DOSSIER DE PRESSE
Du 18 décembre au 1er janvier 2013
ALICE AU PAYS DES
MERVEILLES
DE LEWIS CARROLL
UN CIRQUE POEME
Dramaturgie Fabrice Melquiot / Mise en scène
Renaud Cohen
Sur une idée de Brigitte Gruber
DOSSIER DE PRESSE
ALICE
AU PAYS DES MERVEILLES
DE LEWIS CARROLL
UN CIRQUE POEME
Dramaturgie
DramaturgieDramaturgie
Dramaturgie
Fabrice MELQUIOT
Sur
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de
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de
Brigitte
GRUBER
REALISATION
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NOUVEAU
CIRQUE
NATIONAL
DE
CHINE
Troupe acrobatique de Tianjin
Directeurs :
HOU
Qian
Gen,
GUO Qingli
En collaboration avec
GRUBER BALLET OPÉRA
LES
LESLES
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CRÉATEURS
CRÉATEURSCRÉATEURS
CRÉATEURS
Mise
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Mise en
enen
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scène
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scène
Renaud
COHEN
Jeu
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Jeu de
dede
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l’acteur
l’acteurl’acteur
l’acteur
Julie
VILMONT
Musique
MusiqueMusique
Musique
Christian
BOISSEL
Univers
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Univers sonore
sonoresonore
sonore
Nicolas
LESPAGNOL-RIZZI
Lumière
LumièreLumière
Lumière
Pascale
BONGIOVANNI
Costumes
CostumesCostumes
Costumes
Laëtitia
OGGIANO
Travail acrobati
Travail acrobatiTravail acrobati
Travail acrobatique
queque
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GUO
Qingli
et
les
professeurs
de
la
Troupe
acrobatique
de
Tianjin
Coordinateur
Coordinateur Coordinateur
Coordinateur du
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projet
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LIU
Shen,
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GRUBER
Scénographie
ScénographieScénographie
Scénographie
ZHAO
Shupeng,
ZHANG
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LIU
Aihui
Arti
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Artistes
stesstes
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25
artistes
et
acrobates
Durée
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Durée
1heure30
sans
entracte
Créati
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Création
onon
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en
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Chine
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Chine
1
er
septembre 2012 à Tianjin, Chine
Créati
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Création
onon
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en
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en
France
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France
Cirque Théâtre d’Elbeuf, en association avec le Festival Automne en normandie.
Première représentati
Première représentatiPremière représentati
Première représentation
onon
on
le
22
novembre
2012
Production
ProductionProduction
Production
:
: :
: GBO en coproduction avec l‘Académie des Arts du cirque de Tianjin et le soutien du bureau culturel
de la ville de Tianjin
Diffusion exclusive
Diffusion exclusive Diffusion exclusive
Diffusion exclusive GRUBER
BALLET
OPÉRA
France et Europe Béatrice GRUBER : 01 43 57 30 60
France et Europe Béatrice GRUBER : 01 43 57 30 60France et Europe Béatrice GRUBER : 01 43 57 30 60
France et Europe Béatrice GRUBER : 01 43 57 30 60
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Magali Folléa
Tél. 04 72 77 48 83 - Fax 04 72 77 48 89
magali.follea@celestins-lyon.org
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Fax 04 78 42 87 05 Fax 04 78 42 87 05
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Notes
Notes Notes
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scène
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LaLa
La
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Premier plan : couloir de lumière épousant le tranchant de la scène, estivale et douce. Derrière:
garçons et filles, en tailleur, formant chœur silencieux. Dans la lumière, à jardin, apparaît une
barque tirée par le Lapin Blanc endimanché, solennel, corde par-dessus l’épaule et les gants
usés par l’effort. A bord : Lewis et Alice. A l’entrée de la barque, Petite Alice découvre le public
comme s’il était paysage. Lewis joue, en magicien hypnotique, avec une boule de cristal, qu’il
fait glisser dans ses doigts. Petite Alice l’observe, intriguée. Elle voudrait saisir la boule. Elle
voudrait y apercevoir des réponses à ses questions, qui sont grandes. Lewis aimerait qu’Alice
soit suffisamment petite pour entrer dans sa boule ; qu’il puisse la garder sur lui, avec lui,
toujours, comme une statue dans une boule à neige. Petite Alice voudrait prendre la boule dans
ses mains, mais Lewis l’en empêche, par jeu, pour l’agacer, pour qu’elle trépigne, pour qu’elle
veuille davantage. Enfin, elle la saisit, parce qu’il lui tend, avec ce sourire qu’elle connaît sans le
connaître. Elle regarde la boule et c’est comme appeler le sommeil, alors elle s’endort, l’objet
contre elle, comme un doudou.
