Mars 2017 3 | Stratégie nationa le de réduc tion des rés i d u s al i me n t ai re s Présentation Le Conseil national zéro déchet a conçu une stratégie pluriannuelle, nationale, sur la réduction des déchets alimentaires. Le gaspillage alimentaire coûte cher aux familles canadiennes, entreprises et aux gouvernements locaux. Il s’agit de dépenses superflues et ce problème aggrave la situation des gaz à effet de serre et des changements climatiques. Notre approche consiste en mettre en œuvre un plan de L’objectif de la présente stratégie du Conseil national collaboration avec les entreprises, les différents paliers du zéro déchet est de réduire grandement la présence des gouvernement et les organismes à but non lucratif (ONG). Nous déchets alimentaires dans les dépotoirs et, ce faisant, de devons aussi maintenir les efforts des intervenants qui œuvrent à procurer d’importants bienfaits à l’économie canadienne, à l’environnement et à nos communautés. Pour atteindre les objectifs de la stratégie, nous avons pour buts de : •• Promouvoir les avancées technologiques et les investissements en technologies propres; •• Rendre les collectivités plus fortes en favorisant la redistribution des surplus de produits alimentaires nutritifs; •• Réduire les effets néfastes sur l’environnement de la régler le problème du gaspillage alimentaire et la participation des consommateurs à la résolution du problème. La stratégie est soutenue par trois piliers 1. MODIFICATIONS AUX POLITIQUES 2. INNOVATION 3. CHANGEMENTS DES HABITUDES DE CONSOMMATION production et de la distribution de produits alimentaires gaspillés; •• Réduire les émissions de gaz à effet de serre; •• Sur une certaine période de temps, réduire les coûts associés à l’élimination de déchets pour les municipalités; •• Faire en sorte que les Canadiens s’impliquent dans la résolution du problème. Pour que notre stratégie porte fruit, nous devons réduire le gaspillage alimentaire tout au long de la chaîne de consommation et réduire au maximum les résidus alimentaires qui aboutissent aux dépotoirs. Le gaspillage alimentaire est un problème important. Selon Value Chain Management International, le Canada perd 31 milliards de dollars sur une base annuelle en raison du gaspillage alimentaire, et il s’agit là d’une estimation prudente. Si nous ajoutons à ce chiffre les autres ressources et l’énergie perdues pour la production, le traitement et la distribution de ces produits alimentaires gaspillés, nous perdons collectivement une somme astronomique de 100 000 milliards de dollars. Le Conseil national zéro déchet du Canada est une initiative multisectorielle qui vise à promouvoir la prévention des déchets et l’économie circulaire émergente, laquelle consomme moins de ressources et favorise la durabilité de l’environnement. Formé par le district régional du Grand Vancouver en partenariatavec la Fédération canadienne des municipalités en 2013, le Conseil a rassemblé autour d’une table des leaders des régions métropolitaines les plus importantes du Canada, des acteurs gouvernementaux et du milieu des affaires, des universités et des organismes à but non lucratif. 4 | 1. M odifications aux politiques Stratégie nationa le de réduc tion des rés i d u s al i me n t ai re s Grâce à ses relations avec la fonction publique, les entreprises et les ONG, le Conseil national zéro déchet pourra ouvrir un dialogue national sur l’importance de cet enjeu et sur l’application des meilleures pratiques à l’ensemble de la chaîne alimentaire. La gestion des déchets a toujours relevé des autorités locales. C’est pour cette raison que les initiatives importantes contre les résidus alimentaires, comme l’interdiction de déversement de matière organique dans les dépotoirs, proviennent des autorités locales et régionales. Cependant, les autorités locales ayant des contraintes financières et des pouvoirs limités, elles ne peuvent atteindre par 1.2 Adopter des mesures incitatives fiscales visant à favoriser les dons alimentaires elles-mêmes des objectifs importants en réduction de déchets Dans plusieurs pays, tels que les États-Unis et le Royaume-Uni, les alimentaires. Les différents paliers de gouvernement doivent autorités ont permis le transfert de denrées alimentaires destinées faire leur part dans les politiques qui guideront le Canada vers un aux dépotoirs vers des banques alimentaires et d’autres œuvres système alimentaire éco-efficace. caritatives. Le Conseil national zéro déchet