divers niveaux et notamment
des effets sur le système nerveux central, cardio-vasculaire et broncho-pulmonaire.
Cet alcaloïde permet de réduire la contraction des fibres musculaires lisses
bronchiques, conduisant à une bronchodilatation. Il inhibe également les sécrétions
bronchiques. C’est un parasympatholytique de type atropinique, qui agit comme
antagoniste compétitif de l’acétylcholine et des autres agonistes muscariniques. Il
entraine une diminution des sécrétions salivaires.
La teneur en alcaloïdes tropaniques dans les feuilles varie avec le milieu et le stade du
développement de la plante : elle est plus élevée sur les hauts plateaux et en début
de saison sèche, lorsque la floraison commence.
Document 4 : structure de la scopolamine
Structure de la scopolamine
Document 5 : exploitation des médicaments et retombées économiques
Les médicaments à base de scopolamine sont utilisés dans les soins palliatifs des râles
agoniques liés à l’encombrement des voies aériennes supérieures par excès de
sécrétions salivaires.
Exemples de médicaments contenant de la scopolamine, avec leurs prix de vente aux
établissements de santé en France, ainsi que les laboratoires qui les commercialisent :
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Exemples de médicaments contenant de la scopolamine
Médicaments contenant de la scopolamine : GENOSCOPOLAMINE®, SCOPODERM
TTS®, SCOPOLAMINE RENAUDIN®, SCOPOLAMINE COOPER®…
Exemple C – Voacanga thouarsii et le système cardiovasculaire
Document 1 : présentation de Voacanga thouarsii
Voacanga thouarsii appartient à la famille des Apocynaceae ; elle pousse le long des
rivières. C’est un arbre de 7 à 8 mètres de hauteur, avec des branches évasées et un
pétiole long de 1 cm. Les feuilles sont opposées, obovales, de 10 à 30 cm de longueur
et de 6 à 12 cm de largeur, à corolle blanche et à étamines saillantes. Son fruit
possède deux méricarpes ovoïdes, tachetés de blanc dont les graines contiennent,
comme Voacanga africana, une substance : la tabersonine. Cette dernière sert à
élaborer des médicaments, comme la vincamine qui favorise l’oxygénation cérébrale.
En ce qui concerne ses inflorescences, elles possèdent une corolle jaune avec un tube long de 1.5 cm, tordu de gauche à droite sous la gorge. Les graines sont longues de 1 cm. Cette espèce se retrouve dans toute l’Afrique tropicale et
Madagascar.
Voacanga thouarsii
Noms malgaches : Kaboka, Voakanga, Montaka, Folitra…
Document 2 : emploi par les tradipraticiens
Le latex de Voacanga thouarsii est caustique, il est employé comme rubéfiant externe.
La décoction de feuilles est considérée comme fortifiante et celle de racines est utilisée
pour éviter les accouchements prématurés. Les écorces sont utilisées pour protéger
des ulcères d’estomac.
Document 3 : les molécules et leurs modes d’actions
Dans les écorces, trois molécules principales ont été découvertes, ce sont la
voacangine, la voacamine et la vobtusine (alcaloïdes indoliques). La voacamine
possède des propriétés cardiotoniques. La voacamine et la voacangine sont douées de
propriétés hypotensives. La vobtusine est un dépresseur cardiaque et possède des
actions hypotensives et sédatives.
Dans les feuilles, les chercheurs ont découverts l’ibogaïne, la voacangine et la
voacristine. Ce sont des alcaloïdes indoliques.
Dans les graines, c’est la (-) tabersonine qui a été isolée ; elle sert à l’hémisynthèse
de la (-) vincamine. Industriellement, la tabersonine est donc transformée en
vincamine. La vincamine augmente le débit sanguin cérébral, sans baisse de la
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pression sanguine. Cette activité circulatoire pourrait découler d’une action
métabolique : augmentation de la consommation en oxygène et en glucose. La
vincamine agit en effet par dilatation des vaisseaux sanguins.
Remarque : la vincamine peut être directement extraite de Vinca minor.
Document 4 : structure de la vincamine
Structure de la vincamine
Document 5 : exploitation des médicaments et retombées économiques
Les médicaments à base de vincamine sont prescrits dans les déficits pathologiques
cognitifs et neurosensoriels chroniques du sujet âgé (à l’exclusion de la maladie
d’Alzheimer et des autres démences), les baisses d’acuité et troubles du champ visuel
d’origine vasculaire et parfois dans les syndromes subjectifs consécutifs au
traumatisme crânien.
