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n° 118 / Mai 2015 / www.interentreprises.com 1
FRANCETTE ROSAMONT
Directrice de Publication MYEL !
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EDITO
Il y a comme un vent de
changement...
Jamais le fond de l’air n’a paru aussi vivi ant ! Le
gouvernement, qu’on présente comme mou, force les
partenaires sociaux à sortir de leurs positions bloquées.
Le projet de loi sur la modernisation du dialogue social
oblige les patrons et les salariés à se pencher, ensemble,
sur la nouvelle gouvernance des entreprises (P24). Ainsi,
les représentants syndicaux seront désormais obligés de
maîtriser aussi bien les problématiques de santé des salariés
que celles concernant le social et la stratégie économique
de l’entreprise. Des représentants complets quoi ! Et puis,
la parité totale aux élections professionnelles est inscrite
dans le projet de loi, un position de nature à changer la
face du dialogue social.
Michelle Bachelet, présidente du Chili, a dit un jour :
“Quand une femme entre en politique, la femme change.
Quand beaucoup de femmes entrent en politique, la
politique change.” C’est valable dans le monde syndical
aussi !
Du côté des patrons, le projet de loi les oblige à questionner
leur gouvernence : les décisions seront-elles toujours prises
uniquement sous le prisme du capital ? La réponse ne sera
plus systématiquement oui.
Le vent du changement souffl e encore parce que la loi
Hamon sur l’Economie sociale et solidaire, qui est en
train de monter en puissance, est de nature à redonner
des capacités d’agir à chacun, quel que soit l’endroit où
il se trouve dans le territoire national (P38). Aux Antilles-
Guyane. Chez nous, ce diamant économique est sous
utilisé. C’est du vrai Myel, de l’elixir pour l’avenir ! nn