DOSSIER
MARS BLEU
Contacts presse
Frédérique Planet - 04 67 61 25 94, Frederique.Planet@icm.unicancer.fr
Florence Courtès - 04 67 61 45 15, Florence.Courtes@icm.unicancer.fr
L’ICM, un institut de référence
pour la prise en charge
des cancers
colorectaux
w
w
w
.
i
c
m
.
u
n
i
c
a
n
c
e
r
.
f
r
DE PRESSE
COMMUNIQUÉ
DE SYNTHÈSE
L’ICM, un institut de référence pour la prise en charge des
cancers colorectaux
A l’occasion de Mars Bleu, mois de sensibilisation au cancer colorectal, l’ICM se
mobilise pour apporter son expertise et informer sur la prise en charge de ce
cancer qui représente en France le 2ème cancer par sa fréquence, chez l’homme
comme chez la femme.
Le SIRIC Montpellier Cancer organise, avec les professionnels de l’ICM, du CHRU
de Montpellier et de Dépistage 34, et en collaboration avec la Ligue contre le Cancer
et lAssociation France Côlon, une conférence grand public, le 17 mars 2015 à 17h00
(Faculté de Médecine de Montpellier). L’objectif de la conférence : « Du dépistage
précoce aux nouvelles avancées thérapeutiques » est de favoriser les échanges
avec le public et de répondre à l’ensemble des questions sur le sujet.
Le cancer colorectal est le cancer le plus fréquent au monde, et notamment dans
les pays à haut niveau de vie. En France, plus de 42 000 nouveaux cas étaient
recensés en 2012. Menée sur plusieurs fronts, la lutte contre le cancer colorectal
marque néanmoins des points. Qu’il s’agisse des moyens de diagnostic de plus en
plus précoce, des nouvelles avancées thérapeutiques et des actions de dépistage.
Le passage au nouveau test immunologique, OC Sensor®, moins contraignant et
à la sensibilité accrue, aura lieu en Mai 2015. Son usage constituera un élément
décisif pour accroître l’efficacité du programme de dépistage organisé du cancer
colorectal.
Chaque année, l’ICM traite plus de 700 personnes pour un cancer colorectal, soit
1/3 des patients pour cette pathologie en Languedoc-Roussillon.
L’Institut propose à chaque patient le traitement le mieux adapté à sa situation grâce
à une prise en charge multidisciplinaire, à des traitements personnalisés et à son
expertise nationalement reconnue en matière de chirurgie, de radiothérapie, de
traitements oncologiques (accès à des molécules innovantes) et un accompagnement
du patient pendant et après le cancer.
L’ICM est un acteur majeur dans la recherche française. En accord avec le Plan
Cancer 3, l’Institut développe une recherche centrée sur le patient, depuis la
biologie fondamentale jusqu’aux applications cliniques. Dans le domaine du cancer
colorectal, plusieurs équipes de recherche se mobilisent chaque jour pour trouver
les solutions thérapeutiques de demain et proposer aux patients des traitements de
plus en plus personnalisés.
Contacts presse
Frédérique Planet - 04 67 61 25 94, Frederique.Planet@icm.unicancer.fr
Florence Courtès - 04 67 61 45 15, Florence.Courtes@icm.unicancer.fr
SOMMAIRE
COMMUNIQUÉ
DE SYNTHÈSE
Le cancer colorectal, un problème majeur de santé publique
Le cancer colorectal
Les chiffres du cancer colorectal en Languedoc-Roussillon et dans l’Hérault
Un dépistage organisé au niveau national
L’oncogénétique : un outil pour le dépistage et la prévention des cancers héréditaires
Innovation médicale et personnalisation des traitements
Chirurgie rectale assistée par robot : un progrès majeur vers la chirurgie mini-invasive
Chirurgie colorectale et réhabilitation précoce post-opératoire
Chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale : un traitement à visée curative des
carcinoses péritonéales
Thérapies ciblées : de nouveaux traitements plus efficaces et plus spécifiques
Biologie moléculaire et médecine personnalisée
Radiothérapie pré-opératoire : une étape essentielle du traitement
Une prise en charge personnalisée pour chaque patient
L’alimentation, un soin à part entière
Des guides pratiques pour favoriser l’autonomie des patients
La prise en charge psychologique des patients
Un accompagnement personnalisé dans le sevrage tabagique
Soulager la douleur pour améliorer la qualité de vie
Un lieu d’informations, d’écoute et d’échanges pour les patients
La recherche au service des patients
La recherche clinique et translationnelle participent à l’innovation et au développement des
traitements
Des signatures de microARN circulants pour une prise en charge individualisée
des patients dans le cancer colorectal
Mieux connaître les origines du cancer colorectal
La recherche fondamentale, une source majeure du progrès médical
 • Un prélèvement sanguin pour détecter les mutations tumorales dans les cancers
colorectaux métastatiques
 • Optimiser la chimio-hyperthermie intra-péritonéale par l’imagerie moléculaire
•Mieux comprendre l’histoire naturelle des carcinoses péritonéales
 • Résistance aux médicaments et nouveaux traitements contre le cancer
 • Développer des traitements spécifiques grâce à une meilleure identification des
mutations génétiques
•Le rôle de la protéine RIP 140 dans le développement des cancers colorectaux
Avec plus de 42 000 nouveaux cas par an en France, le cancer
colorectal (cancer du côlon ou du rectum) est le 2ème cancer
par sa fréquence chez l’homme comme chez la femme,
après ceux de la prostate et du sein. Il est également au
1er rang des cancers digestifs.