Exemples de médicaments contenant de la vincamine, avec leurs prix de vente aux
établissements de santé en France, ainsi que les laboratoires qui les commercialisent :
Exemples de médicaments
Médicaments contenant de la vincamine : en France plus de dix spécialités à base de
vincamine sont commercialisées : VINCA®, VINCA RETARD®, RUTOVINCINE®,
VINCARUTINE®, RHEOBRAL®…
Lexique :
Alcaloïde : composé organique azoté et basique.
Calice : verticille externe ou unique de la fleur, formé de pièces le plus souvent vertes
(sépales) et assurant la protection des autres verticilles dans le bouton floral.
Cardiotonique : se dit d’une substance renforçant les contractions du cœur, en
particulier d’un médicament prescrit contre l’insuffisance cardiaque.
Caustique : substance chimique qui détruit les tissus.
Follicule : fruit à péricarpe sec et déhiscent, s’ouvrant à sa maturité par une fente
unique entre les deux rangées de graines.
Hypotenseur : se dit d’un médicament qui diminue la tension artérielle.
Pétiole : partie de la feuille, généralement rétrécie, qui unit le limbe à la gaine chez
les plantes dicotylédones.
Rubéfiant : se dit d’un médicament provoquant une rougeur de la peau due à une
congestion passagère.
Sédatif : se dit d’une substance qui agit contre la douleur, l’anxiété, l’insomnie ou qui
modère l’activité d’un organe.
Compétences du socle commun pouvant être mises en œuvre :
Compétence 1 (maîtrise de la langue française) : lire à haute voix, dégager l’idée
essentielle d’un texte lu ou entendu, manifester sa compréhension d’un texte,
résumer un texte
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Compétence 3 (culture scientifique) : savoir utiliser des connaissances
Compétence 5 (culture humaniste) : avoir des repères géographiques, historiques ;
lire et utiliser différents langages (textes, images, tableaux) ; avoir des outils pour
comprendre l’unité et la complexité du monde
Compétence 7 (autonomie et initiative) : faire preuve d’initiative
Bibliographie :
Livres :
Madagascar, Sarah et Michael Herzog, Volkmar Baumgärtner, Edition Vilo, Collection
Voir et Savoir, 1994.
Plantes médicinales de Madagascar, Pierre Boiteau et Lucile Allorge-Boiteau, Edition
Karthala, 1993.
Pharmacopée traditionnelle dans les îles du Sud-Ouest de l’océan indien ; actes du
colloque international organisé du 10 au 13 décembre 2005 à Tuléar-Madagascar,
Sudel Fuma et Barthélémy Manjakahery, Edition Ocean Editions, 2006.
Plantes de Madagascar-Atlas, Lucile Allorge, Edition Eugène Ulmer, 2008.
Précis de matière médicale malgache, Pierre Boiteau, Edition Agence de coopération
culturelle et technique, 1986.
Flore de Madagascar et des Comores, F. Markgraf, ,1976.
Les plantes et les médicaments, Loïc Girre, Edition Delachaux et Niestlé, 2006.
Plantes médicinales d’Afrique – Comment les reconnaître et les utiliser ?, Jean-Louis
Pousset, Edition Edisud, 2004.
Pharmacognosie – Phytochimie, Plantes médicinales, Jean Bruneton, Edition Tec &
Doc, 3éme édition, 2005.
Articles scientifiques :
Y. VEYRET, 1974, "Quelques données pour la biosystématique de pervenches
malgaches (genre Catharanthus G. Don, Apocynaceae)", Candollea, 29, pp.297-307.
L.H. SALAMGNE et al., 2003, "Soins palliatifs : spécificité d’utilisation des médicaments
courants hors antalgiques", Bull Cancer, 90 (3), pp.255-267
Sites internet :
http://www.museum-marseille.org
http://www.larousse.fr
http://erc.msh.org
Cd-Rom :
Plantes médicinales de Madagascar, Pierre BOITEAU et Lucile ALLORGE
Journaux :
L’Express de Madagascar – Edition N°3817 du 29-09-07
Madagascar- Tribune du 23-09-08
CONTACT | CRÉDITS |
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