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2/La
/La/La
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machine
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à
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à
écrire
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écrire
Garçons et filles, toujours accroupis : ce sont des enfants, des adolescents, disposés comme
selon les touches du clavier d’une machine à écrire. Lewis entre, pressé, fiévreux, porté par ce
qu’il doit écrire, à l’invitation de la petite Alice. Il s’assoit à son bureau, tire sur une pipe,
commence à taper à la machine. Quand le premier doigt frappe le clavier, retentit le tchic
familier de la canique et un acrobate, portant la lettre A (lumineuse) - comme une tête au
bout d’une pique bondit. Deuxième doigt, deuxième touche et deuxième lettre surgissante : L.
Puis I, C, E. Le titre du spectacle est ainsi donné par le chœur bondissant des acrobates.
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Barque et lapin se sont évanouis. Alice a couru, couru, couru contre la montre et après l’animal,
jusqu’à tomber dans un terrier, celui du Temps et de l’Animal. Chute, chute, chute, longue chute
vers le centre de la Terre. La chute est si longue qu’elle est déjà un voyage. Longue comme le
ruban de Grande Alice ; long trait de vide au centre de la scène. Tissu magique dans lequel elle
se drape, disparaît, revient, se tord, danse, s’immobilise pour observer. Curieuse, craintive,
inconsciente, Alice passe par toutes les couleurs de la découverte. Elle entre dans un rêve qu’on
écrit pour elle ; preuve d’amour fou.
4
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4/La
/La/La
/La
ville
villeville
ville
La Ville, comme noyau du monde. Au centre des enjeux humains, leur regroupement. Dans le
terrier du Lapin Blanc comme dans nos sociétés, il faut bien vivre ensemble. Qui vit là ? Dès lors
qu’elle a posé le pied au sol, sitôt son drap de fugueuse envolé, Alice se laisse happer par la rue.
Le Lapin surgit, fait face à Alice ; dans le regard, une chose se noue. C’est le rêve qui se diffuse,
comme un effluve ou comme un sort, de l’un à l’autre. Si fort que le Lapin s’enfuit, perturbé,
répétant « la Duchesse, la Duchesse, je vais être en retard, en retard, la Duchesse, la
Duchesse». Une policière règle la circulation, soudain très dense. Passants dans l’urgence des
rendez-vous ; il faut aller à l’hôpital parce qu’on s’est blessé et on boite, il faut suivre celui qu’on
aime, il faut pousser son caddie au supermarché. Sur un vélo-taxi, une cliente maquille ses cils
interminables. Une petite fille donne la main à sa mère et fait des sauts périlleux tout en léchant
la glace que tient sa Maman. Le Chat du Cheshire, valeureux, traverse la Ville des humains ; il
est souvent empêché, refoulé, troublé par l’agressivité du trafic de corps et d’autres véhicules.