Le cancer colorectal est rare avant 50 ans, mais sa fréquence
augmente ensuite rapidement avec l’âge. 4 hommes sur
100 et 3 femmes sur 100 auront un cancer colorectal au
cours de leur vie.
Le dépistage organisé du cancer colorectal est proposé aux
femmes et aux hommes de 50 à 74 ans. A l’occasion de Mars Bleu,
mois de sensibilisation pour la lutte contre le cancer colorectal, l’Institut
National du Cancer (INCa) mène, avec le ministère chargé de la Santé et les régimes d’Assurances
Maladies, une campagne de sensibilisation sur le dépistage et rappelle que « en parler c’est déjà
se soigner ».
* Source Francim (2012)
L’ ICM traite chaque année 722 patients porteurs d’une tumeur maligne pour un cancer du côlon ou
du rectum, soit 1/3 des patients pris en charge pour cette pathologie dans la région Languedoc-
Roussillon.
L’ICM joue un rôle essentiel dans la prise en charge des cancers digestifs, et principalement
colorectaux pour lequel il a le plus fort recrutement de la région. Tous les acteurs de l’établissement
sont impliqués depuis la démarche de dépistage et de prévention jusqu’aux dernières innovations
thérapeutiques.
Le cancer colorectal, un
problème majeur de santé
publique
Le cancer colorectal
On distingue plusieurs types de cancers colorectaux. Dans plus de 80% des cas, il s’agit d’un
adénocarcinome provenant d’une complication d’une tumeur bénigne adénomateuse préexistante,
mais il existe aussi des formes héréditaires : polypose adénomateuse familiale et cancer colorectal
héréditaire sans polypose dérivant d’agrégations familiales d’adénomes coliques. Depuis plus de
15 ans, le nombre de décès attribués à ces tumeurs a diminué. Deux facteurs contribuent à cette
baisse : un dépistage plus précoce et une évolution dans les traitements administrés. En effet,
un dépistage précoce permet une chirurgie curative et une survie à 5 ans de l’ordre de 90%. En
revanche, plus de la moitié des cancers colorectaux décelés ont d’emblée ou présenteront par la
suite des métastases, ce qui implique un traitement par chimiothérapie et une baisse drastique du
taux de survie à 5 ans vers 9%.
1
LE CANCER
COLORECTAL EN
CHIFFRES*
42 152 nouveaux cas/an :
23 226 hommes et 18 926 femmes
Âge moyen au diagnostic :
70 ans chez l’homme
73 ans chez la femme
Taux d’incidence :
38,4/100 000 pour les hommes
23,7/100 000 pour les femmes
17 722 décès / an : 9 275
hommes et 8 300
femmes
Les chiffres du cancer colorectal en Languedoc-Roussillon et dans l’Hérault
En Languedoc-Roussillon
Femme Homme Tous sexes
Aude 124 150 274
Gard 220 264 484
Hérault* 321 333 654
Lozère 24 33 57
Pyrénées-Orientales 158 187 345
Languedoc-Roussillon 847 967 1 814
* Incidence observée
Dans l’Hérault
Incidence du cancer colorectal
En 2011, 321 nouveaux cancers colorectaux ont été diagnostiqués chez les femmes
qui habitent l’Hérault. Le taux brut d’incidence était de 56,8 pour 100 000.
Le risque d’avoir un cancer colorectal avant 75 ans était de 2,69%, soit 1 femme sur 37.
En 2011, 333 nouveaux cancers colorectaux ont été diagnostiqués chez les hommes
qui habitent l’Hérault. Le taux brut d’incidence était de 64,6 pour 100 000.
Le risque d’avoir un cancer avant 75 ans était de 3,70% soit 1 homme sur 27.
Évolution de l’incidence et de la mortalité du cancer colorectal, 1987-2011
Augmentation de 80% entre 1987 (185 cas) et 2011 (333 cas).
Augmentation de 25,9% entre 1987 (127 décès) et 2010 (160
décès).
2
Estimations régionales d’incidence du cancer colorectal en 2011
Augmentation de 86,6% entre 1987 (172 cas) et 2011 (321 cas).
Augmentation des décès de 39,3% entre 1987 (89 décès) et
2011 (124 décès).
1 / 22 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!