a donc cerné quatre mesures à Les entreprises qui ont un surplus de denrées alimentaires prendre concernant les politiques. encourent des coûts supplémentaires, pour faire le tri des aliments, les entreposer ou les acheminer à des œuvres caritatives. Des mesures incitatives visant ces entreprises favoriseraient leur 1.1 Mettre sur pied un objectif de réduction de déchets alimentaires national participation à des campagnes de dons. Un programme d’incitatifs C’est en nous fixant un objectif commun et mesurable, au plan ni aux installations de compostage. Pour faire en sorte qu’un tel national, que les diverses instances gouvernementales du pays, programme ait des effets bénéfiques pour les collectivités, les les entreprises, les ONG et les consommateurs agiront tous reçus d’impôt seraient donnés aux entreprises qui font des dons ensemble contre le problème. Un objectif en réduction de déchets d’aliments sains et nutritifs. alimentaires de 50 % en 2030 au Canada s’harmoniserait avec celui des États-Unis, sensibiliserait la population au problème, montrerait que nous passons de la parole à l’acte et servirait de point de ralliement pour les stratégies et les initiatives des secteurs privé et public. fiscaux permettrait à ces entreprises de couvrir les dépenses reliées aux dons alimentaires, qui prendraient le chemin des organismes communautaires et ne termineraient ni aux dépotoirs Le Conseil national zéro déchet agira à titre d’agent de liaison et soutiendra les principaux acteurs de ce champ de compétence, les donateurs et les organismes de bienfaisance recevant les dons grâce à du matériel conçu conjointement avec eux. De plus, le conseil collaborera avec les organismes de bienfaisance et communautaires pour identifier et surmonter les barrières à la réception et à la distribution des surplus d’aliments nutritifs. 5 | 1.3 Rendre les dates d’expiration, les mentions « Meilleur avant... » et les dates limite de vente beaucoup plus claires C’est en rendant plus claires les indications sur les emballages de produits alimentaires que les consommateurs pourront mieux les comprendre et cesseront de jeter de la nourriture Stratégie nationa le de réduc tion des rés i d u s al i me n t ai re s Les installations de compostage peuvent potentiellement réduire les coûts en élimination des déchets des gouvernements locaux, des institutions et des entreprises tout en créant des produits très utiles. Le compost est un ajout au sol profitable pour la culture et la restauration des paysages. De plus, il accroît la capacité d’absorption du sol urbain. Grâce à des avancées technologiques, comme la digestion anaérobie, certaines installations de compostage transforment les matériaux organiques en énergie verte et en compost. salubre et comestible. L’Agence canadienne d’inspection des Pour favoriser la mise en place d’interdiction visant les déchets aliments (ACIA) est présentement à consulter sur de nouvelles organiques au pays, il faudra : politiques d’étiquetage des aliments visant à protéger la santé des consommateurs tout en réduisant les résidus alimentaires. Étant donné la situation actuelle du marché international de l’alimentation, l’ACIA doit s’assurer que les changements de politique s’harmonisent avec ceux proposés dans la loi américaine sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation. • Présenter de l’information en ligne expliquant leurs bienfaits aux niveaux locaux et provinciaux. Il faudra également encourager la construction de complexes importants de compostage et de bioénergie et rendre de telles activités éligibles à des fonds fédéraux; L’ACIA doit aussi s’assurer que ces changements respectent les • Faire en sorte que les marchés pour le compost se développent mesures législatives similaires en Union européenne et l’accord en proposant des modifications aux politiques provinciales et volontaire entre le US Food Marketing Institute et le Grocery locales dirigées vers les autorités responsables de l’aménagement Manufacturers Association visant à simplifier les emballages au sud paysager et de l’assainissement des sites; de la frontière. • Sensibiliser et informer les membres des gouvernements locaux et les intervenants de l’industrie, leur donner de plus amples 1.4 Interdire, sur le plan local, le déversement de déchets organiques dans les dépotoirs renseignements sur les meilleures pratiques à adopter pour la mise De nombreuses municipalités et régions au pays interdisent les • Produire du matériel de communication téléchargeable qui vise à déchets organiques dans les dépotoirs. Le Québec procédera favoriser les efforts de tri entre les résidus alimentaires et les autres peut-être à une interdiction complète en 2020. Ces interdictions déchets dans toutes les aires publiques, y compris les écoles, les réduisent grandement la présence de déchets alimentaires dans blocs-appartements, les restaurants, et d’autres types d’entreprises, les dépotoirs tout en favorisant les percées technologiques dans d’établissements et de résidences, et; en œuvre et l’intégration des interdictions de déchets organiques et la récupération des nutriments et de l’énergie des résidus alimentaires; le secteur et la croissance de ses entreprises qui compostent les déchets alimentaires et produisent de la bioénergie ou encore de la nourriture pour animaux de première qualité. • Offrir du soutien en ligne visant à faciliter le transport de résidus alimentaires à des installations produisant de la nourriture pour animaux. 6 | 2.Innovation La réduction des résidus alimentaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement présente un terreau fertile en avancées technologiques et pourrait créer potentiellement des emplois dans tous le pays. Les nouvelles entreprises canadiennes, les entreprises bien établies et les associations commerciales sont des meneurs au chapitre des investissements et de la recherche dans les nouvelles technologies de l’industrie des déchets alimentaires. Pour elles, ce domaine a un potentiel économique. Le Conseil national zéro déchet a cerné trois secteurs à améliorer concernant les avancées technologiques. Stratégie nationa le de réduc tion des rés i d u s al i me n t ai re s Bien que ces avancées technologiques soient du ressort du domaine privé, le gouvernement fédéral peut s’assurer qu’ils soient inclus aux catégories d’admissibilité au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et d’autres partenariats industriels et universitaires, ainsi que d’autres initiatives sous la direction du ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada. Le Conseil national zéro déchet collaborera avec ses membres et ses partenaires pour mettre en œuvre des séances d’information portant sur les nouvelles occasions d’affaires et de reventes et des options de traitement innovatrices pour le tri des aliments. Le Conseil mettra en place des tables-rondes avec les participants et les associations de l’industrie comme la Provision Coalition et les 2.1 Encourager la recherche technologique visant à réduire le gaspillage alimentaire Les entreprises du pays ont rapidement pris connaissance des occasions d’affaires que présente le développement de nouvelles techniques visant à réduire le gaspillage alimentaire : de la représentants des gouvernements locaux. 2.2 Supporter le développement de nouvelles technologies qui visent à récupérer de l’énergie et faire du compostage transformation à l’emballage des aliments en passant par des plans d’action qui facilitent l’échange ou les dons. En voici quelques Au plan des politiques, pour réduire le gaspillage alimentaire et les exemples: gaz à effet de serre, les interdictions de déversements des résidus • de nouvelles technologies qui augmentent la durée de conservation des produits alimentaires; • des solutions d’emballage qui réduisent le gaspillage; alimentaires aux dépotoirs et le transfert des déchets organiques vers les installations de compostage et de bioénergie sont des mesures importantes à prendre. . Cependant, les installations de ce genre nécessitent une grande quantité de capitaux et de nombreuses municipalités ne pourraient se les permettre. Il • des infrastructures de tri qui réduisent le gaspillage et faut à tout prix un programme de soutien continu provenant du acheminent les produits alimentaires meurtris ou abîmés à d’autres fédéral pour la construction et l’exploitation des installations de fins; compostage et de digestion anaérobie (biocarburant). Le Fonds • des applications qui avisent les consommateurs lorsque des produits alimentaires sont en rabais, et; • des réseaux de courtiers en alimentation qui servent d’agent de liaison entre les producteurs de surplus alimentaires aux personnes intéressées à acheter les produits alimentaires à rabais ou à en recevoir sous forme de dons. municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités offre du soutien financier aux gouvernements locaux désireux de construire des installations de compostage. Il faut poursuivre cet effort. 