Cascades d’acrobaties dans les vies modernes et l’urbain paysage des tréfonds. Démesures,
détournements, métamorphoses ; pour dire que l’enfance s’est emparée des lieux et que
l’imaginaire roule, libre. A chaque fois que le feu passe au rouge, tout le monde s’arrête, sauf
Alice qui poursuit le Lapin Blanc, tenace, convaincue qu’il a la clef de sa présence dans ce
nouveau monde. Son petit cirque à elle dans l’immobilité alentour. Enfin, le Chat atteint un
promontoire sur lequel il se hisse, bientôt délogé par Alice qui prend sa place pour voir la Ville
d’en haut ; les enfants ont l’impolitesse de leur audace et de toute façon, tous les mondes sont à
eux. Quand elle aperçoit le Lapin, c’est pour se jeter sur lui. Au milieu de tout ça, quelqu’un
ramasse les poubelles : Lewis Carroll, en clochard tombé du ciel souterrain, sa boule à sa
ceinture, traverse la scène en diagonale, étranger et présent, comme les écrivains. Il guette
Alice, parce qu’il ne peut faire autrement que la guetter. Elle est l’aimant et le pivot de chaque
instant. Personne ne note sa présence. Il est le seul à se voir dans son propre rêve.
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Avec ses personnages, l’écrivain cherche toujours le dialogue. Peut-être de peur qu’ils ne
s’affranchissent de sa présence en eux ? Lewis n’échappe pas à la règle, qui veut promener
Alice dans son monde, lui indiquer la droite et la gauche, la grande taille et la petite taille. Ainsi
la pousse-t-il vers le Lapin Blanc, encore. Il veut qu’elle le retienne. Peutêtre parce que le désir
pressé, pressant, du Lapin Blanc ressemble à celui qui l’anime, de raconter son histoire et de
guider les rêves d’Alice jusqu’à sa compagnie d’homme trop vieux. En amoureux sans vie,
voyeur de l’amour qu’il ne peut pas donner, il oblige Alice et le Lapin à se prendre par la main et
les emmène vers le ruban de soie comme au lit nuptial. Alice semble heureuse ; le Lapin est le
seul être familier de sa solitude, il est l’ami des petites filles. Au coeur du cauchemar qui
commence, sa fourrure est douce. Le Lapin, lui, aurait d’autres chats à fouetter et ne voudrait
pas finir étêté par la Duchesse ou la Reine. Il obéit à Lewis, à contrecoeur, pas certain que
l’écrivain ne lui évite pour autant la décapitation. Sur le ruban, spectacle des rapprochements,
évitements, caresses, sous le regard contenté de Lewis. Quand Lewis s’adresse enfin à Alice,
comme pour la féliciter et la gronder en même temps, le Lapin en profite pour détaler. Lewis
disparaît également, abandonne Alice, pour la punir de ce qu’il vient d’inventer. Elle reste seule,
pleine d’incompréhension.
Saut périlleux arrière, cri, circonvolutions sur le ruban désabusé, Alice met en scène sa solitude
renfrognée. Triste, de plus en plus, jusqu’à redevenir la Petite Alice éperdue, magiquement
surgie du corps de la Grande. Elle aperçoit le Chat du Cheshire. Elle se dit : c’est bien aussi, un
chat. Elle s’en approche, le regarde ; l’animal lui sourit, descend de son promontoire et accepte
de jouer avec elle. Duo d’acrobatie tendre, à priori. Jusqu’à ce que le Chat ne soit gagné par le
cauchemar et griffe Alice, la repousse, s’enfuit. Dans ce monde, Alice ne sait plus ; c’est terrible
pour les enfants qui savent tout.
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6/6/
6/Le
LeLe
Le
bar
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bar
Un bar en ville. Bar à filles et longues nuits. Lewis a bu, pour oublier qu’il écrit, pour oublier
qu’il écrit Alice, pour oublier le Lapin qu’il n’est pas, pour oublier l’impossible amour des livres
et des petites filles. Dans ce bar comme dans sa tête, des filles font leur numéro. Les yeux de
Lewis balaient l’espace, phares posés sur chaque corps, chaque geste. Affalé sur sa machine à
écrire, Lewis est entouré de bouteilles vides. Sa boule est posée près de lui. Il est réveillé par
une jeune fille en jupe plissée, pressante. Tout est pressant, quand on écrit ou quand on rêve. Il
tente de résister, mais se lève finalement et cède à la demoiselle sa place à la table ; ça promet.