7 | Stratégie nationa le de réduc tion des rés i d u s al i me n t ai re s D’autres opportunités à développer incluent les associations de Nous devons aider les organismes qui reçoivent les dons à franchir l’industrie, comme la Solid Waste Association of North America ces barrières. Ils doivent améliorer leurs capacités à distribuer et le Conseil canadien du compost, des instituions universitaires des denrées périssables. Pour ce faire, nous pourrions améliorer comme l’Université de la Colombie-Britannique et l’Environmental les systèmes de communication ou les processus d’acquisition de Research and Education Foundation (EREF) en Ontario. véhicules servant au transport et d’installations frigorifiques qui Elles pourront développer de nouvelles technologies servant à la récupération des matériaux et de l’énergie que renferment permettent l’entreposage efficace, en temps opportun, de surplus alimentaires. les déchets organiques. Le Conseil incitera le gouvernement Des systèmes de réseaux informatiques peuvent permettre aux fédéral à investir en recherche et en développement et à faciliter acteurs du milieu d’envoyer des denrées alimentaires périssables et les partenariats entre les acteurs du milieu autour des avancées de répondre à des besoins alimentaires spécifiques – par exemple, technologiques vertes qui visent à transformer les résidus en permettant aux communautés musulmanes d’avoir accès à la alimentaires en sources d’énergie propre. nourriture halal. Le Conseil demandera au gouvernement fédéral qu’il fournisse 2.3 Encourager les investissements en infrastructure qui renforcent les capacités du secteur de la bienfaisance Grâce aux infrastructures communautaires, nous pouvons limiter les pertes de produits alimentaires, mais dans de nombreux cas, les œuvres caritatives ne peuvent recevoir des aliments frais et nutritifs et les distribuer à leurs clients ou à leur communauté en raison de l’absence d’installations frigorifiques ou de moyens de transport adéquats. accès aux fonds d’infrastructure nationaux aux secteurs privé et communautaire, ce qui les aidera à la mise en œuvre et à la conception de solutions technologiques de dernier cri pour l’entreposage frigorifique en chaîne et l’amélioration du système de distribution. 8 | 3.Changement des habitudes de consommation Stratégie nationa le de réduc tion des rés i d u s al i me n t ai re s 3.1 Mettre en œuvre une campagne nationale visant à réduire les résidus alimentaires chez les consommateurs Selon le Value Chain Management International, les consommateurs Nous devons modifier les habitudes de consommation et instaurer sont responsables de près de la moitié du gaspillage alimentaire au de meilleures pratiques tout au long de la chaîne alimentaire, pays : nous devons faire appel à leur collaboration pour réduire la tant chez les entreprises que chez les consommateurs. Les gravité du problème. consommateurs sont responsables de plus de la moitié des résidus alimentaires au pays. C’est en apportant de petits changements aux Des expériences pour modifier le comportement des habitudes alimentaires quotidiennes que nous pourrons accomplir consommateurs ont eu lieu aux États-Unis, au Royaume-Uni et au de grandes choses. Canada. Dans chacun de ces cas, la source première du gaspillage alimentaire se trouve dans les ménages : les gens achètent des Pour atteindre nos objectifs en réduction de déchets alimentaires, produits alimentaires qui ne seront pas consommés, font mal la il faut: distinction entre les notes « Meilleur avant » et « Expire le » sur les • Que les consommateurs modifient leurs habitudes d’achat en alimentation, en préparation et en entreposage pour réduire le nombre de produits alimentaires achetés puis gaspillés; • Que les consommateurs et les entreprises fassent un tri entre les résidus alimentaires et d’autres types de déchets : ainsi, les investissements en installations de compostage et de bioénergie se traduiront en réussite; emballages, se préparent des repas qui sont trop abondants et entreposent incorrectement des aliments et les restants. Pour régler ces problèmes, des campagnes de communication ont été mises en œuvre pour changer les habitudes de consommation des gens, pour qu’ils réduisent leurs résidus alimentaires. À date, la campagne ayant eu le plus de succès auprès des consommateurs a été celle de Waste and Resources Action Program (WRAP) : Love Food Hate Waste (Aimer la bouffe, pas la poubelle-traduction • Que les entreprises mettent sur place de meilleures pratiques non officielle). Après le lancement de la campagne en 2007, le concernant les dons de bienfaisance pour veiller à ce que gaspillage alimentaire des domiciles du Royaume-Uni a réduit de des aliments nutritifs soient acheminés à des organismes 21 % sur une période de temps de cinq ans. Les consommateurs communautaires. de ce pays ont ainsi économisé environ 13 milliards de livres. De pair avec WRAP-UK, le district régional du Grand Vancouver a Le Conseil national zéro déchet a identifié trois secteurs à améliorer également adapté cette campagne pour la province. Le Conseil en ce qui concerne les changements d’habitudes de consommation. national zéro déchet collabore actuellement avec des intervenants partout au pays pour mettre sur pied la campagne Love Food Hate Waste dans les deux langues officielles. La campagne offrira des activités conçues pour modifier les comportements des gens, pour qu’ils diminuent leur taux de résidus alimentaires et leurs factures à l’épicerie. Le Conseil collaborera avec ses partenaires des gouvernements locaux, des ONG et des entreprises œuvrant dans l’alimentation pour potentialiser l’impact de la campagne chez les consommateurs. 9 | 3.2 Fournir du matériel informatif pour favoriser le tri entre les déchets et les déchets organiques Stratégie nationa le de réduc tion des rés i d u s al i me n t ai re s Le Conseil national zéro déchet soutiendra les municipalités qui considèrent instaurer des interdictions de déchets alimentaires en leur fournissant des documents téléchargeables. Les gouvernements locaux, les entreprises ou les ONG pourront les modifier pour y mettre leurs propres logo, images, noms et autres marques distinctives. Les interdictions de déversements de déchets organiques dans les dépotoirs sont un moyen très efficace et essentiel de favoriser l’essor d’installations de compostage et de bioénergie. l’entrée de déchets organiques aux dépotoirs, il a mis sur pied une 3.3 Offrir des renseignements et du matériel de communication pour favoriser le don de produits alimentaires nutritifs campagne publicitaire visant à modifier les comportements des Pour appuyer les changements de politiques propices aux consommateurs. dons alimentaires, les autorités sanitaires doivent informer les Cependant, leur succès vient du fait que les gens doivent séparer les résidus alimentaires des autres déchets, et ce, que ce soit à leur domicile, à leur lieu de travail ou à leur établissement. Lorsque le district régional du Grand Vancouver a décidé d’interdire Pour simplifier le processus de recyclage de matière organique, le district a également produit et diffusé des affiches pour normaliser les pratiques de recyclage chez la population de la région. Les gens, en voyant ces affiches au travail, à l’école, ou dans les locaux destinés au recyclage, se sont montrés réceptifs aux nouvelles donateurs et les organismes recevant les dons sur les meilleurs types d’aliments à donner, les façons de garder les aliments salubres pendant le processus de distribution de dons. Elles doivent également offrir une protection aux donateurs contre la responsabilité civile grâce à une loi du bon samaritain. pratiques de recyclage, ce qui a augmenté son taux et réduit le taux Le Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique de contamination. a publié des lignes directrices pour les campagnes de dons : les C’est en éduquant la population sur le sujet et en renforçant certaines règles que le taux de déchets organiques recyclés a monté de 18 % en seulement un an après l’entrée en vigueur de l’interdiction. œuvres caritatives et les entreprises ont très bien accueilli cette mesure. Cependant, chaque province a des règlements qui leur sont propres concernant la salubrité des aliments et la protection des donateurs : les autorités provinciales auraient intérêt à adopter des lignes directrices communes. Le Conseil collabore dans ce sens avec les autorités sanitaires de l’Ontario, du Québec et des autres provinces. Le Conseil fournira également du matériel informatif sur le sujet et agira comme intermédiaire entre les entreprises et les communautés.Il informera desmeilleurs aliments à offrir en don, de la responsabilité civile et des organismes locaux pouvant faire l’objet de dons. Pour de plus amples détails... www.nzwc.ca @[email protected]