La voilà qui commence à jongler avec. Avec sa table, oui oui. Antipodiste, toujours plus rapide.
Une autre jeune fille en petite tenue fait du hula-hoop sur le comptoir. Lewis la reluque, elle lui
offre un verre qu’il avale cul-sec. Elle lui indique des cerceaux, qu’il lui tend. Elle dégrafe sa
jupe, reprend son petit jeu avec 20 cerceaux autour d’elle. Là-bas, deux jeunes femmes
prennent un verre, assises à une table. Il suffit d’un regard de Lewis pour qu’elles jettent leurs
jambes vers le ciel et entament un numéro de contorsion complice. Maintenant, c’est vers la
magicienne que Lewis se tourne ; elle change de visage en un claquement de doigts.
Un masque fait tomber l’autre, dans ce monde d’illusions. Lewis craint ce qu’il produit lui-
même, recule et heurte Petite Alice qu’on n’a pas vue débarquer. La gamine est hagarde ;
cerceaux, tables qui tournent, masques qui découvrent les masques, corps qui se tordent, et
pardessus le marché, la voilà qui picole. « Drink me », lui souffle une petite bouteille posée là.
Petite Alice se jette à son tour dans ce jeu qui corps qui vont à leurs limites, les repousser sans
cesse. Bientôt, elle est suivie de trois autres contorsionnistes. A quatre, elles finissent par
s’entendre et voir loin dans les combinaisons de torsions. Soudain, la magicienne fait s’envoler
une table sur laquelle est posé un gâteau. Petite Alice s’en saisit et le croque. Effet immédiat :
Petite Alice se transforme en Grande Alice. Numéro de magie ; Grande Alice sur des échasses.
Chamboulée, Alice pleure, pleure, pleure. Plic ploc, larmes de pluie, qu’on entend. Averse salée.
Longtemps, de grosses larmes de grande fille qui serait bien restée petite à manger des
gâteaux normaux. Une mare de larmes se forme dans le bar. Profonde, de plus en plus. A tel
point que bientôt, chacun est contraint de nager pour fuir la crue. Les meubles glissent, flottent,
disparaissent. Les jeunes filles, pleines de peur, se croisent en pleine brasse. Le Lapin Blanc
traverse l’espace, nageant de toutes ses forces ; la Duchesse, ah la Duchesse. Lewis regarde
Alice, recule, titube, tombe, sort en rampant, pas beau à voir. Grande Alice reste seule, dans son
bar aquatique. Les pleurs d’Alice se changent en chagrin polyphonique ; on croirait que pleurent
ensemble toutes les Alice du monde.
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oiseaux
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course
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Caucus
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Caucus
Apparition des oiseaux de la course au Caucus : météores et diabolos, qui portent dans leurs
mains des tourbillons. Acrobatie : métaphore des envols, des chutes retenues, des glissades, de
la cohue ailée. Comme tout coureur de fond qui se respecte, ils portent des dossards et
s’ébrouent. Les météores, en tant qu’objets volants, représentent d’autres oiseaux. La Souris
trouve sa place au centre de ce chœur de mouvements déchaînés. Course absurde, contre soi-
même. On court parce qu’il faut courir. Course très contemporaine en fait. Course de ceux qui
courent parce que la course est dans l’air des villes. Espace affolé de cris de toutes sortes ;
toucher au vacarme d’un poulailler rempli d’invités ou d’intrus. Grande Alice assiste à la course.
Le Lapin Blanc apparaît ; Alice le poursuit, sans l’attraper. Ils passent, repassent, dans la forêt
d’oiseaux, dans la ville qui bat, dans les rues animales. Des plumes !
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